Vendredi 17 Octobre – Bye-bye Papan, mais ce n’est qu’un au revoir
C’est après une semaine a trépigner d’impatience (et je pèse mes mots) que Marianne, Rose-Marie et moi avons pris l’avion en quittant le bureau pour rejoindre Bali. Deux vols pendant les quels je n’ai pas dormi et notre voisin non plus, sorry pour lui mais je crois qu’on avait besoin de se défouler… Et qui on retrouve à l’hôtel a Bali ? Mes parents !! Non, ce n’est pas le fruit du hasard mais une semaine prévue de vacances avec eux lors de leur séjour indonésien (un mois presque entier, quelle chance).
Mais il est l’heure de dormir, on n’est pas encore arrives a destination….
Samedi 18 Octobre – Nusa Tenggara Timur, nous voici !
Réveil matinal pour se rendre a l’aéroport de Denpasar. La, c’est un retour en arrière de 10 mois (que le temps passe vite) que je revis : on prend l’avion pour rejoindre Labuan-Bajo sur Flores, comme lors de mon voyage en Janvier dernier. Toujours la même compagnie, le même avion (un Folker 50 pour les connaisseurs) et les mêmes paysages enchanteurs qui défilent sous l’avion. Comme on ne vole pas bien haut on en profite à max.
On arrive à l’aéroport, qui n’a pas change, on récupère nos bagages et retrouvons le dive master qui nous accompagnera sur le bateau. Ah oui, j’ai oublie de préciser, ces vacances se dérouleront essentiellement en croisière sur un bateau !! Bref, on retrouve le dive master, et je trouve qu’il ressemble enormement a celui que j’avais eu lors de mon voyage en janvier… mais c’était 11 mois plus tôt et je me dis que ça serait vraiment improbable. Mais quand il nous dit son nom (Daniel), ça fait tilt ! Il ne s’appelait pas Daniel aussi ?? Après vérification sur mon log book, c’est bien lui !! Il reconnaît d’ailleurs son écriture mais absolument pas mon visage et se sent tout désole de m’avoir oubliée.
Avant de monter a bord de notre navire qui sera notre home sweet home pendant une semaine, des besoins logistiques nous forcent a faire quelques courses : essentiellement a base de bières et de gâteaux aperos ! Non, je plaisante, on a aussi acheté du pain et récupère les fruits et légumes pour la semaine, ainsi que les pass pour pouvoir naviguer dans le parc de Komodo. Et j’oubliais, autre besoin logistique : makan !! Autrement dit, manger ! Il se fait faim et on décide de manger une dernière fois a terre avant de retrouver le bateau.
Mais ensuite, on se rend sur le Jingo-Jango et faisons connaissance avec l’équipage :
Daniel, dive master
Jonas, capitaine et frère de Daniel
Zanty, cuisinière et sœur de Daniel
Peter, meccano, pas de lien de parente cette fois
Mais aussi avec le bateau : 22m de long, 4m de large, magnifique en bleu et blanc… le bonheur ! On s’installe sur le pont, bien confortablement installes sur des matelas abrites du soleil brûlant par des toiles suspendues en travers du bateau.
A peine partis que l’heure de la sieste sonne pour moi, entrecoupée de réveils, le temps de jeter un œil sur les paysages paradisiaques qui nous entourent et de retomber dans le sommeil. On arrive a destination, de magnifiques petites îles nous entourent. Quoi de mieux à faire qu’un peu de snorkeling ?? A peine le temps d’y penser que nous voila déjà a l’eau. Et c’est pas mal du tout ! Eau chaude, corail bien beau et poissons présents.
Et le top du top, c’est que quand on sort de l’eau, le dîner nous attend tout prêt sur la table. A base de poissons tout frais et de fruits non moins frais (quelle délice cette mangue…), c’est le paradis ! Ensuite, chacun s’écroule dans son lit respectif, « à la fraîche » sur le pont parce qu’il fait bien trop chaud dans les cabines.
Dimanche 19 Octobre – on garde le sourire en toutes circonstances
Après une bonne nuit de sommeil, c’est par les premiers rayons du soleil qu’on se fait doucement réveiller. Très agréable comme réveil, ça change de la sonnerie de portable qui t’annonce le retour au bureau dans l’heure (ou plutôt le quart d’heure) qui suit. Et pour ajouter à cet éveil tout en douceur, un petit déjeuner royal nous attend sur la table ! Mais que rêver de plus ? Du soleil ? On en a ! Et si on se plaint de la chaleur, il suffit de piquer une tête dans la mer. Ce qui n’a pas tarde d’ailleurs.
Et histoire de se mettre tout de suite dans le bain, on enchaîne par une plongée. Qui part a la découverte des grands fonds ? Rose-Marie, Papa, Daniel et moi. Rose-Marie est en binôme avec Daniel et je me retrouve en charge de papa… qui n’a pas plonge depuis son baptême il y a 10 ans. Il retrouve très vite des sensations ! Je fais une découverte, c’est pas facile facile de gérer la flottaison de 2 personnes a la fois, mais ça se fait.
On remonte dans le bateau, et a peine le temps de se sécher que la table est déjà servie. Royal ce déjeuner encore une fois. Un petit roupillon pendant qu’on se dirige vers le prochain lieu de plongée. Arrives sur place, le temps n’est plus au beau fixe (n’allez pas imaginer la tempête non plus, d’ailleurs il ne pleut même pas), la lumière décline et les conditions ne sont pas idéales pour plonger. Qu’a cela ne tienne, cette cession plongée se transforme en snorkelling fort sympathique.
