Samedi dernier (encore et toujours à Balikpapan) était organisé un food fair autrement appelé food festival selon les affiches lues. Le principe ? Une dégustation de plats typiques venus du monde entier, plats préparés par les expats provenant des sus-mentionnés pays. Et au vu du nombre d'expats dans cette filiale, un tour du monde est vite arrivé !
Royaume-Uni, Russie, Gabon, Vénézuela, Belgique, Angola, Colombie, Allemagne, Tunisie… sans oublier bien evidemment la France et l'Indonésie. Mes coups de cœur ? Bien sur je n'ai pas pu tout gouter (pour ensuite me retrouver à manger de la bouffe d'hopital pour cause d'indigestion ou de crise de foie ?), mais en picorant par ci par là, j'ai fait quelques découvertes.
Number one : le bortsch venu de Russie, une soupe froide aux betteraves, un régal !
Number two : le guacamole de Colombie avec les galettes de mais
Number three : le couscous tunisien qui avec seulement quelques bouchées m'a réconciliée avec les noix de machin, moi qui habituellement les laisse toujours sur le coté de l'assiette.
Et ensuite en vrac : un plat allemand, sorte de pain perdu salé avec de la crème et des herbes, du fromage bien de chez nous (un instant de bonheur), une crepe au nutella pour rassasier ma gourmandise…
Il y avait encore une quantité incroyable de plats différents, et comme le livre contenant toutes les recettes présentées nous a été gracieusement offert, je pourrai les mettre en application pour les gourmands que je retrouverai en rentrant !
Histoire de ne pas vous laisser sur votre faim, voici au passage quelques anecdotes. Il ne faut pas croire que tout s'est déroulé comme sur des roulettes!
La veille au soir j'avais proposé mon aide aux tenancières du stand Béarn (V et E), reniant sans scrupules mes origines bretonnes (il faut dire qu'elles étaient bien nombreuses au stand Bretagne et que je ne m'imaginais pas manier le billig toute la journée avec la chaleur qui règne ici! Me voila donc affublée d'un tablier. Ma première mission, aller chercher V et la garbure qu'elle avait préparée. Imaginez le tableau : moi au volant et V dans le coffre de la voiture, l'énorme plat de garbure en équilibre prçaire à coté d'elle. Histoire de faire simple, ce plat est bien evidemment rempli à ras bord... Nous voila donc parties, à une allure qui ne ferait pas palir d'envie une tortue ashmatique. Ce sont surtout les passages des dos d'anes qui nous mènent la vie dure, mais grace à une conduite extremement fluide (ça me change) on arrive enfin à destination... moins d'un kilomètre plus loin!
Mais ça n'est pas terminé. V s'est rendue compte la veille au soir qu'elle n'avait pas pris en compte la culture indonésienne dans sa recette : le plat contient un pied de cochon. Et comme les indos sont à très grosse majorité musulmans, hors de question pour eux d'en manger. Nous voila donc obligées de rajouter un petit écriteau "attention, ce plat contient du porc". Super classe. Comme on ne veut pas non plus que tout le monde nous fasse des remarques là dessus, on demande à nos voisins du stand Pays Basque de nous preter un plat histoire d'avoir quelque chose à proposer en plus. Ce qu'ils acceptent sans histoires. Mais au bout de quelques minutes, les voila qui se rendent compte que leur recette contient du vin! Nous voila donc avec 2 plats à déguster, l'un contenant du porc, l'autre du vin... no comment.
Histoire d'enfoncer le clou, la garbure commence à prendre un aspect étrange... après vérification aux cuisines, il s'avère que le plat a tourné! Hors de question de le proposer aux gens! Bon tant pis, je vais pouvoir aller fureter dans les différents stands sans culpabiliser de laisser ma table sans surveillance...
Une matinée riche en découverte gustative, mais le plaisir des yeux et des oreilles n'était pas laissé de coté, on avait le droit à des démonstrations de danses balinaises et africaines par des enfants d'employés.
