Une fois n’est pas coutume, et comme on ne change pas une destination qui gagne, vers ou me dirige-je ce weekend? Qui a dit Bunaken ? Gagne ! Cette fois, c’est de nouveau en mode colonie de vacances puisque toute une troupe de nouveaux jeunes arrivants à Balikpapan sera du voyage. En tout, on est 10 plongeurs plus ou moins en herbe qui quittons Balikpapan le vendredi soir. On se retrouve tous a l’aéroport, sauf Samantha qui, chanceuse, s’avère être en vacances en Indonésie et donc nous attend déjà sur place. Mais ça part mal. L’avion est en retard. Très en retard. On finit quand même par décoller, ce contretemps n’affectant en rien notre bonne humeur a l’idée de passer deux jours de rêve sur cette île.
Arrives a Manado, on est accueillis comme d’habitude par une équipe venue nous récupérer. Le temps de s’arrêter manger un bout en ville, et on se rend au port pour monter sur le bateau devant nous mener au paradis (j’en rajoute juste pour vous énerver). Sauf que de bateau il n’y a point. Erreur de lieu de rendez-vous ? On se dirige vers un autre embarcadère mais faisons chou blanc une fois de plus. Zut. Qu’est-ce que c’est que cette organisation ? On retourne au premier port, toujours rien. On finit par aller à un autre endroit, ou il semble se trouver un bateau, mais l’équipage n’a pas l’air vraiment prêt à nous faire traverser. Ca papote, ça tergiverse, ça explique qu’il y a trop de vagues (mon oeil oui), ça prend du temps. On commence a perdre patience et même moi perd mon calme (un peu, faut pas deconner non plus) et me met a les sermonner comme quoi on attendra le temps qu’il faudra mais il est hors de question qu’on passe la nuit sur le continent. Au bout de je ne sais combien de temps (il est tout de même plus d’une heure du matin), ils se mettent en mouvement et nous voila partis. On peut enfin se relâcher et profiter du mouvement du bateau pour s’assoupir. Malheureusement pour Sylvain, il en perd son I-phone qui décède dans l’eau stagnant sous le bateau par inadvertance. On arrive, prenons possession des lieux et au lit !
Le lendemain, petit dej et vérification de matériel. Ca prend un temps fou vu que malgré l’envoi de toutes les tailles de matériel dont nous aurions besoin, rien n’a été prépare. On en est réduit a patienter jusqu'à ce qu’ils aient tout déniche. On va pas (trop) se plaindre non plus, le cadre est tout de même bien sympathique. Enfin, tout est prêt, on peut y aller, deux groupes se forment étant donne que Sylvain et moi avons choisi de passer notre niveau Advance au PADI. On a donc droit a notre bateau perso pour cette après midi. Deux plongée au programme, la première pour valider le thème « plongée profonde », la seconde pour le thème «underwater navigation », avec déplacement a l’aide d’une boussole. Mises a part les cinq minutes d’exercice pour chacune des plongée, on ne voit pas grande différence avec les plongée habituelles… tant mieux !
Ensuite, retour au resort, déjeuner, jeux de cartes, sieste, bouquinage et aussi un peu de bachotage pour valider les parties écrites du PADI. Le soir, plongée de nuit pour les deux élèves, puis dîner et soirée au resort. On s’amuse bien avec les employés club a chanter des chansons indos, grâce a une guitare et une contrebasse maison fabriquée a l’aide d’une caisse, d’un manche a balai et de cordes ! Et ça marche du tonnerre.
Le tout en sirotant des bières et leur alcool distille localement… Ils s’envoient un bon nombre de verres les bougres ! J’oubliais, on goûte aussi à leur mets. Mais que contenait-il ? Du chien ? De la chauve-souris ? Rate et encore rate. Du chat ! Verdict ? Texture plastique et goût très prononce comme du gibier. On finit ensuite par se balader sur la plage tout en faisant des photos un peu débiles…
Le lendemain, on prend les mêmes et on recommence ! Sauf que cette fois, on est tous sur le même bateau. Plongée pour les apprentis advance ? Plongée de courant et plongée pour parfaire sa flottabilité. Quelle grosse blague cette dernière soit dit en passant, on n’a fait aucun exercice… Mais le soleil brille, les plongée sont belles, on s’amuse, on nage, on chante, on sieste. La vie est belle. Je parfais mes chansons indonésiennes a l’aide d’un jeune guitariste qui connait toutes les miennes par cœur ! Retour au resort, toujours pareil, ça devient un peu lassant (je dis ça juste pour vous énerver encore une fois, bien entendu qu’on ne s’en lasse pas). Je ne m’en lasse tellement pas que lorsqu’un des gars m’explique qu’il a un plan pour acheter un terrain dans le coin parfait pour y installer un nouveau club de plongée, je me mets à rêver…
Apres, il est l’heure de refaire son sac, direction Manado, toujours en papotant et chantant sur le bateau nous ramenant en ville. Dîner en ville au bord de la mer et nuit a l’hôtel avant de rentrer au bercail le lendemain matin. A noter les gens du club de plongée qui veulent nous faire payer les taxes en nous retrouvant lorsqu’on est en train de manger. Faut pas deconner non plus, déjà qu’ils ont failli ne pas nous faire les prix sur lesquels on s’était mis d’accord, si en plus ils arrivent deux heures apres en nous quémandant les restes, ça ne va pas la faire ! Ils rentrent bredouilles du coup, on ne lâche rien.