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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 05:38
Samedi dernier, une fois n'est pas coutume, je me suis rendue en compagnie de 3 amies dans un salon de beauté en ville. Ce que nous avions prévu? Un soin des cheveux, hair cream bath comme ils appellent ça.

Nous voilà donc dans un salon de coiffure, première étape, lavage de cheveux. Bien long, avec un massage à la clé. Le top. Ensuite, direction l'étage où nous revêtons une tenue de combat : serviette éponge histoire de na pas mettre de produits sur nos vêtements. Ensuite, ne reste plus qu'a choisir le masque pour les cheveux et à se laisser faire. Pour moi, ça sera masque à l'avocat.

Pendant 30 minutes, une indo m'enduit les cheveux de ce masque vert fluo, qui sent bien bon et pour couronner le tout ne cesse de me masser le cuir chevelu. J'adore. Tellement que j'aimerais que ça ne s'arrête plus! Mais au bout d'un moment, elle me recouvre la tête d'une serviette chaude. En France, tu aurais le droit ensuite de choisir parmi une pile de Voici pour patienter pendant la pose du produit. Mais nous ne sommes pas en France. Alors pour nous faire patienter, elle me propose... un massage des épaules!!

Envoutant de la même façon, en plus la crème de massage sent divinement bon. Quand on croit que c'est finit, elle s'attaque ensuite aux bras et aux mains... le paradis sur terre! Ne reste plus qu'a passer de nouveau au shampoing et ensuite brushing qui arrive presque à me réconcilier avec mes cheveux longs (qu'est ce qu'ils ont poussé avec ce climat tropical!).

Voilà, je suis accroc. D'ailleurs j'y retourne la semaine prochaine et compte bien en profiter pour me faire couper les cheveux par la même occasion.

J'oubliais. Combien m'ont couté cette heure et demie de papouillage en tout genre? Même pas 5 euros... main d'oeuvre et produits compris!
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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 09:55
À peine rentrée d'un weekend balinais éreintant (c'est crevant de faire tant de visites culturelles, de s'ouvrir l'esprit avec tant de beauté et de découvertes... euh... en fait nan, ça a été un weekend de party, de bonnes bouffes et de plage, donc rien de bien intéressant pour vous) je me suis rendue au bureau. Pas pour travailler malheureux! Tu me vois vraiment venir faire des heures sup un dimanche soir en rentrant de weekend? Il y avait un évenement d'organiser pour fêter l'inauguration de nouveaux champs et également les 40 ans de l'implantation de la compagnie en Indonésie.

Déjà, décor impressionnant! C'est à peine si on reconnaît le parking où je viens pourtant tous les jours (faut pas oublier que je ne suis pas ici que pour voyager...), ils ont fait un véritable effort. La soirée commence par un buffet, et là j'avoue avoir été un peu déçue. Était-ce du à ma fatigue du weekend? Au fait qu'à Bali on mange vraiment bien? Toujours est-il que j'ai trouvé les plats un peu fades... Mais je n'étais pas venue pour me goinfrer (contrairement à d'autres...) mais pour découvrir les différentes représentations.


Je vous sors tout en vrac, de toute façon, personne ne pourra dire "mais c'est pas du tout dans cet ordre que ça s'est déroulé!". Donc commençons par la danse balinaise. Un groupe de jeunes indos sur une musique traditionnelle un peu remaniée pour être entrainante, ça change de ce genre de son qui devient vite stressant à la longue. Toutes mimis les petiotes avec leurs costumes bariolés!


Ensuite il y a eu une démonstration de "danses" venues d'Aceh (tout à l'ouest de l'Indonésie sur Sumatra). J'ai mis des guillemets parce que c'était plus des percussions corporelles accompagnées de chants. J'ai a-do-ré! Rythme excellent, performance stupéfiante, tous dans le rythme et à un rythme effréné. Vraiment mon coup de coeur de la soirée!



Après on a eu des démonstrations de danses Dayak (pas très loin de chez moi sur Bornéo) et de musique sulawesienne, mais j'ai été moins emballée.





Pour finir, le show s'est terminé sur un concert. Génial! On a eu droit à la présence d'un dieu de la guitare balinais, Balawan. Un véritable virtuose de son instrument, accompagné par un groupe d'instruments typiques balinais et d'une batterie. Ce mélange des genres traditionnels et actuels est très réussi, il faut dire que chaque musicien était bien à fond dans son instrument : xylophone, batterie, basse, percussions et surtout guitare. Avec à un moment une battle entre le guitariste en chef et ses percussionistes... magistral!



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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 12:27
Vous avez l'habitude que je raconte ici mes voyages de ouf aux quatre coins de l'Indonésie, mais parfois, pas besoin de quitter Panpan pour faire des expériences ultimes. Comme par exemple ce qui m'est arrivé mardi dernier. Parce que ce soir là, j'ai mangé du chien. Oui, du chien! J'entends déjà les hauts-le-coeur des défenseurs et amis de ces petites bêtes, mais sachez que je n'en ai rien à cirer. Peut-être parce que je n'ai jamais eu de chien... (non maman, ce n'est pas un message subliminal pour dire que j'aurais bien aimé en avoir un) De toute façon je n'aime pas trop ça, le chien. Sauf dans mon assiette!

Mais remontons un peu dans le passé avant de rentrer dans les détails de l'évènement. Il y a deux semaines, j'ai passé 7 jours sur site pour le boulot et ai fait du coup la connaissance de plusieurs indos. Comme ils bossent en rotation, on avait décidé de se revoir lorsqu'ils rentreraient sur Panpan. Donc acte. J'ai donc retrouvé l'un d'eux (Reynold) at ai fait la connaissance de ses amis : Boni, Beni et Joni (maaf kalau saya tidak menulis nama kalian baik... tapi belum pernah membaca mereka! ga papa, ya? berkat aku, kalian termasyur... on ne sait jamais, si jamais ils passent par ici, mais ça m'étonnerait... ah oui, parce qu'ils aiment bien quand on parle en indo, et moi ça me fait faire des progrès fulgurants!). Ils sont soit Torajan, soit Dayak, donc habitués à manger du chien et en rigolant m'ont proposé de me faire goûter. Je les ai pris au mot!

Il sont donc arrivés mardi chez moi avec un take away venant d'un restau de la ville. J'avais convié aussi Thomas (remplaçant d'Anatole, que j'appellerai Deux pour ne pas le confondre avec Thomas, VIE portant déjà ce prénom), qui n'était pas des masses emballé par l'idée... A quoi ça ressemble niveau aspect? Je dirais comme un ragoût de boeuf, viande sombre (mais peut-être est-ce du à la sauce) un peu filandreuse avec plein de petits os.

Mais le plus important, niveau goût?? Et bien très bon! Et je ne dis pas ça juste pour rire, c'est vraiment très bon. Mais il faut aimer manger épicé parce que la préparation ne laisse pas la place aux personnes au palais délicat niveau épices! Mais comme j'adore ce qui est épicé, c'est parfait. D'ailleurs j'ai u vérifier que les indos en fait ne sont pas, mais alors pas du tout, insensibles aux épices... Ils se sont transformées en fontaines comme lorsqu'on part manger du crabe au poivre noir (un autre des plaisirs culinaires dont je raffole)! En fait, Thomas et moi n'avons même pas transpiré tandis qu'eux... Et ils osent dire que c'est parce que en France on mange bien plus épicé que par ici! Euh... Je ne suis pas du tout d'accord!

On s'est bien régalé et avons bien rigolé pendant ce repas. Et la prochaine fois, ils m'ont promis de me faire goûter de la chauve-souris, du crocodile, du serpent et même du rat! Mais attention, du rat sauvage de foret m'ont-ils précisé... ça existe ça?
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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 06:58

Il est grand temps que je reprenne mes bonnes habitudes et que je revienne vous compter mes petites aventures. Parce que si je commence à flancher maintenant, je vais avoir du mal à revenir dans la course... Quoi de neuf dans mon actu? Un séjour de plongée près de la frontière malaisienne de Bornéo! Pour une fois que je voyage en Kalimantan...

Le lieu exact de ce trip? L'ile de Derawan, qui nous faisait déjà bien rêver rien qu'en regardant les photos du Lonely Planet. On avait d'ailleurs eu le projet d'y aller avec Cédric et Anatole il y a quelques temps, mais ça avait capoté pour différentes raisons. Cette fois, c'est le club de plongée indo de Tatol qui organisait une sortie là-bas. Alors du coup, on s'est incrustés! Enfin, pas tous, Anatole a finalement du rester pour cause d'entorse à la cheville... ça me rappelle quelque chose, sauf que moi j'avais du zapper Gili...

Départ vendredi matin, avec un passage en centre ville de Balikpapan pour louer du matos de plongée (pas assez d'équipements pour tout le monde avec le club sur place). On retrouve à l'aéroport l'équipe avec qui on va passer la semaine : un groupe de 10 indos très sympas et Karim. Donc si vous suivez bien, on est partis à 13. 1h de vol jusqu'à Berau, puis 2h de voiture et enfin 45 minutes de bateau et nous voilà enfin sur Derawan.

Ils nous avaient précisé de ne pas nous attendre à un resort de ouf, que ça serait un truc cheap, pour indos... et bien franchement, j'ai adoré! Des petits bungalows individuels sur pilotis, peints en blanc, face à la mer, reliés par des pontons... Il y avait même des toilettes occidentales dans la salle d'eau! Pas de douche mais un mandi indo (bassine d'eau avec une casserole en plastique dont on se sert pour se projeter de l'eau pour se laver), en résumé, un resort bien sympatoche.



Comme il fait toujours jour quand nous arrivons, pourquoi ne pas en profiter pour aller plonger? Aussitôt dit, aussitôt fait! Enfin presque... le temps que les bateaux soient équipés et on est partis. Spot de plongée proche de Derawan, on reste sur notre faim car la lumière de fin d'après-midi empêche de profiter au max des possibilités du lieu.

Soirée tranquille en papotage au losmen, avec juste un petit tour au resort plus classe du coin qui a l'avantage de posséder des bières sur sa carte!

Arrive le samedi avec au programme une journée complète de plongée. Ça commence mal, le bateau part avec une grosse heure de retard… Obligés de se réveiller super tôt (faut pas oublier qu'on est en vacances quand même) et finalement forcés d'attendre sur le ponton. Mais on finit par partir, en direction de Sangalaki, une île à coté. Pourquoi là-bas ? Parce que c'est là qu'on peut plonger au milieu de dizaines de raies mantas !


C'est parti pour une bonne heure de bateau, à 16 dans un petit speed boat pas du tout conçu pour la plongée, un autre bateau nous suivant avec le matos. Plutôt épique ! Et gare à celui qui redoute les vagues, le capitaine n'est pas un tendre niveau vitesse.

Et c'est parti pour la première plongée. Deux groupes sont crées, le mien est composé de Cédric, Karim, Henky et Garong. Etrangement, le divemaster souhaite qu'on se retrouve sous l'eau et pas à la surface comme d'habitude. Et bien ça n'a pas loupé, on a perdu Henky et Garong ! Et ce con de divemaster n'est même pas remonté les chercher à la surface… du coup, plongée en petite équipe à la recherche des mantas. On a eu beau les chercher, on ne les a pas trouvées… Ah si, une, très belle soit dit en passant, qui est passée majestueusement juste devant nous. On a d'ailleurs failli la louper parce qu'à ce moment là on avait retrouvé l'autre groupe sous l'eau.

Retour sur le bateau pour changer de lieu de plongée, toujours autour de Sangalaki. Nouvelle plongée, cette fois à 6. Toujours du corail superbe, une vie sous-marine diverse et variée, mais deviendrais-je difficile ? La visibilité et la lumière manquaient pour une plongée parfaite… Mais on aura tout de même croisé 2 requins de toute beauté, plein de tortues… lassant, non ?