Et oui, des pates au petit dej! Mais pas n'importe quelles pates, ce sont des pates à base de farine de riz et elles sont assaisonnées d'une sauce agrémentée de légumes et de multiples épices. Lesquelles, je n'en sais rien mais je sais que ça pique! J'ai souvent la larme à l'oeil quand je finis mon bol (forcément, il y a le reste de sauce au fond...). Mais pourquoi je vous parle de ça? D'abord parce que c'est très bon, mais surtout parce que selon mon collègue indo (et question bouffe on peut lui faire confiance, c'est un fin gourmet) il s'agit du minimum vital requis pour un repas indo. Un peu l'équivalent de notre sandwich en somme! D'ailleurs on trouve partout en ville des petites échoppes sur roulettes qui vendent ce plat typique.
J'avoue n'avoir jamais testé l'indomie vendu dans ces carioles (euh... c'est aseptisé votre trucs là?), mais par contre, j'ai souvent mangé du Pop Mie. C'est l'équivalent de l'indomie mais sous forme instantanée : il suffit de verser dans le verre en carton de l'eau bouillante et de verser les ingrédients contenus dans des petits sachets et on obtient son indomie en 2minutes! Parfait quand on a la flemme n'a pas le temps de faire à manger! Et en plus c'est très bon.
PS : Pour ceux qui se disent "chouette, pour une fois qu'elle ne nous vante pas son soleil et sa piscine", sachez que j'ai pondu cet article il y a deje un petit moment... et qu'aujourd'hui il fait grand soleil!
PPS : J'essaierai de prendre un Pop Mie en photo ainsi qu'un marchand ambulant, mais j'en avais mare de voir cette histoire dans mes brouillons, donc vous aurez les photos une autre fois!
Arrivés à Bangkok que fait-on ? On cherche un logement ! Je vois que vous suivez, c’est bien. Donc c’est parti, le routard en poche, on se fraye un chemin parmi la foule du quartier cosmopolite de la ville. Pas facile de trouver l’adresse indiquée tellement il y a du monde dans la rue et les ruelles sont étroites ! Mais on finit par dénicher la guesthouse que nous cherchions : tenue par un vieux thai (très vieux), elle est installée dans un vieux batiment (très vieux) sur plusieurs niveaux (très plusieurs, ah non là ça marche pas). Il ne faut pas venir ici pour chercher le confort, nous c’est le cout minime qu’on visait. Et on n’est pas decus : moins de 6 euros la nuit et encore on n’a pas marchandé !
On y reste juste le temps de poser nos affaires et on repart dehors pour découvrir un peu la ville. Quoi de mieux pour cela que de se balader ? On décide de partir en direction du sud ouest en suivant une rivière. Sur la route on croise de nombreux vendeurs de rue qui déballent leur bric à brac un peu partout, des batiments plus ou moins beaux mais dont nous ne connaissons pas la fonction et surtout un grand nombre de croisements que nous devons traverser avec un système pour les piétons plus que juste ! La solution : se mettre à courir dès que la voie est à peu près libre… On finit notre marche dans le quartier de Chinatown, mais malheureusement la grosse majorité des échoppes sont fermées suite au nouvel an chinois. On arrive quand meme à un endroit un peu animé avec plein de gens qui proposent de la nourriture dans la rue mais rien de ce qui est proposé ne m'est completement dépaysant, j'aurais bien voulu trouver des insectes, du serpent, mais tant pis pour moi!
On décide de retourner vers le quartier oú se situe notre guesthouse, toujours à pied (on en aura parcouru des kilomètres!). A la recherche d'un restau sympa on tombe au coin d'une rue sur un spectacle intrigant : un bon groupe de gens qui mangent sur des tabourets au milieu de la rue, leurs assiettes étant servies par une jeune thai qui cuisine sur le trottoir à l'aide d'une cuisine à roulettes. Ce qui achève de nous décider à faire de meme? Mis à part l'odeur alléchante qui sort de ses casseroles, ce sont surtout les remerciements des personnes qui viennent rendre leur assiette et payer! Ce sera donc curry pour tous les deux, vert pour moi et rouge pour François. Un délice!
