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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 10:15

Il est jeudi, je n’ai rien de prévu pour le weekend, il faut dire que mon remplaçant atterrit a Balikpapan le vendredi en fin d’apres midi et que je dois aller le récupérer a l’aeroport et m’occuper de son arrive. Sauf que ce jeudi, après être rentrée du bureau, Thomas vient squatter chez moi et me parle de son weekend qu’il a prévu de passer avec Jeremie a Bunaken. Ah, Bunaken… Je n’aurais pas eu le temps de lui faire mes adieux a cette île et a ses fonds magnifiques. Sauf si… sauf si je me prends des billets le lendemain matin et que j’y vais, tant pis pour le nouveau ! Jeremie arrive entre temps s’y met aussi, en avançant que je n’aurai pas d’autre occasion d’y retourner avant mon départ. En pensant au nouveau j’ai quelques remords, ou alors je peux lui prendre des billets aussi, du style « surprise, tu poses tes affaires, te fais un sac a dos avec des fringues et on file a l’aeroport de nouveau pour partir en weekend ». Mais comme je ne le connais pas, je préfère la jouer plus sure en me prenant un billet pour moi et en lui proposant a son arrivée de voir s’il ne reste pas des billets de libre s’il est motive.

Le vendredi arrive, Alex de son prénom débarque, sa planche de surf sous le bras, Je lui fais part de son choix, il réfléchit a peine deux secondes que déjà on est au comptoir Batavia pour acheter des billets aller-retour. A peine le temps de passer chez lui déposer sa grosse valise qu’on repart, direction Manado. Temps écoulé entre ses deux vols ? A peine plus de deux heures ! C’est ce qu’on appelle un départ sur les chapeaux de roue. Qui est du voyage finalement ? Thomas et Jeremie qui comptent passer leur PADI advance, Marie qui s’est comme moi insérée au dernier moment et Alex encore en plein décalage horaire. On est accueillis a l’aeroport, trajet en voiture jusqu’au port, puis bateau vers Bunaken en ayant patiente un petit moment pour qu’ils aient le temps de faire le plein d’essence. Voyage sympa, étoiles qui brillent, éclairs qui tombent plus loin, plancton fluorescent qui nous accompagne. Accueil super, avec un bon dîner et une surprise : les bungalows qu’on avait réservé ne sont en fait pas libre donc on est upgrades mais sans payer de supplément ! A nous le bungalow immense avec deux chambre, la clim (pas très utile en fait), le salon géant, la vue sur le jardin avec la mer en contrebas. Et maintenant, au dodo !

Thomas et Jeremie ayant prévu de passer leur PADI avec un dive instructor du continent, il ne nous reste plus qu’a attendre qu’il arrive et a trouver des equipements pour Marie et moi qui nous sommes incrustées avec un peu de retard. Mais c’était sans compter un amas de quiproquos qui nous ont fait commencer le weekend sur une mauvaise note (meme moi j’etais enervee, c’est dire). Pour faire court et simple, le resort ou on dormait pensait qu’on allait utiliser leur dive instructor pour le PADI. Celui-ci s’est énervé quand il a compris qu’en fait non. Du coup il n’a pas voulu non plus nous louer des équipements ni un dive master pour Marie et moi. Pas grave, on s’en va et cherchons plus loin tout ça. Pour s’entendre répéter a chaque fois qu’etant donne qu’on ne dort pas dans les dive centers qu’on croisait, ceux-ci ne pouvaient pas nous louer d’equipement, même si on prenait un dive master avec ! Bon, bref, quand enfin on arrive a négocier d’avoir tout ça, c’est au tour du dive instructor de Tom et Jeremie de faire la fine bouche quant au fait qu’un dive master va venir sur son bateau. Au final, on ne prend qu’un équipement de snorkelling chacun et puis c’est tout (même pour ça il a fallu se battre).



Plus la peine de penser a tout ça, le bateau nous attend, il fait beau, le corail est superbe, tout va très bien se passer. Et pour le coup, c’est bien de positiver et de voir la vie du bon cote puisque la chance me sourit : leur dive instructor a un équipement de plongée supplémentaire ! C’est donc avec plaisir que je me joins a leurs deux premières plongées. On se fait bien plaisir avec l’appareil sous-marin qu’a pris Jeremie. A nous une tortue de deux mètres de diamètre (j’exagere a peine, une tortue bien FAT comme dirait l’autre), des requins qui passent et repassent, des nemos dans leurs anémones, des langoustes et j’en passe. Visibilité plutôt bonne, voire très bonne par endroit. On se régale. Pendant ce temps la, Marie et Alex se font de bonnes sessions snorkelling, je les rejoins pour la dernière de la journée pendant que les deux élèves continuent leurs plongées. Le soleil est bien au rendez-vous, on bronze sur le bateau, en gros, la vie est belle. Retour sur l’ile, soirée passée a écouter de la musique (sorry pour tous les autres touristes du resort, mais Shania Twain, ca me gave, alors vive me base d’i-pod et l’i-pod qui va avec !), jouer aux cartes sur la terrasse commune.




Le lendemain, rebelote j’ai envie de dire, journée toujours parfaite, snorkelling et plongées, moult poissons, corail magnifique, soleil, mer bleue… je vais encore me faire des ennemis avec ce post, mais franchement, on était bien la-bas ! Et pour Alex, deux premières journées en Indonésie qui annoncent du bon pour la suite de son sejour.

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 03:15

Cette fois, c’est en grand comité qu’on part en vacances, ou plutôt en weekend. On croirait presque une colonie de vacances ! Il faut dire qu’avec un groupe de 12 jeunes, il pourrait y avoir confusion. J’oublie l’essentiel, le but du voyage. Yogya. Oui, encore. Mais cette fois, point de temples pour moi (deux fois Borobudur et trois fois Prambanan ça suffit, même si je les recommande chaudement a toute personne venant en vacances sur Java), c’est a un volcan que je veux m’attaquer : le Merapi. Oui, il s’agit de celui qui a pété en 2006 et fait tout plein de morts. Et oui il est toujours en activité. Mais bon, je n’ai toujours pas plus de plomb dans la cervelle qu’avant. Qui sont les intrépides qui seront de cette partie du voyage ? Thomas, Vincent et Isa. Le reste de la troupe va se faire le package habituel des temples du coin.

La séparation se fait tout de suite en arrivant a Yogya : pendant que les grimpeurs nous nous rendons dans le resto/bar/agence de voyage, les autres prennent possession de l’hôtel. Quelle cohue dans ce resto ! En plus, ils ne retrouvent plus la demande qu’avait faite Vincent la veille et ça s’annonce mal. Mais après du blabla et beaucoup de patience (pas de mon coté, j’avais faim, étais fatiguée et tout ce bruit m’a saoulée, je me suis donc eclipsée dehors avant de m’énerver franchement), on obtient une voiture avec chauffeur ainsi qu’un guide sur place. On a juste le temps de manger au resto et on file. Deux heures de route pour atteindre un village situé au pied du volcan aux alentours de minuit. On se change, boit un thé bien chaud, se prépare psychologiquement à la dure nuit qui nous attend et on est partis.

Ça commence mal. 25 minutes de marche sur une route bitumée, qui monte raide, rien de mieux pour me couper le souffle et me dire que je n’y arriverai jamais. Surtout qu’au tout début de la marche, on demande innocemment au guide quelle est la hauteur du Merapi. 2900 mètres d’altitude. Ah oui quand même. Et on est à quelle altitude là tout de suite ? Ben 1500m. Gloups. On va se faire 1400m de dénivelé dans la nuit là ? Et je suis déjà complètement à plat après 25 minutes de marche ?? Je vais mourir. On finit par atteindre le début de la piste en terre, à travers des plantations de café. C’est là que j’ai haï intérieurement le chauffeur de la voiture… mais pourquoi (oui, pourquoi) ne nous a-t-il pas déposés à cet endroit là ? La seule raison que j’ai pu lui trouver est que la route montait tellement que la voiture n’aurait jamais réussi à atteindre cet endroit avec 6 personnes à son bord.

Une fois sur le chemin de terre, ça va mieux. Je galère toujours, faut pas croire, mais ça avance, et ça avance plutôt pas mal. On dépasse même des groupes qui ont du partir plus tôt que nous. Ça me rassure, je me dis que si je lutte trop, je pourrais toujours m’arrêter et prendre un autre groupe en cours de route… mais je tiens bon, on grimpe, on grimpe (à ce niveau de dénivelé, on ne marche plus, on grimpe), on fait des pauses de temps en temps, on repart. Un grand merci à Pierre qui m’a prêté sa lampe frontale, sans elle, je ne sais pas comment j’aurais fait (pour ceux qui auraient oublié, on monte de nuit, le but étant d’atteindre le sommet pour assister au lever du soleil de là-haut).

Sauf qu’on est un peu trop rapides, et que plus on monte, plus le vent se fait sentir. Pour ne pas avoir à attendre en plein vent tout au sommet du volcan, on fait une pause d’une vingtaine de minutes à l’abri d’un rocher. Il est temps de sortir toutes ses couches pour se protéger du froid. Mais ça ne suffit pas, on se gèle. Certains plus que d’autres selon le nombre et la qualité des vêtements apportés… Impossible de fermer l’œil pour moi, i fait bien trop froid. Mais le pire est à venir. Il nous reste encore trois bons quarts d’heure de marche, sauf qu’à s’arrêter, on s’est refroidis. Et retourner dans le vent glacial alors qu’on est tout trempés de sueur de la montée, c’est loin (mais alors très loin) d’être agréable. Demandez à Thomas ce qu’il en a pensé…


On en bave, on lutte, on met un pied devant l’autre, on ne regarde pas en haut (allez, plus que 40 mètres de dénivelé ! et 10 minutes plus tard, allez plus que 40 mètres de dénivelé ! hein ? ben oui, en fait le vrai sommet il était caché). On finit par atteindre le sommet, tout en haut, à 2900m. Et ça caille. Heureusement, niveau timing, on est parfait, on n’attend pas du tout pour voir apparaître le soleil à l’horizon, au-dessus d’une mer de nuages. Magnifique.



