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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 20:03
Plus d'un an et demi après, je m'y mets. On dit toujours que mieux vaut tard que jamais, mais là, pas sûre que ce récit de voyage soit à la hauteur! Je dois dire que mes souvenirs en sont quelque peu mélangés. Et puis après tout, vous profiterez surtout des photos et comme d'habitude zapperez la plupart de mes commentaires.
 
Samedi 1er Août - Arrivée à Phnom Penh
 
Je vous avais déjà raconté le départ en grandes pompes de Balikpapan en mode VIP (remember here), mon arrivée à PP a été un peu plus mouvementée... Une escale à Singapour juste ce qu'il faut pour aller acheter des chaussures chez Charles&Keith (2 paires, ça va, j'ai été raisonnable), et me voilà débarquée sur le sol cambodgien. Ne reste qu'à récupérer le visa. Qu'il faut payer au guichet. Avec des dollars ou des sous cambodgiens (je vous avais bien dit que j'avais tout oublié, y compris le nom de la monnaie locale. mon ami google m'apprend que ce sont des riels). Que bien évidemment je n'ai pas dans mon portefeuille. Je comptais sur un distributeur à l'arrivée, mais surprise! Il n'y en a pas! Et le gars derrière le guichet ne veut pas accepter les liasses de roupies indos qui me restent, et ne veut pas non plus m'escorter jusqu'au premier distributeur pour que je retire de l'argent. Aïe, je suis mal barrée. Je commence à paniquer un chouilla, et du coup emploie la manière forte : je mendie auprès des autres passagers qui eux ont bien évidemment prévu de la monnaie pour le visa. Heureusement pour moi je tombe sur un couple qui accepte de me prêter ce qu'il faut, je les rembourse à la sortie et c'est parti pour une semaine au Cambodge!
 
Mais pourquoi suis-je là? Qui m'accompagne dans cette aventure? Pour le moment personne, puisque les gens que je rejoins ne viennent pas d'Indo mais tous de France. Et qu'est-ce qui pousse tout un groupe de jeunes Français à se retrouver à l'autre bout du monde? Le mariage de deux d'entre eux! Et oui, cette semaine sera ouverte par la cérémonie bouddhiste de l'union de Fred et Noradi, à Phnom Penh, avec toute la famille de la mariée. Mariage traditionnel of course.
 
Je suis récupérée à la sortie de l'aéroport par des membres de la famille de Noradi qui vont ensuite s'occuper de moi toute la journée en attendant que l'avion des Frenchies n'atterrissent dans la soirée. Au programme, ballade dans la ville en voiture, déjeuner dans un food court dans un mall (constatation sur la nourriture, c'est comme en Indo mais différent. ne comptez pas sur moi pour développer plus loin cette analyse, je ne sais pas moi-même comment expliquer), manucure+pédicure en 20mn maxi avec des petites fleurs dessinées (magnifique, je les ai gardées le plus longtemps possible avant d'enlever le vernis), sieste chez une tante, repas traditionnel sur place. Une bonne entrée en matière dans le brouhaha de la ville et une famille cambodgienne! Heureusement pour moi, la plupart parlent français, ou anglais
 
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Le soir, arrivée de la troupe des Français, donc retour à l'aéroport pour les accueillir et direction l'hôtel pour que tout le monde se repose, surtout les futurs mariés. Enfin je dis ça, mais ils ont toujours été les derniers couchés et premiers levés, il y avait tellement de préparations! Mais vous découvrirez pourquoi plus tard.
 
Dimanche 2 Août - Séance photo
 
Réveil à l'aube (non, j'exagère, Noradi a du se lever à l'aube pour se préparer, mais nous ça a été), petit-déjeuner à l'hôtel, et on monte dans les voitures de cousins de la famille pour nous rendre dans un bâtiment en centre ville. Pourquoi? Pour les séances photo pré-mariage! On a donc le droit à se faire coiffer (lissage des cheveux pour moi), manucurer (déjà fait, donc je saute mon tour), maquiller.
 
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Alors le maquillage... tout un programme, et le standard cambodgien diffère quelque peu de l'européen. On maquille les yeux à outrance, avec pose de faux-cils, eye-liner, "fausse demi-paupière" (je ne sais pas trop comment appeler ça), fard à paupière, fard à joues, rouge à lèvre, le tout en y allant franco sans mesurer les quantités. Résultat pour Morgane et moi :
 
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Et encore, ce n'est rien comparé à Noradi qui arrive après. Elle a tout simplement un visage de poupée! Magnifique maquillage, mais pour qui la connaît, c'est étrange de la voir de cette façon. Sans parler de la coiffure de princesse bien haute au-dessus de la tête à grand renfort de cheveux artificiels. Et j'oubliais le principal : la tenue. Une tenue rose scintillante qui me fait penser à du Bollywood dans l'esprit, qui donne à l'ensemble un vrai air de princesse sortie d'un conte des mille et une nuits! Mais une image vaut mieux qu'un long blabla, donc voici la tenue.
 
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Ah oui, j'ai bien sûr oublié de dire que c'était pareil pour le marié! Sans le maquillage et la coiffure évidemment. Ils sont photographiés sous toutes les coutures, dans des positions bien déterminés, et sont du coup harcelés par le photographe qui pinaille sur une position de main, une inclinaison de la tête... Nous on rigole bien à regarder tout ça.
 
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Ensuite, les demoiselles d'honneur ont le droit également à une tenue traditionnelle mais aussi les témoins. Et les mariés enchaînent différents costumes, de différentes couleurs.
 
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Après tout ça, il faut restaurer les troupes. C'est fatigant de regarder un défilé permanent! En fait ça doit surtout être fatigant de défiler en permanence. On se retrouve dans un restaurant avec buffet khmer. Dans l'ensemble très bon, mais il y a un élément qui m'intrigue toujours autant : une toute petite galette noire, à goût de pneu. Non mais vraiment, avec un goût de caoutchouc fort, qui fait penser à un pneu! Mais le reste, top (enfin comme d'hab, je mets un bémol sur les desserts, rien ne vaut une bonne pâtisserire française, on s'en rend compte une fois qu'on quitte le pays).
 
L'après-midi, on se ballade dans les malls, à la recherche de fringues. Et grâce à la faculté de marchandage du cousin de No, on fait des affaires! Retour à l'hôtel en tuk-tuk. Vu notre nombre, on en prend deux et... on fait la course! Bon j'avoue, en fait, je crois que notre tuk-tuk fait la course tout seul, il fonce comme un dératé dans les rues et on arrive bien avant l'autre. Un tuk-tuk c'est quoi? Un cyclomoteur à l'arrière duquel est accroché une carriole pour 4 à 6 personnes (tout dépend de la nationalité. pour les Américains, ça peut tomber à 2).
 
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Le soir, ben je ne me rappelle plus... sûrement un restau? Un bar??
 
En bonus, quelques photos de moi dans la tenue de princesse du début! Pour le fun, j'ai eu le droit de me glisser dedans...
 
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Lundi 3 Août - Le mariage
 
Quand le réveil sonne, on a une pensée pour Noradi. Autant la veille elle avait du se rendre plus tôt pour se faire pomponner pour la séance photos, autant là, c'est presque au milieu de la nuit qu'elle a du se lever pour être préparée. Fred a pu dormir un peu plus, mais pas beaucoup non plus. Nous on arrive au lieu de la cérémonie en début de journée, parés pour le début. Et la journée commence par une procession. Si j'ai bien compris, on fait comme dans le temps, la famille de la mariée se rendait dans le village du marié avec moult cadeaux, en procession. Donc on prend chacun un plateau avec des fruits, des légumes, des bières (?), des billets... et on avance en file indienne, deux par deux pour déposer ensuite ces plateaux devant les mariés.
 
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Jusqu'ici, la description de cette journée tient la route. Mais je dois avouer que le reste, c'est flou. Alors je vais le faire en vrac. Avec plein de photos pour combler le vide du texte. Il y a eu encore une fois de nombreux changements de tenues, de couleurs différentes. Avec toujours des mises en scène bien précises.
 
