25 mai 2010
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Vendredi 14 mai – En route pour l’aventure
Toujours avec nos motos (l’essayer c’est l’adopté), on décide d’aller à la découverte d’un coin dont nous a parlé la nana qui vend des billets de bateau, c’est-à-dire un endroit où tu trouves de l’argile au naturel. Tu n’as qu’à te baisser, en ramasser, t’en barbouiller le corps, cuire au soleil et ensuite te rincer dans la mer, et tu as une peau douce de bébé. Aussitôt dit aussitôt fait, on va vers le lieu indiqué. Pas très bien indiqué le lieu, alors on tente des chemins, on ne trouve rien, on va plus loin, on ne trouve toujours pas d’argile, par contre un gros tout nu oui. Pas de photo du gros tout nu, mais de nous à coté d’une vue magnifique.
Toujours avec nos motos (l’essayer c’est l’adopté), on décide d’aller à la découverte d’un coin dont nous a parlé la nana qui vend des billets de bateau, c’est-à-dire un endroit où tu trouves de l’argile au naturel. Tu n’as qu’à te baisser, en ramasser, t’en barbouiller le corps, cuire au soleil et ensuite te rincer dans la mer, et tu as une peau douce de bébé. Aussitôt dit aussitôt fait, on va vers le lieu indiqué. Pas très bien indiqué le lieu, alors on tente des chemins, on ne trouve rien, on va plus loin, on ne trouve toujours pas d’argile, par contre un gros tout nu oui. Pas de photo du gros tout nu, mais de nous à coté d’une vue magnifique.
Du coup on va en face, de l’autre coté de la baie en se disant qu’on va bien finir par trouver cette argile, mais une fois en face, on voit bien que de l’autre coté la roche est couleur gris/verte, mais pour y accéder, il faut être balèze en escalade… Du coup, tant pis pour l’argile, mais on en va pas se laisser abattre, on se trouve une petite crique isolée et on se pose sur les rochers pour faire des ploufs dans la mer translucide.
Après ça, on reprend nos montures, direction le centre de l’île et l’ancienne « capitale » : Lefkes. Petit village fort sympathique, tout en hauteur, avec des rues qui n’en finissent pas de grimper. Comment font-ils quand ils doivent remonter leurs courses ? Ceci est un mystère. D’ailleurs peu de gens semblent y habiter au long de l’année, ou alors ils faisaient la sieste quand on est passés.
Après toute cette grimpette, on se pose dans un restau avec vue sur la ville, et on déguste une moussaka terrible, avec le reste non moins terrible. Après ça, ben on rentre. Quoique, si on allait faire un petit tour d’abord ? Comme la veille, on prend plein de petites routes, qui se transforment en mini routes, qui ne mènent nulle part. Ah si, on arrive à un monastère tout choupinou isolé dans la montagne. Quand je dis on arrive, ça n'a pas été une mince affaire... Ma mob avait la fâcheuse manie de tomber en rade à la suite de chocs en descente, et là ce fut le cas. Sauf que impossible de redémarrer. Et dans le trou du cul du monde de là-bas, c'était pas forcément la meilleure idée. J'oublie de préciser que niveau essence, j'étais plus que limite...
On joue avec nos ombres, on reprend les scoots, et heureusement, elle redémarre! Ne reste qu'un petit col à passer, et ensuite c'est de la descente jusqu'à la mer. Euh... ça c'est dans le monde des bisounours. Parce que dans la vraie vie, la descente elle ne mène nulle part et on est obligés de rebrousser chemin et de reprendre la route de l'aller. Heureusement là aussi, c'est de la descente. Pour économiser le peu d'essence qu'il reste, ça sera en roue libre qu'on la fera cette descente! Et après, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour ne pas tomber en panne avant d'atteindre la prochaine station service... Et on y arrive! Presque 10km plus loin, comme quoi, la panne n'était pas si proche. Après ça, on est bien obligés de rendre nos fidèles destriers et de commencer à préparer le départ du lendemain... snif
Une soirée comme les autres se profile, jusqu'à ce qu'Aymeric se mette en mode GO et nous ponde un jeu à la con. Si je vous explique comme ça, vous n'allez rien y comprendre, alors sachez juste qu'il faut mêler dextérité, réflexes, coordination, rapidité, logique. A la base, on n'aurait pas du y jouer longtemps, mais on a ajouté un peu de piquant... des gages pour ceux qui perdent! Tableau récapitulatif des gages obtenus :
On se demande bien pourquoi certains ont plus de gages que d'autres... Problèmes moteur? Manque de réflexes? Verres de vin/bière en rab? A vous de trancher!