À noter, nous sommes seuls au sommet, les autres groupes dépassés pendant la montée n’ont pas encore atteint le but de l’ascension. On attend ensuite que ce soleil fasse disparaître toute cette brume pour enfin voir le panorama devant nous. Et ça dure, ça dure. Thomas trouve le bon plan pour ne pas mourir de froid : des courants d’air chaud s’échappent de certains endroits dans les roches qui nous entourent, il suffit de trouver une sortie et de s’y coller. Ça va tout de suite beaucoup mieux !


Malheureusement pour nous, les nuages n’ont pas l’air décidé à s’en aller. On a une pensée pour les autres à Borobudur qui avaient pris l'option de payer plus cher mais de pénétrer sur le site avant le lever du soleil pour en profiter du temple. Pas sûr qu'ils profitent de grand chose... On prend donc la décision d’entamer la descente. Trois heures de souffrance, de chutes, de glissades, de fous rires, de sauts, de prises de têtes sur le nombre exact de plantations de café qu’on avait passé à l’aller,  je vous passe les détails, mais j’étais bien contente d’arriver en bas. Et aussi bien contente de voir arriver notre véhicule tout en haut de la route de bitume qu’on s’était tapée la veille et qui m’avait tuée. Un banana pancake plus tard, me voilà prête pour 2 heures de sommeil sur le trajet retour vers Yogya.



Là, un déjeuner de bakso et une douche bienfaitrice, et c’est parti pour une sieste. Ensuite, apéro, dîner et sortie dans les boites de la ville jusqu’au petit matin… Le dimanche, un peu de shopping et hop, retour à la maison. Petit coup de stress à l’aéroport : on avait fait plusieurs groupes pour nous rendre sur place, le premier étant chargé d’enregistrer tout le monde. Et là ils apprennent que le vol a été avancé et qu’il reste 15 minutes au reste pour arriver. Et le dernier groupe est toujours dans le taxi. J’en fais partie mais je dois dire qu’on n’était pas du tout stressé. On arrive à 5 minutes de l’heure d’embarquement, et en regardant le tableau d’affichage, celui-ci se modifie : notre vol a du retard. Magique. Au final, on a poireauté 1h dans la salle d’embarquement avant de décoller.

En tout cas, ce retour à Yogya m'aura permis de rayer une ligne de plus sur ma to-do-list : gravir un volcan. Ça me fait peur pour le Rinjani que j'aimerais bien grimper aussi...

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 01:47

Vendredi matin, rien de prévu pour le weekend. Et pas trop envie de rester sur Balikpapan. La solution ? Trouver une destination non loin de Jakarta pour être sur de trouver des billets d’avion a pas trop cher et des compagnons de voyage pour ce weekend improvise. Ca donne quoi ? Thomas, Vincent et moi décidons de partir découvrir le volcan Cracatoa (Krakatau en indo). On trouve les billets dans la matinée, les payons à midi et le soir même, nous voila dans la capitale. S’en suit quelques heures de voiture vers la ville de Carita (on a pris une voiture avec chauffeur pour ce déplacement, on avait un peu la flemme de dénicher un moyen de transport galère en arrivant de nuit a Jakarta), ville située sur la cote ouest de Java. En face, Sumatra, enfin on le sait, parce qu’on ne la voit pas. De un parce qu’il fait nuit noire (il est 1h du matin) et de deux parce que c’est pas tout proche. Et entre ces deux grandes îles se trouve le mont Krakatau.

Petite minute culturelle pour les ignares qui me lisent (pour info, j’étais aussi ignare que vous avant qu’on ne me parle de ce volcan il y a peu). Il y a fort longtemps, se trouvait trois immenses volcans en lieu et place de l’actuel. Sauf qu’un jour, une éruption cataclysmique eut lieu, qui se fit ressentir jusqu'à l’autre bout du monde (ça rigole pas ces petites bêtes) et fit voler en éclats les trois volcans qui sortaient de l’océan. Plus tard, une autre éruption eut lieu qui fit émerger un nouveau volcan, celui qu’on peut voir actuellement. Et la raison pour laquelle ce volcan est connu (en plus d’avoir donne lieu a l’une des plus grosses éruptions du monde), c’est parce que de ce bout de terre vide sorti des eaux, la nature a repris ses droits petit a petit, une faune et flore locale y prenant place. Fin de l’aparté culturel, j’ai du perdre en route quelques lecteurs qui ne sont pas habitues a ce genre de récits de ma part.

Bref, nous voila donc a Carita, on trouve un hôtel en bord de mer, on mange un mie goreng et au lit. Le lendemain matin, on découvre qu’effectivement la mer est bien en face de hôtel (quand je vous disais qu’il faisait nuit noire), avec une petite crique ou se nichent des bateaux de pêcheurs. Parfait, on est à la recherche d’un moyen de transport pour nous rendre au volcan. Apres discussion avec des gars du coin, on finit par tomber d’accord sur un aller/retour sur deux jours, avec un bateau de pêcheurs lent (et non un speedboat qui faisait presque doubler le prix), avec un trajet de 4 heures. Le temps qu’ils préparent le bateau, on retourne a hôtel déjeuner, récupérer nos affaires, faire quelques courses pour manger et boire sur le bateau (4 heures en plein cagnard, il y a moyen qu’on meurt de soif) et ensuite, on retourne a la crique patienter pour le bateau qui doit arriver sous peu. On patiente beaucoup. Et encore. Et encore. Il s’avère qu’en fait le bateau prévu est tombe en rade, donc ils sont allés en chercher un autre qu’il a fallu remplir d’essence pour le voyage. En bref, comme d’habitude, il ne faut pas être presse.


On part finalement, et c’est donc parti pour 4heures de traversée. Sous un soleil de plomb. On a bien chaud, on se protège comme on peut avec t-shirt et paréo, on boit, mais moi ça me fatigue et je finis par tomber de sommeil au milieu du ponton. Qui a dit même sans chaleur tu aurais pionce comme une marmotte ?? Même pas vrai… Heureusement pour nous, la mer est belle et calme et le voyage se passe tranquillement. Petit nasi goreng déguste en guise de déjeuner et a force d’avancer, on finit par s’en rapprocher de ce volcan, jusqu'à le voir (merci à Thomas et Vincent qui m’ont réveillée). Mais c’est qu’il a l’air bien grand vu de si loin… on ne le quitte pas des yeux, il est superbe. Et la, sans prévenir après une bonne demi-heure a l’observer, le voila qui crache un gigantesque panache de fumée. Aurais-je oublie de préciser que ce volcan est toujours en activité ? Ah oui. Je rattrape donc cet oubli : le mont Krakatau est actuellement encore en activité On s’en rend bien compte en nous rapprochant de plus en plus, la fumée bien sombre que crache le volcan régulièrement monte bien haut dans le ciel. Mais ce spectacle cesse aussi brutalement qu’il a commence et on finit de parcourir les dernières centaines de mètres face a un volcan bien calme.


On finit par atteindre le volcan, ou plutôt l’île formée par le volcan. On débarque. Première impression ? Le sable. Noir comme de la suie. Et doux sous les pieds comme de la farine (non je n’ai jamais marche dans un tas de farine, mais je suis sure que ça donne la même impression). J’adore. En face de la ou le bateau s’amarre se trouve une petite guérite avec des indications du style « ne pas pénétrer sur île en l’absence du gardien, volcan dangereux ». Je me rends compte que j’avais encore oublie de préciser un détail. Le Krakatau est toujours en activité, et pas pour plaisanter. Il fait partie des volcans à surveiller pour cause de crainte éruption violente. Mais quand on arrive en fin après midi, forcement, il n’y a personne dans la cahute. Alors du coup, on fait demi-tour et remontons sur le bateau.



Attendez une seconde. Vous croyez vraiment ça ? Que vous éetes crédules… On n’a même pas réfléchi a deux fois et on s’est enfonces sous le couvert végétal (je sais j’aurais pu dire la foret, mais couvert végétal ça fait plus classe). Oui, nous somme inconscients, mais on assume. Et deux des pêcheurs nous suivent, un peu en retrait (trouillards), mais nous suivent quand même On tombe très vite sur des chemins de sable noir bien larges qui traversent la foret (j’ai arrete couvert végétal, je sens que ça vous énerve). Attendez, mais qu’est-ce donc que ces chemins de sable ? Mais c’est bien sur ! Des anciennes coulées de lave, on avance sur de la lave refroidie. Mais ça ne nous refroidit pas plus que ça (qu’est-ce que je suis drôle), on continue a avancer. Les coulées s'élargissent de plus en plus, jusqu'à atteindre une bonne dizaine de mètres de largeur chacune. Et puis d’un coup, il n’y a plus d’arbres. Rien, pas un seul arbre à partir d’un endroit en aval du volcan. On a beau être un peu inconscients, on n’est pas trop cons et décidons de ne pas pénétrer sur la zone ou la végétation n’a pas pu reprendre ses droits.