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Le public a participé également, avec une cérémonie dont je ne me rappelle pas forcément tout le sens. Je crois que ça avait pour but de souhaiter au couple de vivre quotidiennement avec bonheur, et pour cela, on mimait chacun à notre tour le fait de parfumer et de couper les cheveux des mariés.
 
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Une autre cérémonie que j'ai trouvé pleine de poésie, c'est que chaque personne dans la salle devait venir nouer un fil de coton rouge vif autour du poignet de chacun des mariés. Ceux-ci doivent ensuite conserver cet enchevêtrement de bracelets jusqu'à ce qu'ils rompent.
 
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Mais j'oubliais, dans tout ça, les témoins devaient avant tout ça accueillir tous les invités en les saluant et en leur offrant un cadeau, dans notre cas un tissu. Au bout d'un moment, ils craquaient un peu, ce qui a donné lieu à des scènes assez drôles.
 
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Et encore et toujours des costumes différents, des photos, des discours, de la musique. Les mariés sont bien sur toujours pris dans ces mises en scène, mais aussi les témoins et les parents.
 
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Cette journée s'est clôturée par un repas copieux aux nombreux plats.
 
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Et ensuite, délivrance de tout le monde, retour à l'hôtel et gros craquage pour relâcher la pression! On part boire un coup dans un bar pas trop loin en laissant les nouveaux mariés se reposer et profiter de leur nuit de noces...
Et j'oubliais, lors de cette journée, on a encore eu droit à se faire coiffer, cette fois, pas de lissage mais un savant mélange de tressage et de fleurs. J'ai adoré!
 
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Mardi 4 Août - A travers Phnom Penh
 
Grasse mat, petit déj à l'hôtel, et ensuite, on se sépare en deux groupes (ou trois, en tout cas nous on était 5) pour découvrir la ville. Quoi de mieux que le tuk-tuk pour se balader? On en prend deux et on fait la course. Ah non, pas cette fois. On va vers le square dont j'ai oublié le nom, mais où est réputée la présence d'un éléphant sur lequel on peut faire quelques tours. On ne voit pas l'éléphant, et donc on ne monte pas dessus, mais on traîne dans le coin.
 
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Comme il ne fait pas super beau, on décide de tenter le massage cambodgien. On choisit une boutique qui donne sur la rue. On monte des escaliers et on se retrouve dans un couloir pas très bien éclairé, aux néons rouges, avec des rideaux de velours... Si vous vous imaginez une ambiance classe, vous avez tout faux, c'est limite un peu glauque. Heureusement qu'on est les seuls clients. On se retrouve sur des matelas communs, les filles d'un coté d'un rideau, les garçons de l'autre et c'est parti pour un massage plutôt strong. Pfiou, on sort de là détendus, et prêts à rejoindre les reste de la troupe.
 
Ou ça? Au bord du Mékong. Mais vraiment au bord, sur une terrasse à l'arrière d'un hôtel de luxe. Et quoi de mieux dans une telle configuration, à la lumière des bougies et le ciel étoilé en arrière plan, que de boire une coupe de champagne tous ensemble? Rien nous sommes bien d'accord, donc on fait péter la bouteille.
 
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Fin de soirée avec une tentative ratée de karaoké, mais on s'est rattrapés dans un bar/boîte sympa. Et pour terminer en beauté, un massage! Retour à la boutique de l'après-midi pour une rebelote de massage, mais cette fois à 4h du matin. Et oui, c'est 24/24 ce genre d'établissement.
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 17:08

Avant même d'atterrir à destination (Phnom Penh, que je nommerai PP par la suite parce que tous ces H qui trainent c'est pas très pratique), ma dernière après-midi à Balikpapan mérite le détour. Explication. Ma chère voisine Rose-Marie (rappelez-vous le voyage à Komodo sur le bateau) voyait s'écouler son dernier jour à Balikpapan. Après trois ans de dur labeur, la voilà libérée et prête pour un retour plus que bienfaiteur sur Paris. Elle voulait s'enfuir discrètement sans au-revoirs interminables (faut pas croire, elle avait quand même fait une farewell chez elle dans la semaine), mais Marianne et d'autres ont décidé que ça n'était pas possible. Il lui fallait un départ en grande pompes. Ce fut chose faite.

C'est en voiture et avec des gardes du corps plus vrais que nature qu'ils sont allés la chercher à son hotel. Que fais-je dans cette histoire? L'hotesse pardi! En tenue de soirée accompagnée d'autres "hotesses", à coté de la limousine l'attendant sur un parking, prête à dégainer les flutes de champagne... et non, je ne fabule pas! Tout le monde a fort bien joué son rôle, des gardes du corps arretant la circulation pour faire passer la voiture, aux accessoires divers et variés qu'on a utilisés : parapluie pour faire de l'ombre, éventail pour rafraichir, tapis rouge pour rejoindre la limo. C'était extra. Et la limousine n'était pas là que pour faire jolie, c'est dans ce véhicule que Rose-Marie a été conduite à l'aéroport! Et comme je prenais le même avion qu'elle, j'ai eu l'honneur et la joie de partager la voiture. Je ne vous dis pas la classe qu'on avait à l'arrivée, elle avec ses bagages en nombre, moi avec ma robe de soirée pieds nus (j'avais laissé mes talons pour ne pas m'encombrer)...


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Et la saga ne s'arrête pas là, du moins en ce qui me concerne. Je fais la queue patiemment pour le check in lorsque je me rends compte d'un oubli de taille : je n'ai pas mon billet d'avion sur moi! Mais à l'heure de la civilisation, ce genre d'oubli ne pose plus de problème, il suffit de donner son nom et les tickets électroniques font le reste. Sauf que là, ça n'a pas fonctionné. Le gars (j'ai envie de dire débile, mais je ne veux pas être offensante) derrière le comptoir m'explique que ce n'est pas possible, sans billet papier il ne peut rien faire. Et zut! (j'ai du dire autre chose que zut, mais je ne voudrais pas vous choquer) Branle bas de combat, j'appelle Thomas à la rescousse, et à toute vitesse sur son destrier (un Kijang, mais ça fait plus héroïque de faire comme s'il était à cheval) il parcourt la ville pour me ramener mon billet. Parce que je savais exactement où je l'avais laissé... sur ma table bien en évidence, il m'avait servi de papier pour noter la liste des choses qu'il ne fallait pas oublier de mettre dans mes bagages (sic). Au bout de 30 minutes à patienter de plus en plus impatiemment dans le hall, une femme de la compagnie aérienne vient me parler et me demande ce que je fais là. Je lui explique mon cas, elle me dit de la suivre et en trois minutes montre en main me fait une carte d'embarquement et prend mes bagages! En fait j'aurais vraiment du traiter le gars du check in d'idiot plus haut parce qu'il n'y avait bien sûr pas besoin de mon billet papier pour m'enregistrer... Du coup je rappelle Thomas, le remercie à peu près une centaine de fois par téléphone (ce qui a fait hurler de rire un indo de Tatol présent qui le connaissait, ceux qui savent le nom de famille de Tom comprendront...), et peux enfin monter dans l'avion pour ma semaine de vacances au Cambodge. Mais ceci fera l'objet d'un autre post...

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 12:42

Mercredi 21 Octobre – De nouveau entre les îles

Et rebelote sur la journée de vadrouille en bateau entre les îles de l'archipel, sauf que cette fois, pas de Dennis pour nous accompagner, il a regagné son boulot. On retrouve en revanche le même bateau, mais pas exactement le même équipage : le boss est cette fois libre et mène sa barque. Il a une très fâcheuse habitude qui m'a exaspérée toute la journée, celle de finir toutes ses phrases par « sir » ou « mam » selon qu'il s'adresse à Cédric ou moi. Et quand je dis toutes, je parle bien de TOUTES ses phrases, parfois même il en rajoute au milieu. J'en avais vraiment ras le bol. Heureusement que les endroits où il nous a emmenés étaient bien sympas.