Nous revoilà sur le bateau pour pique niquer avec tout le monde. Les sandwichs les indos ne connaissent pas. Donc au menu, du riz (ben oui, sinon ils ont l'impression de ne pas manger), de la viande cuite en sauce et du sambal (sauce indo épicée dont je suis addict), le tout mangé à même les doigts avec une feuille de carton posée sur les genoux !

Ensuite, dernière plongée de la journée, le soleil commençant à décliner ne rendant pas très bien les couleurs des coraux… mais on a vu un calamar ! Retour au losmen, repos.

Le lendemain, on commence la journée par une plongée du coté de Derawan. Cette fois, Karim n’est pas dans notre groupe, on a prévu de plonger plus profond. J’expérimente d’ailleurs ma première ivresse des profondeurs ! Pourtant on n’est descendus à seulement 33m, mais sensations garanties : j’avais l’impression d’etre sur la lune, avec tout qui va au ralenti autour de moi… trop drole !

Ensuite, nous partons cette fois vers Kakaban, une autre île du coin qui possède une particularité mais soyez patients, je vous en ferai part plus tard… Kakaban c’est loin ! Plus d’une heure de bateau en plein cagnard, j’en ai chopé un coup de soleil sur la raie des cheveux et une mini insolation ! Qui penserait à se mettre de la crème solaire là ?


L’objectif du moment présent : rejoindre l’île à la nage… pas très easy à cause des vagues et surtout des coraux tout partout qui ne se gênent pas pour nous laisser de belles égratignures ! Essaye de marcher avec des palmes dans ces conditions et tu comprendras ! Ile superbe, décor de rêve… mais on n’est pas là pour ça (enfin si, un peu quand même), le principal attrait de cette ile étant son lac au centre…


On traverse donc la foret et débouchons sur un lac plutôt grand, n’ayant (à priori ) rien d’exceptionnel… mais c’est bien pour lui qu’on est venus jusqu’ici… Le temps de rechausser ses palmes et son masque et hop ! A l’eau pour une séance de snorkeling !


Mais que peut bien receler ce lac de si incroyable ?... Des méduses ! Mais pas n’importe lesquelles, des variétés de méduses non urticantes ! Il n’y a que deux endroits au monde où on peut profiter de cela et Kakabam est l’un d’eux. Les premières minutes sont plutôt flippantes, il faut dire que les méduses habituellement, je n’aime pas ça du tout… mais ensuite, plus du tout envie de sortir de l’eau !


Les méduses vivent là par centaines, ou plutôt milliers, c’est trop drôle de les prendre dans ses mains ! Rien qu’en nageant, on s’en prend plein sur la tête !


Après ce moment ludique, on retrouve la plage pour le déjeuner, et ensuite plongée devant l’île face à un mur de corail. Petite frayeur à un moment : un requin léopard passe à 2 mètres au-dessus de nous et fonce sur Cédric et Henky ! Mais il change de direction au dernier moment, et de toute façon n’est pas un requin carnivore… Mais c’est bien impressionnant.

Retour au losmen, un groupe d'indos bien motivés repart plonger pour une night dive, mais pour moi, ça sera repos, la plongée c'est quand même bien crevant ! On rencontre des jeunes Français parcourant l'Indonésie qui nous apprenent que la veille ils sont allés plonger à Sangalaki et qu'ils ont vu des mantas par dizaines... GRRRR!!! Pas de chance pour nous...

Mais le soir, un autre spectacle nous attend sur une plage de Derawan... une tortue de mer qui vient pondre! Ça prend du temps, surtout pour reboucher le trou! Et ça a l'air bien fatigant pour la pauvre tortue... mais je n'aimerais pas me prendre un coup de pattes, c'est que c'est puissant ces bêtes. Au total, 71 oeufs de pondus, qu'ont récupérés des indos venant du site de protection des tortues du coin.

Le lendemain, plongée de nouveau! Pas beaucoup de bateau, les sites sont situés aux alentours de Derawan cette fois. Je pensais qu'en allant plonger plus tôt le matin, la visibilité serait meilleure, mais peine perdue, c'était pire que tout. En plus, coup de stress pendant la plongée : à plus de 20mètres voilà que mon détendeur se fait la malle! Mais j'ai eu la présence d'esprit de décrocher mon détendeur de secours dans l'instant, donc pas de soucis. Pas comme Karim à qui était arrivée la même mésaventure la veille et qui a fait une remontée d'urgence à cause de la panique... plutôt dangereux comme réaction... d'ailleurs il n'a pas replongé pour ne pas risquer un accident de décompression.

Dernière plongée du séjour l'après-midi, absolument rien à voir, à croire que le divemaster s'était perdu! Même Garong qui est un fou de photo sous-marine ne trouvait pas de quoi assouvir sa passion...

Avant de revenir au losmen, détour par un banc de sable au large de l'île. Vous cherchez la plage de sable blanc parfaite avec l'eau turquoise autour? Vous avez trouvé! L'occasion de faire des photos facebook et de délirer dans l'eau...



Le soir, nouvelle aventure... on papotait tranquille avec Cédric sur le ponton entre les bungalows quand au moment où je me décide à rejoindre la chambre je me lève et entend le bruit caractéristique de clés qui tombent. Je baisse les yeux et bien entendu, plus de clés! Elles avaient glissé entre les planches! Et c'est parti pour une cession snorkeling de nuit, munis d'une lampe torche! Pour ne rien faciliter, il y avait pas mal de vagues, ce qui m'a valu une bosse sur la tête quand celle-ci a heurté un des piliers du ponton... mais on a récupéré la clé!

Le lendemain, retour à Panpan par le meme trajet qu'à l'aller.

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 08:40
Comme on le dit si bien "jamais 2 sans 3", donc retour à Bunaken! Cette fois en compagnie de Cédric et Anatole. Décollage comme d'hab en soirée, mais cette fois, le temps étant complètement dégagé et la mer d'huile, on a pu traverser de nuit et atteindre l'ile vers 23h. Nuit sans nuages, sans lune, mais éclairée par les très nombreuses étoiles et le plancton phosphorescent dérangé par le bateau à moteur.
 
Réveil à 7h30 le lendemain pour une première journée plongée. Direction l'autre coté de l'ile pour un tête à tête avec une foultitude de poisson, un requin qui passe une dizaine de mètres sous nous, des murs de coraux de toute beauté... En gros, des plongées basiques à Bunaken!
 
Après le déjeuner, petite sieste pour moi, puis snorkelling juste en face du resort. Wouaouh! Ça c'est du snorkelling! En fait on avance jusqu'à tomber sur la faille et ensuite on longe la crête : corail superbe, tortues, petites raies... Bien mieux qu'à Gili alors que c'était déjà pas mal là-bas!
 

Soirée tranquille au resort (de toutes façons, il n'y a rien à faire là-bas...) et le lendemain, rebelote! Cette fois, avec Cédric on a passé notre spécialité plongée profonde pour pouvoir descendre légalement à plus de 18m. Je dis légalement parce que je n'ai pas fait beaucoup de plongées à seulement 18m! Ne serait-ce que la veille on est descendus à 30m...
 
Plongée vraiment sympa avec 2 requins à pointe noire vraiment pas loin, une raie aigle, des sting rays, des thons, des scorpion fish (rascasse volante en français...) et j'en oublie! Toujours avec ces murs de coraux impressionnants.

 
Ensuite, direction barracuda point pour plonger avec... des barracudas! Et là, déception. Pas l'ombre d'un barracuda, en plus on est tout le temps à contre courant. On aurait du s'arrêter sur la plongée précédente...

 
Retour au resort avec bronzette sur le ponton, déjeuner, billard et apéro dans l'eau bien chaude... il y a pire dans la vie! Quand je dis bien chaude, imaginez que lors de nos plongées l'eau est en moyenne à 30 degrés, alors qu'on descend jusqu'à 30m... Donc en surface au bord du rivage c'est vraiment chaud!
 

Retour ensuite à Manado, toujours en traversant de nuit sur un speed boat. On dépose nos affaires à l'hotel et nous rendons dans le centre pour chercher un restau où se poser. En marchant dans les rues, on tombe soudain sur un rassemblement de chrétiens. Et quand je dis rassemblement, je veux parler de plusieurs centaines de personnes! Avec un cierge à la main et écoutant les paroles de prêtres situés sur une estrade. N'oublions pas les écrans géants pour que ceux du fond voient aussi quelque chose! Apparemment ils fêtaient le jubilé des 150 ans d'un évenement inconnu pour moi. Mais ils étaient vraiment motivés et notre diner s'est retrouvé un peu bruyant, rythmé par les "avé Maria, Maria avé" qui ne cessaient d'être repris par la foule.
 
Le lendemain matin, nous perdons Cédric qui doit rentrer bosser et décidons avec anatole de nous rendre dans les terres derrière Manado pour nous balader au bord de lacs. Le temps loin d'etre au beau fixe nous dissuade de grimper sur le volcan proche, de peur de nous retrouver dans une purée de poix.
 
On prend donc un bémo qui nous conduit à Tondano où nous nous arretons pour nous rendre près du lac. Anatole l'ayant vu de la route, on y va à pied... Au bout de 1h20 de marche on accède enfin aux rives! En fait, il s'avère qu'on a longé le lac depuis la ville sans nous en apercevoir... On s'arrete dans un restau sur pilotis pour manger des poissons tous frais pechés du lac, très bons, meme si en regardant les viviers grouillants de poissons, ça ne donne pas forcément très envie!
 

Ensuite, on prend des ojeks pour nous rendre aux sources chaudes de Remboken. Il faut croire qu'on manque de bol avec les sources chaudes, parce que c'était encore une fois un endroit peu attrayant! Piscine bondée d'indos et en fait de sources chaudes, il s'agissait de baignoires dnas des boxes, dans lesquelles coulait de l'eau chaude... Très loin des bains dans des trous d'eau disséminés dans la roche d'un pan de montagne que j'imaginais!
 
On est repartis, cette fois en calèche vers Tondano pour reprendre un bémo vers le lac Linaw. Il s'agit d'un lac souffré qui change de couleur selon la journée. Pour nous, il était vert d'un coté et bleu de l'autre.
 
Retour ensuite à Manado pour une soirée tranquille vu que le lendemain, révil à 5h pour prendre l'avion...
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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 11:30

Et encore un weekend de 4 jours! Les différents plans qu'on avait prévus pour ces congés sont tombés à l'eau et, à la veille du jour J, les seuls billets dispos étaient en direction de Surabaya. Donc à Surabaya nous irons!

Mais de qui je parle en disant on? Cédric, Anatole et moi of course! Nous arrivons donc à Surabaya vendredi soir, parés à découvrir le monde de la nuit de cette grande ville, histoire de nous changer de nos sorties habituelles dans les rares endroits sortables de Balikpapan.

Du coup le lendemain matin, lever peu matinal... mais on a prévu de découvrir la ville donc pas question de rester glander à l'hotel. On se rend sur le "pont rouge" de la ville, qui est situé à proximité des quartiers arabes et chinois. Et là, on a marché, marché et encore marché! D'abord pour voir le quartier arabe et sa mosquée géante et ensuite le quartier chinois et son temple. Qu'il nous a d'abord fallu dénicher... Après toute cette marche, je trouve Surabaya très propre et relativement facile pour se déplacer à pied, mais par contre ultra polluée!

Ensuite, on est allés au musée de la kretek. Il s'agit des cigarettes indos, au tabac auquel est ajouté des clous de girofles et qui ont la particularité d'avoir un filtre légèrement sucré. Malheureusement, on n'aura pas vu les machines à rouler, seulement une galerie avec des photos et des éléments datant de l'époque "tout à la main".