C'est lors de ce repas que nous aurons fait connaissance avec des personnes que nous serons obligés de supporter tout au long de notre séjour à Bangkok : des femmes vendeuses de babioles dans la rue. Accoutrées avec moultes bijoux, parures et coiffes improbables, elles tentent de vendre leur marchandise à tous les touristes qu'elles croisent. Et c'est assez agaçant... Au début on est sympas, on discute meme un peu mais au bout de la 10ème c'est craquage! La meilleure solution reste encore l'indifférence la plus totale : surtout pas de contact visuel.
Ensuite on s'est posés à la terrasse d'un bar qui proposait de la musique live avec un groupe thailandais. Qui jouait fort bien par ailleurs vu qu'on a remarqué que c'était un groupe quand on est rentrés après un long moment dehors! Les clients du bar ont évolué durant la soirée : d'une majorité de touristes de style plutot coolos, on est passé à une clientèle presqu'exclusivement thaie (presque parce que nous on était encore là) mais cette fois vetue de tenues plutot classes, du style sortie en boite parisienne. Ça faisait bien marrer François de pouvoir rentrer dans le bar en tongs et shorts alors que d'autres se faisaient refouler à l'entrée ! Bienvenue dans la « bule attitude » (à prononcer boulé (boulet ??) attitude). Point négatif : à l'intérieur c'était plein à craquer ! Il fallait jouer des coudes pour se mouvoir. Ensuite, dodo bien mérité et nécessaire vu que le lendemain matin c'est réveil tot pour profiter des temples sans trop de cohue (quand vous serez rendus un peu plus loin dans la lecture de ce post vous comprendrez pourquoi j'ai doucement envie de rigoler quand j'écris ça…).
Réveil donc tot le lendemain matin, histoire de pas trop se presser quand meme. Pour se rendre vers les temples connus de Bangkok, on traverse à pied (encore!) des quartiers où des vendeurs de rue semblent tous proser le meme genre d'article : des effigies de Buddha, des petites décos en bois, des épices et des petits bocaux qui font penser à des médicaments mais je ne lis pas le thai alors je n'en sais pas plus. A un moment on croise un petit temple qui a l'air assez joli et on décide de le visiter. A l'intérieur se déroulait une cérémonie menée par une bonne vingtaine de moines qui psalmodiaent en coeur au centre du temple, tandis que tout autour d'eux priaient un grand nombre de gens. Assez impressionant comme ambiance mais on avait un peu l'impression de déranger, alors on ne s'est pas éternisés.
Seulement quelques centaines de mètres (et quelques rues à traverser comme des kamikazes) nous séparent de notre destination : le temple de Wat Phra Kaeo. Euh, par contre, pour l'évitement de la foule on repassera. C'est à croire que tous les touristes de la ville se sont passés le mot pour venir là! Malgré cette foule compacte, on arrive à jouer des coudes pour découvrir les richesses des lieux. Couleurs vives, nombreux temples, buddhas par centaines, décorations kitsh (voire kitshissimes parfois), statues, il y en a pour tous les gouts! Petite visite au buddha d'émeraude qui trone en haut de sa tour de plusieurs metres : joli mais un peu trop petit et lointain pour moi. Je préfère de loin les plus grandes représentations du buddha et surtout l'architecture de l'endroit.
On verra selon ma motivation si j'arrive à terminer le récit de mes aventures ô combien palpitantes sur le sol thailandais. Parce qu'il ne faut pas croire mais c'est du boulot tout ça!
Bon, où en étais-je?... Ah oui, nous voila de retour à Pukhet. Forcément on n'a plus de véhicule pour nous déplacer (pour ceux qui auraient loupé un épisode, c'est par là que ça se passe) alors il faut trouver autre chose pour nous rendre là où nous avons prévu de passer la soirée, c'est à dire de l'autre coté de l'ile (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?). Les bus prpoposés par l'agence s'occupant du bateau sont pleins donc il faut chercher ailleurs. Il y a bien des taxis qui nous proposent leurs services mais à des prix exhorbitants (non mais ils nous ont pris pour des touristes ou quoi?) et on fait ce qu'on peut pour les envoyer bouler. Pas facile mais au bout d'un moment ils nous lachent et c'est là que François trouve la solution à notre problème : les taxis-mob. Non, maman, ne défaille pas, tu as déjà bien flippé à la lecture de mon précédent post vis à vis du petit "incident" qu'on a eus avec notre voiture de loc, mais tu as tenu le coup... Pas d'accrochage à déplorer, mais il faut savoir que ces "taxis" sont en fait des mobylettes conduites de façon sportive par des thais assez téméraires. Et le tout sans casque pour le passager bien entendu! Bon j'éxagère un peu, la conduite n'était pas si atroce, c'est juste qu'avec un gros sac à dos et des voitures qui défilent autour de nous ce n'est pas très rassurant.