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On est partis bien plus loin que la première journée en bateau, avec pour but pour commencer le voyage une plage cachée. Pour la découvrir, il faut descendre du bateau et nager dans un trou de la falaise qui fait quelques dizaines de centimètres de large. Sans oublier les vagues qui n'étaient pas au repos ce jour là. On a bien pris notre temps avant d'oser se lancer, j'avais peur de me fracasser contre les rochers. Au final, ça passe plutôt bien, et la plage de l'autre côté est vraiment jolie. Sable blanc, des palmiers ça et là, et toujours les falaises à pic tout autour formées de cette roche noire déchiquetée par la pluie. Le retour au bateau à contre courant des vagues a été facile, ce sur quoi je n'aurais pas parié à premier abord.

 

Palawan (34)

 

Palawan (35)

 

Ensuite, on se rend vers l'île en forme de coeur. Tout un programme cette île. En fait, c'est un gars de Manille qui a rêvé de cette île, ou plutôt, il aurait eu une vision un jour d'une île en forme de coeur qui serait située face à el Nido dans l'archipel. Tout ceci au début du siècle dernier si je ne me trompe pas. Lui aurait été soufflé également que le coeur du Christ y serait conservé (en théorie bien sûr). Donc une expédition pour la trouver s'ensuit, ils la trouvent, et une autre vision lui apparaît : une chapelle en forme de ??? Et devinez quoi? Ils l'ont construite! En plein milieu de nulle part, voilà une chapelle et une ??? pour vénérer le coeur du Christ. C'est assez spécial, mais pas trop moche. Ce qui est beaucoup plus intéressant, c'est la vue qu'on a du haut d'un escalier qui a été construit également.

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Ensuite, on continue la journée avec un enchaînement de plages, de session snorkelling (bien plus jolies que les plongées de la veille soit dit en passant), encore une fois un déjeuner gargantuesque (ils ont eu plein de restes, Dennis n'était pas là pour tout terminer. Et à noter sur cette plage de lunch, au soleil il fait chaud et ça brûle, mais à l'ombre il y a énormément de moustiques, vous choisissez quoi?), de « sir » et « mam » à foison, de plongeons dans l'eau, de déplacements en bateau... Tout ceci jusqu'au coucher de soleil, et le retour à l'hôtel.

 

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Jeudi 22 Octobre – Retour plus au Sud

Il faut bien partir un jour de ce coin de l'île et tenter de rejoindre Puerto pour reprendre un vol. Ce jour est venu. Mais on a un peu la flemme de reprendre la même route qu'à l'aller, on préfèrerait changer de chemin pour éviter la lassitude (et aussi la boue). Mais il n'y a qu'une route qui part d'El Nido vers le sud. La solution? Prendre la mer pardi! Et longer la côte nord de l'île. Ce déplacement n'a rien d'exceptionnel, en revanche, ce qui est exceptionnel, c'est la présence de motos avec les passagers. Du coup, on se retrouve avec un bateau immense juste pour deux passagers! Mais avant de quitter la plage, il faut déjà mettre les motos sur le bateau... On les voit réfléchir, et finalement se décider pour une solution pas con du tout : deux barres de fer coincées dans chaque roue et quatre mecs pour porter le tout. On va dire que ça peut marcher. La première moto sert de test, et ils se rendent bien comptent qu'ils n'ont pas très bien géré : arrivés au bateau, ils ont déjà les bras en compote, et comme ils tiennent les barres par dessus, ils galèrent à monter la moto sur le pont. La deuxième ira bien plus facilement, ils l'avaient déjà coincées sur leurs épaules dès le départ.

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Place à trois ou quatre heures (je ne sais plus j'ai un peu dormi) de trajet le long de la côte. Le soleil brille, il fait chaud, c'est parfait. Sauf qu'à plusieurs reprises, des vagues frappent le bateau et on se retrouve à chaque fois trempés jusqu'aux os! Heureusement que Cédric avait eu la présence d'esprit de demander à faire installer des bâches par dessus les motos pour les protéger. A l'arrivée, même galère qu'à l'aller, il faut descendre les deux-roues. Sauf que là, ils n'ont pas de barres de fer. Alors ils y vont à la main! On ne respire quasiment pas avec Cédric pendant toute la manoeuvre tellement ils n'ont pas l'air dégourdi, mais au final, ils se débrouillent bien et les motos se retrouvent sur le sable sans dégât.

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Où a-t-on posé l'ancre? Sur la plage de Port Barton, ville un peu plus au nord que Sabang où on avait été la semaine précédente. Plage superbe, et paysage en face non moins joli. Ce n'est pas exactement le même style que la baie de l'archipel où on a passé trois jours, mais pas mal non plus. Et ce qui n'est pas négligeable, il n'y a personne sur la plage, alors que cette fois, on est en plein centre. Et le bungalow qu'on obtient dans le resort choisi est parfait : juste au bord du sable, avec de quoi se poser devant. Le rêve.

Palawan (43)

 

Avec tout ce transport le matin le temps du déjeuner arrive à grands pas. On se pose au resto du resort, sur une table immense et entourée de bancs avec des coussins, le tout face à la mer. Et bien, à peine on a terminé nos assiettes qu'on s'est chacun installés confortablement sur nos bancs et c'est parti pour une sieste! Sieste qui a duré, duré... on devait être fatigués... je me suis forcée (c'est dire) à me lever pour aller bouquiner sur la plage et profiter du soleil. Soirée dans un resto de la ville, quelle superbe journée pour fêter le premier jour de mes 24 ans!

 

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Vendredi 23 Octobre - Toujours à moto

On doit prendre un vol pour retourner sur Manille le samedi après-midi, donc il ne nous reste pas énormément de temps pour partir dans un autre recoin de l'île. On choisit l'option de rentrer sur Puerto Princessa en y allant tranquillou. On quitte le resort en fin de matinée, sans oublier de faire le plein des motos avant de partir. Je souligne ce point car c'est la première fois que je voyais une station de la sorte. Pour obtenir de l'essence, il faut d'abord aller acheter un ticket à une nana dans une boutique plus loin. Ensuite, retour près des pompes qu'un homme va activer en échange du ticket. Et il l'active à la main! En tournant une manivelle sur le côté de la pompe. Ça prend un petit peu de temps pour obtenir les deux litres qu'on avait demandés, mais on finit par pouvoir repartir. Ma moto fait un drôle de bruit, aurait elle pris l'eau lors des déplacements plage/bateau/plage? Peut-être... mais elle roule, alors pas de soucis. On traverse d'abord l'île de part en part, mais rien à voir avec la traversée dans des conditions extrêmes de l'aller, cette fois, la route est bien bitumée.

Palawan

 

On retrouve très vite la route principale qui longe la côte sud de Palawan. A l'aller, on avait remarqué des resorts le long d'une plage qui avait l'air sympa, et on s'était dit que ça serait pas mal d'y passer la dernière soirée avant de repartie à Manille plutôt que de retourner à Puerto. Donc on se met en quête de ces resorts. Parce que bien sûr, on n'a pas du tout fait attention à quel endroit de la route ils se trouvent. Donc dès qu'on s'approche de la côte, on jette un oeil. Du coup, on prend bien notre temps. Les insectes aussi nous font prendre le temps : Cédric se prend un hanneton dans l'oeil et je me fais piquer par une guêpe! Qui a dit spirale de la loose? Mais ça ne nous empêche pas de continuer notre chemin. A un moment, on passe à côté de ce qui pourraient etre les resorts aperçus à l'aller, mais on n'est pas sûrs, alors on continue. On passe à travers des groupes d'écoliers qui rentrent chez eux, c'est assez marrant. Après avoir parcourus presque 50 bornes, on se dit que ça devait bien être les resorts de l'aller, alors... demi-tour! On repasse à travers tous les écoliers et on retrouve la plage croisée plus tôt.

Resort face à la plage, cette fois avec un sable plus foncé et couverte de galets, ça change de ce qu'on a vu la semaine passée. Soirée passée à jouer au billard, dans une salle dont la décoration est des encadrements de photos de plate-formes de forage... on est poursuivis!