Du coup, on fait les cons, on s’amuse, on prend des photos, on papote tout en surveillant le sommet du coin de l’œil. Et sans prévenir, voila une éruption ! Un grondement sourd, un nuage gigantesque qui sort du cratère. On est bluffes et complètement excites par le spectacle. Quand je pourrai il faudra que j’insère la vidéo prise lors de cette première éruption, vous allez hurler de rire à écouter nos commentaires. Ensuite, les éruptions s’enchaînent, certaines plus impressionnantes que d’autres, mais toujours aussi fou a regarder.


Le soleil commencant a descendre, les pêcheurs nous font signe de rentrer et c’est a contre cœur qu'on redescend, on se disant qu’il faudra revenir le lendemain. On retrouve donc notre bateau, qui s’en va ensuite se poser en face de île un peu en retrait de la plage. On fait toujours face au volcan et pouvons donc continuer de profiter du spectacle. Ensuite, c’est l’heure de dîner a l’aide du réchaud a gaz du bateau des nouilles instantanées achetées plus tôt dans la journée. On est bouche bée devant les lampes a pétrole des pêcheurs qui ne nous donnent absolument pas confiance… Et la, d’un coup encore une fois, le volcan dont on ne voyait plus les panaches de fumée étant donne que le soleil avait disparu, se met a cracher… des roches et de la lave incandescentes ! C’est grandiose. Mais on est bien contents de se dire qu’on n’est plus sur île…

Apres en avoir pris plein les yeux, l’assoupissement se fait sentir, on s’installe comme on peut sur le ponton. Pas de matelas ni de sac de couchage (sauf Vincent qui a été plus prévoyant que nous), mais ça ne va pas m’empêcher de dormir. Sauf que, c'était sans compter la pluie. Une pluie qui débarque sans crier gare, et pas un petit crachin breton, non non. Une bonne pluie battante qui détrempe tout en 5 minutes. On s’abrite comme on peut derrière une bâche prêtée par notre équipage, ce qui ne nous empêche pas être bien mouilles. Heureusement, après un temps, la pluie se calme, et surtout, équipage a monte un abri au-dessus de nos têtes grâce a de nombreuses bâches et une structure de bois. Mais tout est trempe. Rate pour la nuit reposante. On finit par quand même s’allonger sur le ponton, chacun dans un coin et à tenter de nous endormir. J’ai déjà fait mieux comme nuit, je me retrouve à enfiler tous les vêtements de mon sac et à m’emmitoufler dans mon paréo pour ne pas trop souffrir du froid.



Mais le soleil se lève e lendemain et réchauffe tout ça En plus, le Krakatau est toujours la, et continue inlassablement a cracher sa fumée (et ses roches, maintenant on les voit rouler le long des parois). On fait le tour de île avec le bateau, sans quitter le volcan des yeux. C’est superbe, l’autre cote ne ressemble pas du tout au versant qu’on a emprunte. La, point de foret, pas une plante n’a de prise sur la lave qui crée un paysage lunaire magnifique.

On quitte ensuite le Krakatau, pour de nouveau 4 heures de voyage vers Java. Pour le petit déjeuner, une bonne surprise nous attend, les pêcheurs ont pêche (sans blague !) des poissons pendant la nuit et nous les font cuire. Un régal. Attendez, j’ai dit 4 heures ? C’était sans compter la panne en plaine milieu du trajet. La courroie du moteur se brise et les voila a en créer une nouvelle a l’aide d’une chambre a air sur le bateau. On cuit sous le soleil et finissons par leur demander de remonter la structure de bois et les bâches pour nous protéger des rayons. Et histoire de ne pas attraper une insolation, on plonge aussi quelques têtes dans la mer limpide. Apres réparation, direction Carita.

La bas, on déjeune d’un bon nasi goreng avant de nous attaquer a la suite du voyage : le retour vers Jakarta. Cette fois, on ne choisit pas l’option chauffeur et voiture privée mais transport public. 30 minutes de bemo suivies de 3 heures de bus. Bus bonde, pas climatise, bruyant. On est bien contents d’arriver dans la capitale. Il fait déjà nuit, mais on a réserve un hôtel, on s’y rend en taxi et c’est avec délice que je découvre ma salle de bains et la douche…  Ensuite, dîner dans un restau non loin, et bonne nuit de sommeil avant un réveil bien matinal pour rentrer au bureau le lundi matin.

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 09:28

Une fois n’est pas coutume, et comme on ne change pas une destination qui gagne, vers ou me dirige-je ce weekend? Qui a dit Bunaken ? Gagne ! Cette fois, c’est de nouveau en mode colonie de vacances puisque toute une troupe de nouveaux jeunes arrivants à Balikpapan sera du voyage. En tout, on est 10 plongeurs plus ou moins en herbe qui quittons Balikpapan le vendredi soir. On se retrouve tous a l’aéroport, sauf Samantha qui, chanceuse, s’avère être en vacances en Indonésie et donc nous attend déjà sur place. Mais ça part mal. L’avion est en retard. Très en retard. On finit quand même par décoller, ce contretemps n’affectant en rien notre bonne humeur a l’idée de passer deux jours de rêve sur cette île.

Arrives a Manado, on est accueillis comme d’habitude par une équipe venue nous récupérer. Le temps de s’arrêter manger un bout en ville, et on se rend au port pour monter sur le bateau devant nous mener au paradis (j’en rajoute juste pour vous énerver). Sauf que de bateau il n’y a point. Erreur de lieu de rendez-vous ? On se dirige vers un autre embarcadère mais faisons chou blanc une fois de plus. Zut. Qu’est-ce que c’est que cette organisation ? On retourne au premier port, toujours rien. On finit par aller à un autre endroit, ou il semble se trouver un bateau, mais l’équipage n’a pas l’air vraiment prêt à nous faire traverser. Ca papote, ça tergiverse, ça explique qu’il y a trop de vagues (mon oeil oui), ça prend du temps. On commence a perdre patience et même moi perd mon calme (un peu, faut pas deconner non plus) et me met a les sermonner comme quoi on attendra le temps qu’il faudra mais il est hors de question qu’on passe la nuit sur le continent. Au bout de je ne sais combien de temps (il est tout de même plus d’une heure du matin), ils se mettent en mouvement et nous voila partis. On peut enfin se relâcher et profiter du mouvement du bateau pour s’assoupir. Malheureusement pour Sylvain, il en perd son I-phone qui décède dans l’eau stagnant sous le bateau par inadvertance. On arrive, prenons possession des lieux et au lit !

Le lendemain, petit dej et vérification de matériel. Ca prend un temps fou vu que malgré l’envoi de toutes les tailles de matériel dont nous aurions besoin, rien n’a été prépare. On en est réduit a patienter jusqu'à ce qu’ils aient tout déniche. On va pas (trop) se plaindre non plus, le cadre est tout de même bien sympathique. Enfin, tout est prêt, on peut y aller, deux groupes se forment étant donne que Sylvain et moi avons choisi de passer notre niveau Advance au PADI. On a donc droit a notre bateau perso pour cette après midi. Deux plongée au programme, la première pour valider le thème « plongée profonde », la seconde pour le thème «underwater navigation », avec déplacement a l’aide d’une boussole. Mises a part les cinq minutes d’exercice pour chacune des plongée, on ne voit pas grande différence avec les plongée habituelles… tant mieux !


Ensuite, retour au resort, déjeuner, jeux de cartes, sieste, bouquinage et aussi un peu de bachotage pour valider les parties écrites du PADI. Le soir, plongée de nuit pour les deux élèves, puis dîner et soirée au resort. On s’amuse bien avec les employés club a chanter des chansons indos, grâce a une guitare et une contrebasse maison fabriquée a l’aide d’une caisse, d’un manche a balai et de cordes ! Et ça marche du tonnerre.



Le tout en sirotant des bières et leur alcool distille localement… Ils s’envoient un bon nombre de verres les bougres ! J’oubliais, on goûte aussi à leur mets. Mais que contenait-il ? Du chien ? De la chauve-souris ? Rate et encore rate. Du chat ! Verdict ? Texture plastique et goût très prononce comme du gibier. On finit ensuite par se balader sur la plage tout en faisant des photos un peu débiles…



Le lendemain, on prend les mêmes et on recommence ! Sauf que cette fois, on est tous sur le même bateau. Plongée pour les apprentis advance ? Plongée de courant et plongée pour parfaire sa flottabilité. Quelle grosse blague cette dernière soit dit en passant, on n’a fait aucun exercice… Mais le soleil brille, les plongée sont belles, on s’amuse, on nage, on chante, on sieste. La vie est belle. Je parfais mes chansons indonésiennes a l’aide d’un jeune guitariste qui connait toutes les miennes par cœur !  Retour au resort, toujours pareil, ça devient un peu lassant (je dis ça juste pour vous énerver encore une fois, bien entendu qu’on ne s’en lasse pas). Je ne m’en lasse tellement pas que lorsqu’un des gars m’explique qu’il a un plan pour acheter un terrain dans le coin parfait pour y installer un nouveau club de plongée, je me mets à rêver…


Apres, il est l’heure de refaire son sac, direction Manado, toujours en papotant et chantant sur le bateau nous ramenant en ville. Dîner en ville au bord de la mer et nuit a l’hôtel avant de rentrer au bercail le lendemain matin. A noter les gens du club de plongée qui veulent nous faire payer les taxes en nous retrouvant lorsqu’on est en train de manger. Faut pas deconner non plus, déjà qu’ils ont failli ne pas nous faire les prix sur lesquels on s’était mis d’accord, si en plus ils arrivent deux heures apres en nous quémandant les restes, ça ne va pas la faire ! Ils rentrent bredouilles du coup, on ne lâche rien.