On arrive sans encombre a la station de bus où nous prenons un bus public vers Patang. J'ai dit un bus? Pardon, je voulais plutot parler de camion! On était bien une quarantaine (selon l'estimation de François) lors de la période de pointe, entassés à l'arrière d'un immense pick-up où se cotoyaient des touristes comme nous, des écoliers rentrant chez eux, des thais finissant le boulot... Un peu de tout en fait! On s'arrete au terminus, sur une plage pas si mal meme si elle est bien décriée par le routard. Et comme d'habitude que fait-on? Mais on cherche où on va dormir pardi! Au départ, nous voila partis à pieds, essuyant moultes et moultes refus de la part des hotels ("sorry! fully booked", je déteste cette phrase...). On abandonne la marche et décidons de prendre un tuk-tuk à qui nous promettons 200 bahts s'il nous dégote un hotel où il reste de la place. Bon, je vous vois venir "mais c'est quoi un tuk-tuk?". Et bien c'est une moto (encore?!) autour de laquelle a été installée une sorte de cariole de grande taille. Désolée je n'ai pas de photos pour que vous visualisiez.
C'est parti pour la tournée des hotels! Après un moment à tourner en rond (heureusement qu'on n'était plus à pied...), on trouve enfin quelque chose nous convenant. Mais c'est maintenant l'heure de partir à la découverte de la ville et surtout de trouver où manger parce qu'on commence à avoir faim mine de rien (rappelez vous la journée qu'on a passée, elle a commencée bien tot et fut bien remplie!). Après une marche bien longue dans des rues pas très accueillantes, on rejoint un coin où se tiennent plusieurs restaurants de plein air. Ne vous imaginez pas une terrasse chicos avec des tables sur lesquelles seraient posées des nappes blanches. Non, on est plutot à la bonne franquette, avec des tables en bois, plastique, metal qui se cotoient dans un désordre ordonné (pas facile à décrire mais en fait ça donne un aspect très convivial à l'endroit). Chaque "restaurant" consiste en fait en un petit recoin cuisine, avec les ingrédients présentés sur un étalage à l'avant et un ou deux cuisiniers aux fourneaux. Et c'est bien bon! Mais alors qu'on venait de s'installer à une table, un serveur s'approche de nous et nous recommande de nous installer à une autre table. On obéit sans dicuter et 20 secondes après nous etre assis, des trombes d'eau se sont mises à tomber du ciel! Sans prévenir! Ça a duré un bon petit moment, une vraie pluie tropicale comme à la télé! Pour vous dire, la pauvre serveuse qui nous apportait nos plats s'est retrouvée trempée des pieds à la tete juste en parcourant 5 mètres hors d'un abri! Mais des images parlent mieux qu'un long discours :
Ensuite on a cherché un coin sympa pour sortir mais on a eu beau chercher, on n'a rien trouvé.. peut etre que la pluie avait refroidi les gens... Tant pis pour nous. Après avoir failli se perdre dans les rues de la ville (vous le croirez si vous le voulez mais mon sens de l'orientation pour une fois était très bon! je ne parlerai pas par contre de celui de... non, je viens de dire que je n'en parlerai pas!) on a fini par retrouver notre hotel pour une dernière nuit de sommeil dans le sud thailandais. Le lendemain, on a pris une sorte de tuk tuk amélioré (disons que ce n'était pas une moto mais un vrai véhicule sauf que d'extérieur il y ressemblait beaucoup) pour nous rendre à l'aéroport.