Samedi 15 mai - Un peu de culture à Athènes pour finir
Réveil (pas facile pour tout le monde) aux aurores, petit-dèj, nettoyage de printemps, on est parés, ne reste qu'à descendre rejoindre l'arrêt de bus. Maman Mimi est là pour nous y conduire par groupes, heureusement parce qu'il se met presque à pleuvoir et surtout parce qu'on n'avait pas trop regardé où se trouvait l'arrêt... mais on y est, à l'heure en plus. Sauf qu'on n'a pas eu le temps de passer à la supérette et que les gages relatifs aux coiffures ne vont pas être faisables sans gel.
On se pose dans un café proche du port histoire de finir de se réveiller et de se remettre de ce coup de stress du matin (une semaine qu'on n'avait pas été pressés dès le matin, ça fait un choc). Et puis il faut bien y aller, le ferry est prêt à partir. On se lève, tout comme le vent (je viens tout juste de faire une figure de style très prisée dans les poèmes, je tenais juste à le faire remarquer, et non, je ne me rappelle plus de son nom). Et quel vent! On se pose comme à l'aller sur le pont extérieur, les rafales sont tellement fortes que les chaises tombent les unes après les autres autour de nous. Et je tiens à signaler, pour ceux qui se poseraient la question, qu'avec un palmier sur la tête, les rafales de vent, ce n'est pas très agréable.
Le voyage se passe comme à l'aller, certains dorment, d'autres papotent, d'autres lisent, impossible de jouer aux cartes, on fait passer le temps comme on peut. Et enfin, on arrive à Athènes! On débarque, direction le métro pour poser nos valises à l'auberge. Du monde à la station, mais pas tant que ça quand même. Ces trois cons ne peuvent ils pas aller à une autre borne plutôt que de jouer des coudes pour aller à la notre? 30 secondes plus tard, on comprend pourquoi la réponse est non : PE vient de se faire piquer son porte-feuilles! Zut. En route pour la galère administrative pour lui et Steph, direction l'ambassade et le poste de police. Pendant ce temps là, on rejoint l'auberge, on se pose, on se repose.
Et après, une fois tous réunis, direction le centre ville pour la journée culturelle du séjour. Vu l'heure à laquelle on arrive au centre (19h), ça va être léger comme instants culture, mais très intéressant... On se retrouve face à la garde républicaine, soit 3 gus en tenue folklorique. Imaginez un garde avec un chapeau avec une fausse tresse, des collants, une jupe et des gros godillots type sabot avec des pompons sur le dessus. Oui, oui, des pompons! Déjà, c'est plutôt comique. Mais ça ne s'arrête pas là. On est arrivés pile pour la relève de la garde! Et on a le droit à une chorégraphie magistrale. Demandez à Steph, je crois que si la femme à coté d'elle avait pu, elle l'aurait fusillée sur place tellement elle ne pouvait s'empêcher de rire (Steph, pas la nana, parce que elle, elle avait l'air de prendre ça bien au sérieux).
Ce ballet dure environ 1/4 d'heure, soit 15 minutes de bonheur, où tu ne penses à rien d'autre qu'au fait que tu es bien content de ne pas être à leur place. Ensuite on se rend vers l'acropole, pour admirer de loin ces vestiges du passé. Le quartier est vraiment sympa, piétonnier, aéré, pas trop de monde (beaucoup plus qu'à Paros, mais ça va quand même). On fait le tour de la butte, pas possible d'y rentrer car il est trop tard (pas entendu parler de la journée européennes des musées les Grecs??), dommage. Mais la vue sur la ville est saisissante de là-haut.
Ensuite on parcourt le dédale du quartier du ???, à la recherche de LA terrasse qui nous accueillera. Notre choix tombe sur une terrasse avec vue sur l'acropole, dont les éclairages nocturnes sont tops. Je laisse de coté les points négatifs (vent, joueur de flûte de pan énervant, moussaka froide...), après tout, on est en vacances alors on est contents! Fin de soirée à se balader dans les rues de la capitale, pour digérer les baklavas pris en dessert. Et fin de ces vacances!