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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 10:00

Mardi 26 Août - La croisière s'amuse

Finie la route, on n’accumule pas les kilomètres sur le bitume pour le plaisir, notre venus a Te Anau a un but : le fjord de Doubtful Sound. Pour en profiter au max, on a pris un package comprenant la traversée en bateau du lac de Manapouri, le transfert en bus sur la route la plus chère de NZ menant jusqu’au fjord et la ballade en bateau dans celui-ci.

On commence donc par traverser le lac de Manapouri, connu comme étant le plus beau lac de NZ. Faudra les croire sur paroles ces kiwis, parce que vu le brouillard présent en très basse altitude, ben on voit rien. Mais alors rien du tout. Et puis ça caille, alors pas question pour moi d’aller mettre le bout de mon nez sur le pont. On arrive ensuite de l’autre cote du lac ou se situe une centrale hydraulique et on change de moyen de transport pour monter dans un bus. Avec un chauffeur bavard comme c’est pas permis… Et puis il fait toujours moche. C’est con. Pour atteindre le fjord, la route commence d’abord par monter en sinuant, atteint un pic, puis redescend vers le fjord. Au moment ou on atteint le pic, magie. Les nuages disparaissent et on se retrouve avec un ciel tout bleu et une vue magnifique sur le Sound.


Une fois en bas, on retourne de nouveau sur un bateau, bien plus gros cette fois. Et c’est parti pour 2h de ballade sur l’eau, avec un soleil éclatant, des décors impressionnants, on ne sait plus ou regarder tellement c’est magnifique partout.




On a même la joie de voir des dauphins bottlenose passer sous le bateau et s’amuser dans les vagues que crée le bateau a l’arrière. Superbe.


Au retour, plus de brouillard et on comprend tout de suite beaucoup mieux pourquoi le lac Manapouri est considere comme le plus beau de NZ…


On prend ensuite la route pour avoir un apercu de ce qu’on a rate la veille a cause de la nuit tombee tres vite, et on assiste au coucher de soleil au loin qui rosit les montagnes en face.


Mercredi 27 Août – En remontant vers le Nord

Après une seconde nuit dans le YHA de Te Anau, il est temps de se refaire une journée transport pour cette fois remonter vers le nord (normal, on a déjà fait le tour de la pointe sud). Mais pas question de rester enferme dans la voiture toute la journée, il fait un temps superbe et ça serait dommage de ne pas en profiter.

On taille donc la route jusqu'à Queenstown, et la, prenons le chemin des écoliers en longeant le lac de Wakatipu jusque plein ouest. On en prend plein les yeux avec les paysages qui défilent.


Après avoir franchi des rivières, défie des vaches et des moutons qui ne voulaient pas nous laisser passer, défoncé les amortisseurs de la voiture avec des chemins impraticables, nous garons notre fidèle véhicule et entamons l’ascension de la goldmine track (je ne suis plus très sure du nom, mais ça parlait de mine d’or…) sous les conseils de jeunes français rencontres la veille. Pas déçus de la marche, au sommet on avait une vue dégagée sur les vallées nous entourant.


On retourne à Queenstown par la même route mais ne nous arrêtons pas dans cette ville, notre planning nous imposant en effet de continuer notre route vers le nord de l’île. La prochaine étape de notre périple est le lac Wanaka, mais pour l’atteindre, on a le choix entre 2 routes : l’une a travers la montagne (plus courte et sûrement plus sympa) et l’autre la contournant. Il faut savoir que quand Igor était venu avec des mais le mois précèdent, cette route était inaccessible a moins de mettre des chaînes sur la voiture… et comme on a pu tester l’adhérence de notre voiture sur la route en retournant a Dunedin, je n’étais pas très confiante dans les indications de « risque de verglas » et autres panneaux de danger.

Mais on décide de la prendre quand même, avec moult précautions. Et on a bien fait ! En effet, il ne fait pas très chaud là-haut, mais les montagnes tachées de neige qui défilent a cote sont vraiment superbes. Cote rapidité, on n’a pas gagne tant de temps que ça. J’allais bien tranquillou sur la route et on a aussi été bloques par un convoi de centaines de moutons plus débiles les uns que les autres et qui ne se décidaient vraiment pas a quitter la route. Mais on a fini par passer.


Sur la route, comme d’hab, des lacs somptueux, chacun ayant un style bien a lui.

On arrive donc au lac Wanaka, ou on profite d’une pause bien méritée. On avait prévu de faire une rando dans le coin pour pouvoir admirer ce lac ainsi que son voisin vu d’en haut, mais elle est censée durer plus de 6h et si on veut redescendre avant la nuit c’est tout simplement impossible ! On reprend la route, histoire de profiter des paysages tant que le soleil ne s’est pas couche.

Et on croise encore et toujours des lacs somptueux.

Malheureusement pour nous, quand on atteint la cote, le soleil tombe et on ne peut pas profiter de la mer qui se jette sur les falaises. Mais on continue notre chemin jusqu'à Franz Joseph Glacier, en évitant de justesse un opossum qui se baladait en plein milieu de la route.

