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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 19:17

Jeudi 16 Septembre – panique au paradis

Réveil tôt (ça pique), taxi à travers Isla de Margarita qui s’éveille, et avion. En mode petit avion un peu pourri comme au bon vieux temps de l’Indonésie. On quitte une île qui vu de là-haut a l’air plutôt pas mal, dommage qu’on n’ait pas eu le temps d’y rester (un bon trip en moto ça aurait été cool !). Mais à l’arrivée, l’archipel qui nous attend est à couper le souffle. Plein de petites îles de sable blanc perdues au milieu de la mer turquoise.

On atterrit, pas d’aéroport mais juste une piste en bout d’île, récupération des bagages et recherche d’hôtel (posada comme ils disent par ici, l’équivalent des losmen en Indo quoi). On se fixe sur une posada qui donne sur la place du village d’un coté et sur la mer de l’autre. Bueno tout ça. Histoire de ne pas se retrouver le bec dans l’eau pour le lendemain, on part réserver la journée dans un centre de plongée. Ensuite, quoi de mieux que d’aller sur la plage déjeuner du poisson frais ?

Il nous reste une bonne après-midi devant nous, et comme les prochaines journées se passeront majoritairement dans l’eau ou sur un bateau, on part à la découverte de l’île de Gran Roque. Première étape, la traversée du village. Plein de petites maisons les unes à coté des autres, avec des petites ruelles partout, le tout très coloré, c’est chou.

Ensuite, on vise le haut de la colline derrière le village, sur laquelle se trouve un ancien moulin à vent. Il fait super chaud, mais la vu de là-haut est superbe, ça vaut le coup de monter. En plus il n’y a personne, on peut profiter tranquillement du panorama.

On voit une croix un peu plus loin, alors on y va, histoire de voir si la vu de là-bas est aussi belle. Elle l’est.

C’est là qu’on se met à avoir des idées à la con. Cédric commence en disant que ça serait sympa de descendre au pied de la falaise à nos pieds pour atteindre la plage en bas. J’enchaîne en confirmant que non, ça n’a pas l’air trop pentu, on va y arriver en moins de deux. Erreur. En fait c’est quand même bien pentu… et plein de cactus ou autres plantes qui coupent et piquent. Mais on y arrive, et la plage toute blanche composée de coraux morts est très jolie.

On longe la cote en se disant qu’on rejoindra le village en faisant le tour complet de l’île. La première étape est chouette, on alterne entre coraux et traversée de bras de mer (au bout de 10 minutes de lutte pieds nus je craque et fini par remettre mes chaussures, tant pis je n’aurai plus qu’à les rincer après tout). Le soleil commence à descendre petit à petit, on se dit qu’il ne faut pas trop qu’on traîne, on a encore une bonne partie à parcourir.

C’est là que d’un coup se pose un problème. On avait bien vu d’en haut qu’au bout de l’île il semblait y avoir de la mangrove. Sauf qu’on ne pensait pas qu’on ne pourrait pas la traverser. La végétation est tellement dense qu’on est obligés de faire demi-tour. Deux choix s’offrent à nous : faire demi-tour et escalader la falaise (en gros refaire le chemin inverse et risquer de se casser la gueule en remontant à la nuit tombante) ou passer par la mer en longeant la mangrove. On opte pour la seconde solution, l’eau ne doit pas être trop profonde après tout (il ne faut pas oublier qu’on a un sac à dos et des appareils photos avec nous, donc faut pas qu’on ait à nager).

C’est parti alors. On y va tranquillement, faudrait pas glisser et se retrouver trempés non plus. On longe donc la mangrove, doucement, et petit-à-petit l’eau monte, et monte. C’est pas très rassurant tout ça. Surtout que qui sait, il y a peut-être des crocos dans cette mangrove ?? (on peut avoir des pensées pas très futées dans ces conditions). À un moment, on s’éloigne du bord et on rejoint un petit bout d’île en face, et on se retrouve bloqués. On hésite à héler un bateau qui passe au loin pour qu’il vienne nous récupérer, mais ça serait trop la honte, alors on finit par y aller en se disant qu’on trouvera un chenal moins profond pour y passer en marchant. On se retrouve moi devant à tester si le chemin ne s’enfonce pas trop (avec de l’eau jusqu’au cou), et Cédric derrière le sac sur la tête pour ne pas le mouiller. On arrive on ne sait trop comment à rejoindre l’île sans avoir été attaqués par une grosse bête (quoique j’ai vu un truc passer à la surface devant nous, je peux vous dire que c’était énorme et que je ne faisais pas la maline), quel soulagement !

Pour se remettre de tout ça, on va assister au coucher de soleil en face de l’hôtel dans la mer, avec tout plein de pélicans qui pêchent autour (et de mouettes qui essayent sournoisement de leur piquer leurs prises). On se dit que le lendemain il faudra revenir avec les appareils photos qu’on a déposés dans la chambre, mais malheureusement, on ne ré-assistera pas à ces jeux nocturnes par la suite. Soirée tranquille à dîner à l’hôtel, boire des rhums face à l’océan et attendre infructueusement que les gens se mettent à danser sur la place du village vue la musique de sourd qui sort des enceintes qui y sont installées.

