De nouveau un week end sur Balikpapan, mais cette fois j'avais envie de quelque chose d'un peu plus constructif que d'habitude (grosses soirées suivies de glandouille au bord de la piscine ou dans le jardin c'est sympa mais ça finit par être lassant... vous ne pouvez pas comprendre...)
Je passe très vite sur le samedi matin (glandouille au bord de la piscine...), mais l'apres midi j'avais très envie de découvrir un bar dont on m'avait parlé plusieurs fois, alors ni une ni deux, j'invite un couple d'expats à se joindre à moi. Le but de cette excursion? L'Open House. Situé sur les hauteurs de la ville, ce bar/restaurant vaut vraiment le détour en ce qui concerne le cadre : le batiment principal est totalement ouvert sur l'extérieur (d'où le nom du lieu) et l'extérieur est composé de terrasses multiples, bordées de nombreux arbres et plantes.
J'ai tenté le jus d'avocat réputé par ici : très très bon! Avocat mixé avec du sucre et un peu de chocolat... miam! J'adore la texture de ce breuvage. Par contre je n'en prendrai pas lors d'un repas, parce que c'est quand même bien consistant!
Le point négatif de ce lieu : les moustiques. Forcément, j'avais oublié mon répulsif (alors que ça faisait 15 jours que j'en mettais tout le temps après avoir vécu une attaque sévère lors d'un entrainement de rugby dont j'étais revenue les jambes couvertes de piqures!). Et forcément, ils n'ont piqué que moi. Et quand je dis piqué, c'est plutot bouffé! En gros, j'étais le casse croute, ou plutot le buffet à volonté de ces petites bêtes. Bilan, j'ai une dizaine de piqures sur chaque bras et une quinzaine sur chaque jambe. Petite précision : ça gratte atrocement!
Le soir était prévu la réalisation de mon pari, c'est à dire dégustation de langouste dans un restau offert par mes soins (seulement pour Florent, je ne suis pas si généreuse tout de même!). Mais désillusion à l'arrivée : plus de langouste! On remettra ça à une prochaine fois.
Arrive dimanche. Marie Alix (VIE) avait proposé la veille une sortie au Bukit ??? qui se situe à 1h30 de route de Balikpapan sur la route de Samarinda. Il s'agit d'un endroit aménagé dans la forêt kalimantaise qui permet de se promener entre les arbres sur des chemins balisés.
Départ donc dimanche matin en compagnie de Marie Alix, Raphael et Philippe (collègue de Marie Alix). Petit passage par le Novotel pour déguster un croissant et acheter des baguettes et on est partis! MA au volant, Raphael en DJ, Philippe en photo reporter et moi en autoradio bis (désolée pour les oreilles...). Après 1h de trajet sur une route en plus ou moins bon état (toujours quelques (gros) trous par ci par là), nous quittons la route principale pour une piste qui s'enfonce dans la forêt. Et là, ça devient musclé! Notre dévoué Kijang a souffert dans les cotes mais il a tenu bon. Quelle brave bête.
On arrive ensuite à notre destination et partons donc en vadrouille à travers la forêt dense. La chaleur se fait sentir, même si heureusement le soleil n'est pas trop au rendez vous. On a eu peur qu'un orage vienne pointer le bout de son nez mais pas une goutte de pluie au final. Arbres immenses, tant en hauteur qu'en largeur. On se sent tout petit parfois.
Puis on débouche sur un lieu aménagé il y a une dizaine d'année : les ponts suspendus. A 30m du sol, entre plusieurs arbres majestueux ont été installés des ponts de singe. J'ai oublié de compter les marches (bizarre d'ailleurs) mais il y en a un bon paquet. Petites sensations sur ces fragiles édifices, mais tout à l'air très correct. On en profite pour faire une pause sur une plate forme là haut et tentons d'apercevoir des singes dans les arbres mais peine perdue. La vue est magnifique, avec la forêt qui s'étend à perte de vue, en cachant entièrement le moindre centimètre carré de sol.
Ensuite, retour sur le plancher des vaches, petite pause stars avec des indos qui passaient par là et tenaient à etre pris en photo avec nous (ça devient lassant...) et on continue notre marche. Accompagnés par les cris stridents de bestioles inconnues (si j'en avais une dans mon jardin, je crois que je deviendrais tarée), nous nous glissons de nouveau sous cette couche épaisse de verdure au dessus de nos têtes.
De retour à la voiture, il est temps de penser à pique niquer! Prévoyants, on avait emmené du fromage (bleu et camembert) et rien que ça, c'est le bonheur! Je sais il en faut peu pour être heureux (et c'est pas moi qui le dis, c'est Baloo).
Et pour mes compagnons de voyage, sorry de vous avoir encore cassé les oreilles avec ma car académy!