Le soir, passage par un mall. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec ce terme, il s'agit en gros d'une galerie marchande sans grande surface à coté. Dans un immeuble pour lui tout seul. Immense le batiment. Sur plusieurs étages (7 si je me rappelle bien). Bourré de magasins de toutes sortes. En gros, le paradis sur terre pour toute fille normalement constituée! Ben je dois pas etre normale, parce que moi, ça m'opresse plutot ce genre d'endroit. Beaucoup, mais alors beucoup trop grand! Et ceux de Jakarta sont apparements encore plus impressionants...

Mais le lendemain, fini de rigoler, on n'est pas venus que pour faire la fete à Surabaya! Donc on file vers la gare routière pour prendre un bus vers Probolinggo. Ça ne vous rappelle rien? Mais si voyons! On retourne au Bromo! Pour eux, ça sera la première fois, mais j'espère bien pouvoir profiter de l'endroit sans les nuages que j'avais dus affronter avec Igor. Rien vu du trajet jusqu'à Probolinggo, j'ai dormi tout du long... Ensuite on chartérise un bemo et ya plus qu'à grimper jusqu'au bord du cratère! Et là, ça se gate... On monte en plein dans la brume! En plus il ne fait pas très chaud. Vais-je pouvoir voir le Bromo sans nuages? Suspens jusquá u lendemain matin...

Parce que lorsque nous sommes arrivés à l'hotel avec vus sur le Bromo, la seule vue qu'on avait était celle d'une caldeira remplie de nuages. On reprend des forces au restau et ensuite on part se ballader sur la crete de la caldeira. Petit chemin serpentant à travers une végétation touffue, sauf au départ, un incendie ayant très certainement ravagé les alentours il y a un certain temps. On avance tout en profitant de la vue sur... la caldeira remplie de nuages... Par moments, le Bromo se dessine dans la brume mais rien de transcendant. On finit par faire demi-tour histoire de rentrer avant la nuit noire.

S'en suit une soirée diner/TV/coucher, parce que le lendemain, lever matinal à 3h30... à cette heure là, je n'appelle plus ça du matinal, mais nocturne! On prend donc place dans une jeep pour nous rendre au point de vu sur la caldeira. A peine le temps de prendre un café que déjà le soleil pointe! C'est plutot bon signe, ça veut dire qu'il y aura moins de nuages que la dernière fois. On se rapproche donc de la horde de touristes (positionnés beaucoup plus n'importe comment que la dernière fois, l'estrade sur laquelle se plaçait les gens ayant été détruite entre temps) et on attend que l'astre du jour pointe le bout de son nez. Effectivement, il y a fort peu de nuages. Mais ça ne dure pas. À peine le soleil ayant dépassé la ligne d'horizon que tout se couvre! Et on ne voit plus rien mais alors rien du tout!

Ne reste qu'à croiser les doigts et patienter... Un éclaircie semble se profiler donc on décide de se rendre au point de vue tranquille où j'étais allée avec Igor. On arrive tout trempés après avoir traversé la brousse pour profiter d'une magnifique vue sur... rien du tout! Un brouillard complètement opaque s'est levé! On en voit pas à 20m, alors imaginez à plusiers centaines de mètres...


Dépités on rebrousse chemin et retournons au point de vue "officiel". On croise tout plein de gens qui s'en vont vers le Bromo (surement déçus d'etre venus là-haut pour pas grand chose...). Mais revenus près des décombres de l'estrade, surprise! La caldeira s'est découverte!


Et dire que tous les touristes venaient de se casser... tant pis pour eux! On profite bien du spectacle du Bromo qui fume (bien plus qu'il y a trois semaines), du Semeru qui crache toutes les 30 minutes (on a appris que le lendemain de notre retour il est entré en éruption de manière beaucoup plus concéquente, ce qui a entrainé des coulées longues de plusieurs centaines de mètres... dommage qu'on ait raté ça à quelques jours près!) et du Batok qui dort depuis fort longtemps.


Ensuite, direction le bas de la caldeira pour grimper le Bromo. On laisse de coté les chevaux et nous rendons à pied au pied des 250 marches. Une fois montés, je me rends compte que ça n'a rien à voir avec la fois où je suis venue avec Igor : la colonne de fumée prend tout la cratère, impossible de voir le fond! On voulait faire le tour du cratère à pied, mais le vent entrainant les fumées soufrées hors du cratère, on ne peut en faire que la moitié. Qu'a cela ne tienne!


Nous partons donc du coté gauche du volcan, avec à notre gauche une vue bien dégagée sur la mer de sable et les bords de la caldeira, et à notre droite, une poche de fumée impressionante.


De temps en temps, un coup de vent malencontreux rabat les gaz vers nous et nous envoie de bonnes bouffées de soufre... toux vive, difficulté à respirer, mais avec une protection sur le visage, ça passe à peu près.

On finit par atteindre l'autre coté du cratère, là où commence une crète en direction de l'autre coté de la caldeira. On profite du paysage et du soleil (n'est-ce pas Cédric?) pendant un moment avant de repartir en sens inverse (toujours pas possible d'aller de l'autre coté du cratère pour cause de vent unilatéral).

Après un petit-déjeuner réconfortant à l'hotel, on cherche un moyen de locomotion pour nous rendre à Malang, au sud-ouest de Surabaya. On peut toujours prendre la solution transport en commun, avec 2h pour rejoindre Probolinggo et 4-5h jusqu'à Malang... ou chartériser un bemo depuis l'hotel ce qui réduit à 3-4h le temps de route... ou prendre une jeep qui traverse la mer de sable et nous mène en 2h top chrono à destination. Devinez ce qu'on a choisi? La jeep of course!


On commence donc par traverser la mer de sable sur toute sa longueur. Pas très confortable dans ce véhicule, mais je suis à l'avant donc c'est encore pire pour Anatole et Cédric qui ne sont meme pas dans le sens de la route à l'arrière... Les paysages sont superbes, avec les falaises des bords de la caldeira qui nous entourent, la végétation qui tente péniblement de s'implanter dans le sable (ça donne un petit coté dunes à la plage) et le Bromo qui inlassablement crache sa fumée derriere nous.


On prend ensuite une route (plutot étroite et sommaire) pour sortir de la caldeira du coté ouest. Ensuite, le reste de la route s'effectue sur une sorte de crete, avec à gauche de l'autre coté d'une faille des pans de "montagne" cultivés et à droite une ribambelle de petits villages le long de la route. En chemin, on fait une pause pour aller observer une cascade dont on avait entendu parler.

Pour s'y rendre, il faut descendre un sentier jusqu'au bas de la faille. Heureusement qu'il n'avait pas plu parce qu'avec mes sandales, ça aurait été folklo! On arrive donc en bas, et après avoir longé un peu la rivi`ere qui coule au fond des gorges, la cascade s' offre à nous. Ça va, on n'a pas faist tout ce chemin pour rien, elle est plutot pas mal.


Ne reste plus qu'à remonter... un bon coup de transpi plus tard nous revoila dans la jeep qui nous mène à Malang. Après quelques incompréhensions/énervements avec le chauffeur qui nous a emmenés à la mauvaise gare routière et fait style qu'il ne comprend pas notre problème, on finit par prendre un taxi pour aller vers Batu, destination finale de la journée. Ne reste plus qu'à trouver un hotel. Au deuixième essai, on trouve et on s'installe donc dans des chambres au rez-de-chaussée situées devant un jardin d'enfants...
 
Comme on est crevés, on file se coucher direct pour une bonne nuit de sommeil. Que nenni! La chasse d'eau de mes toilettes fuit, une légère fièvre m'empeche de dormir, et quand finalement je sombre dans le sommeil c'est pour me faire réveiller à 4h30 par les indos de l'hotel qui vont à la prière du matin! Ensuite, appel à la prière et quand c'est fini, toujours du bruit : les gosses ne retournent pas se coucher, ils jouent sur les jeux en face... AAAAHHHHH!!!!

Au réveil, constat pour nous trois : "intoxication alimentaire... Mais on ne se laisse pas abattre et nous rendons en ojek (moto-taxi) vers un lieu représentant la spécialité de la région, un verger. Bon, bah, comme le laisse présager le lieu, rien de bien palpitant à raconter. Ah si! Il n'y a pas d'hiver ici mais pour que poussent les pommes, il faut que l'arbre ait une période de dormance pendant laquelle il perd ses feuilles. Alors pour faire croire au pommier que l'hiver survient, il faut enlever à la main toutes les feuilles de l'arbre! Du coup, il y a deux récoltes de pommes par an...

Après cette visite ô combien culturelle, on veut se reposer en barbotant dans des sources chaudes, donc on se rend au lieu-dit, toujours en ojek. Ben... on les a jamais trouvées ces sources! Par contre, il s'agissait d'un haut lieu touristique pour indos! Donc un peu fatigant pour nous tout ce monde. On ne s'éternise donc pas et rentrons à l'hotel pour ensuite filer vers Malang et prendre un bus en direction de Surabaya.

Sur la route, on quitte le bus pour nous rendre sur le site de Lapindo. J'imagine que pour la plupart d' entre vous, ce nom est inconnu. Il y a deux ans, une compagnie de forage y a foré un puits, ou plutôt, a voulu y forer un puits... Et là, c'est le drame. Erreur de calcul de la part de l'ingénieur? Non suivi des recommandations de la part du foreur? Couches géologiques qui se déplacent? Mystère mais la complétion lâche et c'est un véritable geyser de boue qui se déverse de la tête de puits!

 
Coulée de boue qui dure depuis 2ans sans discontinuer! Depuis, d'autre sources de boue se sont créées et c'est le voisinage entier qui se retrouve enseveli sous une couche de boue de plusieurs mètres d'épaisseur... Et personne ne sait quand ça s'arretera...
 

Déjà plus de 25km2 de terres ravagées, c'est vraiment très impressionant. Rien de ce qui a été tenté n'arrete cette production... Il ne reste plus qu'à construire des barrages pour endiguer le flot dans un périmètre confiné.


Après ça, il ne nous restait plus qu'à rentrer.

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 01:20

Après une "pause" balikpapanaise de 3 jours (faut bien bosser de temps en temps!), se profilait un weekend de 4 jours. Alors on est reparti! Cette fois vers Lombok et surtout l'ile de Gili Trawangan que j'avais déjà testée et approuvée à noël.
 
On quitte Kalimantan mercredi soir en direction de Mataram sur Lombok. Petit trajet en taxi et nous voilà à Mangsit, sur la cote ouest, dans un resort proposant des petits bungalows de style lombokais. Petite hutte toute simple à étage, en haut, la chambre composée d'un lit directement entouré par les murs, en bas, complètement ouvert à l'extérieur, un coin thé avec des coussins. Pas de porte, pas de cadenas et les toilettes sont un peu plus loin. J'ai trouvé ça super!
 
Étant arrivés un peu tard, le resto de l'hôtel était fermé donc on est allé manger dans l'hôtel voisin : pas un chat en vue, table éclairée à la bougie face à la mer, serveur aux petits soins... pas dégueux!

 
Le lendemain, bateau longeant la cote lombokienne (superbe) avant de parvenir à Trawangan. Comme la dernière fois, location de vélos et en route pour l'hôtel cheap de l'autre bout de l'ile. On a de la chance, il ne reste plus qu'un seul bungalow! Ils sont en train de finir de peindre les montants du lit et d'installer un nouveau ventilo, donc pendant ce temps on va faire trempette et enjoyer la plage face à l'hotel. Regardez ces photos et savourez la beauté des lieux...

 

Un bémol à tout ça : les coraux! Le sable est jonché de bouts de coraux morts et ça fait super mal aux pieds! Je ne vous dis pas le temps qu'on a mis à se mettre à l'eau... Heureusement que c'est différent de l'autre coté de l'ile. D'ailleurs, il commence à se faire faim et si on reste glandouiller encore trop longtemps, on va devenir rouge comme des écrevisses!
 