Au bout de quelques minutes de trajet, on se dit qu’on n’est pas arrivés : on avance à deux à l’heure… Mais on a bien le temps avant notre avion pour Bangkok. Le chauffeur nous annonce qu’il cherche une station service et on sent bien qu’il est vraiment limite d’etre à sec mais il ne trouve rien. Enfin, il finit par dénicher une station avec le bon carburant et peut donc remplir son réservoir. A peine a-t-on quitté ce lieu qu’on observe direct un changement de régime : il va à fond !! Comme quoi ça a la patate finalement ces petites betes ! Quelques frayeurs sur la route : pas de ceintures (ce qui en fait est normal par ici), mais surtout pas de vitre ni de « mur »à l’arriere du véhicule… Mais on arrive entier à l’aéroport.
Et bien en fait il y aura un troisieme (et dernier?) article pour le week end à Bangkok histoire de faire durer le suspense... Heureusement qu'entre temps je n'ai pas voyagé, sinon, j'aurais vtaiment eu trop de retard en tout!
Parce que je suis sure que vous commencez à en avoir ras le bol de l'Indonésie (à force d'en parler tout le temps, vous vous en lassez, normal...), je suis allée faire un tour en dans un pays presque voisin : la Thailande. Ben oui, rien que pour vous. Nan mais faut pas déconner! C'est surtout parce qu'un petit monsieur fraichement débarqué de chez les Scottish s'est motivé pour passer des vacances là-bas et par la même occasion me voir. Et c'est qui? Mais c'est François bien sur!
Vu que le jeudi 7 février était ferié (En raison du nouvel an chinois. Non, non, je n'ai pas déménagé en Chine, mais cette date fait partie de leurs fetes nationales, va comprendre, c'est pas moi qui vais m'en plaindre!), j'ai rajouté quelques jours avant et après cette date pour me permettre de passer 5 jours en pays thai.
Départ de Balikpapan le mardi midi pour un premier vol en direction de Jakarta. A noter durant ce vol la charmante indonésienne avec qui j'ai discuté (mea culpa mais j'ai oublié son nom... ça n'étonnera personne!) et qui connaissait une (et une seule) chanson française. Devinez. Je ne peux pas entendre vos propositions mais je suis sure que personne n'aura trouvé, non pas que je vous mésestime, mais c'est le genre d'artiste qui s'oublie assez rapidement. Hélène. Hélène qui? Mais Hélène de "Hélène et les garçons" pardi! Et sa magnifique ballade, Hélène, je m'appelle Hélène... No comment. Je lui ai fait écouter d'autres chansons bien de chez nous relevant le niveau et une seule a retenu son attention, "Infidèle" de Claire Diterzi. J'espère que la prochaine fois, c'est celle là qu'elle citera!
Me voila donc à Jakarta, avec 6 heures à tuer avant mon vol pour Bangkok. Etude de guides sur la Thailande (il serait peut etre temps), glandage au Starbucks (ça faisait longtemps!), papotage avec des indos, et hop, me voila dans l'avion et me voila en Thailande! Avec encore 6h à poireauter avant de reprendre l'avion vers Phuket... m'énerve ça! Mais bon, bien emmitouflée dans mon paréo, avec une jupe par-dessus un pantalon, deux t-shirts a manches longues et des chaussettes dans mes chaussures j'ai pu grapiller quelques instants de sommeil. Pourquoi tout cet accoutrement? Il ne fait pas beau et chaud en Thailande en ce moment? Ben si, mais ces !#*?/# ont mis la clim à fond!
Mais mercredi matin arrive et j'atterris enfin à Phuket. La question du moment : François sera-t-il bien là pour m'accueillir? Parce qu'avec mon sens inné de l'organisation, je n'ai bien sur pas pris la peine de noter son numéro de téléphone... Mais qui vois-je, quelque peu rosi par le soleil de ces latitudes! Mais oui, c'est bien Francis! Ouf... Direction une agence de location de voitures, passage obligé pour nous, il faut savoir que François ne se sent vraiment bien en vacances qu'avec un volant entre les mains et des pédales sous les pieds. J'éxagère un peu mais il aura tout de meme parcouru plus de 2000km la semaine précédente dans le nord-ouest thailandais!