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 10:32

Histoire de ne pas se relâcher après deux semaines de vacances en Papouasie, je m'étais prévue une semaine avec le club de plongée de Total en Sulawesi du Sud-Est. En fait, au début ce voyage était prévu fin mai, donc je devais me remettre tranquillement au boulot avant de repartir à l'aventure, mais changement d'emploi du temps et du coup c'est 3 semaines d'affilées que j'ai posées! Je ne vous parle même pas du retour au bureau à la suite de tout ça... WaKaToBi c'est quoi? Ce sont en fait un ensemble de 4 îles (Wanci, Kaledupa, ) quiq sont regroupées dans un parc naturel, paradis des plongeurs. C'est donc parti pour une semaine de plongées, plongées et encore plongées, dans un environnement 100% indo.

Du lundi au mercredi - Croisière en PELNI

Ceux qui ne connaissent pas les voyages en bateau en Indonésie, l'ironie cachée dans le sous-titre précédent peut ne pas être évident. Sachez juste que lorsque j'annonçais à la plupart de mes collègues et amis que j'allais traverser le détroit de Makassar et pousser jusqu'à la pointe de Bau-Bau, beaucoup m'ont prise pour une folle voire m'ont déconseillé de me joindre au groupe. Mais on avait l'aval de la boîte (faut pas oublier qu'on voyageait au titre du club de plongée) donc pas de soucis pour moi! Et puis, après tout ce que j'ai pu faire, c'est pas une traversée en bateau qui va me faire peur...

Départ donc lundi soir du port de Balikpapan. On est accueillis en mode VIP grâce à Mbak Tati qui connaît du monde. Un grand merci à ses relations d'ailleurs parce qu'on a voyagé en première classe avec cabine en duo privatives alors qu'on avait payé pour la classe la plus basse, avec couchage à l'arrache où on peut. Mais chut! Faut pas le répéter... On a donc le privilège de visiter le poste de commande du bateau, de rencontrer le capitaine et tous les membres d'équipage. Pour info, on est sur le plus vieux bateau de la PELNI. Certes, ça veut dire qu'il n'a jamais coulé, mais quand même, ça ne rassure pas des masses. On passe la soirée à dîner, papoter et jouer au UNO avant de rejoindre les cabines pour une courte nuit.


Pourquoi courte? Parce que réveil à 6h pour le petit-dej! Je leur ai dit que pour les jours suivants, il ne faudrait pas compter sur moi à cet horaire, donc pas la peine de me réveiller. Du coup, une petite portion de riz plus tard et me revoilà au lit. Ensuite, la journée se déroule au fil de l'eau, on passe le triangle des bermudes indonésien (je vous laisse deviner le pourquoi du nom de ce lieu), on mange, on joue aux cartes, on sieste, on remange, on rejoue aux cartes... et on arrive à Makassar pour une escale le temps de la soirée. Au programme à terre? Un bon repas bien sûr! Mais les spécialités de la ville sont multiples, il est difficile de faire un choix. solution toute trouvée : on ne fait pas de choix et on va manger 3 fois. Faut pas se prendre la tête parfois. Que va-t-on retrouver dans nos assiettes? Du palubasa (sorry pour l'orthographe si ça ne s'écrit pas comme ça), une soupe de viande à base de citronnelle, un délice pour les papilles! On le mange sur des tabourets en plastique au bord de la route et c'est délicieux. Je me régale, et suis fort désolée d'apprendre qu'on ne peut pas en trouver à Balikpapan... On continue la route des saveurs et filons manger du conro bakar, ce qui est tout simplement des côtes de boeuf grillé avec une sauce à se damner... Ensuite on avait programmé du poisson grillé, mais nos ventres n'en peuvent plus et on se décide finalement pour manger "seulement" des bananes à la mode ele. Juste grillées, avec un coulis de chocolat.... Je vais faire de beaux rêves dans ma couchette avec tout ça!


Le mercredi en fin de matinée, on débarque à Bau-Bau, et là, le mode VIP continue puisque Pak Sal, qui fait partie du club de plongée a toute sa famille sur place et nous voilà donc invités dans la maison familiale pour un déjeuner impressionnant (j'ai l'impression d'avoir passé ces vacances à manger). Ensuite, comme on est censé faire un trip de plongée et non pas un trip culinaire, on l'oublierait très vite à regarder notre emploi du temps), Pak Sal nous a organisé une plongée en fin d'après-midi. Une plongée de crépuscule qui se transforme très vite en plongée de nuit. Pas mal du tout, mais on se retrouve à 4 avec une seule lampe de poche... je pense que de jour, ça doit envoyer du lourd dans le coin!

Ensuite, de nouveau sur un bateau, mais cette fois en bois et bien plus petit que le paquebot de la PELNI. On est bien moins VIP, pas de couchettes mais des matelas cote à cote sur le ponton à l’extérieur, à la fraîche. Ça ne m’empêche pas de passer une bonne nuit, mais certains de mes collègues se sont fait quelques frayeurs, à stresser à cause des remous (grosses vagues il faut le dire) dans la nuit. Heureusement, ils avaient vérifié où on avait stocké les gilets de sauvetage qu’on avait nous-mêmes apportés. Si je vous dis que de mon coté j’ai appris qu’on avait emmené des gilets le lendemain matin, ça ne vous étonne pas bien sur ?


Du Jeudi au Vendredi – Plongées, plongées, plongées

Réveil donc sur ce bateau, en arrivant sur Wanci. Mais notre voyage ne s’arrête pas là, ça serait trop facile. On monte sur un nouveau bateau, cette fois bien petit, pour nous rendre sur Hoga, île où se situe notre resort de plongée. La première impression à l’arrivée est superbe ! Le soleil brille dans le ciel, la mer est claire comme du cristal, le sable blanc, la végétation luxuriante… et les bungalows qu’on nous attribue jolis comme tout.


Après installation, pas le temps de chômer, on est venus ici pour plonger faut pas oublier ! Et personne ne risque de l’oublier, Garonk surveille sa montre de plongée à la minute près pour savoir à quel moment précis on a le droit de retourner sous l’eau. Donc on checke le matos, et c’est parti pour une plongée au large de l’île. Et quelle plongée ! Une visibilité d’au moins 30 mètres (et je n’exagère pas), des poissons par centaines (oserai-je dire milliers ?), voire milliers (j’ai osé), c’est un réel plaisir que d’évoluer sous l’eau dans ces conditions.


Ensuite, retour sur l’île pour le déjeuner et à peine le temps de commencer à digérer que nous voilà repartis. Sauf que le ciel en décide autrement. Lui qui était bleu sans nuages depuis le lever du soleil se couvre d’une épaisse couche de nuages noirs. Le vent s’en mêle et ce sont bientôt des trombes d’eau qui nous tombent dessus alors qu’on approche de la bouée d’ancrage du bateau. Bouée qui s’avère finalement impossible à localiser tellement la mer est mauvaise, on repart donc en direction de la plage pour attendre que le mauvais temps se passe. La pluie est cinglante pendant une demi-heure, mais ensuite ça se calme et on en profite pour des séances photo au bord de la plage.


Quand on repart, l’après midi est bien avancée mais on peut toujours caser une plongée. Fonds toujours superbes, couleurs magnifiques, visibilité un chouilla réduite (25 mètres c’est pas mal quand même). Ensuite, retour au resort, repos, dîner et re-plongée ! Cette fois de nuit, en longeant un mur de plusieurs dizaines de mètres. Sympa mais décidemment, je préfère les plongées de jour.


Le lendemain, programme de la journée ? Encore et toujours de la plongée ! Avec cette fois, trois plongées de jour, toujours avec des poissons par milliers… Pas de pluie cette fois, mais pas non plus un soleil éclatant. Au moins, je ne crame pas, c’est plutôt positif (vous en avez marre hein que je trouve toujours un bon coté à tout ?). En fin d’après-midi, il est temps de dire adieu à ce petit bout de paradis et de reprendre un bateau afin de rejoindre le port où on reprend un autre bateau en direction de Bau-Bau. Toujours pareil, je dors comme un bébé sur mon matelas de 2 centimètres d’épaisseur, bien emmitouflée dans mon paréo. À noter, une épidémie de conjonctivite qui décime nos troupes ! Au final, on ne sera que trois je crois à ne pas succomber…

Samedi – Comme à la maison à Bau-Bau

On est encore une fois accueillis très chaleureusement par la famille de Pak Sal. Toujours des plats à ne plus savoir qu’en faire, toujours délicieux, toujours des gens accueillants et souriants. Un très bon moment de convivialité avec une famille indonésienne adorable.


Ensuite, le groupe se sépare. D’un coté les dive-addicts dont je fais partie qui se mettent en route vers le port pour rejoindre un bateau et de nouveaux lieux de plongée. De l’autre, ceux qui en ont marre du monde sous-marin et qui souhaite crapahuter dans la ville (connue pour être l’une des plus grandes fortifiées de je ne sais plus quelle partie du monde). Pour moi, 1h de bateau sous le soleil jusqu’à atteindre le fameux « shark point ». Je suis complètement suspicieuse vu le nombre de shark points que j’ai pu explorer depuis mes débuts de plongée sans jamais voir l’ombre d’un aileron de requin… Mais le dive-master nous assure qu’on va en voir. Soit. On descend, et là, après seulement une minute, je vois mon premier requin. Puis deux, puis trois. En tout, j’ai du en croiser presqu’une trentaine ! Je n’en revenais pas, c’était très impressionnant, avec des requins à pointes noires et d’autres à pointes blanches qui passent à moins de 20 mètres de toi. Je ne voulais plus sortir de l’eau.