Donc on file, vers... LE super bar avec des FAUTEUILS TROP CONFORTABLES!! Toujours aussi confortables d'ailleurs... on a pu en profiter un petit moment (pour cause de petite pluie... j'ai eu peur de revivre mon séjour à Noël avec de la pluie tout le temps!) avant de se faire une cession sur les plages baignables et non moins belles que celles devant chez nous.


Le soir, poisson grillé de toute beauté qui a failli passer number one sur la top liste d'Igor mais le poisson du lac Batur l'a finalement remporté.

Le vendredi matin, je laisse Igor se balader sur les hauteurs de l'ile et part faire une plongée où je suis censée voir des requins... peine perdue! Les fonds sont plutôt sympas (à part les endroits où les coraux sont tout mort à cause de pêche à la dynamite) mais je reste sur ma faim concernant le nombre de poissons... heureusement que les tortues sont bien présentes! et en nombre!



L'après-midi, nouvelle cession plongée mais cette fois, Igor vient sur le bateau pour faire du snorkelling dans le coin. J'avais un peu d'appréhension pour lui, des vagues impressionnantes déferlaient non loin de là. Et pour peu que sans faire attention il se retrouve dedans, les coraux, il les aurait vu de bien trop près... Mais il ne s'en est pas approché heureusement! Quant à moi, les vagues se ressentaient jusqu'au fond, donc tout au long de la plongée ça alternait entre 3 secondes dans le courant, 3 secondes à contre-courant... mais on s'y fait. Encore une fois, je reste sur ma faim (manta point ça s'appelait... elles sont où les mantas??) surtout qu'on plongeait à 3 avec le divemaster et qu'un des autres a vidé sa bouteille au bout de 30 minutes... il me restait plus de la moitié de la mienne!

L'après midi, farniente à gogo, plage, baignade et le soir, sushi  pour changer du poisson grillé.


Samedi matin, pas de plongée, j'ai assez donné, on commence par faire le tour de l'ile mais cette fois par le coté des plages désertes (honte sur moi, j'avoue que je n'étais jamais allée de ce coté là...). Plages superbes (et resorts non moins superbes, mais le prix du bungalow n'a rien à voir avec le notre) mais qu'est-ce qu'on a eu chaud avec plusieurs portions à pousser nos vélos dans le sable!



Ensuite, on loue palmes-masque-tubas et c'est parti pour du snorkelling! Poissons à gogo, coraux magnifiques, on en profite pendant une bonne heure mais sans voir de tortue... Ensuite, déjeuner (de nouveau chez les super fauteuils... on ne se refait pas!) puis nouvelle cession snorkelling où cette fois, ce n'est pas une mais deux tortues qu'on voit! Génial! Le soir, poisson grillé encore une fois...



Le lendemain, retour à la maison, comme d'hab.

Ah en fait, non, pas comme d'hab : péripéties à l'atterrissage. Avant de continuer, petite maman, on se détend! On s'approche donc de la piste après 1h30 de vol, normal, je suis plongée dans mon bouquin mais fais signe  Igor de profiter de la vue sur la ville et les environs. En fait il a bien le temps de regarder parce qu'on ne se pose pas mais on continue de tourner... moi je n'y fais même pas attention! On se réapproche de la piste après un long tour de la ville et là... pareil! Je trouve ça bizarre mais sans plus et en plus j'ai trop envie de finir mon livre! Le pilote fait une annonce en indo, donc on ne capte rien, mais je ne m'inquiète pas. Ce qui n'est pas le cas de la voisine d'Igor qui commence à craquer complètement! Mais comme je suis impassible, il ne s'en fait pas. Finalement, après avoir encore tournés, on finit par atterrir, sans encombre mais avec un freinage vraiment brutal... je finis par lever les yeux de mon livre et à travers le hublot je vois... des dizaines de pompiers!! Euh... il se serait pas passé quelque chose de grave là? Le gars devant nous se retourne et nous dit qu'il y avait un problème au niveau des trains d'atterrissage ou des pneus, je n'ai pas trop compris... Mais bon, on est sains et saufs et après avoir attendu que l'avion se fasse remorquer jusqu'à l'aéroport, on a regardé les roues en descendant et n'avons rien remarqué de particulier... mystère donc!

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 12:00

Ou pour ceux qui auraient sous les yeux une ancienne carte de l'Indonésie, l'ile des Célebes.

Mardi 22 Avril – En route vers Rantepao

Lever encore une fois bien avant que le soleil ne se lève, non pas pour admirer l'aube d'un point de vue quelconque mais pour prendre l'avion en direction de Makassar, au sud-ouest de Sulawesi. Si je vous dis que je me suis endormie dircet dans l'avion et que j'ai raté la superbe vue sur le mont Merapi au décollage de Yogya, ça vous étonne? Non? Ben moi non plus! Igor lui n'aura rien raté du spectacle. On atterrit sans soucis à l'aéroport et sans même avoir besoin de chercher, nous trouvons notre chauffeur et notre guide. Parce que j'avoue que sur cette dernière partie du voyage, on ne voulait plus s'embêter avec les transports en commun et la galère des changements de bémos, donc on a opté pour l'option voiture avec chauffeur, doublé de la présence d'un guide pour nous raconter la culture Toraja dans ses moindres détails. On aura bien fait, il va s'avérer que Herman (notre guide donc) est une perle dans sa catégorie.

Le but de cette virée en Sulawesi? Le pays Toraja qui est situé juste au sud ouest de la partie centrale de l'ile. Vous suivez? En gros , c'est toute la partie entourant la ville de Rantepao, que nous voulons rejoindre dans la journée. Et c'est pas gagné. 300km nous séparent de notre but, et loin d'avoir un réseau routier comme en France où cette distance se serait résumée à 3h de voiture environ (et encore, si vous vous trainez), l'Indonésie est beaucoup moins bien desservie. Il nous faudra plus de 8h pour rejoindre Rantepao! Avec des pauses en chemin pour se dégourdir les gambettes.

Première pause, après une petite route longeant la mer bordée de maisons traditionnelles du pays Bugis (pays qui consiste en la partie au sud du pays Toraja, c'est-à-dire la péninsule sud est de Sulawesi). On s’arrête près d’un pont sous lequel niche des chauves-souris dont les nids sont très recherchés par les Chinois qui en raffolent dans leurs petits plats. Ben en fait, on n’en a pas vues. Par contre, de l’autre coté du pont se trouvait un stand de séchage de poisson, ainsi que des petites cahutes vendant ces denrées. Poissons ouverts en deux, vidés et mis directement à sécher au bord de la route et avec le soleil qu’il fait, en 2 jours c’est plié! On s’est rendu compte que la voiture climatisée n’était pas de trop…


On continue notre voyage, toujours tout droit vers le nord en longeant la cote ouest et une nouvelle pause pour découvrir un chantier naval bugis. Ces bateaux sont très recherchés pour leur robustesse, il faut dire que la fabrication se plie à de nombreuses règles : pas de plans (tout par oral!), pas de clous, bien positionné les planches dans le sens de la pousse du bois (surtout pas tête en bas!)… en quoi cela les rend robustes? Aucune idée mais ils sont très demandés. Il n’y a qu’à écouter les récits de pirates volant les bateaux (sans faire de mal à l’équipage, les pirates ne sont plus ce qu’ils étaient) d’Herman pour s’en assurer…

Mais la route est encore longue! La pause suivante? Pause déjeuner avec vue panoramique (ce qui va devenir une habitude vous allez voir) sur l’île en face de la baie de Pare-Pare. On quitte ensuite la cote pour pénétrer dans les montagnes en directin du Pays Toraja. Pause suivante? Pause thé avec une vue panoramique sur une montagne. Mais pas n’importe laquelle : si vous étudiez la photo qui suit, vous trouverez (ou pas) qu’elle a la forme d’un sexe féminin… d’où son nom : la montagne érotique!


Après encore quelques heures de route bien sinueuse on arrive de nuit et sous une pluie fine au Pays Toraja et plus particulièrement à Rantepao où se trouve notre hôtel. Première chose à faire en arrivant? Commander son repas du soir car ils sont très connus pour ne pas être pressés! Et c’est ici que nous ferons connaissance avec un de nos coups de cœur culinaire : le jus de terong, ou jus de tamarin. Excellent!

Mercredi 23 Avril – Grand marché de Rantepao et cérémonie funéraire

On commence notre rencontre avec le Pays Toraja par un évènement important là-bas, le grand marché de Rantepao. Il a lieu tous les 6 jours et attire les Torajas de tout le coin! Donc beaucoup de monde et beaucoup de produits. On commence par la partie marché plutôt comme chez nous : fruits, légumes, bric-à-brac de toutes sortes… Un joyeux bazar où on en prend plein les yeux.


Vient ensuite la partie poissonnerie, avec les poissons tout frais qui sautillent sur les étals, voire même nagent dans des bassins. Fraîcheur garantie! De toute façon, quand ils n'apportent pas directement les poissons, ceux-ci sont séchés sur les bateaux de pêche, donc pas de risque de qualité suspecte.

Ensuite, on se dirige vers la partie intéressante du lieu : le marché aux buffles et cochons. Vous avez déjà vu un buffle? Sachez que les gros taureaux de chez nous n'ont rien à leur envier! Un corps énorme et puissant, des cornes plus ou moins longues ils sont très impressionnants. Je ne faisais pas la maline lorsque notre guide nous a emmenés zigzaguer entre les buffles retenus seulement par une corde attachée dans leurs museaux… En fait ils sont très placides et ne réagissent pas à notre passage mais j'avais toujours peur de me prendre un coup de patte!

Il faut dire qu'on a aussi vu un buffle sauvage qui venait tout juste d'être amené au marché. Tout droit venu de son coin tranquille (Komodo?), il était dans un état d'énervement visible : il tentait de s'enfuir (ou peut-être de foncer tout droit?) dès que quelqu'un s'approchait trop à son goût, c'est-à-dire tout le temps! Ses gestes brusques en venaient jusqu'à lui blesser le museau, et avec son regard fou et la bave aux lèvres, ça rajoutait encore à l'aspect effrayant de la bête.

Ensuite vient la partie réservée aux cochons. Vous vous imaginez un ou des enclos dans lesquelles s'ébattent joyeusement une flopée de cochons s'amusant à se vautrer dans la boue? Pas du tout! Les cochons sont saucissonnés (que je suis drôle) à l'extrême autour de bambous plus ou moins épais. A part crier, et ils ne s'en privent pas, ils ne peuvent rien faire. Pour les transporter, rien de plus facile : il suffit de lier les bambous du cochon à des bambous plus longs qui seront ensuite portés par 2 ou 4 indos selon la taille de l'animal. Les rangées de cochons sont installées de sorte que le passant ne se retrouve jamais face à la gueule d'un des mammifères, ces derniers ayant une fâcheuse tendance à se venger de leur triste sort en mordant les mollets qui passent...