Samedi 24 Octobre - bye bye Palawan

Réveil pas trop tardif, petit déj face à la mer avec l'aide d'un serveur encore plus stupide que la veille (je ne sais pas comment ils engagent leur personnel mais c'était pas une flèche), et on reprend les motos pour la dernière fois. On repasse par la route de la veille, on va finir par la connaître par coeur... et on rejoint la banlieue de Puerto. Bien en avance, mais on a prévu de remplacer mon rétroviseur droit qui avait explosé lors de ma chute et de manger un bout. Que nous étions naïfs. On commence par faire comme en Indo, nous arrêter au premier « garage » venu sur le bord de la route, en gros un stand où se trouvent plein de motos, moteurs et trucs plein de graisse avec des gars assis sur leurs talons qui font des réparations. Sauf qu'ils ne peuvent nous installer un nouveau rétro que si on leur en apporte un. Donc on part en quête.

Première étape : les boutiques qui pullulent sur la grand-route du côté des garages sus-cités. Chou blanc, ils n'ont rien qui ressemble à ce qu'on veut. Un gars nous donne le nom d'une boutique un peu plus spécialisée et nous y envoie. On cherche un moment, trouvons le magasin mais encore une fois, pas de rétro qui convienne. La nana qui tient la boutique nous donne l'adresse d'un Honda store où on devrait trouver le rétro prévus pour ma moto (une Honda XRM si jamais vous vous posez la question). On s'y rend confiants mais encore une fois c'est l'échec. Mais au dire de la vendeuse, il existe un autre Honda store en centre ville. Echec once again. On est renvoyés sur un autre Honda store, le dernier de la ville, et encore et toujours, rien à se mettre sous la dent. Là, on laisse tomber, revenons à la première boutique et allons acheter des rétros qui sont presque les mêmes mais pas tout à fait, trouvons ensuite un garage et faisons échanger les rétros. Mission accomplie.

Direction le déjeuner après ces péripéties. Mais non! Il faut d'abord qu'on nettoie les motos, sinon le lavage nous sera facturé par l'agence de location. Donc, devinez quoi? On cherche un stand de lavage. Heureusement pour nous, on tombe sur un très vite et en une demie-heure, on a nos motos qui sont plus propres qu'au départ. Ne nous reste du temps que pour ramener les deux-roues, puis filer à l'aéroport pour y prendre notre avion vers Manille.

On avait réservé un hôtel bien plus sympathique que la dernière fois, toujours dans la même rue mais tout au fond. Passés les lieux pour touristes (bars non recommandables et restos en tous genres), tu te retrouves au milieu de plein de Philippins qui écoutent de la musique, trainent dans la rue, chantent des karaokés, c'est pas plus mal. Soirée énorme pour fêter mon anniversaire : resto, bar, boite, re-bar, re-resto et dodo!

Le lendemain, je dois avouer qu'on n'a pas fait grand chose de plus que se balader dans Chinatown, boire des cafés en terrasse, traîner. Et dire qu'on aurait pu aller admirer un volcan qui est dans un lac qui est dans un volcan...

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 17:21

Dimanche 18 Octobre – Encore un peu de route, toujours vers le nord

 

Palawan (21)

 

Palawan (23)

 

J’avais bien raison de redouter, avec la rosée du matin, le chemin est devenu une patinoire. Je laisse Cédric gérer nos bolides un par un, je me vois déjà les quatre fers en l’air et avec l’autre bras en vrac si je tente la manœuvre. Il lutte mais y arrive sans encombre, well done ! On repart donc encore une fois avec nos sacs au dos, en espérant que le dernier morceau de route qu’il nous reste ne sera pas aussi éreintant que celui de la veille. Et heureusement pour nous, il ne le sera pas. On laisse les montagnes derrière nous et passons dans des paysages bien plus plats, essentiellement constitués de rizières, plus belles les unes que les autres. Quant à la route, on oublie la boue et on accueille les graviers avec plaisir ! On s’est d’ailleurs bien améliorés en conduite sur gravillons, la maîtrise du dérapage contrôlé en conduite n’a plus de secret pour nous.

 

Palawan (19)

 

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Trois heures plus tard, nous y sommes. À un sommet de le route, la baie en face d’El Nido, où se loge l’archipel Bacuit devient visible. En un instant, la route est oubliée, on veut juste en profiter ! Première étape, on se pose dans un café pour un jus de mangue, une bière et étudier le LP. On n’en aura pas grande utilité, apparemment tout se fait facilement dans cette ville habituée aux touristes. Hôtel choisi (en dehors de la ville pour être au calme), on y pose nos sacs et motos et faisons la rencontre avec le proprio, un vieil Américain qui en a eu marre de sa vie de pétrolier aux quatre coins du monde (sic) et s’est posé là avec sa femme Philippine en ouvrant des resorts sur Palawan.

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On organise ensuite les trois jours qu'on a prévus de passer sur place, mais soyez patients, vous en saurez plus en lisant le compte rendu des jours suivants. Puis coucher de soleil sur la mer entre les îles juste sur la plage face aux bungalows, plutôt sympa pour une première journée à El Nido!

Lundi 19 Octobre - Island hopping in Bacuit Archipelago

Pour ceux qui comprennent l'anglais, tout est dit dans le titre. Pour les autres, que se cache sous ces mots pompeux? Juste une journée passée à se déplacer d'île en île à l'aide d'un bateau. On partage notre embarcation avec Dennis, un British qui loge dans le même resort que nous. Le bateau? En forme de canoë, mais bien plus long et plus large, avec deux flotteurs sur les côtés. Et pour le gérer, deux membres d'équipage.

On quitte la côte peu après 9h le matin (juste en face du resort, le bonheur), le soleil est là, quelques nuages aussi mais on ne va pas faire la fine bouche, il fait quand même super beau. On part tout droit, laissant derrière nous El Nido et ses côtes escarpées sur les côtés. Les îles défilent auour de nous, toutes plus intéressantes les unes que les autres, sortant de l'eau presqu'à la verticale, pleines de végétation (on se demande d'ailleurs comment font tous ces arbres pour pousser), formées à base de roche calcaire, ce qui donne à toutes ces îles un aspect déchiqueté obtenu après des centaines (milliers?) d'années de précipitations. Et ces pluies ont créé d'autres curiosités, comme celle vers laquelle on se dirige : small lagoon.

 

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Il s'agit d'un lagon invisible depuis la mer, mais accessible uniquement en passant à travers un passage étroit entre des pans de roches qui entourent l'île. On se jette à l'eau gaiement, palmes-masque-tuba équipés. J'ai dit gaiement? Que je rectifie, tout le monde va gaiement à l'eau, sauf moi qui redoute l'effet de l'eau salée sur mes blessures... et je fais bien, ça pique bien sûr, mais au départ rien d'insurmontable. Sauf que plus je reste dans l'eau et plus ça brule! Alors j'adopte la technique du coude hors de l'eau : main posée sur la tête, je nage comme je peux. Je ne passe pas inaperçue, Cédric n'a qu'à lever la tête pour me repérer au milieu de la foule de nageurs. Parce qu'on n'est pas seuls, une foule de touristes nous entourent plus ou moins bien équipés (les Japonais remportent la palme avec un bateau à moteur bien plus gros que tous les autres et surtout une palanquée de kayaks). Heureusement, pour le reste de la journée, on ne croisera presque personne. Mais revenons à ce lagon caché : wouah! Avec les parois qui remontent à la verticale sur une bonne quinzaine de mètres (estimation personnelle, sorry si ça n'est pas la bonne valeur), on serait presque oppressés en bas.

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On reprend ensuite le bateau pour découvrir non pas un lagon caché, mais cette fois une plage cachée. Avec toujours un passage étroit pour y accéder, mais cette fois, pas besoin de mettre la tête sous l'eau. Normalement, j'aurais du mettre des photos de tous ces lieux cachés grâce à la magie de l'appareil photo de Cédric qui va sous l'eau, mais il y eu un problème le premier jour à El Nido. Problème de joint ou autre, son appareil à pris l'eau et son écran s'est éteint. On pouvait apparemment toujours prendre des photos (bruits caractéristiques), mais sans possibilité de cadrer. Et le gros problème, on s'en est rendu compte seulement le soir même : la carte mémoire était mal enclenchée, donc on n'a même pas pu avoir des photos non cadrées... mais ce n'est pas tout, mon appareil ayant pris un choc lors de ma chute en moto, son écran ne fonctionne plus, donc les photos que j'ai prises ne sont pas cadrées non plus! Mais le mien ne va pas sous l'eau. Donc tant pis pour les photos de lagon et autre plage cachés.