Mais il a bien fallu sortir. Ensuite, déjeuner sur la plage, puis séance photo débile dans l’eau et farniente. Enfin, on repart pour la dernière plongée, en face de la plage, avec pour but de dénicher des frogg fish. Peine perdue. On a beau chercher partout, pas l’ombre d’un de ces poissons bizarres. Tant pis. Je n’ai pas grandement apprécié cette plongée, trop de sable et de rien à mon goût pour au final ne voir que de rares choses intéressantes. Et pas de bol pour moi, comme on était à un maximum de profondeur de 10 mètres (plutôt 5-6 en moyenne), on est resté 1h20 sous l’eau…


Après, branle-bas de combat, il faut qu’on retourne se changer chez Pak Sal et qu’on rejoigne le port principal pour reprendre le ferry vers Makassar. Une fois montés à bord, on s’amuse avec un rituel lors du départ de gros navire : les passagers jettent des pièces dans l’eau et des enfants à quai plongent les récupérer. Et à ce jeu, ils sont très forts ! Ensuite, c’est reparti pour la traversée, avec de nouveau manger, dodo, UNO, blablatage…

On arrive à Makassar le dimanche après-midi, avec au programme repose et comme d’habitude avec ce groupe, une bon dîner, cette fois de fruits de mer et poissons. Miam ! Puis dodo, et retour sur Balikpapan avec l’avion du matin, direction le bureau.

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 05:19

Lundi 27 à Jeudi 30 Avril - Au gré des flots au milieu de RajaAmpat

Après ce sous-titre, vous allez vous dire « bouh; la feignasse ! même pas foutue de prendre le temps d’écrire correctement ! » et vous n’aurez pas tort… je manque de temps, ça c’est sûr. Mais d’un autre côté, si je devais relater cette partie de mon voyage au jour le jour comme je l’ai fait pour les précédents, vous risqueriez de vous ennuyer (non, je ne cherche pas d’excuse, ou alors juste un peu). Donc voici une journée type sur notre bateau !


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Réveil avec le soleil, pour certains plus que d’autres vu que Lucas et moi squattons les transats sur le pont du bateau pour passer la nuit. Le ciel la nuit est tellement beau avec toutes ces étoiles que je m’en voudrais de ne pas en profiter ! Ensuite, à peine le temps de descendre au niveau central que le petit-déjeuner est servi : café et pancake, miam. La journée commence par une plongée pour tout le monde, soit en mode duo, soit en trio. Quand Cédric et moi plongeons en duo, à part pour la première plongée où je me suis un peu emmêlée les pinceaux avec mon profondimètre, tout s’est à chaque fois très bien passé. Avec à notre disposition le minuteur du divemaster et un profondimètre pour deux (celui de Ced était cassé…) c’était pas gagné mais on s’en est bien sortis !


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Niveau plongées, je dois dire que les fonds marins sont très beaux, et qu’il y a vraiment beaucoup d’espèces différentes, avec du beau corail, mais j’ai été très déçue par la visibilité… Beaucoup trop de particules en suspension ce qui a réduit notre champ de vision à 10 mètres lors des meilleures plongées. Un peu dommage, surtout quand on voyait le temps qu’il faisait. Avec une visibilité de 30 mètres, ça doit envoyer du lourd ! Sinon, on a fait de tout : plongées sur le sable, longeant des murs de coraux, autour d’îlot, en rivière… À noter pour celle en rivière : on n’a pas vu grand-chose mais niveau sensation, c’est énorme ! Un courant puissant qui t’entraîne sans que tu puisses le combattre, et tu n’as même pas besoin de palmer que tu te retrouves à regarder défiler le décor autour de toi à vitesse grand V. Au moment de sortir de l’eau d’ailleurs ça fait bizarre parce qu’on était sortis de la mangrove et du coup, tu ne reconnais absolument pas les alentours.


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Après, le reste des journées se déroulaient en snorkelling, en kayakage à la découverte du coin grâce aux deux kayaks à disposition, en glandage, en pêche, en abordage de plages immaculées… La vies est belle sur le bateau, on a un équipage bien sympa, avec un divemaster qui gère pas trop mal, un cuistot excellent (excellents beignets de bananes, même quand il n’y a pas de banane à l’intérieur, et ne parlons pas des poissons frais en pagaille…), un mousse en mousse narcissique qui nous fait marrer (et nous lave bien gentiment nos chaussures de rando immondes après la semaine précédente à crapahuter dans la boue), et puis les autres membres de l’équipage dont on n’est pas sûr de leur rôle exact…


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Et le soir ? Apéro sous les étoiles en compagnie du Ricard ramené par Lucas, pas de glaçons ni d’eau fraîche, mais ça fait quand même plaisir. Un petit manque sur ce bateau : la musique… mais on survit, et plutôt bien !

 

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On rejoint Sorong dans la nuit du jeudi au vendredi. Ensuite, c’est parti pour une journée dans les aéroports pour des vols Sorong-Manado, puis Manado-Jakarta et enfin Jakarta-Balikpapan, le tout avec 3 compagnies différentes, on est joueurs ! Et encore merci à Thomas d’avoir joué les agences de voyage à distance et de nous avoir dégotté ces vols pour rentrer à Balikpapan ! On a ainsi pu profiter du vendredi et samedi soir mythiques de la ville…


Après ça, Lucas et François s’envolent le dimanche vers Lombok, pour partir à l’assaut du volcan Rinjani (qu’ils devront abandonner pour cause d’activités volcaniques interdisant l’ascension) tandis que Cédric part vers Bali. Quant `moi ? Les vacances ne sont pas non plus terminées, mais ça attendra un prochain article…

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 08:50

Vendredi 24 Avril – Bye-bye la vallée, retour à la « grande ville »

Dernière journée sur Wamena, pas de trek en vue, mais une ballade dans la ville, histoire de chercher des boutiques avec des objets traditionnels. On se prend la tête avec les vendeurs comme d’habitude, on tourne en rond en ville, on se fait une cession internet (presqu’aussi rapide qu’au bureau !) et ensuite, vite, vite, il est temps de rentrer à l’hôtel, récupérer nos sacs et courir vers l’aéroport. Courir ? Bien sûr que non ! On a hélé des becaks qui passaient par là et hop, en moins de deux on était devant l’aéroport. Ne reste plus qu’à faire le check-in et on est bons.


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On s’est un peu vite avancés là… Déjà, on rentre dans le bâtiment et nous dirigeons vers le comptoir de check-in. Personne ne fait attention à nous, on croirait presqu’être invisible. En plus, l’écran de contrôle n’indique pas notre vol. Finalement, un gars nous dit de prendre patience, et que dès que l’avion qui est en ce moment sur la piste décolle, on pourra s’enregistrer. Pour ne pas nous retrouver en retard à ce moment, on s’installe pile devant le comptoir et on attend. À un moment, un signal doit être donné que nous ne voyons pas, mais une foule de gens se pressent au guichet et c’est branle-bas de combat, tout le monde joue des coudes pour se faire enregistrer sur le vol suivant. On comprend très vite que si on n’arrive pas à se faire enregistrer, on va se faire avoir et nous retrouver dans le vol suivant, ou pire, le lendemain.

Et ça c’est hors de question ! Heureusement, Cédric est là, et après avoir lutté pendant 30 minutes, il finit par filouter l’agent et pose ni vu ni connu nos billets sur le dessus de la pile (alors qu’auparavant, ce même employé avait enlevé nos billets de cette pile pour les mettre de coté en faisant passer tous les autres gens devant nous), et on obtient les 4 dernières places de l’avion, ouf ! On tente ensuite de déjeuner à l’extérieur, mais vu le temps qu’ils mettent à nous apporter nos jus de fruits (40minutes), on oublie le repas et partons dans la salle d’embarquement pour manger sur place.

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Ne reste ensuite plus qu’à attendre patiemment. Et là, je me rends compte d’une erreur énorme que j’ai faite. J’ai oublié les saucissons. En plus du Ricard, Lucas avait aussi ramené 3 saucissons qui me faisaient rêver rien que d’y penser. Et je les ai oubliés. En haut de l’armoire de la chambre. Je les avais mis là pour ne pas qu’ils se fassent attaquer par une armée de fournis (non, je ne cherche pas d’excuse, je ne fais qu’établir les faits). Je regarde l’heure, un aller/retour en becak est tendu, en courant c’est pareil. D’abord, appeler l’hôtel, il ne sert à rien que j’y aille si les saucissons n’y sont pas. Ils vont checker. Et là, c’est le drame. Il n’y a plus rien dans la chambre ! Comment ont-ils osé jeter ces délices ? Je m’en veux… et je m’en veux toujours aujourd’hui…

Bref, on finit par décoller, direction Jayapura. Vol plutôt chaotique, l`tu comprends pourquoi on te dit d’attacher ta ceinture quand il y a des turbulences. On est bien ballottés dans tous les sens. Mais on arrive à l’aéroport, le temps de trouver un taxi et hop, direction la ville. Pas si hop que ça finalement, Jayapura est situé à une grosse heure de route de son aéroport. Sur place, l’heure est encore une fois aux tracasseries administratives : obtenir de nouveaux billets d’avion étant donné que le vol qu’on doit prendre le lendemain est annulé, puis enregistrement au poste de police.