Mais pourquoi y a-t-il autant de bêtes vendues durant ce marché? Parce que les Torajas sont fans de sacrifices. Mais pas pour n'importe quelle raison! Ces sacrifices (de buffles et de cochons donc) ont lieu lors des enterrements afin d'aider le mort à rejoindre l'au-delà. Plus la personne décédée est importante socialement, plus on tu de buffles! Le gouvernement a été obligé de taxer les buffles et cochons sacrifiés pour empêcher l'éradication de ces animaux dans le coin…

Herman ayant été informé d'une cérémonie devant commencer le jour même, nous nous sommes rendus dans le village d'où venait le mort. Les enterrements là-bas donnent lieu à des cérémonies époustouflantes : sur plusieurs jours ont lieu des processions, des sacrifices, des rituels, la fête… Un très grand moment dans la vie d'un village puisque les membres de la famille du défunt et ses amis font le voyage depuis leur lieu de résidence (autre village toraja, île indonésienne reculée voire pays du monde entier) pour y assister. Et pour trouver une date qui convient à tout ce monde (et trouver de quoi payer le voyage et la cérémonie) il faut s'y prendre longtemps à l'avance! Mais pas de soucis pour le mort, son corps est embaumé et il « vit » dans son ancienne maison entouré par les siens qui font comme s'il s'agissait d'une personne malade…



Pour pouvoir accueillir tout ce monde en même temps, une sorte de village temporaire est construit, c'est là que nous allons pour attendre le début des évènements. Pour nous faire patienter, une personne de la famille du mort nous offre du thé et des petits gâteaux torajas (miam!). Mais enfin, ça commence. Il s'agit du premier jour de l'enterrement qui commence toujours par une procession. Le corps du mort est installé dans un corbillard magnifique du meme style que les maisons torajas. Les hommes du village et de la famille sont ensuite chargés de le transporter en poussant des cris pour chasser la tristesse accumulée depuis le décès (souvent des mois avant) tandis que les femmes ouvrent et ferment la marche sous des draps rouges et blancs.



Spectacle intrigant et très fouillis, on croit à chaque moment que le corbillard va verser, mais non! Le corbillard est précédé de personnes dont le nombre représente celui des buffles qui vont être sacrifiés tandis qu'en queue de procession, quelques buffles décorés font également la parade.


Ensuite, vient la phase des condoléances. Chaque famille venue de parfois très loin a droit à un moment privilégié avec la famille proche du défunt. Un groupe vient, s'installe sous un chapiteau et attend. Ensuite, la famille proche vient, s'assoit à coté du groupe et s'ensuit des discussions. Puis, des collations sont offertes. Et enfin, tout le monde repart, dans le même ordre. Et ça recommence avec le groupe suivant. Il peut y en avoir pour des jours!


On s'est éclipsé après le premier groupe, la faim commençait à se faire sentir… surtout que déjà pas mal de cochons avaient été tués et cuisaient un peu partout! Herman nous a donc conduit jusqu'à un restau de sa connaissance où il avait commandé le repas par avance. Mais pourquoi? Pour qu'on puisse goûter à des spécialités torajas : les pa'pions. De la viande de poulet associée à du riz, des légumes, du gingembre et autres épices qui sont fourrés dans du bambou et mis à cuire sur feu de bois. Un délice! On a aussi pu gouter de la viande de porc grillée cuisinée à la sauce toraja : mes papilles en rêvent encore…


J'ai oublié de préciser mais le restaurant avait vue panoramique sur les rizières alentour!
 
Ensuite, on part en direction de notre premier tombeau funéraire toraja, premier d’une longue liste! Les habitants de ce coin ne s’enterrent pas une fois morts (pour ne pas souiller la terre d’où provient les cultures) mais se creusent des tombes dans les falaises ou les rochers ou utilisent des grottes naturelles. Heureusement pour eux, le pays toraja regorge de telles facilités. Nous voici donc face à une falaise dressée derrière un village typique dans laquelle est creusée un grand nombre de tombes.


J’oubliais, les torajas, pour ne pas oublier les défunts, créent une réplique du mort grandeur nature… Troublant de réalisme.


Jeudi 24 Avril – Monuments funéraires de toutes sortes

Journée entière basée sur la découverte des us et coutumes des Torajas. On commence par un village typique à l’architecture si particulière au pays : les toits des maisons et greniers à riz sont en forme de coque de bateau. Malheureusement (pour nous), le progrès fait son entrée par là-bas et ils trouvent que c’est trop la classe d’avoir un toit en tôle… perso, je préfère la paille.


Les cornes de buffle et machoires de cochons qui ornent les façades, montrent le degré d’importance des gens lors de leur enterrement : plus il y a eu de buffles/cochons sacrifiés, plus la personne a un rang social élevé.


Après ça, direction un endroit un peu moins bucolique : le cimetière pour enfants… Ici, si un enfant meurt avant l’age d’environ 2 ans, il est enterré dans le tronc d’un arbre spécial. Ils creusent une petite cavité, y mettent le corps, et le temps agissant, l’écorce de l’arbre se reforme autour du corps. Ils ont ainsi l’impression que l’enfant continue de grandir avec l’arbre.


Pendant qu’on regardait cet arbre et qu’on écoutait Herman parler, je me suis fait bouffer par les moustiques! Et dire que je faisais super gaffe depuis un certain temps… Mais là, ça a été le bouquet! Et bien sur, les deux autres en pantalon n’ont rien eu…


Ensuite, déjeuner dans un resto (pas de vue panoramique cette fois…) où on s’est repus de pa’pions. On avait commandé du porc grillé mais ils nous ont apportés du poulet cuit dans le bambou. Un peu déçus au premier abord (trop bon le cochon grillé!) mais au final c’était très bon.L’après-midi, de nouveau visite d’un village toraja, celui-là ayant la particularité de posséder une nuée de chauves-souris végétariennes dans les arbres voisins. Je n’aimerais pas trop habiter là, ça fait un boucan pas possible!


Vendredi 25 Avril – Un petit tour dans les rizières ça vous dit?

On commence la journée par un énième passage dans un pays à l’architecture typique, sympa mais c’est en fait un prétexte pour nous acheter quelques souvenirs dans les boutiques pour touristes… Les masques en jettent à mort sur mon mur maintenant!


Le véritable but de la journée : une ballade dans les rizières des montagnes torajas. Paysages magnifiques le long de la route, rizières en étage dans lesquelles sont disséminées des roches gigantesques, vestiges d’une éruption d’un temps très lointain. C’est assez surréaliste.



On arrive au point de départ de la rando, un village dans lequel tous les gamins se précipitent sur nous en nous demandant des bonbons! Et ils ne se fatiguent pas du tout à nous suivre pendant un moment! Finalement, les seuls qui en auront eu, des bonbons, sont ceux qui n’auront rien demandé, bien sages sur leur balcon.



Rizière superbe, rien à dire. En revanche, bosser ici sous le cagnard, très peu pour moi! D’autant plus que la culture du riz demande beaucoup de boulot…


Et après avoir traversé le vallon, restau avec vue panoramique (je vous avais dit que ça deviendrait un leitmotiv!) sur les rizières dans lesquelles on était peu avant, dans lequel on a pu déguster notre porc grillé… miam!

Et avant de rentrer, petit crochet par un autre « cimetière » : un énorme rocher volcanique dans lequel ont été creusées des dizaines de tombes! Et ça continue encore aujourd’hui puisque deux tombeaux étaient en cours de préparation. Ça change des cimetières traditionnels de chez nous!


Samedi 26 Avril – Route vers le lac Tempe et ballade en pirogue

Herman nous ayant quittés la veille au soir, on se retrouve avec Anis comme guide. Qui m’avait vanté ses mérites quand j’avais demandé Herman comme guide en me disant qu’il était aussi bon et qu’il parlait aussi bien français… mes fesses oui! Il baragouine péniblement et en plus est plutôt chiant. Heureusement qu’on ne l’a que pour le weekend.

On dit au revoir au pays Toraja le matin, et bonjour au pays Bugis! Pour retrourner à Makassar où on doit prendre notre avion le lendemain, on prend le chemin des écoliers en faisant un détour par Senkang. Pourquoi? Pour faire un tour sur le lac Sempe.


Pour cela, on prend une pirogue bringuebalante (mieux vaut ne pas jouer au fou si on ne veut pas finir à l’eau) et après avoir navigué sur la rivière au milieu de la ville, puis des marécages, on arrive sur le lac, immense. Sympa, mais là n’est pas le but de la balade.


On est venus jusque là pour voir le village de pêcheurs. Pas un village habituel puisque celui-là est flottant! Les maisons reposent sur des bambous et le village tout entier migre selon les saisons et les lieux où s’installent les poissons. Lumière superbe, habitants sympathiques, poissons qui sèchent au soleil…



Mais on ne s’éternise pas, pas trop envie de tester le coucher de soleil et la nuée de moustiques qui vient avec!

Dimanche 27 Avril – Road back home

Dernière journée en Sulawesi, il ne nous reste plus qu’à rentrer sur Makassar pour prendre l’avion. Petit passage par un lieu de villégiature indo, où s’était donné rendez-vous tous les gens du coin! Plusieurs cascades, des grottes mais surtout des indos qui profitent de leur weekend en jouant dans l’eau, tout habillés of course. Un peu trop peuplé à notre gout.

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 07:00

Jeudi 17 Avril – En route vers le Kawah Ijen

Première chose à faire en débarquant sur Java : reculer sa montre d’une heure, les deux iles étant situées sur 2 fuseaux horaires différents. Ensuite on peut s’occuper de choses plus terre à terre, comme trouver comment se rendre au pied du volcan Kawah Ijen. L’option transport en commun est choisie.

Tout d’abord un petit bemo en direction de la gare des bus, puis un bus (comme vous vous en doutiez) pour aller à Situbondo où nous prenons un autre bus (encore?) vers Bondowoso. Là on avait prévu de prendre encore des transports pour nous rapprocher au max du volcan, mais pressés par le temps on est obligés de se poser dans cette ville. Pour rejoindre notre hotel nous utilisons un moyen de locomotion encore inconnu pour Igor : le becak. J’ai déjà du vous en parler lors de mon weekend à Yogya, il s’agit d’un vélo sur lequel est installé à l’avant une petite cabine pour 2 passagers. C’est donc à la force des mollets de nos chauffeurs (nos gros sacs ne nous permettant pas de partager le même véhicule) que nous arrivons à destination.

On cherche ensuite de l’aide à l’accueil pour qu’ils nous mettent en relation avec quelqu’un qui pourrait nous emmener au volcan le lendemain. Ils nous mettent en relation avec un dénommé Sam. Je l’appellerai Ultra Bright si vous le voulez bien : il a l’air tout droit sorti d’une série TV bidon! Cheveux volumineux avec le mèche sur le coté, grands yeux, sourire ultra bright… la totale! Une tête qui ne me revient pas du tout soit dit en passant… peut être parce que malgré mes tentatives de négociation féroces je n’arrive à le faire plier que de très peu sur le prix bien trop élevé qu’il nous propose? Mais je cède, bien obligée et prenons rendez vous le lendemain matin à 5h.

Du coup, on se fait une soirée tranquillou, entamée dans la piscine de l’hotel, immense et rien que pour nous. Il faut dire qu’on y est allés pile au moment de la prière. Ensuite, petit restau (miam le bœuf au poivre noir) et on finit par une soirée karaoké organisée dans l’enceinte de l’hotel sur le toit du restaurant. Y officie une indo toute de rose vêtue accompagnée par un pianiste sur synthé. Dans la salle, une dizaine de personnes, dont un groupe de 4 fort motivés par la danse : presque aucune chanson n’aura échappé à une de leurs chorégraphies/danses de couple.Mais cette indonésienne n’est pas la seule à chanter, n’importe quelle personne présente dans la salle peut venir pousser la chansonnette au micro quand bon lui semble. Plusieurs s’y essaient avec plus ou moins de bonheur. J’avais bien envie de me lancer sur une chanson indo, mais ne connaissant ni les titres ni les interprètes des rares chansons que je connais plus ou moins, j’ai du renoncer… Mais c’était sans compter sans cette femme en rose qui souhaitait me voir sur scène et qui a sorti de son book, je vous le donne en mille, la chanson de Céline Dion issue de Titanic! Alors qu’ai-je fait? Ben je l’ai chantée… Non, ne me huez pas! J’aurais aimé vous y voir! Et c’est grâce à Igor qui aura dévalé et remonté les nombreux escaliers menant à notre chambre pour y retrouver son appareil photo que vous pouvez me voir ci-dessous (il aura bien eu chaud ensuite!).