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On se balade ensuite entre les îles, nous arrêtant quand on le souhaite, juste parce que c'est beau ou parce qu'on veut piquer une tête. Dennis semble être un fervent adepte de l'escalade des rochers pour ensuite sauter dans l'eau, avec mon bras en mousse, je vais avoir du mal à l'imiter.

Direction cette fois une plage n'ayant rien de caché, pour une session snorkelling en face et surtout un déjeuner fraîchement préparé par l'équipage. Pendant qu'on s'amuse avec les fonds sous-marins, ils préparent un barbecue sur la plage pour faire griller poisson, porc et réchauffer les légumes et riz déjà préparés. A notre retour sur la terre ferme, c'est un véritable festin qui nous attend! On enchaîne sur une autre plage pour du snorkelling, avant de rejoindre une plage immense qui donne face au soleil descendant sur la mer. Au moment du départ, il faut d'abord retrouver Dennis qui s'amuse encore à sauter des rochers. Suit un grand moment de malaise pour moi : il m'avait demandé de le filmer lors de sons saut, et bien évidemment, je n'ai pris le film que lorsqu'il a touché l'eau... il a donc du remonter encore une fois, alors qu'il était déjà bien fatigué. J'imaginais à chaque instant qu'il allait tomber et se déchirer sur les rochers...

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Le soir, dîner sur la plage et fin de soirée dans le bar qu'on avait découvert la veille, avec un groupe live toujours aussi sympathique.

Mardi 20 Octobre – Le monde de Némo dans l'archipel

Histoire de varier les plaisirs, c'est une journée plongée qu'on a programmée aujourd'hui. On se rend donc en « centre ville » là où se situe le club de plongée. Essai de matériel, café et on est partis, avec en notre compagnie deux Canadiennes qui font un baptême, un couple mixte Philippine-Américain et deux dive master, l'un de je ne sais quelle nationalité mais qui doit avoir bien dépassé la soixantaine d'années et va s'occuper des baptêmes, et l'autre Philippin avec qui on plongera.

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Première plongée sympa mais sans plus. Disons que pour des gens qui sont habituellement en France et qui ne plongent qu'en Bretagne ça doit être pas mal, mais après avoir plongé dans des endroits de folie en Indonésie, je suis un peu difficile. Cédric l'est aussi, alors ça me rassure! Je ne sais même plus trop ce qu'on a vu, je n'ai pas noté... mon logbook étant plein depuis un petit moment, je ne note plus rien, tant pis pour moi. Quand on remonte, on retrouve une des deux Canadiennes qui attendait son tour pour le baptême. Elle était verte. Apparemment elle a passé toute notre plongée à vomir tout ce qu'elle pouvait tellement elle a le mal de mer! On a pu voir ça, ça a continué pendant qu'elle mettait son équipement. Heureusement pour elle, sa plongée s'est bien passée.

On enchaîne ensuite sur une deuxième plongée, mieux que la première. Après, il est l'heure de la pause déjeuner. On se rend sur une plage sur une île, festin moins important que la veille, mais suffisant. Là, la Canadienne ayant le mal de mer décide de rester ainsi que la Philippine qui ne plonge pas. On les retrouve après notre plongée (bof), dans l'eau jusqu'à la taille, en train de fixer étrangement la plage. En fait, juste après qu'on soit partis avec le bateau, des varans ont investi la plage et les ont chassées! Ils doivent avoir l'habitude que les piqueniqueurs laissent trainer leurs restes sur le sable.

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Retour sur El Nido, douche à l'hôtel avant de partir pour apéro et dîner en ville. Puis on retourne encore une fois dans le bar avec musique live. Et cette fois, on ne veut pas se coucher quand le groupe part, on se rend là où la veille il nous avait semblé entendre de la musique plus style night club. On se retrouve dans une pièce vide mis à part des tables sur les côtés, à danser entourés de Philippins (qu'est-ce qu'ils sont petits!) le tout sans beaucoup plus de lumières que des spots de couleurs qui clignotent. Soirée plutôt amusante je dois dire!

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 17:52

Mercredi 14 Octobre – Palawan nous voici

Arrivée sur la capitale très tôt le matin, on se demande s’il n’est pas possible de changer nos billets d’avion et de tenter de prendre le vol du matin pour Puerto Princessa sur Palawan. Donc on saute dans un taxi, et à l’aéroport on tente la transaction. En fait c’est plus compliqué que ce qu’on pensait, il nous faut prendre un coupon et attendre la fin du check-in pour pouvoir acheter nos billets s’il reste de la place. En attendant, on petit-déjeune dans ce qui doit être la cantine des hôtesses et stewards, parce qu’on n’a vu que ceux-ci pendant le repas. Finalement, on a bien nos billets, petit coup de stress au moment du check-in, vu que pour tous les autres passagers du vol, c’est l’heure de l’embarquement ! Mais on y arrive, pile à temps, ils n’ont eu à nous appeler qu’une fois sur les hauts-parleurs pour qu’on se rende dans l’avion…

À Puerto Princessa, on cherche un hotel à pied, la ville n’a pas l’air bien grande. Suaf que bien sûr, on se trompe en lisant la carte du Lonely Planet et on se retrouve à faire des tours avec nos sacs sur le dos. Mais enfin, on se pose, on étudie notre planning pour les jours à venir. Ensuite, la mission du jour, trouver des motos. On veut traverser l’île en moto de location, donc il s’agit d’en trouver des fiables avec de bons pneus. C’est chose faite très rapidement, et pour les pneus, ils proposent même de nous les changer d’office. On en garde une pendant qu’ils s’occupent de la deuxième et partons vers le port. Bof, du coup, demi-tour et on s’arrête près d’une église très jolie peinte en bleu.

 

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Sauf qu’il se met à pleuvoir, on se réfugie à l’abri d’un préau dans un parc en attendant qu’elle cesse. Et on attend longtemps… finalement on se décide à braver la pluie et partons boire un verre pas loin. Pas très productive cette après-midi, mais on n’avait rien de prévu de toute façon. Ensuite on échange de moto, dîner et soirée dans des bars de la ville, biens mais pas oufs.

Jeudi 15 Octobre – En route vers Sabang

On devait récupérer la seconde moto tôt le matin, amis on aurait pu dormir plus, ils nous la déposent bien plus tard que prévu. Pas de soucis, il fait beau, la route n’attend que nous ! On est donc partis, sacs au dos, direction la côte un peu plus au nord. Pas pressés, on profite des paysages qui défilent, tout en gardant un œil sur les nuages menaçants qui s’approchent de plus en plus. Mais on devrait avoir de la chance et passer à travers les gouttes. Petite pause photo à un point de vue, et ensuite on repart.

 

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Et c’est là que la malchance nous tombe dessus. Ou plutôt me tombe dessus, mais ça va impacter le reste de nos vacances. En fait on devrait même dire que c’est moi qui tombe sur la malchance puisqu’en fait je me suis fait une petite chute de moto. Mea culpa maman, tu l’apprends sur ce blog mais je ne voulais pas t’inquiéter alors ça a été motus et bouche cousue ! En gros, une route raide en descente, humide par la pluie qui nous avait rattrapés finalement, un bus qui arrive en sens inverse, je ne me rends pas compte que Cédric freine autant et je pile, donc dérapage et bim par terre. Plus de peur que de mal, je me retrouve avec un coude et un genou amochés et une épaule un peu endolorie. Quant à la moto, à part le rétroviseur droit qui s’est explosé, rien à signaler. On fait demi-tour et retournons au point de vue histoire de boire un café et de me remettre de mes émotions. Sauf que pas de bol, la pluie arrive bel et bien. Donc on y reste plus d’une heure et demie, le temps de me débarbouiller, de poser des pansements de fortune et de patienter.