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Ensuite, on a enfin le droit de prendre une douche chaude à l’hôtel et de boire une bière bien fraîche, et ça fait plaisir ! Le soir, dîner dans un restau traditionnel, et découverte d’un club du coin… à l’extérieur de la ville, perdu dans un coin paumé, heureusement qu’on a dit au gars nous servant de chauffeur de nous attendre, sinon on était mal barrés !

Samedi 25 Avril – Interlude à Manokwari

Pas le temps pour une grasse matinée, il faut qu’on aille à l’aéroport prendre notre vol sur la compagnie ExpressAir dont on n’avait jamais entendu parler, mais que nous ont réservé les gens de Merpati après l’annulation de notre vol à la dernière minute. Donc on se prend encore 1h de route dans la vue, puis de l’attente à l’aéroport, puis on décolle. Ben finalement, c’est pas mal ExpressAir. On survole l’île de Biak, lieu qu’on voulait à la base visiter (mais comme on n’a pas trouvé de vol à nous convenir on s’est rabattu sur Manokwari), et on se dit que c’est bien dommage qu’on n’ait pas pu y aller. Je dis on mais c’est les mecs qui se disent ça, parce que moi je dors à poings fermés, ou plutôt à bouche ouverte.

Nous atterrissons donc à Manokwari, et sommes en fait les seuls à descendre de l’avion, celui-ci continuant sa route en mode « bus qui s’arrête partout » en direction de Sorong, puis Makassar, puis Jakarta je crois bien. Et comme d’hab, il faut trouver comment nous rendre en ville. Des gars se proposent pour nos emmener, pour un prix exhorbitant. Donc on refuse. Mais ils ne veulent pas baisser leurs prix. Alors on s’énerve, et on finit par partir à pieds, en se disant qu’on finira bien pas rencontrer un angkot sur la route. Sauf qu’il fait 50 degrés (j’exagère à peine, et avec nos sacs sur le dos, on dégoulinait au bout de 50 mètres). Après une centaine de mètres, un des arnaqueurs revient avec sa voiture et après lui avoir fait baisser son prix, on craque et montons avec lui. Bah en fait c’était bien plus loin qu’on ne l’avait pensé…

On arrive finalement à l’hotel qu’on avait choisi et nous voyons attribuer des chambres « deluxe ». Je vous laisse juges avec les photos suivantes :

Faut dire qu’on avait la clim !

Ensuite, Cédric fait fonctionner ses dons de négociateurs et on obtient la location de deux scooters après une lutte acharnée. Comme on ne veut pas d’ennui avec la police, Cédric et moi sommes au volant (au guidon ?), avec François et Lucas en passagers respectifs. On quitte la ville en suivant la côte, avec pour intention de nous enregistrer au poste de police, mais en fait on se trompe de route et on ne le trouve pas. Tant pis, on continue la route. On tombe sur une plage pleine d’indos en weekend, un peu trop bondée donc on ne s’arrête pas mais tentons de rejoindre une plage qu’on aperçoit au loin. Sauf que quelques minutes après il se met à pleuvoir, donc on fait demi-tour pour s’abriter et manger un morceau sur la première plage.

Au menu ? Du gado-gado, des légumes bouillis qui sont servis sous une couche de sauce à base de cacahuètes. C’est bon, mais après trois bouchées, tu n’en peux plus… on a aussi goûté la version dessert, avec des fruits cette fois et une sauce un peu épicée. On reprend ensuite nos montures et reprenons la route. Après une tentative ratée pour rejoindre la plage vue de loin (on tombe sur des rochers), on arrive au lieu voulu. Place à la trempette ! On profite de la plage, du temps qui se couvre mais n’est pour le moment pas trop menaçant. François se met en tête d’ouvrir une noix de coco et à force de persévérance, il arrive à ses fins à l’aide d’un caillou. Miam !

Retour vers la ville après ça, avec des arrêts obligatoires en chemin à cause de la pluie. On découvre à ce moment des habitants pas très engageants de l’île… Brrr !

Après, passage par le poste de police avec des flics qui ne veulent pas nous laisser tranquilles, à faire semblant de bosser pour nous faire juste perdre notre temps. Mais c’est les vacances, alors on reste zens… Retour à l’hôtel, dîner en ville (on découvre à cette occasion que Manokwari est également en zone sèche, snif), puis au dodo !

Dimanche 26 Avril – On quitte la terre ferme

Mankwari ne m’ayant pas enchanté la veille, et étant en manque de sommeil flagrant depuis une semaine, je prends l’option grasse matinée ce matin là. Cédric aussi se met en mode flemme, tandis que Lucas et François, toujours vaillants partent à la recherche d’un chemin de randonnée décrit dans le Lonely. Chemin qu’ils n’ont jamais trouvé. À leur retour à l’hôtel on plie bagage, montons sur des ojeks (moto-taxi) et en route pour l’aéroport !

Vol sans soucis, on survole encore et toujours des paysages magnifiques. Arrivée sur Sorong, la ville a l’air très organisée vue de haut, les rues sont presque toutes perpendiculaires les unes aux autres. À peine débarqués, on est pris en charge par l’équipage du bateau sur lequel on va passer les 5 prochains jours. Ça fait plaisir de n’avoir à s’occuper de rien ! On se retrouve sur le pont du bateau en fin d’après-midi, au large de la baie de Sorong, à papoter et profiter de n’avoir rien à faire.

 

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Dîner sur le pont, la soirée avance tranquillement quand d’un coup, on se dit que ça serait quand même bien de vérifier les équipements de plongée. C’est là qu’on se rend compte d’un quiproquo… ils n’ont pas prévu qu’on n’aurait pas nos propres équipements ! Après de longues réflexions de part et d’autre et une fouille du bateau de fond en comble, on met la main sur :
3 masques et 2 tubas
4 combis
5 BCD
5 paires de palmes
C’est juste ce qu’il nous faut pour nous débrouiller ! Il nous faut au moins 3 équipements complets pour que François et Lucas puissent plonger avec le divemaster (ils sont novices), et ensuite, selon le degré de difficulté des plongées et la capacité du divemaster à plonger plusieurs fois dans la journée, Cédric et moi pouvons plonger en duo.

 

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On peut dormir tranquille ! Surtout que le bateau va naviguer de nuit, donc demain matin, on sera au cœur de Raja Ampat…

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 06:25

Mercredi 22 Avril – On grimpe au Sud

Allez, pas le temps de traîner au lit, il est l’heure de la douche (glacée… argh), du petit dej (miam ! un nasi goreng) puis de filer dare dare acheter nos billets d’avion de retour vers Jayapura pour la fin de semaine, il ne faudrait pas qu’on reste bloqués ici, on a un planning ultra serré jusqu’à la fin des vacances. Ça c’est fait, donc maintenant demi-tour et direction la gare de bemos de la veille, donc encore presqu’une heure de marche sous le soleil. En route, j’ai un doute. Ce terminal est au nord, alors que là on veut aller au sud… et après vérif dans le LonelyP, effectivement, il faut qu’on fasse marche arrière ! On repasse donc devant l’hôtel et l’agence de voyage (sic) et poursuivons notre route jusqu’au marché situé au sud. Le temps d’acheter quelques oranges et on saute dans un bemo en route vers le sud.


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La route ressemble au départ à ce qu’on a pu voir dans le nord, mais petit à petit, les montagnes environnant la vallée semblent plus hautes et austères. La végétation également diffère, quand tout d’un coup, changement radical. La route disparaît, la végétation aussi. On se retrouve au milieu d’un désert de roches. Pourquoi, comment ? C’est un mystère. Plusieurs ruisseaux qui traversent cette étendue se transforment peut-être en de véritables torrents sous l’effet des pluies, ou alors nous sommes dans une ancienne mine. En tout cas on traverse, ça remue bien dans le bemo, et à la traversée des ruisseaux dont je parle, je me dis qu’il n’a pas intérêt à ce qu’il pleuve pendant la journée, sinon, on risque de se retrouver bloqués de l’autre coté le soir venu.

On atteint le terminus des bemos qui sont en fait obligés de s’arrêter là puisque la route s’est effondrée un peu plus loin et est impraticable à des véhicules autres que des motos. On continuera donc à pied. On commence par longer la route, puis décidons de monter à l’assaut d’un des versants nous entourant. Pour cela, il faut d’abord qu’on traverse des plantations, sans trop savoir si on a le droit d’y aller ou pas. Personne n’ayant l’air de nous crier dessus, on continue à monter. On aperçoit un chemin plus haut sur la colline et on décide de nous y rendre. Problème : comment l’atteindre sans marcher sur les cultures ? Une femme nous fait comprendre par signes qu’on se dirige vers un cul-de-sac et nous indique comment traverser à un autre endroit. Mais on s’éloigne de notre but…


