Une fois n’est pas coutume, ces vacances commencent par un court séjour a Bali, passage oblige pour un grand nombre de destinations a partir de Balikpapan. Et qui donc je retrouve là-bas? Véro pardi! Qui est venue faire découvrir “son” Bali a une de ses copines de Dubaï, Caro. Christian et moi retrouvons donc ces deux immigrées a notre arrivée sur l’île. Et par quoi commence un weekend balinais comme il se doit? Par un tour des lieux nocturnes festifs… Et cette fois la n’échappe pas a la règle, puisque ce petit tour nous emmène jusqu’a 6h du matin, sans même qu’on s’en rende compte!
Le lendemain matin, seules Véro et moi affrontons la dure loi du réveil, mais sans trop de difficultés puisque c’est pour vers un massage que nos pas nous mènent. Elle m’avait fait miroiter le fait que j’allais me faire masser par un homme vu que lors de la réservation pour 3 massages la gérante avait dit aux filles qu’elles n’avait que 2 employées femmes de dispo a 10h, mais comme Caro est restée dormir, on a eu droit a des femmes comme d’habitude. J’aurais peut être du demander à avoir le mec, juste histoire de tester…
On se fait donc papouiller pendant 1h30 et ensuite, retour a la casba pour une douche et direction le Bali Deli en face de la villa pour un petit dej européen : une baguette a se damner, un croissant juste parfait, du café a la française et un jus d’oranges fraîchement pressées… que rêver de mieux? Ensuite, Caro ayant fermement décidé qu’elle voulait voir un temple balinais dans la journée, on se rend au nord d’Ubud a ??? plus exactement. Enfin, on essaie tout d’abord. Parce que sur la route, de nombreux temples (en fait presque tous ceux qu’on croise, et il y en a tous les 100m a Bali) sont le lieu de cérémonies en vue de la préparation de Galongan et Nyepi dans les semaines qui suivent. C’est donc presqu’au pas qu’on parcourt tous ces kilomètres. Une occasion de redécouvrir Bali à travers les yeux de Caro qui s’extasie de tout ce qu’elle voit. Punaise, je suis déjà une blasée de la vie…
On finit par arriver a Gunung Sari, et âpres avoir marchande l’achat de sarongs pour pouvoir pénétrer dans l’enceinte, nous nous retrouvons a descendre un escalier, entoures de rizières en étages superbes. En bas de la vallée, coule une rivière dans laquelle on aimerait bien se jeter vu la température qui règne, mais il faudra garder cette envie à l’état de fantasme malheureusement. Par contre on en prend plein les yeux avec des candi tailles dans la roche, 7 faux temples graves dans la pierre, de plusieurs mètres de haut. Superbe. Au pied se trouve un temple balinais traditionnel, avec comme particularité une TV qui trône sur un des cotes! En laissant trainer mes oreilles à l’approche d’un groupe de Français en compagnie d’un guide, j’apprends que c’est pour occuper les gardiens qui restent surveiller les lieux à la nuit tombée.
Ensuite, je gravis un autre escalier raide qui rejoint une source d’eau, ou a été construit un petit temple. La vue sur la vallee en contre bas est impressionnante. Encore quelques pas autour des lieux, et puis la chaleur accablante devient insupportable, il est temps de retrouver la voiture et de nous rendre a Ubud. En plus la faim commence à se faire sentir et la perspective d’aller dévorer le babi guling de Ibu Oka me fait saliver d’avance!
On retrouve donc Ubud, avec ses flopées de touristes dans les rues. Un petit passage par une ruelle qui a la particularité d’être pavée de blocs achètes par des gens qui ont ensuite le droit d’y faire graver ce que bon leur semble. Ca donne lieu à un mélange assez hétéroclite de déclarations. Mais il est temps de se remplir le ventre, direction Ibu Oka! Et la, malheur, o rage, o désespoir comme dirait l’autre. On trouve porte close. Il semblerait que les préparatifs des festivités balinaises accaparent les employés de cet antre de la gourmandise… Aduh. On se rabat alors sur le ???, un café/restau situe dans un temple, autour d’un bassin a nénuphars. Très charmant endroit, mais mes papilles sont toujours frustrées de ne pas s’être repues de cochon. Apres l’apéro a cet endroit, on se rend ensuite dans un petit restau sans prétention pour diner. On a la surprise de découvrir que l’hôtesse de ces lieux parle de nombreuses langues, dont le français, attention à ne pas conserver l’habitude de tout commenter en pensant que personne ne comprend ce qu’on raconte…
Ensuite, on se rend au ViceRoy, un superbe établissement situe dans la “banlieue” d’Ubud. Grace au KITAS, la plus petite villa là-bas peut se négocier a seulement 450USD. Bon, bah c’est pas trop dans mes cordes, alors on ne restera que pour y boire un verre. Cadre superbe, très recherche. Le petit truc en plus? Des voiturettes de golf qui te transportent de ta voiture jusqu’a la porte d’entrée. Le gros truc en plus? La possibilité d’arriver en hélicoptère puisque le lieu possède son propre helideck. Etrangement, nous, on ne s’en est pas servi. On finit ensuite la soirée à refaire le monde sur les divans du KuDeTa, face a l’océan indien (si jamais vous vous demandiez quel océan baigne les cotes balinaises, vous avez la réponse, au moins pour ce cote de l’ile… la bataille a été rude entre le camp de l’indien et du pacifique!).