 

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Ensuite, on repart, toujours vers Sabang. On y arrive en à peine une demie-heure, c’était bien la peine de tomber juste avant ! Et soit dit en passant, le Lonely décrit la route comme pas terrible, mais franchement c’est loin d’être le cas. Pavée presque tout du long, il n’y a que quelques centaines de mètres à être constitués de caillasses. Sabang donc, petite ville construite le long d’une plage sympa, dommage que le soleil ne soit pas avec nous. On se trouve un resort fait de petits bungalows isolés les uns des autres, et là, je fais la sieste… et oui, trop d’émotions, ça m’a épuisée. Et comme on est arrivés trop tard pour pouvoir faire les visites qu’on avait prévues, on doit les remettre au lendemain matin. Qu’à cela ne tienne, on passe une soirée tranquille à découvrir la plage et ensuite en apéro/dîner face à la mer.

 

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Vendredi 16 Octobre – Rivière souterraine et retour

Réveil matinal, petit-déjeuner au resort et ensuite direction le port pour obtenir un permis de visite de la rivière souterraine et un bateau pour nous y emmener. La chance nous sourit, on tombe sur un groupe de touristes à qui il manque deux personnes pour remplir leurs bateaux, donc on partage. Petite course pour Cédric qui avait oublié son appareil à l’hotel et on est partis pour ¼ d’heure de bateau le long de la côte pour atteindre l’entrée de la grotte. Oui, parce que pourquoi est connu Sabang ? Pour la plus longue rivière souterraine du monde ! Ou du moins qui était la plus longue jusqu’à la découverte il y a peu d’une autre rivière je ne sais plus où dans le monde.

 

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On prend place sur des pirogues, casque sur la tête (safety first), et guide pour diriger le bateau. Il n’est pas là que pour diriger la pirogue, il fait aussi des commentaires. Plus ou moins intéressants (plutôt moins que plus d’ailleurs), mais ce qui est exapérant, c’est que dès qu’il s’est lancé, il ne s’arrête plus ! On a droit à plus d’une heure de balade avec ses blablatages en bruit de fond, fatigant à la fin. Mais cela n’enlève rien au fait que cette rivière est réellement impressionnante. Au retour, petite pause pour regarder des varans. C’est là qu’on s’est dit qu’on devenait trop blasés : tous les touristes étaient enthousiastes à propos des gros lézards et nous, ben on s’en fiche (on en a dans le jardin, alors…). Retour ensuite toujours par bateau vers Sabang, check out et on reprend la route.

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On s’arrête d’abord à la sortie de la ville pour une petite pause à la clinique satellite du coin (il y en a un peu partout, c’est pas plus mal) histoire de me faire faire un vrai pansement et pas seulement du PQ avec du scotch. Niveau hygiène tout est parfait jusqu’à ce que le gars me coupe un bout de peau (vive les détails glauques) et l’enlève de sa paire de ciseaux en le jetant… par terre ! Et on est dans l’entrée de la clinique. Bref. Comme j’ai toujours un peu mal au bras, plus par acquis de conscience qu’autre chose j’avais choisi de retourner à Puerto Princessa pour passer faire des radios à l’hopital central. Donc on refait la même route que la veille, sans soucis particulier. Sauf vers la fin, la pluie nous ayant encore une fois rattrapés. On met donc une bonne heure et demie à parcourir les derniers kilomètres, on est obligés de nous arrêter partout pour ne pas nous faire tremper. Rencontres improbables avec des gens qui s’abritent aussi de la pluie, et là je me dis que j’aimerais bien pouvoir faire comme en Indonésie et leur parler dans leur langue. Sauf qu’ici, ils parlent tous anglais !

 

On arrive enfin à l’hôpital (on a du rebrousser chemin et demander la route parce que bien évidemment on ne l’a pas trouvé du premier coup), je suis bien vite prise en main par le personnel qui s’amuse de rencontrer une Française qui parle anglais… Après une radio de l’épaule, j’ai confirmation que rien n’est cassé, je peux reprendre la route sans soucis. Je dois avoir l’air maline sur ma moto avec mon bras que j’ai du mal à déplacer : obligée de me servir du bras gauche pour accéder au guidon avec le droit ! Mais pas d’inquiétude, je peux conduire comma d’habitude. En revanche, l’après-midi est bien avancé donc on choisit de rester la nuit à Puerto et de ne reprendre la route que le lendemain matin. On se trouve un hôtel, un restau et après avoir demandé conseil à un serveur, on se retrouve dans un bar d’hôtel avec groupe live puis bar/boîte avec groupe live également, le tout bien sympa ! Bien mieux que notre première soirée à Puerto Princessa.

Samedi 17 Octobre – Sur la route vers Tay-Tay

Réveil très matinal, on veut quitter la ville le plus vite possible pour éviter de nous faire rattraper par la pluie alors qu’on a prévu de traverser une bonne partie du nord de l’île. On quitte l’hôtel à 7h30 (pfiou) et c’est parti ! Le soleil est avec nous, et on connaît déjà la première partie de la route, alors on avance assez vite. Lors de notre premier passage, on avait remarqué des panneaux indiquant un point de vue, mais on l’avait raté. Cette fois, on y passe.

 

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Ensuite, on avance, on avance. On longe tout d’abord la mer sur notre droite, en traversant plusieurs villages. Sur la gauche, des collines, quelques rizières, de la végétation. Pause café à coté d’un pont dans le village de ???. Café offert par le proprio de l’échoppe d’ailleurs après qu’on ait fait le plein de nos réservoirs. On repart ensuite, route agréable, bitumée tout le long. On rejoint ensuite Roxar, première étape de cette traversée. On se pose dans un café pour boire un coup, il est déjà plus de midi. Au moment de repartir, pas de bol, la pluie se met à tomber. On a juste le temps de se faire tremper avant de regagner l’abri du café. On croise les doigts pour la suite, parce que à en croire le Lonely, la partie de route qu’on s’apprête à parcourir n’est pas aisée, mais on se dit que c’est comme pour la route vers Sabang, bien exagéré.

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Enfin, la pluie cesse. Le ciel est toujours menaçant, mais il faut bien qu’on avance, pas question de passer la nuit à Roxas. Alors en route ! Mais on part dans une spirale de la loose… Cédric qui avait perdu son lycra (alias sa peau de black pour faire du snorkeling) au milieu de la route lors de la panique pour se protéger de la pluie, donc qu’il avait retrouvé plein de boue, se coince dans sa chaîne ! Avec l’aide de gens qui passaient en taxi-moto, il arrive à le dégager, mais en pièces. Et pour qui connaît la propension de Cédric à attraper des coups de soleil, c’est le drame. Tant pis, on repart. Après moins de 10 kilomètres parcourus, déjà la pluie revient. Il faut dire que le ciel autour de nous est presque noir et qu’on entend fréquemment au loin le tonnerre. Mais il en fat plus pour nous décourager, alors on prend notre mal en patience et nous arrêtons sous un abri qui sert aux gens qui construisent la route. Ah oui, parce que effectivement, la route n’est plus bitumée tout du long, mais par tronçons seulement ou alors sur un seul coté de la route, le reste étant un mélange de terre et de cailloux, mais restant praticable. On y reste 20 minutes et on remonte sur les motos. On avance doucement, prêts à nous arrêter au moindre signe de pluie. J’ai oublié mais dans notre spirale de loose, Cédric a déchiré son poncho de pluie et est donc démuni face aux gouttes !