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Du coup, on contourne les plantations par le haut et débouchons sur un mur de végétaux. Mais rien ne nous arrête (surtout pas François), donc on se fraye un chemin au milieu de tout ça, non sans mal. Mais au bout d’un moment on est bien obligé de s’avouer vaincus, il n’est plus possible de passer. Qu’a cela ne tienne ! On fait un petit retour en arrière, traversons un ruisseau et ni vu ni connu, nous voilà sur le chemin espéré ! Et on monte, et on monte, encore et toujours. La vue sur la vallée en contrebas est de plus en plus belle. On est impressionnés par les cultures qui sont présentes sur des pans de montagne qui n’ont pourtant pas l’air accessibles, ou du moins sont accessibles, mais au prix de durs efforts.
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En route, on croise des oiseaux, des cochons sauvages, mais pas de Papous. Arrivés presqu’en haut (à force de dire « on va jusqu’à la colline qui suit, allez, encore un peu plus loin » je me disais qu’on n’en finirait jamais), je décide de me poser et de les laisser aller « juste derrière le sommet là ». À leur retour, il ne payait pas de mine… apparemment toujours magnifique là-haut, sauf qu’après tu atteins la foret dense et qu’il est impossible d’y pénétrer, mais surtout, ils ont découvert ce qui semblerait être un poste de garde, pour ne pas dire l’endroit idéal que choisirait un tireur qui voudrait surveiller le coin ! Donc on redescend sans demander notre reste, surtout que le ciel se fait menaçant et que je ne veux pas finir sous la pluie. Déjà à l’aller c’était bien glissant par moments, mais alors s’il pleut… Je ne veux toujours pas balancer, mais l’un de nous avec ses chaussures plates n’en menait pas large pour la descente…


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On atteint finalement le lieu de départ des bemos juste avant que la pluie ne tombe vraiment, avec une crainte : qu’il n’y ait plus de bemos à cette heure. Heureusement pour nous, il en reste trois, et après presque 1h d’attente, on est partis, avec 12 personnes à l’arrière, 3 devant et 2 qui n’ont que les pieds dans le bemo et se tiennent par les mains au toit ! On retraverse le désert de cailloux, avec un peu plus de difficultés au niveau des ruisseaux qui ont grossi, mais on arrive à bon port sans souci. Soirée tranquille sur Wamena, dîner de crevettes d’eau douce à l’hôtel et au lit.

Jeudi 23 avril – En suivant la rivière

De nouveau un réveil plutôt matinal, on a encore une journée de marche de prévue. Cette fois, on souhaite se rendre tout au nord de la vallée, et si possible nous rapprocher de villages encore plus traditionnels. Un gars nous avait proposé ses services de guide la veille mais on avait décliné, cette fois, on décide de lui donner sa chance et on le prend avec nous. Vous ne devinerez jamais son nom… Mickey Mouse ! Aucune idée de s’il s’agit d’un surnom ou pas, mais il n’avait pas l’air de rigoler.


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On part donc en sa compagnie vers le terminal des bemos du nord, en prenant un bemo histoire d’y arriver plus vite. Cette fois, on prend le temps d’acheter quelques oranges et bananes au marché jouxtant le terminal pour ne pas crever de faim à la fin de la journée (la veille on avait 3 clémentines chacun, elles nous ont bien fait plaisir !). Ensuite, il ne nous reste plus qu’à monter dans le bon bemo. Mais ce n’est pas si simple. Vue l’heure qu’il est, il n’y a plus de bemo qui partent là où on veut aller, du coup, il nous faut charteriser le véhicule entier. On décide d’abord de ne pas nous laisser faire et on attend d’autres voyageurs potentiels. Après 1h d’attente, on craque et finissons par céder à leur chantage. On monte donc dans le bemo, et après 1h de trajet sur une route toujours en parfait état, nous voilà à Manda.


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On quitte tout de suite la route goudronnée pour nous avancer sur une route de terre qui s’enfonce dans une vallée adjacente et longe une rivière. Le soleil tape fort, très fort. On avance plutôt bien le long du chemin, mais on a peur à chaque instant de perdre Mickey qui semble prêt à défaillir sous la chaleur. On se demande bien pourquoi on l’a pris avec nous, puisque finalement, le chemin est tout droit, pas moyen de se tromper, et en plus on ne croise personne sur la route dans les villages à part les enfants. À qui on apprend à siffler grâce á une brindille d’herbe coincée entre les pouces… Mais Mickey s’accroche, et ne se plaint pas.

 

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La vallée est très encaissée, de part et d’autre de la rivière les pans de montagne grimpent très abruptement, et nous rendent tous petits. On continue notre marche, traversant plusieurs villages toujours plus ou moins vides. Au bout d’un moment, se pose la question du retour : faire demi-tour et reprendre le même chemin ? trouver comment traverser la rivière et revenir par l’autre coté ? tenter un passage par le col en haut des montagnes ? Tout ceci en prenant en compte le fait que si on revient trop tard sur le bord de la route à Manda, on ne trouvera plus de bemo pour revenir a Wamena. Mais comme on est insouciants (qui a dit «cons»?), on décide de choisir l’option par la montagne et advienne que pourra. Mais Mickey n’est décidemment pas chaud pour nous mener par là… on rencontre une troupe d’enfants qui habitent par là et ceux-ci nous indiquent qu’on peut revenir par l’autre rive, sans avoir besoin de monter sur la montagne. Par défaut, on prend cette voie.


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Les enfants décident de nous servir de guide jusqu’à ce qu’on récupère l’endroit où attendre un bemo, et ça donne lieu à de grands fous rires quand ils nous voient glisser dans la boue et hésiter sur les troncs, branchages et autres cailloux qu’on doit emprunter. Eux ne s’inquiètent de rien et tracent leur chemin sans soucis. À un moment, ils font une pause et se mettent en tête de grimper aux arbres. En moins de temps qu’il n’en fait pour le dire, les voilà à une bonne dizaine de mètres de hauteur. Leur but ? Cueillir des markisas (sortes de fruits de la passion), pour notre plus grand plaisir. On déguste ensuite les fruits délicieux le long de la route.

Mickey stresse encore et toujours qu’on ne revienne pas à temps, alors on presse le pas sur la dernière partie qui traverse des plantations qui encore une fois m’impressionnent par leur étendue. On atteint finalement un pont qui nous ramène sur la portion de route de terre qu’on avait prise à l’aller, et il ne nous reste plus qu’à attendre un bémo. Pour passer le temps, on s’amuse avec les gosses qui sont toujours avec nous, ils nous apprennent un jeu : trouver des branches (type bambou) de taille variable (au moins 1m), placer a une extrémité une boule de terre (judicieusement choisie aux endroits où la terre est à majorité argileuse), lâcher la branche dans la rivière depuis le milieu d’un pont. Et là ? Le bâton ne coule pas ! Il s’enfonce à la verticale jusqu’à trouver un équilibre et suit ensuite le courant. Une variante ensuite consiste à faire couler la branche à l’aide d’un lance-pierres… ils sont d’ailleurs très doués !

 

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Ensuite, retour à Wamena dans un bemo plutôt bondé, il reste encore un peu de place, mais juste le fait de voir autant de bules à l’intérieur bloque psychologiquement les gens qui voudraient monter sur la route. Puis soirée tranquille à l’hôtel (il pleut des cordes).

 

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 03:19

Je vais commencer ce récit à partir de l’aéroport de Jakarta, lorsque notre fine équipée s’est retrouvée au complet, prête à s’envoler vers la Papouasie (rien que le nom fait rêver). Attention, je parle bien de Papouasie et non de Papouasie-Nouvelle-Guinée ! On reste donc en Indonésie.

Cédric (arrivé la veille) et moi arrivons donc à l’aéroport où nous attendent Lucas et François, fraîchement débarqués de leur vol international. Comme on a le temps et qu’il nous manque les billets du vol retour vers Balikpapan, on s’arrête au comptoir LionAir histoire de booker ces vols. Zut, le vol qu’on voulait réserver est annulé et du coup, il va peut-être être difficile de rentrer sur Balikpapan le vendredi soir comme on l’avait prévu. Le gars au comptoir cherche autre chose pour nous, quand d’un coup, j’entends « les passagers du vol LionAir en direction de Sorong sont priés d’embarquer ». Comment ça embarquer ? Faudrait d’abord qu’ils appellent pour le check-in, non ? Je demande innocemment au gars derrière son comptoir s’il s’agit bien de notre vol, et oui c’est le cas. Et les gens sont bien en train de monter dans l’avion. Euh… c’est possible de s’enregistrer là tout de suite maintenant ? Branle-bas de combat ! Après tout plein de sourires et d’airs désespérés, on obtient qu’ils nous enregistrent nous et nos bagages (les aura-t-on à l’arrivée à Jayapura après une correspondance à Makassar ??), ensuite, on file tout droit à l’avion (pas de file d’attente, on trace tout avec les gars de LionAir) et on embarque à peine en retard, il y a encore une petite dizaine de gens qui ne sont pas encore montés dans l’appareil. Ouf ! C’était moins une ! Et vive l’Indonésie et les Indonésiens trop sympas !

Lundi 20 Avril – Tracasseries administratives

Après deux vols et une nuit plus ou moins courte selon l’habileté de chacun à s’endormir en avion (autant dire que j’ai gagné haut la main le titre de marmotte en chef), on atterrit à Jayapura, non loin de la mer, d’un lac magnifique et de montagnes entre lesquelles passe notre avion. Nous y voilà !

Notre mission à peine débarqués : nous rendre au poste de police pour nous faire délivrer un papier nous autorisant à nous balader sur les terres papoues. Après nous être fait bien arnaquer par un chauffeur de bemo géant, puis avoir poireauter chez les flics un bon moment, on obtient ledit papier (et je suis proclamée chef de l’expédition !), on retourne à l’aéroport et prenons des billets pour nous rendre à Wamena dans l’après-midi. Il nous reste du temps pour qu’on s’occupe aussi de notre vol retour vers Balikpapan, puisqu’on n’a pas pu les prendre au départ de Jakarta… Un grand merci à Thomas qui nous a servi d’agence de voyage à distance et qui nous a dégotés un combo LionAir-Batavia-Garuda reliant Sorong-Makassar-Jakarta-Balikpapan pour qu’on puisse revenir sur Kalimantan en une seule journée.