On prend donc la route en direction de la baie de Phang Nga. On laisse alors notre bolide pour prendre un autre moyen de transport, un long tail boat, autrement dit une pirogue très grande à moteur. Forcément, on arrive en retard en comparaison avec tous les autres touristes qui sont arrivés à l'aube mais on a quand meme la chance de trouver un bateau, et, cerise sur le gateau, on l'a pour nous tous seuls!! Et ça, c'est la classe. Quand on croise d'autres bateaux dans lesquels sont entassés des dizaines de touristes qui doivent se prendre la tete lors des haltes pour attenddre tout le monde, on se dit qu'on est bien contents sur notre bateau rien qu'à nous.
Et c'est parti pour 3h 1a déambuler dans la baie, en passant tout d'abord par des mangroves qui me rappellent mon chez moi indonésien jusqu'a déboucher sur des paysages grandioses. Imaginez des rochers de plusieurs dizaines de metres de haut qui se dressent tout droit dans le mer, turquoise qui plus est. Ajoutez à cela un soleil radieux, de la végétation luxuriante et vous obtenez ceci :
Et on en voit partout! C'est à croire que ces iles poussent comme des petits pains par ici. Lors de la sortie on a pu se ballader sur une ile qui est liée à un certain James Bond, mais je ne sais pas lequel et je ne sais plus pourquoi. J'ai précisé que je n'aimais pas les films de James Bond? Donc si vous voulez l'info, faudra chercher par vous memes. Ile bien jolie mais un peu trop envahie par les touristes et j'ai trouvé que le marché bric à brac au centre faisait un peu too much...
Mais en faisant abstraction, c'était vraiment pas mal. Ensuite, dejeuner dans un village sur pilotis où nous nous sommes régalés de crabes tout justes pechés devant nos yeux.
Retour sur la terre ferme où nous retrouvons notre voiture de loc. On suit toujours la cote de la baie en direction de l'est et en profitant des magnifiques plages. Un petit tour pour mettre les pieds dans l'eau et on s'aperçoit qu'elle est méga chaude!! C'est pas demain la veille qu'on verra ça sur les cotes bretonnes, quoique, avec le réchauffement climatique, on ne sait jamais... On reprend la route, et là, un mauvais choix tactique nous envoie en mauvaise posture... bon, en gros, on s'est fait rentrer dedans par un énorme 4x4 qui nous doublait comme un ouf alors qu'on esquissait un demi tour. Pas de blessés, mis à part notre pauvre véhicule qui ne s'en est pas remis. Du coup on a passé la fin de l'apres midi et la soirée au poste de police à expliquer tout ça à des flics qui ne pipaient pas un mot d'anglais. Que d'aventures! On a du coup décidé ensuite de nous déplacer à pieds...
Pas de folies pour le soir, on était un peu sonnés alors zou! Au lit! Parce que le lendemain, c'est autre chose qu'on avait prévu... qui reve de passer quelques jours (pour certains toute une vie) sur une ile paradisaique au large de la Thailande? Ben moi oui, pas toute une vie parce qi'au bout d'un moment je pense que je pete les plombs, mais une ou deux semaines ça me va. Le temps nous manquant, c'est seulement 24h qu'on passera sur place mais c'est deja ça. Le nom du lieu? Ko Phi Phi. Bon, ça fait pas rever comme ça, mais je connais quelqu'un dans mon entourage qui y a passé 4 semaines et serait bien restée plus longtemps... n'est ce pas? Après deux heures de bateau pendant lesquelles François et moi nous sommes allègrement moqués des deux anglaises plus blanches que blanches qui au fur et à mesure de la traversée prenaient une coloration plutot rosatre tendance bien rouge sur la fin, on arrive à destination. Les guides ne mentent pas, c'est reellement un petit bout de paradis cette ile. Ile en fait constituée de deux monts reliés par une isthme. Vous en avez d'ailleurs surement entendu parlé lors du tsunami de 2004 vu que la vague a ravagé cet isthme (normal, il n'y a absolument rien pour arreter l'eau). Mais tout a été reconstruit et on ne croirait pas que quelques années plus tot c'etait entierement détruit.