 

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Heureusement pour nous, la pluie n’a pas repris par la suite. Sinon, je ne sais pas comment on aurait traversé les 70 kilomètres entre Roxas et Tay-Tay. 70 kilomètres qu’on a parcourus en 4h… Pour le coup, le Lonely Planet avait raison ! On s’est retrouvé dans des routes de boue, à patauger sur nos motos. Pendant 1h30 on a fait du 20km/h. J’étais en première tout du long, ne voulant absolument me servir de mes freins. Imaginez de la boue, le genre de boue dans laquelle tu ne veux pas poser les pieds par peur de te retrouver enfoncé jusqu’à mi-mollets. Ajoutez à cela qu’on traverse d’une côte à l’autre, donc on est en plein milieu de la montagne avec la route qui monte et descend sans interruptions. On croise des bus qui tracent plus ou moins, des gens qui travaillent sur la route (et doivent bien se demander ce qui nous a passé par la tête de prendre cette route), et on avance, sans s’arrêter. J’avoue que j’en ai bavé, mais on a bien rigolé !

 

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Et on a été bien contents d’atteindre Tay-Tay. Avec un hôtel sur les hauteurs de la ville, ayant une vue dégagée sur la baie et le fort en bas. Par contre, pour y aller en moto, ça monte sévère. Je redoute déjà le moment où on va redescendre…

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 13:41

Pour mes dernières vacances en Asie du Sud Est, ce n’est pas en Indonésie que je suis partie vadrouiller, mais aux Philippines pour changer. Et qui est de la partie pour ce voyage ? Cédric, bien motivé pour deux semaines. Allez, c’est parti…

Samedi 10 Octobre – Manille, premiers pas

J’atterris la première, direction le centre pour trouver un hotel. Sur les conseils du LP, je tombe sur un backpacker finalement pas fameux. Mais bon, je suis fatiguée (les vacances ça épuise), et il faut bien que je donne une adresse à Cédric qui doit arriver dans quelques heures, donc ça fera l’affaire. Et donc pour moi, les premières heures dans la capitale philippine ça sera quoi ? Sieste ! Jusqu’à l’arrivée de mon accolyte. Ensuite, on part à la découverte à pieds de la cité intramuros.

 

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Plutôt chouette, et la ville a l’air bien agréable. M’est avis que je pourrais m’y plaire… On se ballade, on se pose dans un café histoire d’étudier un chouilla le programme de notre séjour. A part les conseils de Céline qui m’avait briefée sur les lieux à visiter absolument, on n’avait pas fait beaucoup de recherches. Et au final, ben on décide de suivre les conseils de miss Céline ! Zéro étonnement. Bref. Après cette pause, on veut rentrer toujours à pieds vers le backpacker, mais par une autre route. En fait on suit les gens, on va vers là ou il y a de la musique, où ça a l’air sympa. Et on se perd. Of course. Heureusement, Cédric a dans la poche… un sifflet boussole ! Moi qui trouvais ça futile, ben ça nous a servi. Après ça, une soirée bien sympatyhique : resto, bar, boite…

Dimanche 11 Octobre – Manille en mode logistique

Journée pas très intéressante… on redécouvre la vie dans un pays catholique : tout est fermé le dimanche ! Obligés d’aller jusqu’à l’aéroport pour acheter nos billets pour changer d’ile dans quelques jours, passer dans un mall (énooorme) pour quelques emplettes. La surprise de la journée c’est quand le gars de la réception de l’auberge nous a booké des billets de bus pour le soir même en moins de deux minutes on avait l’adresse, le prix, l’heure et tout était fixé. Quelle efficacité ! En Indo ça aurait mis des heures…

Le soir arrive très vite (faut dire qu’on ne s’était pas couchés tôt non plus), et nous voilà donc partis vers une station de bus pour une traversée de Luzon by night vers le Nord et en particulier le village de Banaue. Et là, je dis MERCI MILLE FOIS  à Céline qui m’avait prévenue du froid polaire qui régne dans ces bus. On a gelé toute la nuit ! Et pourtant, j’avais mis pantalon, chaussettes, chaussures, deux t)shirts dont un à manches longues, un pull, mon paréo. Mais ça caillait de façon hallucinante. Heureusement que j’étais fatiguée et qu’il y avait assez peu de gens pour avoir deux places pour soi, parce que sinon j’aurais passé une très mauvaise nuit.

Lundi 12 Octobre – Les rizières Ifugao

C’est là que les choses sérieuses commencent. Réveil en fanfare à l’arrivée à Banaue, on retrouve avec délice la chaleur de l’extérieur. Pas si chaud que ça d’ailleurs puisqu’on est en altitude par ici. Histoire de se réveiller et de se dégourdir les pattes, on refuse de prendre les moto)taxis qui nous proposent leurs services et on part à pied vers le centre ville. Heureusement pour nous, ça descend… Là, on se pose dans une pension et on prend le temps de petit déjeuner, tant pis pour les guides qui se proposent à nous, il faut d’abord notre dose de caféine matinale. Ensuite, direction « l’office de tourisme » où nous expliquons le parcours qu’on souhaite faire. Ouh la ! Apparemment on a les yeux plus gros que le ventre… ils nous proposent le même trek, mais sur deux jours. Bon, pourquoi pas, comme ça on dormira dans un village plus reculé que celui qu’on avait prévu. Le temps d’aller acheter de quoi déjeuner, s’abreuver et se protéger de la pluie (on ne sait jamais, et il ne faut pas oublier qu’on est en saison de typhons et qu’une grosse tempête a eu lieu dans le coin la semaine précédente) et on est partis.

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La première partie du trek se fait…en moto ! Ou plutôt en moto avec une sorte de side car associé. Et on grimpe, on grimpe. Tout en haut, on s’arrête, et on admire. Des rizières en terrasse de folie qui s’offrent partout où se pose notre regard. Magnifique. Ensuite, c’est parti pour de la marche. On commence une grosse partie dans la forêt et heureusement pour nous, parce que le soleil matinal est assez féroce et l’abri des arbres bienvenu. Marche tranquille dans une végétation bien touffue, on engrange les kilomètres en papotant.

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Une fois sortis de la forêt, c’est de nouveau un paysage de rizières en terrasse qui s’offre à nous. Des terrasses superbes, sur des pans de montagnes très escarpés, de chaque coté de la vallée. Un régal pour les yeux. On longe plus ou moins ces rizières par en haut, jusqu’à se retrouver ensuite en plein milieu, à les traverser sur des chemins bien étroits qui sepentent entre les parcelles.

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On monte, on descend, on monte et on descend encore, c’est sans fin. Je ne sais pas sur combien de kilomètres s’étendent ces pans, mais c’est plus qu’impressionnant ! Et tout ceci ne sert qu’à nourrir la population locale, il n’y a aucune « exportation » vers d’autres parties des Philippines. Comme on a bien avancé sur la première partie, on prend notre temps et faisons de nombreuses pauses face à des points de vue à couper le souffle.

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On arrive finalement a Cambulo, village où on va passer la nuit. Petite pension bien sympa, repas simple, mais accueil un peu distant. Du moins au début. Quand on se met dehors avec eux à squatter et discuter, ils deviennent tout de suite bien plus ouverts ! Et quand la guitare et la bouteille de GSM (un alcool de là-bas) sont sorties, ça y est, on passe une très bonne soirée à raconter n’importe quoi, faire des blagues, chanter. On ne connaît malheureusement pas les chansons qu’ils chantent, et pourtant la plupart sont américaines.

 

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Mardi 13 Octobre – Toujours à travers les rizières

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Réveil matinal, petit déjeuner à la pension, on passe à travers le village, notamment l’école dans la cour de laquelle s’entrainent des enfants pour un concours de danses et chants traditionnels. Petit moment de stress pour moi parce que comme d’habitude, j’avais dit que j’étais professeur d’anglais en école primaire, alors je redoute l’épreuve de la rencontre avec des enfants… mais en fait on en rentre pas dans les classes et repartons pour une ballade parmi les rizières encore une fois. On en prend toujours plein les yeux, on s’amuse sur ces petits chemins de terre, ces escaliers de pierre, sous un beau soleil. En début d’après midi, on quitte les rizières pour nous diriger vers la route, donc changement de décor et place à la foret. Et presqu’arrivés à destination, c’est le drame : la pluie débarque. En moins d’une minute on est trempés, c’est le branle bas de combat pour attraper nos vetements de pluie et se protéger. La dernière demi-heure de marche se fait donc sou la pluie, tant pis.