Jeudi 28 Août – Inside blue ice

Franz Joseph Glacier, hum ? Mais pour quoi ce nom ? Ne serait-ce pas parce qu’il existe un glacier a proximité ? Et bien si. Et même qu’on peut y monter et faire des randos dessus. Mais comme on ne fait rien dans la facilite (et surtout parce qu’Igor avait déjà gravi ce glacier), on a choisi d’aller a Fox Glacier quelques kilomètres plus loin. Et comme on voulait profiter a fond de cette opportunité, on a choisi l’option « truc de ouf », c'est-à-dire le heli-hike. Le quoi ? Le heli-hike, c’est-à-dire qu’on se fait déposer par un helico sur le glacier (pas besoin de gravir la partie basse moins intéressante) et après on vadrouille sur la glace avec un guide (et accessoirement 5 autres personnes). La classe !

Nous voila donc partis, en helico, pour un vol de 10minutes environ (le glacier est vraiment tout près… dommage). Grandiose. En plus le pilote se la joue en arrivant sur le glacier et rase les pans de montagne qui le bordent. Il nous dépose tout en douceur en plein sur la glace et la, il ne reste plus qu’a nous équiper pour le trek. Première constatation : on est encore une fois en mode touriste compare aux autres gens du groupe qui arborent tous une tenue de compet, bien waterproof. Ben nous, on est en jeans. Mais au moins, les chaussures sont fournies, donc on ne se retrouvera pas avec les pompes trempées comme pour la ballade du Mont Cook. Et je ne vous apprends rien si je vous dis que la glace, ça glisse. Alors on a aussi droit à des super crampons à installer sous les chaussures. Sans oublier le bâton de berger (je ne parle pas du saucisson…). Et nous voila pares !

C’est donc parti pour plus de 2h à crapahuter dans ces paysages magnifiques. Le glacier, long de plusieurs kilomètres qui part du haut de la montagne et se dirige vers la mer, qu’on peut même apercevoir au loin. Je dis du haut de la montagne mais en fait on n’est vraiment pas très loin du niveau de la mer, en plus il y a un soleil magnifique (une fois de plus) donc on en prend vraiment plein les yeux et ça nous permet de ne pas prendre froid sans une tenue de ski comme nos compagnons.

Comment vous raconter tout ça… c’est magnifique, le glacier est en fait très actif et s’étend de jour en jour, le tout formant des crevasses plus ou moins profondes, des cavités, des trous d’eau, des mini lacs gelés… les images parlent d’elles mêmes.

Et histoire d’en profiter au max, on a même pu pénétrer dans de véritables grottes de glace ! Il faut ramper, glisser, s’accrocher a des cordes, glisser, ramper encore et soudain, on arrive dans une salle bien grande, magnifique avec les différentes teintes de bleu de la glace. Les fesses bien trempées après avoir rampe partout, mais ça valait le coup ! Pour sortir, il faut s’aider d’une corde et remonter le long d’une crevasse.

On continue ensuite à remonter le long du glacier, et sur la route, on croise de nombreux ruissellements d’eau qui serpentent entre les blocs de glace.

D’autres grottes, plus faciles d’accès croisent encore notre route.

Puis c’est le retour à « l’héliport », avec un vol encore plus court pour redescendre, puisque cette fois le pilote ne fait pas le casse-cou.

On reprend la route toujours plus au nord et faisons une halte sur une plage impressionnante, toute grise, bien longue et complètement vide (mis à part nous, of course).Le soir, on rejoint la ville de ??? et logeons dans une auberge de jeunesse atypique : perdue au milieu de la foret vierge, en bois, avec des batiks indonésiens partout (!), de l’espace. En bref, une super adresse ! Avec la plage toute proche, mais il fait déjà nuit quand on arrive, donc pas possible d’aller y jeter un œil.

Vendredi 29 Août – D’une cote a l’autre

Au moment de quitter l’auberge, on checke les horaires de marée affiches a la réception et constatons avec joie que la marée haute est prévu dans 20minutes. Pourquoi avec joie ? Vous le saurez très vite, ne soyez pas impatients…

Nous nous rendons donc a quelques kilomètres de la, afin de nous balader a travers les pancake rocks. Pourquoi ce nom ? Parce que les falaises du coin ont un aspect « pâte feuilletée », formées de couches de roches successives qui les font ressembler a une pile de crêpes fraîchement cuites !

La violence de la mer découpe des formes étranges dans la roche et donne un spectacle très impressionnant. On croirait regarder à l’intérieur d’une machine à laver. Les vagues se jettent contre les falaises, s’engouffrent dans la roche érodée, le tout sans arrêt, avec moult remous et écume. Je pourrai y rester des heures !

Mais ce n’est pas tout. Certes, rien que ce spectacle vaut le coup, mais une des caractéristiques du lieu est la présence de blowhole. Pour les non bilingues, il s’agit d’un phénomène qui se produit lorsque la mer est haute et s’engouffre dans des passages étroits avec des cheminées verticales : il se crée une aspiration vers le haut qui projette de l’eau sur une dizaine de mètres voire plus ! Photo avant la vague :

Photo pendant !

On profite du spectacle un bon moment et ensuite on reprend la voiture, une longue route nous attend. On doit en effet rejoindre la cote est avant le soir, et pour ça, il faut traverser les Alpes. Oui, les Alpes. Je ne sais plus si j’ai déjà parle du fait que les montagnes de l’île du sud s’appellent comme celles de chez nous (et j’ai la flemme de vérifier dans mes précédents posts), donc si je me répète et bien tant pis. Très jolie cette traversée montagneuse d’ailleurs.

On arrive donc le soir de l’autre cote de l’île et rejoignons une auberge de jeunesse pour dormir comme on en a pris l’habitude.

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