La recherche d'un logement (vous ne croyez tout de meme pas qu'on aurait pris la peine d'appeler pour réserver?!) nous mène de l'autre coté de l'ile, vu que tout était pris d'assaut sur la partie centrale. C'est parti pour une cession marchandage avec les conducteurs de long tail boats pour qu'ils nous emmenent la bas. On finit par rejoindre une plage sublime avec des petits bungalows tout mimis (confort sommaire par contre), ça donne déja envie de se réveiller le lendemain matin avec ce paysage sous les yeux! On reprend des forces avec un bon (très bon) curry cuisiné par nos hotes et ensuite, direction la ville (l'isthme). Mais cette fois pas de bateau. Donc a pieds. A l'assaut du mont. A 14h. Donc il fait chaud. Arrivés en haut on n'en pouvait plus! On a donc fait une pause sur un view point qui donne sur toute l'ile, vue qui mérite bien cette grimpette.
Ensuite déambulation dans la vile pour trouver un club de plongée pour le lendemain. On tombe sur un club tenu par des Suédois forts sympathiques et je laisse François pour qu'il se fasse une cession théorique vu quíl plongera pour la première fois. De mon coté, je pars à la découverte de la ville et me ballade partout. Je récupère ensuite Cis et on se pose dans un bar très agréable avec toujours une super vue sur le mer. Siroter des cocktails avec des décors comme ça, c'est très agréable! Mais il est bientot l'heure de partir, on a prévu de contempler le couher de soleil du haut de la montagne..
C'est donc reparti pour une grimpette qui de ce coté consiste en une série d'escaliers qui n'en finissent pas. Mais comme on est super forts, c'est pile pour le coucher de soleil qu'on arrive en haut. Superbe bien entendu. Petit coup de stress : impossible de mettre la main sur mes lunettes de vue (j'avais mes lunettes de soleil) et on doit encore redescendre la montagne vers notre bumgalow. Et de ce coté ce ne sont pas des escaliers mais de la foret et un chemin fortement pentu avec tout plein de pieges comme des racines, pierres et terre qui glisse. Et je vous rappelle que le soleil vien tde se coucher... alors en lunette de soleil et tongs, c'est pas ce quíl y a de plus easy! Mais avec acharnement et surtout l'aide de François, j'arrive saine et sauve au resort ou nous retrouvons mes lunettes que j'avais of course laissées la bas... Et là, François se rend compte qu'il n'aurait pas du se moquer des deux anglaises sur le bateau : il est rouge de chez rouge sur toutes les parties du corps qui étaient exposées sur le bateau!
Le vendredi, rendez vous a 7h30 chez les Suédois. Mais pour ça il faut se rendre sur l'isthme. On a toujours lóption grimpette, mais a cette heure, le soleil n'est pas encore levé (il auraist fallu quitter notre plage vers 6h30) et comme on devait prendre avec nous toutes nos affaires pour cause de départ vers le continent en début d'apres midi, on avait assez la flemme. Malins comme on est, on avait booké un long tail boat auprès de nos hotes la veille au soir. Mais à 6h55, personne. François part en éclaireur et réveille les gérants, qui nous envoient un mec pas trop réveillé. Ouf! Mais on ne part pas. La mer est trop basse et pas moyen de déloger le bateau du sable!! On attend 15minutes et avec du renfort on finit par pouvoir partir. Il était temps, les Suédois ne nous attendront pas. Mais on arrive, avec quelques minutes de retard certes, mais on est là. Et au passage, j'ai pu admirer le lever de soleil de la plage, superbe.
On monte alors dans notre superbe drakkar rouge flamboyant (je m'enflamme la, ce n'est evidemment pas un drakkar) en direction du sud et des iles de et . Et c'est parti pour la première plongée. Devinez qui plonge avec moi? Des Suédois of course! On aura été submergés par cette communauté! J'ai vraiment apprécié cette plongée, melant coraux colorés, moultes poissons, requins, tortues... le tout dans une eau a 28 degrés. François est ressorti de l'eau non moins enchanté : pour sa première plongée il aura été gaté! Ensuite, sieste au soleil, lunch et re-plongée. Avec de nouveau une multitude de choses à regarder, dont un requin assez imposant qui s'est réveillé devant nous et a fait un petit tour avant de s'en aller.
