Encore un jour férié en Indonésie, le 17 aout, jour de la fête nationale. Qui tombe un lundi cette année, donc weekend de trois jours qui se profile. Mais aussi deux jours de congé qui trainent a poser absolument avant la fin du mois vu que mon contrat se termine fin aout. Donc un weekend non pas de trois mais de cinq jours qui prend forme ! Qui est d’attaque pour ce voyage ? Sylvain et Adrien. La destination ? Je voulais un endroit que je n’avais jamais fait et qui ne soit pas accessible sur un weekend de deux ou trois jours. Les Moluques m’attiraient, mais c’est grand les Moluques (elles contiennent toutes les îles entre Sulawesi et la Papouasie). Après un petit tour dans le Lonely Planet, je me rends compte que plus on se dirige vers l’est, et plus les adjectifs et superlatifs utilises pour décrire les îles sont impressionnants. Vamos pour les îles les plus a l’est donc : les Kei Islands. Je galère un peu a trouver des vols et tombe finalement sur des correspondances parfaites pour les dates qu’on souhaite. Kei, nous voici !
On commence par ce « weekend » (est-ce que cinq jours c’est toujours un weekend ?) par une nuit a Makassar. Mais quelle nuit ! Je ne rentrerai pas les détails, mais en vrac : un karaoké (un vrai), un bar avec groupe, un karaoké (un glauque, mais on n’est pas restes, trop cher), un spa by night (avec vue panoramique sur la ville), des boites vides, un « Q », un MacDo. Pfiou, tout ca restera dans les annales ! Ensuite, une nuit (enfin ce qui reste) de sommeil et on enchaîne deux vols en direction de notre île de destination. Arrivée en fin d’après-midi, on potasse deux secondes le Lonely et optons pour des bungalows sur la plage du cote ouest. Ya plus qu’a trouver le bemo qui nous y emmènera. Les ya qu’a et les il faut, ça ne fonctionne jamais. On tombe sur des cons de mecs du type mafieux qui veulent nous faire payer une fortune pour un trajet d’1/2 heure, et qui nous empêchent de monter dans les taxis collectifs sous prétexte que c’est interdit dans l’enceinte de l’aéroport. Qu’a cela ne tienne, on marchera jusqu'à la sortie et puis c’est tout ! Et sur la route, on rencontre une bande de jeunes avec qui on entame la discussion. Sympas comme tout ils se proposent de nous emmener a destination pour un prix plus que raisonnable sur leurs motos. Euh… Ou elles sont leurs motos ? Aussi vite demande, aussi vite trouvées ! Ils débarquent moins de cinq minutes plus tard avec ce qu’il faut et nous voila en route.
Avec le soleil qui se couche, les lumières sont superbes et les paysages traverses font rêver. On arrive enfin aux bungalows espérés, mais mauvaise surprise, ils sont pleins… Ça n’est que partie remise, on décide de revenir la le lendemain et de dormir entre temps un peu plus loin sur une autre plage, ou en plus apparemment la mer est plus pratique pour se baigner. Sur le chemin, je joue a l’auto radio avec mon chauffeur, on s’amuse bien avec les chansons indos qu’on connaît en commun. Une chambre pour trois, un dîner qui sort de nulle part et hop, au dodo.
Au réveil, waouh. Pas d’autre mot qui me vienne en tête. C’est un peu un Bira revival, mais en mieux. Et oui, ça existe. Plage de sable blanc, eau avec un camaïeu de bleus, cocotiers, pirogues qui passent… Je ne sais plus quoi dire. D’ailleurs je ne vais pas dire grand-chose de plus sur ce weekend, parce que a quoi on l’a occupe ? A bouquiner, aller barboter dans la mer, siester, manger, papoter en écoutant de la musique, et rebelote pendant trois jours.
Moment magique ? Lorsque Sylvain nous a fait la surprise de déboucher une bouteille de champagne au soleil couchant, sur la plage !
Retour vers Balikpapan sans soucis de correspondance, sauf un : mon sac enregistre disparaît. Et au jour ou j’écris ce post, il est toujours égaré quelque part… J’ai eu un faux espoir quand ils m’ont appelée pour me demander de passer retirer mon sac a l’aéroport dix jours après, mais en fait il s’agissait d’un sac de la même marque, de la même couleur et de la même taille, sauf que ça n’était pas le mien ! Mes espoirs diminuent de jour en jour pour le récupérer…