On finit la journée par un apero au soleil couchant, rythme par la musique sortant des enceintes, l’odeur alléchante du futur dîner prépare par Zanty nous chatouillant agréablement les narines… quel bonheur… Lorsque d’un coup, plus de musique, plus de lumière et une fumée noirâtre qui s’échappe de la cabine ! Le générateur vient de nous lâcher. Après des essais infructueux de Peter et Jonas pour réparer l’engin, il faut nous rendre à l’évidence, il est bel et bien mort. Donc plus de musique, il faut sauver les batteries jusqu'à ce qu’on ait accès à un nouveau générateur… Et la ou on est, c’est pas ça qui court les rues ! Mais une idée fuse, retrouver le bateau sur lequel bosse l’habituel divemaster du Jingo Jango qui se ballade lui aussi dans les environs.
Cette mésaventure ne nous empêche pas de finir la soirée à la lumière d’une veilleuse au-dessus de nos têtes, mais sans musique…
Lundi 20 Octobre – Bêtes en tout genre
Réveil toujours aussi agréable, même si cette fois l’utilisation du portable est nécessaire pour certains, dont je fais partie… Petit déjeuner matinal et nous nous rendons ensuite directement sur Rinca afin de partir à la découverte de cette île et de ses habitants, les fameux dragons de Komodo. On fait bien attention ou on met les pieds histoire de ne pas marcher sur un de ces spécimens. Mais il faut croire qu’on n’est pas très doues niveau observation… non, je vous rassure, personne n’a marche sur la queue d’un de ces lézards, mais personne n’a vu celui qui était a 20cm du bord du chemin nous menant chez les rangers ! Sauf Daniel qui nous accompagnait (sans quoi, on n’aurait jamais su qu’on était passes si près).
On rejoint le camp des rangers et partons pour une ballade de pas loin de 3 heures sur l’île en compagnie d’un guide. Il fait chaud. Très chaud. Et il n’a pas du pleuvoir depuis longtemps puisque les paysages sont complètement secs, presque brûles par le soleil. Mais néanmoins très beau ! Avec tous ces palmiers disposes un peu n’importe ou sur les collines, on dirait presque que quelqu’un s’est bien amuse a les planter au pif… On croise des oiseaux, des singes, des biches…
Et finalement, nous atteignons un trou d’eau cache dans la foret. Et la, c’est plus d’une dizaine de dragons qui s’y trouvent ! Pourquoi ? Parce qu’un buffle est en train d’y agoniser après avoir été mordu par l’un de ces lézards… Il y en a de toutes les tailles et surtout, il y en a partout ! Maman manque de marcher sur l’un d’entre eux en voulant se rapprocher pour en prendre un autre en photo. Pendant ce temps la, le guide fait le beau en faisant mumuse avec les grosses bestioles…
On essaie de faire les malins nous aussi, mais ya pas a dire, on n’est quand même pas très rassures.
On retourne vers le camp en traversant cette fois la foret, et ensuite direction le bateau pour un super brunch (abréviation de breakfast/lunch pour ceux qui ne le sauraient pas…) et histoire de ne pas perdre le rythme des vacances (et aussi parce qu’on s’est levés supra tôt) on enchaîne sur une bonne sieste toujours sur le ponton pendant que des dauphins passent non loin de la. La vie est belle…
Puis il est l’heure de se réveiller, la tension monte, tout le monde est sur le qui-vive sur le ponton. Chacun scrute le sommet des vagues à la recherche d’un signe. Quel signe ? un signe de la présence de raies mantas pardi ! Quand tout a coup, c’est le signal, Daniel a aperçu leurs dos glissant sous la surface de l’eau. Ni une, ni deux, Marianne et moi nous jetons directement à l’eau ! Avec palmes, masque et tuba, nous nous retrouvons nez a nez avec plusieurs mantas. Qui passent et repassent sous nous, nous frôlent, plongent et remontent. Impressionnant.
Je remonte ensuite sur le bateau pour enfiler la bouteille de plongée et avec Papa, Rose-Marie et Daniel nous partons observer ces bêtes par en dessous. Tout aussi majestueux. Malheureusement, on les perd de vue et ne les retrouvons plus ensuite.
L’après-midi se poursuit sans se presser, farniente sur le ponton, papotage en tous genres, lecture… et nous en profitons aussi pour laisser parler nos talents artistiques. Ou plutôt le talent de photographe de Rose-marie face à nous, apprentis modèles. Le résultat est à la hauteur des espoirs mis en nous…





En fin après-midi, on croise la route du bateau sur lequel travaille le divemaster habituellement en poste sur le Jingo-Jango mais qui s’avère être en vacances (cherchez l’erreur). Ce la nous permet de récupérer un générateur de rechange et nous retrouvons le soir avec délice le plaisir d’écouter de la musique, de prendre une douche (sinon, il n’y a pas d’eau qui sort de la pompe), d’avoir de la lumière, ce qui nous permet de finir la soirée autour d’un Trivial Pusrsuit (je ne sais même plus qui a gagne… donc sûrement pas moi !)