Vendredi 18 Avril – Ascension du Kawah Ijen et route vers le Bromo

4h30 le réveil sonne. Argh. C’est pas aujourd’hui qu’on va faire la grasse mat. Et tout ça pour retrouver Mr Ultra Bright et son 4x4 rutilant. Et je suis sure que vous vous imaginez qu’on se lève si tot pour pouvoir admirer le lever de soleil du sommet du volcan. Vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au coude! Déjà, rappelez vous que du hait du Batur, le soleil se levait vers 6h20… ce qui fait 5h20 sur Java, donc impossible d’y être à temps. En plus, ce volcan n’est pas réputé pour la vue au point du jour mais pour le lac présent dans son cratère et surtout la production de soufre qui découle de l’activité volcanique du lieu. Mais ceux qui me connaissent savent que je dors dès que je prends la route (et ça marche aussi pour l’avion et le train…) je roupille. Ça n’a pas loupé! Le pauvre Igor lui a supporté stoïquement les 2h de route qui nous ont menés au plus proche du volcan.

La zone proche du volcan est essentiellement composée de culture de café, et c’est donc à travers des champs plein d’arbustes tous verts qu’on se rapproche du sentier de départ de la ballade. Une fois qu’on y est Mr Ultra Bright nous propose de nous conduire au sommet, mais pas moyen de le supporter jusqu’en haut! Donc on choisit de le laisser poireauter près de la voiture. De toute façon on ne l’avait pas encore payé…


A peine avons-nous tourné au coin du sentier que nous tombons nez à nez avec un porteur de soufre. Pour éclairer votre lanterne sur le pourquoi de sa présence ici, sachez que le soufre produit par le volcan est exploité, mais pas question de mettre une usine en haut du mont! Donc pour descendre le soufre, on utilise des porteurs qui chaque jour montent au sommet, descendent dans le cratère, extraient le soufre du volcan, le posent dans des paniers et redescendent la montagne avec ces paniers sur le dos. Si je vous dis que le cratère se situe à plus de 2200m d’altitude et que chaque panier pèse plus de 30kg (chaque porteur en redescend 2 qui sont liés entre eux par une planche de bambou), ça vous impressionne, non? Les marques que laissent ces paniers sur les épaules des porteurs sont bien impressionnantes en tout cas.



On repart ensuite, et c’est parti pour un bon dénivelé! Comme d’habitude, Igor sautille comme un cabri sans même ne laisser paraître un quelconque signe de fatigue et comme d’habitude je me mets à cracher mes poumons au bout de 10 mètres… Mais à force de persévérance (et de pauses…) on arrive proche du sommet, à un endroit où se situe une sorte de petit café pour ceux qui en auraient besoin. On s’arrête 10 minutes histoire de souffler un coup, quand, au moment de repartir, je me rends compte que la petite famille en face de nous n’est autre que celle d’un collègue du bureau. On n’est pas tranquille, même en vacances!

Enfin, après encore une petite grimpette, nous voilà en haut. Grandiose. Le cratère et les alentours sont cachés sous une couche de nuages, mais ceux-ci disparaissent peu après notre arrivée. Vue imprenable sur le lac acide de couleur verte. On aperçoit au fond les travailleurs sur fond de roche jaune. Des vapeurs soufrées s’échappent du cratère. Mais mieux vaut une image qu’un long discours.



On abandonne là mon collègue et nous engageons sur le chemin menons au fond du cratère. Chemin étroit et escarpé, il faut bien faire attention à laisser passer les porteurs de soufre qui souffrent (sans jeu de mot) sous leur charge. Plus on descend, plus l’odeur soufrée est forte, ça picote même un chouilla le fond de la gorge. Heureusement, le vent souffle les fumées dans la direction opposée à notre arrivée, mais on garde toujours en tête les recommandations du routard de se coucher au sol pour trouver une poche d’air frais si on se retrouve pris dans le nuage… Petit coup de pression d’ailleurs lorsque ce vent a tourné! Mais on n’était pas encore tout en bas et ça n’a duré qu’une minute, donc pas de quoi paniquer.

Mauvais timing pour nous, pile quand on arrive au fond, les travailleurs cessent leurs activités pour remonter les derniers paniers de soufre. Place pour eux à la descente de ces charges vers l’usine de la vallée. Du coup, on ne sait pas trop comment ça se passe en bas pour récupérer le soufre… Mais le décor est fort impressionnant quand même!


Ne reste plus qu’à remonter. Et là, je me rends bien compte que ces porteurs de soufre n’ont pas la vie facile… parce que si j’avais du porter des kilos sur les épaules, ça aurait été très folklo! Petite pause petit-dej sur la crête et ensuite, place à la descente. Je ne m’étais pas rendue compte qu’on avait autant grimpé! On retrouve Mr Ultra Bright qui nous emmène ensuite jusqu'à la gare de bus de Bondowoso en nous assurant qu’on ne devra pas attendre plus de 20 minutes pour monter dans un bus en direction de Probolinggo. Ne jamais croire un gars qui sourit autant avec des dents trop blanches… On a patienté dans le cagnard pendant presque 2h! Pour ensuite prendre un bus bondé qui a mis 3h à rejoindre Probolinggo (trajet prenant normalement 2h, mais il a fait tout plein d’arrêts… normal vers 17h, heure de fin de journée de boulot, il y a plein de monde qui veut rentrer chez soi).

On arrive donc à Probolinggo, mais notre route ne s’arrête pas là, il faut qu’on se rapproche de la caldeira du Bromo. Forcément à cette heure-ci, plus de bémos. Après recherche, on finit par en chartériser un qui nous emmène en 1h à notre hotel, situé au bord de la caldeira avec une vue plongeante sur celle-ci. Mais il fait nuit, donc question paysage, c’est pas le top!

On mange au restau de l’hôtel (fort bon), accompagnés par un petit groupe très bon en live chantant des chansons occidentales. On ne sera pas les seuls à apprécier, un couple aura passé presque tout leur repas à les filmer… On rejoint ensuite notre chambre en traversant la cour de l’hôtel, parcours du combattant consistant à repousser les vendeurs ambulants nous proposant moult bonnets pour cause de grand froid si haut dans la montagne…

Samedi 19 Avril – Dans la caldeira du Bromo et route vers Yogya

Encore un lever bien matinal pour aujourd’hui, la jeep devant nous emmener assister au lever de soleil sur la caldeira partant à 4h. Pas de grimpette dans le noir comme au Mont Batur, cette fois c’est motorisés qu’on accède au point de vue. Heureusement que le chauffeur connaît cette route par cœur à force de la prendre tous les jours, parce que de mon coté, je n’aurais pas fait la maline au volant de la jeep, sans aucune source de lumière extérieure et sur une route bien défoncée qui plus est! Comment savoir qu’on est arrivés ? Il suffit de remarquer les dizaines de jeeps qui stationnent sur le bas coté!

A peine sortis du véhicule, nous voilà assaillis par des gens nous proposant de leur louer des manteaux bien épais, pour ne pas mourir congelés… Mais il ne faut pas pousser, bien sur qu’il fait frais, mais pas à ce point. Ne reste plus qu’à nous rendre au point de vue et à attendre le lever du soleil, c’est à dire à passer devant toutes les boutiques proposant des boissons chaudes (fait froid au cas où on aurait oublié) et des souvenirs. Une fois en haut, on remarque qu’on n’est pas les seuls à avoir décidé de venir s’en prendre plein la vue avec le lever du soleil, c’est plutôt noir de monde! Mais bon, on prend place et on attend.


On attend encore… On est arrivés un peu tôt donc faut pas être pressé.  Enfin, le paysage commence à prendre forme sous nos yeux. Première constatation, il y a des nuages partout! C'est une vraie mer de coton qui s'étale par ici! Mais on garde espoir en pensant au soleil de Batur qui avait dissipé les nuages à Bali… Ne reste plus qu'à supporter les cris et autres exclamations des touristes surexcités. D'ailleurs on ne supporte pas ça bien longtemps et décidons de partir à la recherche d'un chemin dont parle le Lonely Planet.


Le problème, c’est que le LP n’est pas très prolixe en détails (j’aime bien ce mot… j’arrête là ma digression), du coup, on part à l’aveuglette. Un petit chemin semble se découper au travers d’une foret bien touffue, alors on se lance. On sait que la vue recherchée est sur notre droite donc on suit le « chemin » vers cette direction. Au bout d’un moment, plus de chemin (y en avait-il jamais eu un?) donc il faut s’en frayer un à travers les fougères et autres herbes envahissantes. Au bout de 5 minutes, nous voilà trempés comme des soupes au niveau des jambes, la rosée matinale ne nous ayant pas épargnés.

Mais petit à petit, à force de persévérance et surtout de ne pas se laisser intimider par les toiles d’araignées qui nous barrent la route, on arrive à un point de vue plutôt sympa sur… la vue ! Mais je me rends compte que vous ne savez même pas ce qu’on regarde depuis tout a l’heure ! On a en fait une vue plongeante sur une caldeira immense, dans laquelle se situe le cratère du Bromo d’ou s’échappe une colonne de fumée, à ses cotés se trouve le mont, superbe conne volcanique et au fond se tient le mont Semeru qui laisse échapper toutes les 30 minutes un nuage de pierres et de cendres s’échappant en panache. Wouaw. Et surtout, la horde de touristes qui nous accompagnait ne nous saoule plus avec son tapage.


On reste là un petit moment afin de profiter du soleil, mais surtout de tenter de surprendre les éruptions du Semeru dès leur origine. Et c’est pas facile! Notre attention s’est à chaque fois relachée juste avant le moment fatidique! Vient ensuite le moment de rejoindre notre jeep pour la suite de l’aventure. Quand on arrive au parking, il n’y a plus que notre chauffeur à nous attendre! Tous les autres sont déjà partis pour la suite. Mais quelle suite? L’ascension du Bromo pardi!

Un nouveau petit tour en jeep et nous voilà au fond de la caldeira, sous les nuages. Une marche à travers une mer de sable est nécessaire pour rejoindre le pied du Bromo. On peut aussi louer un cheval pour y aller, mais l’équitation n’est pas trop mon fort et puis on n’est pas des fainéants! Impressionnant de marcher dans ce brouillard opaque. La silhouette d’un temple se dessine sur notre route.



Enfin, nous voilà arrivés, ne reste plus qu’à gravir les 250 marches nous séparant du sommet. En haut, une vue plongeante au cœur du cratère fumant continuellement. Superbe. Des barrières ont été emménagées pour empêcher un touriste inconscient de se jeter dans le vide, mais elle ne font pas tout le tour et nous décidons donc de partir étudier le pourtour. Je ne fais pas trop la maline sur les corniches plutôt minces et laisse finalement Igor s’aventurer seul plus loin. Faire le tour de tout le cratère doit être très intéressant, mais nous n’avons pas assez de temps pour ça.



En redescendant, on s’aperçoit que le ciel s’est peu à peu vidé de ses nuages et qu’il est maintenant possible de voir au loin : une étendue de sable à perte de vue. On retourne à la jeep pour notre petit déjeuner à l’hotel bien mérité après tout ça. Cela nous permet également de profiter de la vue qui est effectivement imprenable sur la caldeira, on se dit qu’on aimerait bien retourner au point de vue initial mais le temps nous presse…

Un bémo passe nous prendre devant l’hôtel pour nous ramener vers la ville de Probolinggo. On pense mettre 1h comme à l’aller. Erreur. Grave erreur même! Le conducteur s’arrête tous les 10mètres pour prendre ou déposer plein de gens, se rendant pour la plupart au marché. On mettra plus de 2h à revenir à Probolinggo, avec des pics de fréquentation du bémo de l’ordre de 25 personnes! Imaginez vous que pour des personnes de taille occidentale, on en mettrait à peine 15… Igor fait la connaissance d’un petit vieux parlant très bien anglais et collectionnant les pièces étrangères, pendant que moi… je fais la sieste!