Mais il est temps de laisser Jayapura et de nous envoler pour Wamena, le cœur de la Baliem Valley. On survole des forêts bien denses, des fleuves boueux, des montagnes écorchées… ça laisse rêveur. À peine débarqués, bien entendu on se fait harponner par des mecs, qui, comme par enchantement, s’avèrent être des guides lorsqu’on fouille un peu… ils ne nous lâchent pas la grappe, mais on finit par s’en défaire. Installation à l’hôtel puis direction le poste de police (et oui, encore !), il faut qu’on enregistre notre présence dans la ville. L’idée du séjour dans cette vallée, c’était de se dégoter un guide pour faire un trek de 4 jours dans les montagnes, afin de nous rendre au plus proche des villages traditionnels du coin en passant la nuit chez l’habitant. Quand on soumet cette idée aux policiers, ils nous expliquent que ça ne va pas être possible… il faut dire qu’en ce moment les alentours de Wamena sont le théâtre d’évènements terroristes pour cause d’élections et de volonté indépendantistes de quelques personnes. Il ne fait pas donc bon se balader partout, plusieurs personnes sont décédées dans les semaines précédentes. On part donc pour un programme de treks sur une journée, avec retour sur Wamena tous les soirs, tout en promettant aux flics qu’on repassera leur donner nos itinéraires pour être sûrs qu’il n’y ait pas de danger dans les zones choisies. Vous croyez qu’on y a remis les pieds dans ce poste ? Ben non… On est un peu insouciants dirons nous…

Fin de la journée avec un footing sous la pluie (histoire de ne pas être trop trempés), un dîner à l’hôtel, sans bière… et oui, Wamena est en zone « sèche » donc l’alcool y est interdit ! On a même du laisser à Jayapura le Ricard qu’avait ramené Lucas. Ne poussez pas de hauts cris, on le récupérera à notre retour là-bas. On décide ensuite en gros du programme du lendemain et il est temps de filer au lit. Ah non, avant il faut prendre une douche… et là ça se corse ! On a demandé les chambres les moins chères, donc sans clim (mais pas besoin vu qu’on est en zone montagneuse) et sans eau chaude. Et là par contre, c’est rude ! Il faut prendre son courage à deux mains pour se balancer la flotte dessus, l’eau ne se réchauffe pas vu qu’il ne fait pas assez chaud dans cette région. Mais j’y arrive, et après, dodo bien emmitouflée sous la couette !

Mardi 21 Avril – Rando au Nord

Heureusement qu’on avait vu large sur l’heure de réveil, parce qu’on n’est pas bien rapides tôt le matin… mais une fois notre mie/nasi (barrer la mention inutile) avalé, on file en direction du terminal des angkots. Je dis bien en direction, parce qu’en fait on ne sait pas exactement où il se situe ! On a à peine fait 100 mètres, que déjà on se retartine de crème solaire et on achète de l’eau. On va avoir bien chaud… À force de persévérance et de demande d’indications, on finit par tomber sur un carrefour où attendent plusieurs bémos, et par chance, l’un d’entre eux par vers le nord dans les 5 minutes qui suivent.

 

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On se retrouve très vite entourés de cultures et de verdure, avec au loin les montagnes qui bordent la vallée de toutes parts. Mais alors qu’on est vraiment loin de tout, la route est dans un très bon état, et ça, ça m’épate ! Bref, on avait demandé au chauffeur de nous arrêter au village de Aikimu, ce qu’il fait, Heureusement d’ailleurs qu’on l’avait prévenu, parce qu’on ne se serait jamais rendu compte tout seuls qu’on avait atteint un village ! Il est en fait situé plus loin en contrebas de la route. Et hop ! on est partis pour une ballade de village en village.

 

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Après seulement quelques centaines de mètres en direction du village, on se retrouve entourés pas une vingtaine d’enfants qui reviennent de l’école et rentrent chez eux (si je me rappelle bien, il devait être tout juste plus de midi, bande de petits veinards). Quelques adultes les accompagnent, et l’un d’entre eux nous demande si on veut voir une momie. Ben… oui !! Ça fait partie des choses qu’on s’est promises de voir dans cette vallée. On fait quelques centaines de mètres et nous retrouvons devant un mini-village (ou une école et quelques autres huttes ? je n’ai pas tout saisi). Ensuite, plusieurs enfants pénètrent dans une hutte et en ressortent ensuite avec plus ou moins de facilité mais surtout une chaise en bois sur laquelle se trouve une momie en position assise. Ou plutôt recroquevillée sur elle-même. La chair est devenue noire mais on peut toujours voir les détails du corps (dents, cheveux…). C’est bluffant.

 

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On n’en revient pas d’être tombés sur cette momie sans même l’avoir cherchée, dès le premier jour de balade en Baliem, on pensait devoir lutter pour en dénicher une. On repart ensuite, et comme le groupe d’enfants se dirige en direction des villages qui sont sur notre feuille de route, on les suit. On traverse de grands espaces cultivés, sous le soleil, avec toujours cette ribambelle de petits papous qui courent partout. À un moment pourtant nos chemins diffèrent et nous les laissons donc rejoindre leur domicile, tandis que deux des adultes se proposent de nous montrer la route jusqu’aux villages voisins. Pourquoi pas ? Nous voilà donc accompagnés de Sylvanus, un Papou bien sympathique de 30-40 ans, ainsi que d’un de ses amis (parents ?) qui lui a un âge bien avancé (et plus beaucoup de dents). Les deux se baladent pieds nus mais sont fringants et sûrs d’eux en toute situation.

 

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Ils nous mènent donc de village en village, et nous font admirer leur album photo que leur ont offert des touristes allemands venus quelques années plus tôt passer un séjour lors des festivals d’août, on a été super diplomates, on ne leur a pas dit qu’on s’en fichait royalement de leur album. Par contre, ça nous a montré que lors des festivals d’août, ça a l’air beaucoup plus facile de se mêler à la population autochtone… mais bon, on ne choisit pas toujours de son emploi du temps.

Bref. On repart en direction d’un autre village qu’on aperçoit au loin, avec à notre droite, une colline/falaise (ce mot double n’existe pas mais vous voyez ce que je veux dire ?) qui nous donne bien envie d’y grimper. Mais pour cela, il faut trouver un passage… heureusement, on a nos deux guides improvisés ! Ils nous dégottent de suite un chemin qui grimpe à l’assaut de cette falaise. Arrivés presqu’en haut, ils nous recommandent de ne plus faire aucun bruit, vu que si on se fait prendre par les gens qui habitent dans le coin, ils risquent de ne pas être contents de croiser des bules sur leurs terres… glups. Donc silence radio. En haut, c’est un panorama magnifique sur tous les environs qu’on découvre.

 

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On en profite pour faire une pause, mais des nuages menaçants approchant, on préfère écourter ce moment de détente et penser à la descente. Et c’est là que ça devient marrant… parce qu’effectivement, il se met à pluvioter, ce qui rend les roches sur lesquelles on passe très glissantes. Donc on met un certain temps à retrouver le bas de la colline, mais on y arrive. Ensuite, on retrouve nos chemins de terre habituels, toujours au milieu de plantations diverses, dont celles de koteka. Ce fruit, une fois vidé et séché, sert de vêtement strictement minimal à la population masculine papoue vivant selon les vieilles traditions… Ça ne vous dit rien ? Une photo vaut mieux qu’un long discours.

 

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Ensuite, on retrouve la route prise à l’aller plus vers le nord. J’oubliais ! Sur le chemin, à un moment il a fallu qu’on traverse une rivière sur un pont plutôt artisanal dirais-je. Certains auront eu plus de mal que d’autres à traverser… (non, je ne balance pas !)

Retour donc sur la route, au lieu d’attendre le bemo de retour bêtement sur le bas-côté, on la suit un moment en remontant vers le nord, jusqu’à ce que la pluie devienne réellement gênante. Ensuite, retour de nuit avec le bémo, direction : manger !!!! On n’a rien avalé depuis le petit-dej et nos ventres crient famine !

On avait demandé la veille au gérant de l’hôtel s’il ne connaissait pas quelqu’un qui pourrait nous servir de guide sur plusieurs jours d’affilée (on n’a pas mis notre idée de trek prolongé à la poubelle), et du coup le soir, un papou nous attend pour nous proposer son package. Je ne vais pas m’étendre sur ce moment, parce que rien que d’y penser, je me sens bouillir d’énervement… ce @# ?!* de mec nous proposait un trek de 2.5 jours pour la rondelette somme de 10 millions de roupies !! Ce qui représente tout de même 700 euros. Et quand on connaît le prix de la vie en Indonésie (même si c’est plus cher en Irian Jaya), ça énerve un chouilla. Surtout qu’il n’a rien voulu négocier. Du coup, on l’a viré fissa et on a décidé de nous débrouiller tous seuls pour la suite du trip.

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 07:44
Bon, ben finalement je n'ai pas eu le temps de finir de vous raconter mes vacances a Sumba, ne parlons meem pas de mon festival de jazz a jakarta...
Le probleme c'est que je pars ce soir pour 2 semaines de vacances en Papouasie, donc va falloir etre patient pour la suite de mes recits (rien que de penser au retard que j'ai pris, ca me fait peur). Et je mettrai des photos aussi!
A bientot!

EDIT : J'ai maintenant fini Bali (avec las photos), Sumba (ne manquent que les photos) et je m'attaque de suite a la Paouasie et Wakatobi. Jakarta attendra...
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