Ensuite, retour sur l'ile où il ne nous reste plus qu'a prendre le bateau pour revenir sur Pukhet. Cette fois, François s'est bien couvert des pieds à la tete pour ne pas cramer plus qu'il ne l'était!
Et la, j'avoue, j'en ai un peu marre de blablater, alors le reste sera pour une prochaine fois! Mais je vais revenir sur ce post pour remplir des blancs et mettre des phots ne vous inquietez pas.
Je ne me suis toujours pas mise à la conduite des deux-roues à moteur meme si c'est prévu que je m'y attelle prochainement (ne stresse pas ma p'tite maman mais c'est parfois le seul moyen de locomotion possible en Indonésie... et je ferai très très attention, promis!). Il sera question ici de VTT encore une fois. C'est qu'on y prend gout!
Cette fois, pas de sortie avec les fous furieux du club VTT mais plutot une ballade en compagnie de Marie Alix et un de ses amis indos nommé Wawan. Deux semaines auparavant avait été organisée une sortie VTT en face de Balikapan (cf carte) qui m'avait été chaudement recommandée par plusieurs personnes pour la beauté des lieux rencontrés mais je n'y étais finalement pas allée (ils avaient prévu de se faire 50 bornes à fond les ballons... et en plus j'avais une soirée de prévue la veille, alors le réveil a 6h30, on repassera! Je m'étais effectivement réveillée à 14h ce jour là... mais pour une soirée de la veille mémorable!). On s'est donc motivés pour y aller tous seuls en nous munissant tout de meme d'une carte du coin.
Première étape : le port de Balikpapan où nous trouvons un speed boat pour nous faire tarverser le bras de mer et nous mener sur les berges d'en face. 1/4 d'heure de traversée sans un pet de vent ni de vague, installés comme on peut à l'arriere du bateau (les 3 vélos prenaient la majeure partie de la place...). Au moment de descendre du bateau, petites acrobaties pour rejoindre le ponton mais on y arrive. Et c'est parti!
Premiere constatation, c'est plat. Et pas une petite cote à l'horizon! Tant mieux parce que je ne me sentais pas l'ame d'un maillot à poids ce jour là. Par contre, il avait plu bien intensément la nuit précédente et ça s'est bien ressenti sur la route : du sable bien lourd et qui colle aux roues... pas au point de bloquer les roues comme lors de ma sortie sous la pluie, mais ça fait quand meme bien travailler les mollets!
Lors de cette ballade, nous avons longé moultes rizières bien vertes (d'un vert limite extraterrestre par moments...) dans lesquelles on pouvait croiser des personnes travaillant leur récolte. Mais la principale découverte du coin a été la plage : très propre, avec un sable clair, bordée de cocotiers, une eau assez transparente... rien à voir avec celle de l'autre coté du bras de mer! On n'a vu personne se baigner, mais je pense que ça doit etre bien sympa de revenir une prochaine fois avec de quoi pique niquer sur la plage et de quoi faire trempette.
On a continué en longeant la cote, puis en retournant vers l'intérieur des terres tout en traversant des villages aux sympathiques maisons. De nouveau des rizières... Je dois avouer que lors de la sortie on a été obligés de demander plusieurs fois notre chemin aux passants, meme s'il s'averait en fait que ceux ci ne connaissaient la plupart du temps pas plus le chemin que nous! Et je ne parle pas de lire une carte...
Ensuite, on retrouve notre conducteur de speed boat qui nous accueille très gentiment avec des noix de coco toutes fraiches! C'est bien désaltérant après ces 2h30 de pédalage. Retour à Papan dans notre petite embarcation, dirigée d'une main de maitre par moi meme! Et oui, pour qu'on puisse nous asseoir, le monsieur nous a laissé tout le banc dont la place en face du volant qui m'a été attribuée. Preuve ci-dessous:
Je n'ai pas non plus fait des folies et l'ai laissé garer le véhicule à l'arrivée mais on a bien ri!