On arrive à Probolinggo, où nous nous dirigeons vers la gare (en nous prenant la tete au passage avec un chauffeur de bémo gonflant…). Nous avions prévu de passer la nuit à Surabaya, mais finalement trouvons des billets de train nous permettant de relier directement Yogyakarta dans la soirée. Brève rencontre avec un groupe de jeunes indos fans de foot (Anelka et Henry retiennent plus leur attention que Zidane) dans la gare puis route vers Surabaya. Là-bas, déjeuner dans un restau de mall, puis re-train cette fois vers Yogya. Mais pourquoi avons nous mangé juste avant? Il s’avère qu’un repas gratuit est distribué au cours de la traversée! On nous propose après le repas une boisson chaude et optons pour ce qui semble être une tisane. Grave erreur (et de 2 dans la journée!). Il s’agit effectivement d’une infusion mais horriblement concentrée! Igor réussit à en boire les ¾ mais je suis obligée de céder au bout de quelques gorgées… En plus, il s’avère que cette boisson n’était pas comprise dans le menu mais qu’il fallait la payer! On saura pour la prochaine fois.

On arrive finalement à Yogya où nous rejoignons notre hôtel pour un bonne nuit de sommeil.

Dimanche 20 Avril - Découverte de la vieille ville de Yogya

Pour une fois depuis pas mal de jours, une grasse matinée inaugure cette journée. Et pour en profiter au maximum, on continue par une phase de glandouille à la piscine de l’hotel : petit déjeuner, puis trempette, puis pause bouquin… ça fait du bien!

Pour nous rendre dans la vieille ville, nous montons dans un becak qui nous mène bien tranquillement jusque devant le kraton (palais du sultan pour ceux qui n’auraient pas lu mon séjour précédent Yogya). On ne le visite pas, d’une part parce que je n’avais pas trouvé ça inoubliable l’autre fois, et d’autre part parce qu’il est 14h passées et que c’est fermé! En revanche, nous nous rendons vers le marché aux oiseaux que nous traversons dans toutes ses longueurs, sans parvenir à voir les chauves souris qu’on nous avait pourtant indiquées… tant pis. On aura par contre pu observer différents coqs (de combat, bien laids et de concours de chant, beaucoup plus majestueux), des oiseaux de toutes tailles et de toutes les couleurs, des paniers remplis d’asticots qui gigotent, des boites d’insectes plutôt repoussants…

Ensuite, en voulant nous rendre vers les anciens jardins du sultan, nous faisons la rencontre d’un habitant du coin qui nous offre sa connaissance de la ville en nous servant de guide. Pas très emballés au départ à l’idée de tomber sur un grippe sou qui n’en veut qu’à notre porte-feuille, on finit par apprécier les anecdotes dont nous parle cet homme (sorry mister, mais j’ai oublié votre nom…) et surtout les lieux inconnus dans lesquels il nous emmène et qu’on n’aurait jamais trouvé par nous même!

On découvre ainsi les anciennes cuisines du sultan, son hammam, la demeure des invités… l’état de ces bâtiments est plus que passable mais notre guide en est très fier et ne cesse de nous inviter prendre en photo des coins pas forcément très photogéniques. Igor ne voulant pas le froisser prend quelques clichés qu’il effacera dès qu’on aura quitté notre professeur… Ensuite, nos pas (ou plutôt ceux du monsieur inconnu) nous mènent vers une mosquée souterraine où nous avons la chance de profiter du spectacle qui nous est offert par une jeune indonésienne passant un examen pour devenir danseuse traditionnelle professionnelle.


Quelques instants plus tard, un autre spectacle croisera notre chemin : une séance photo pour un magasine se déroulant dans des ruines de Yogya (cadre pas très heureux). Mais pour quelle sorte de magasine pose-t-elle?


La fin de l’après midi se déroulera à flâner dans les allées de marchands de Yogya, à marchander âprement avec des interlocuteurs plus ou moins sympathiques. L’un d’entre eux ressemblait fortement à un fou sorti d’on ne sait où, nous grogner dessus en nous montrant des lignes et des lignes de chiffres qu’il écrivait devant nous sans qu’on n’y comprenne rien! Soirée dans un restau et retour à l’hôtel sous une légère pluie, premières gouttes depuis notre arrivée!

Lundi 21 Avril - Temples des environs de Yogya

Au programme du jour, les temples de Borobudur et Prambanan et pour cela, ne voulant pas perdre un temps fou dans les transports en commun, nous choisissons l’option minibus pour découvrir ces sites. Un minibus doit passer nous prendre devant l’hôtel pour ensuite nous conduire vers les différents sites en compagnie de 6 autres personnes. Mais quand on sort de l’hôtel, surprise! Ce n’est pas un minibus chargé mais une voiture rien que pour nous! Heureusement qu’on avait choisi l’option minibus, parce que l’option voiture particulière coûtait atrocement plus chère… et finalement on l’aura eue! On a eu quelques doute au départ en se demandant si on n’avait pas pique la voiture d’autres clients…



Premier site, Borobudur pour profiter du soleil matinal. Euh… quel soleil? Il sera dit que je ne verrai jamais ce temple sous le soleil, mais au moins cette fois il ne pleuvait pas. Accompagnés par un guide beaucoup plus intéressant que celui de la dernière fois, on se ballade dans ce site magnifique. Je ne rentre pas dans les détails, le lieu n’a pas changé depuis la dernière fois (fainéante, moi?). Avant de repartir vers cette fois Prambanan, petite excursion dans une boutique présentant de nombreux objets et bijoux sculptés en argent. Certains sont bien beaux mais un peu trop chers pour nos porte monnaies! Nous rrivons ensuite à Prambanan, où nous commençons par petit déjeuner au milieu des ruines des temples en bordure du site. Nous décidons de ne pas prendre de guide (marre de suivre quelqu’un en l’écoutant) et de seulement nous promener à travers les différents temples.


Mais c’était sans compter sur la présence de 4 demoiselles en stage sur place qui nous proposent de nous accompagner pour exercer leur anglais et leurs connaissances du site. Au final, elles nous auront suivies tout au long de notre ballade! Une grande timidité et des fous rires intempestifs ponctuent leurs présentations, mais j’ai trouvé ça très interessant et on s’est bien amusés.

Retour ensuite vers Yogya, en passant par une fabrique de batiks où nous pouvons observer des femmes au travail. Mais les batiks exposés ensuite ne nous ont pas tapé dans l’œil. On rentre donc à l’hotel où nous nous reposons avant de nous rendre pour la soirée à la représentation d’un Wayang Orang toujours sur le thème du Ramayana. Meme spectacle que celui que j’avais vu la dernière fois, mais cette fois en plein air et c’est tout de suite beaucoup mieux!

Ainsi s’achève notre séjour à Yogya, mais aussi sur Java. Demain, une autre ile nous attend…

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 12:00

Quoi de mieux pour commencer ces vacances qu’un séjour sur l’île des dieux? En fait j’avais prévu Java pour commencer mais des soucis de correspondance dans les vols d’Igor ont changé mes plans. Mais pas de soucis, Bali était prévu dans mon planning!

Vendredi 11 Avril – En route pour Bali

Alors qu’Igor en est encore à Jakarta, j’atterris à Denpasar et rejoins notre hotel à Seminyak. Ceux qui s’attendent à ce que je vous raconte nos retrouvailles enfiévrées sur le tarmac de l’aéroport en seront pour leurs frais : un rhume carabiné qui empirait de jour en jour depuis le mardi de la semaine précédente n’a pas supporté la clim de l’avion et m’a clouée au lit! C’est donc endormie et moyen en forme que j’ai retrouvé Igor mais don’t worry, le lendemain ça allait déjà mieux.

Samedi 12 Avril – Le sud à Seminyak

Il faut dire qu’on a fait la grasse mat jusqu’a 15h!! Il ne faut pas oublier que ce sont les vacances et que dans le programme que nous avons plus ou moins fixé, de nombreux réveils aux aurores sont à prévoir. Mais ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler d’office l’intégralité du programme, sinon vous ne lirez jamais la suite de mes posts! Et je n’aime pas écrire pour rien...

Donc réveil à 15h, direction le bord de mer pour prendre un « petit-déjeuner » en profitant de la plage de Seminyak où se déroulent des rouleaux plus ou moins impressionnants que prennent plaisir à défier des surfeurs eux aussi plus ou moins impressionnants. Pour avoir fait trempette le weekend précédent sur cette même plage (et oui! J’ai passé 2 jours à Bali une semaine auparavant! Je n’en ai pas parlé ici par manque de temps et aussi – ou plutot surtout –  parce que ce séjour n’a rien eu de particulièrement intéressant pour vous… grosses soirées les vendredi et samedi et glandouille la journée pour se remettre de ces soirées…), je peux vous dire que ces vagues sont assez puissantes et je comprends pourquoi tous les ans il y a des accidents ici.

Ensuite, direction le Ku-De-Ta (et dire que comme une inculte je pensais que ça s’écrivait Coup d’état!), bar branché sur la plage, pour profiter du coucher de soleil. Déception de ce coté là, des nuages particulièrement pervers ayant décidé de se placer juste devant le soleil… Pour finir la journée, restau de poissons/fruits de mer les pieds dans l’eau ou presque, sur la plage de Jimbaran au sud de Seminyak. Miam! Dernière nuit à Seminyak et fin de la glandouille, c’est qu’il nous reste plein de choses à découvrir…

Dimanche 13 Avril – Voyage vers Ubud et ses environs

L’objectif du jour : rejoindre la ville d’Ubud située plus au nord au centre de l’ile. Et bien c’est pas gagné! Il nous a tout d’abord fallu rejoindre le centre de Kuta pour accéder au terminal des bémos (sortes de taxis collectifs poussifs) qui nous a déposé à Denpasar où nous avons du prendre un autre bémo pour changer de terminal pour enfin prendre un autre bémo en direction d’Ubud. Avec à chaque fois un marchandage sur le prix des billets et une frayeur à Denpasar quand le chauffeur ne voulait pas nous emmener à Ubud sous pretexte du manque de passagers (il n’y avait que nous en fait). Mais on arrive enfin à destination. A noter sur la route la rencontre avec une femme assez agée d’origine européenne qui s’est perdue à Bali depuis 17 ans… brulée par le soleil elle ne voyait pas d’intérêt à retourner chez elle… une vision de ce qui m’attend dans le futur? Non je ne pense pas…

Nous voilà donc à Ubud, ville connue pour ses artistes et ses galeries d’art à tous les coins de rue. Mais plus que des artistes, ce qu’on trouve à tous les coins de rues est un nombre impressionnant d’indo envahissants qui souhaitent nous servir de chauffeur à grand renfort d’interpellations « transport Mister? » et de grands gestes des mains mimant la prise d’un volant imaginaire! Se pose la question du transport justement, comment allons-nous découvrir les environs d’Ubud? A pied? Trop lent et les distances sont trop grandes. En vélo? Trop crevant, le coin étant valloné. En mob? Eureka!


J’avais déjà testé le deux-roues la semaine précédente (toujours à Bali) mais seulement en tant que passagère (avec Anatole aux commandes de pas n’importe quelle moto : une Tiger! J’avoue que je ne connaissais pas cette marque avant ce jour… honte sur moi). Pour simplifier au max les choses, Igor n’ayant pour sa part conduit qu’une fois une mob, on loue des automatiques… et nous voila partis!