Vendredi 17 Septembre – en eaux profondes dans les Caraïbes.

Après le petit-dèj, on se rend au centre de plongée voisin, et rebelote comme d’habitude, essai d’équipements et on est partis pour le première plongée. On va non loin plonger autour d’une montagne sous-marine. Première constatation : il y a beaucoup de courant. Seconde : la visibilité n’est pas terrible. Troisième : il y a des poissons partout ! Et pas des petits. Plongée top, on s’en met plein les yeux (et les oreilles, parce que les courants ascendant/descendant c’est pas terrible pour la compression). J’ai beau être blasée, j’arrive encore à apprécier une bonne plongée !

On repart vers Gran Roque pour embarquer une famille qui veut faire du snorkelling non loin du lieu de la seconde plongée. Très drôle d’ailleurs d’assister à la leçon de « comment met-on un masque de plongée »… Plage superbe, j’en profite pour faire une sieste sur le sable et patauger dans l’eau.

Ensuite vient le tour de la seconde plongée. Cette fois, j’ai beau faire tous les efforts possibles pour apprécier, je n’aime pas. Rien à voir, encore plein de courant, cette fois horizontal. À la fin, on n’y voit tellement plus rien à cause du courant qui soulève le sable du fond qu’on remonte à la surface. Ou plutôt le divemaster remonte. Erreur, il se retrouve dans le creux des vagues ! Donc il redescend et on nage un petit moment pour se sortir de ce traquenard. Retour sur la superbe plage, re-pataugeage dans l’eau et retour à Gran Roque.

Le soir, rebelote comme la veille, avec plus de gens (on est vendredi), des danses et toujours de la bière Polar light dégueux.

Samedi 18 Septembre – Chez les moustiques à Crasqui

Cette fois, on a encore prévu une journée bateau, mais pas de plongée au programme. On embarque sur l’Angelina avec un groupe de bœufs italiens et brésiliens (chouette, pas de Français !). La chance est avec nous, il fait un temps superbe. Après une petite heure de bateau, on se retrouve à Boca de Cote vers le sud ouest de l’archipel de Los Roques. Magnifique. L’eau est turquoise transparente, avec des dégradés de bleus entre la mer et le ciel.

On fait une session snorkelling dans le coin. Sympa, mais pas fou non plus (ça va, j’ai dit sympa quand même). L’eau est chaude, le cadre toujours superbe. On repart en bateau, et sur la route, on croise une toute petite île déserte, sans arbre, juste du sable blanc qui fait mal aux yeux. C’est là qu’on laisse les Brésiliens qui vont y passer le reste de la journée ! Je pense qu’ils vont avoir chaud…

Nous, on se rend sur l’île de Crasqui, qui est en fait à l’ouest de Gran Roque. Parasols et transats sont prévus sur le bateau alors on s’installe. Dans ce cadre, avec un paquet de chips, c’est parfait, ne manque qu’une boisson bien fraîche mais on se contentera de notre bouteille d’eau tiède. On profite de la farniente un petit moment, puis la faim se fait sentir, alors on cherche un restau. Et oui, on n’est pas sur une île déserte nous ! Bon, en fait il doit y avoir 3 restaus disséminés sur l’île, donc on ne croise pas non plus des masses de gens. On choisit celui au bout de la plage, donc là où il n’y a personne, et on commande à déjeuner. En fait il s’avère que le couple qui habite là a une chambre d’amis qu’ils louent pour la nuit. Pourquoi pas ? De toute façon, on avait prévu de dormir sur Crasqui.

L’après-midi se passe ensuite entre le déjeuner, la farniente dans l’eau, la sieste sur les hamacs… la belle vie quoi ! Le soir venu, on veut aller plus à l’ouest pour le coucher de soleil. Quelle mauvaise idée… on se retrouve dans des nuées de moustiques/sunflies qui nous mangent jusqu’à la moelle ! Enfin, surtout Cédric en fait. Tant pis pour les photos facebook du soleil sur l’horizon… Le soir, dîner dans le jardin, glande sur les transats, douche en mode indo (retour au mandi !), et au dodo. Nuit difficile, les hordes de moustiques sont toujours là, et en plus il fait une chaleur d’enfer : l’orage n’est pas loin, et quand il s’est mis à se réveiller, il y avait tellement d’éclairs qu’on aurait pu croire qu’il faisait jour !

 

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Infos techniques :
Taxe aéroport, 40bsf
Taxe entrée Los Roques, 130bsf
Nuit Dona Carmen + dîner + petit-dej, 380bsf pp
Journée plongée, 570bsf
Journée bateau, 150bsf pp
Nuit Ranch Agua Clara, 350bsf pp (+60bsf pour le déjeuner)

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