2h de ballade dans la partie située à l’est d’Ubud, à tourner au milieu des rizières, empruntant chaque chemin rencontré. Ces tours et détours nous auront fait passer moultes fois devant un certain temple qui se retrouvait toujours sur notre route! Le soleil se couchant nous a forcés à rendre nos montures pour passer une soirée agréable dans la ville (à noter, les cartes de la ville ont une fâcheuse tendance à posséder des échelles glissantes…), suivie du retour dans notre hotel au milieu d’une rizière. Mais le virus de la conduite nous aura piqués…

Lundi 14 Avril – En route vers le Mont Batur

Dès le matin, on laisse nos sacs trop encombrants en dépôt à notre hotel (encore merci au Jati Home Stay pour leur accueil et leur aide!) et nous partons sac au dos en direction du Mont Batur, au nord de l’ile. Comment? Mais en mob of course! Quand je vous disais qu’on y prend gout!

On quitte donc Ubud et décidons de prendre le chemin des écoliers pour nous rendre au pied du Batur. Nous passons donc toute la journée sur des routes transverses en nous arrêtant dès qu’on trouve un point de vue intéressant. Et il y en a eu beaucoup! Il faut dire que cette portion de route est entourée de rizières étagées ou s’activent de nombreux paysans et presque chaque virage se prete à une pause contemplative.


Petite pause sur la route dans une petite gargotte (warung) pour remplir le petit creux qui de faisait ressentir après toute cette route. Un bon nasi goreng (riz frit) et ça repart!

On aura parfois eu besoin de l’aide d’autochtones pour trouver notre route mais nous sommes finalement arrivés à bon port, juste avant le coucher du soleil, ce qui nous a permis également de profiter de la vue sur le lac Batur juste avant de rejoindre notre hotel. Pour le rejoindre justement il a fallu emprunter une route descendant en lacets jusqu’au lac, route empruntée par de nombreux camions, ce qui donne lieu à deux comportements :
     - ceux qui montent luttent et font rugir leur moteur en dispersant des fumées nauséabondes à une allure de fourmi
     - ceux qui descendent freinent à peine et foncent à vive allure en sens inverse et manquent à chaque virage de se prendre un camion qui arrive en face.

Mais aucun accrochage à signaler fort heureusement!


Et vous vous dites surement qu’après cette journée sur la route on a pris un repos bien mérité à l’hotel autour d’un bon dîner? Que nenni! Après avoir marchandé le prix de la voiture et du guide qui nous mènera le lendemain matin au sommet du Mont Batur, on a ré-enfourché nos bolides et nous sommes dirigés vers un autre village au bord du lac pour y déguster du poisson tout droit peché du sus-mentionné lac. En tournant un peu en rond avant d’y accéder, les notions de distance des indos étant plus qu’aléatoires… Mais quel délice à l’arrivée! Un poisson grillé et cuisiné avec une sauce à l’ail et au beurre, un vrai régal. Igor aura par la suite cherché à retrouver un poisson à la hauteur de celui-là au cours du voyage sans jamais y parvenir…

Mardi 15 Avril – Ascension du Mont Batur et voyage vers Tabanan

Réveil aux aurores. Que dis-je! Bien avant l’aurore puisque le but de l’ascension du Batur est de parvenir au sommet et d’y assister au lever du soeil. Donc lever à 3h30 pour nous permettre de grimper là-haut avant 6h20, heure à laquelle pointent les premiers rayons. Pour info, le Gunung Batur culmine a 1717m d’altitude alors que le lac se situe à m, ce qui nous offre m de grimpette, parfait pour les 2h allouées.

Nous revêtons pour cette occasion nos pulls et vestes (première fois depuis mon arrivée en Indonésie!), je n’oublie pas d’enfiler également mon attelle pour minimiser le risque de re-craquage de cheville (pas du tout envie de revivre la galère d’il y a quelques semaines pendant mes vacances!) et nous nous retrouvons en compagnie d’un couple d’Indiens dans un minibus nous menant au départ de la rando. Nuit noire, plusieurs groupes de touristes tous accompagnés de leur guide nous croisent, on aurait presque pu y aller à l’arrache et suivre de loin les autres groupes! La lampe frontale de compet’ qu’a acheté Igor avant de venir me sera bien utile (merci beaucoup!) et fera rêver l’Indienne nous accompagnant…

Nous voilà donc partis pour 2h à suivre notre guide indo tout bien emmitouflé dans sa grosse veste (qu’il ne quittera pas même lorsque le soleil sera levé et qu’il fera bien chaud!). Pauses régulières qui rendent cette rando tranquille, pas de problème de cheville à noter, et nous voilà au sommet avec 30minutes d’avance sur le soleil. A noter lors de la montée un groupe de Russes un peu bizarre qui grimpaient… en tongs!

Pendant que nous nous installons au niveau du point de vue, notre guide nous prépare le petit-déjeuner : œuf bouilli et petit pain aux bananes cuites. Ça fait du bien après ces efforts! Mais la récompense supreme c’est tout de même le spectacle qui s’offre à nous lors du lever du soleil, les rayons dévoilant peu à peu des paysages à demi caché par un tapis de nuages qui va petit à petit disparaître sous l’effet de la chaleur. Au loin, on aperçoit le Rinjani de Lombok (famous volcano qu’Igor regrettera beaucoup de ne pas avoir escaladé), le Mont Agung (plus grand volcan de Bali), le lac Batur à nos pieds… grandiose.


Une fois le soleil assez haut débarque une joyeuse troupe de singes venus quémander les restes des repas des touristes! Les peaux de banane font le bonheur de leurs estomacs gourmands, tandis que leurs frimousses font celui des photographes présents.

 


Mais la ballade ne s’arrête pas là, nous repartons donc tous les 5 en direction du mont voisin (rassurez vous, pas de dénivelé important cette fois). Le chemin emprunté change d’aspect selon où nous nous trouvons : de chemin étroit de terre entouré de bruyères, il s’élargit par endroits et se transforme en chemin de sable noir. Ça donne d’ailleurs lieu à des glissades plus ou moins contrôlées! Le but de ce deuxième point de vue? La vision imprenable sur les restes des éruptions précédentes du volcan. Un paysage lunaire s’étale sous nos pieds, formé de monticules de roches volcaniques et de sable noir.


Tout autour de nous s’échappent de la terre des fumerolles plus ou moins importantes qui indiquent la présence de sources chaudes, où il est possible de se faire cuire le petit-dej (enfin, en théorie vu que le notre a été préparé dans une cuisine plus traditionnelle). Le soleil commence à monter dans le ciel et la chaleur à se faire ressentir, il est temps de quitter nos vestes et pulls, sauf pour notre guide, toujours recouvert des pieds à la tête : même sa capuche ne le quitte pas!


Il est ensuite temps de redescendre, trajet qui ne sera pas de tout repos pour Igor et moi… Ma cheville, fatiguée de la montée, me fait bien comprendre qu’il faut que je fasse bien attention à elle dans la descente. C’est donc à une allure bien faible qu’on descend, Igor devant moi me servant de canne à chaque instant : je ne sais pas si vous imaginez le calvaire que ça a du être pour lui! Mais grâce à cette attention, aucun problème à signaler.


Retour donc ensuite à l’hotel où nous retrouvons nos scooters que nous reprenons en main tout de suite pour pouvoir arriver à Ubud à temps pour le fin de la location. Pas de pause paysage en chemin, nous prenons la route directe et arrivons pile à 12h30 pour rendre, la mort dans l’âme, nos fidèles destriers… Nous voilà redevenus piétons, mais pas pour longtemps. Nous avons prévu de dormir ce soir là dans un hôtel sur la cote sud-ouest de Bali du coté de Tabanan. C’est ce que nous disons à l’indo qui nous servira de taxi avec qui nous marchandons le prix de la course (« on va pres de Tabanan/Tanh Lot »). Le temps de récupérer nos sacs au Jati Home Stay et il ne reste plus qu’à se la couler douce en pensant avec délice à la piscine de l’hotel que nous avons choisi…

Un peu plus d’une heure de route après, nous voila arrivés au centre de Tabanan, ne reste plus qu’à expliquer au conducteur où se situe notre hotel plus exactement (environ une dizaine de kilomètres plus loin). Et là c’est le drame. Impossible de faire comprendre à cet âne buté que l’hôtel est à peine plus loin niveau distance que le temple de Tanah Lot où il veut nous emmener! Il panique complètement et se met presque à pleurer en répétant sans nous écouter qu’on essaie de le voler, qu’on lui a promis d’aller à Tanah Lot, que là où on veut aller il ne connaît personne (il aurait pu faire demi tour ensuite… no comment). On lui offre plus d’argent pour nous emmener jusqu’à complète destination, mais rien n’y fait. On finit par sortir en plein milieu de la ville, passablement énervés. On y était presque pourtant à cette piscine!

Après appel à l’hotel et attente sous le soleil au bord d’une route très passante, ceux-ci nous arrangent le transport jusqu’à chez eux (moyennant finance of course). Enfin la piscine est à nous! Et ça fait du bien. On avait prévu ensuite de rejoindre le temple de Tanah Lot par la plage (6 km) mais le manque de temps et surtout la marée haute recouvrant le sable nous en empêche. C’est donc avec une voiture de l’hotel que nous nous y rendons.Un peu à la boure, il faut qu’on se depeche de rejoindre le site qui se situe derrière un bric à brac pour touristes qu’il faut traverser. Vite, vite! Il ne faudrait pas rater le coucher de soleil! On arrive enfin au bord du temple, bien en vue en haut de son rocher au bord de la plage. Mais nous ne sommes pas seuls : une foultitude de touristes contemple ce spectacle avec nous. Euh… je dis spectacle mais en fait ce n’est pas celui escompté, une épaisse couche de nuages trouve le moyen de se faufiler juste devant le soleil… à croire que c’est toujours le cas à Bali… où sont les magnifiques couchers de soleil tant vantés par les brochures de voyage?? Un peu dépité de s’être dépeché et déplacé pour ça, on rentre au bercail pour une soirée tranquille après cette journée chargée.

 

 

Mercredi 16 Avril – Medewi Beach

Le planning initial prévoyait que ce jour serait celui de la traversée vers Java, mais après étude du programme, on décide de s’octroyer une journée de plus sur Bali en se rapprochant tout de meme du point d’entrée sur l’ile voisine. On peut donc profiter tranquilllement d’une grasse mat bien méritée, des plaisirs de la piscine et de la farniente…

Ensuite, un bemo pris à Tabanan nous emmène jusqu’à Medewi, notre nouveau point de chute. Mais qu’y a-t-il à Medewi? Medewi beach! Et tous les surfeurs qui vont avec… Lorsqu'ils ne sont pas sur l’eau avec leur planche, on les retrouve au bar à siroter des bières tout en regardant des DVD de surf! Et on ne peut pas les rater : le cheveux blond décoloré par les bains incessants, les tatouages, ils ont la panoplie complète du parfait surfeur.


Nous ne nous essaierons pas à ce sport, nous contentant de regarder. Plage bien tranquille, située à proximité d’un point de chute pour bateaux de pêcheurs. Malheureusement, pas de sable mais que des cailloux... On a encore une fois attendu le coucher du soleil face à la mer, plus ou moins confortablement installés sur des rochers de fortune (et constamment obligés de nous déplacer à cause de la marée montante). Et comme d’hab, gros nuages qui sont apparus 20 minutes avant le grand moment!


Jeudi 17 Avril - Traversée vers Java

On se retrouve pour la derniere fois à attendre un minibus sur une route balinaise, minibus qui nous emmene jusqu’à la ville de Banyuwangi où se situe un embarcadère pour ferrys traversant en direction de Java. Le transfert s’effectue sans soucis, mais il nous a fallu etre très patients à l’arrivée de l’autre coté de la mer : après seulement 40 minutes de traversée, le conducteur aura mis plus de 30 minutes à se « garer »!


Et nous mettons donc les pieds sur Java, mais ceci est une autre histoire… 

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