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On arrive à la route, et là, étrange, pas de moto-taxi pour nous ramener. Pour patienter, on attend dans un café, mais c’est louche. Il finit par arriver et nous explique qu’il a été bloqué sur la route. On comprend très vite. La pluie a fait quelques dégats et de nombreux engins de chantier sont là pour déblayer les roches et la boue. Boue qui rend la route bien peu praticable d’ailleurs, on s’enfonce, le guide est obligé de descendre pour pousser le véhicule. Mais au moins on est au sec et après 1h de trajet, on arrive. Ah non, d’abord on tombe en panne. Donc faut réparer. Heureusement, ils sont doués en mécanique et c’est chose faite plutôt rapidement.

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Ensuite, retour à la pension où on avait laissé nos sacs, place à une douche « chaude » (je vous laisse imaginer la froide qui devait être glaciale), un dîner et ensuite, on retrouve le frigo du bus qui nous ramène à Manille. Brrr. En plus cette fois, le bus est plein et on n’a qu’un siège chacun. Mais Cédric a une idée de génie (vue à l’aller mais impossible sur les sièges qu’on avait), en coinçant le rideau le long du plafond dans le compartiment à bagages, ça dévie le vent glacé de la clim et on a beaucoup moins froid. D’ailleurs tout le bus n’a pas tardé à l’imiter…

 

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 01:00

Arrivés à Bangkok que fait-on ? On cherche un logement ! Je vois que vous suivez, c’est bien. Donc c’est parti, le routard en poche, on se fraye un chemin parmi la foule du quartier cosmopolite de la ville. Pas facile de trouver l’adresse indiquée tellement il y a du monde dans la rue et les ruelles sont étroites ! Mais on finit par dénicher la guesthouse que nous cherchions : tenue par un vieux thai (très vieux), elle est installée dans un vieux batiment (très vieux) sur plusieurs niveaux (très plusieurs, ah non là ça marche pas). Il ne faut pas venir ici pour chercher le confort, nous c’est le cout minime qu’on visait. Et on n’est pas decus : moins de 6 euros la nuit et encore on n’a pas marchandé !

On y reste juste le temps de poser nos affaires et on repart dehors pour découvrir un peu la ville. Quoi de mieux pour cela que de se balader ? On décide de partir en direction du sud ouest en suivant une rivière. Sur la route on croise de nombreux vendeurs de rue qui déballent leur bric à brac un peu partout, des batiments plus ou moins beaux mais dont nous ne connaissons pas la fonction et surtout un grand nombre de croisements que nous devons traverser avec un système pour les piétons plus que juste ! La solution : se mettre à courir dès que la voie est à peu près libre… On finit notre marche dans le quartier de Chinatown, mais malheureusement la grosse majorité des échoppes sont fermées suite au nouvel an chinois. On arrive quand meme à un endroit un peu animé avec plein de gens qui proposent de la nourriture dans la rue mais rien de ce qui est proposé ne m'est completement dépaysant, j'aurais bien voulu trouver des insectes, du serpent, mais tant pis pour moi!

On décide de retourner vers le quartier oú se situe notre guesthouse, toujours à pied (on en aura parcouru des kilomètres!). A la recherche d'un restau sympa on tombe au coin d'une rue sur un spectacle intrigant : un bon groupe de gens qui mangent sur des tabourets au milieu de la rue, leurs assiettes étant servies par une jeune thai qui cuisine sur le trottoir à l'aide d'une cuisine à roulettes. Ce qui achève de nous décider à faire de meme? Mis à part l'odeur alléchante qui sort de ses casseroles, ce sont surtout les remerciements des personnes qui viennent rendre leur assiette et payer! Ce sera donc curry pour tous les deux, vert pour moi et rouge pour François. Un délice!

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C'est lors de ce repas que nous aurons fait connaissance avec des personnes que nous serons obligés de supporter tout au long de notre séjour à Bangkok : des femmes vendeuses de babioles dans la rue. Accoutrées avec moultes bijoux, parures et coiffes improbables, elles tentent de vendre leur marchandise à tous les touristes qu'elles croisent. Et c'est assez agaçant... Au début on est sympas, on discute meme un peu mais au bout de la 10ème c'est craquage! La meilleure solution reste encore l'indifférence la plus totale : surtout pas de contact visuel.

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Ensuite on s'est posés à la terrasse d'un bar qui proposait de la musique live avec un groupe thailandais. Qui jouait fort bien par ailleurs vu qu'on a remarqué que c'était un groupe quand on est rentrés après un long moment dehors! Les clients du bar ont évolué durant la soirée : d'une majorité de touristes de style plutot coolos, on est passé à une clientèle presqu'exclusivement thaie (presque parce que nous on était encore là) mais cette fois vetue de tenues plutot classes, du style sortie en boite parisienne. Ça faisait bien marrer François de pouvoir rentrer dans le bar en tongs et shorts alors que d'autres se faisaient refouler à l'entrée ! Bienvenue dans la « bule attitude » (à prononcer boulé (boulet ??) attitude). Point négatif : à l'intérieur c'était plein à craquer ! Il fallait jouer des coudes pour se mouvoir. Ensuite, dodo bien mérité et nécessaire vu que le lendemain matin c'est réveil tot pour profiter des temples sans trop de cohue (quand vous serez rendus un peu plus loin dans la lecture de ce post vous comprendrez pourquoi j'ai doucement envie de rigoler quand j'écris ça…).

Réveil donc tot le lendemain matin, histoire de pas trop se presser quand meme. Pour se rendre vers les temples connus de Bangkok, on traverse à pied (encore!) des quartiers où des vendeurs de rue semblent tous proser le meme genre d'article : des effigies de Buddha, des petites décos en bois, des épices et des petits bocaux qui font penser à des médicaments mais je ne lis pas le thai alors je n'en sais pas plus. A un moment on croise un petit temple qui a l'air assez joli et on décide de le visiter. A l'intérieur se déroulait une cérémonie menée par une bonne vingtaine de moines qui psalmodiaent en coeur au centre du temple, tandis que tout autour d'eux priaient un grand nombre de gens. Assez impressionant comme ambiance mais on avait un peu l'impression de déranger, alors on ne s'est pas éternisés.

Seulement quelques centaines de mètres (et quelques rues à traverser comme des kamikazes) nous séparent de notre destination : le temple de Wat Phra Kaeo. Euh, par contre, pour l'évitement de la foule on repassera. C'est à croire que tous les touristes de la ville se sont passés le mot pour venir là! Malgré cette foule compacte, on arrive à jouer des coudes pour découvrir les richesses des lieux. Couleurs vives, nombreux temples, buddhas par centaines, décorations kitsh (voire kitshissimes parfois), statues, il y en a pour tous les gouts! Petite visite au buddha d'émeraude qui trone en haut de sa tour de plusieurs metres : joli mais un peu trop petit et lointain pour moi. Je préfère de loin les plus grandes représentations du buddha et surtout l'architecture de l'endroit.

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Ensuite, un autre temple au programme : Wat Pho. A l'intérieur de celui ci se trouve une statue de buddha de 15 mètres de long! Impressionnant, surtout que la pièce dans laquelle il se trouve est à peine plus grande que lui! D'ou la difficulté à le prendre en photo en entier...
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Bon maintenant les temples, ça suffit! Ras le bol d'avoir à se déchausser toutes les 30 secondes! On décide de changer de cap et de nous diriger vers le sud ouest et les canaux de Bangkok pour une ballade en bateau. Cette fois, on prend un taxi, en plein milieu de la matinée il fait bien chaud et on a les pieds en feu de marcher tout le temps! Pour cela, il suffit de tendre le bras en pleine rue et, comme dans les séries américaines, un taxi débouche tout de suite et nous prend. Après quelques incompréhensions dues à notre accent thai plutot limité (et ne parlons pas de l'accent anglais du taxi...) qui ont failli nous emmener à un endroit directement opposé (heureusement qu'on sait lire une carte!), nous voila sur un embarcadère le long de la rivière.
 
Après prise d'informations, on trouve un gars qui nous propose une visite de 2h sur les canaux, avec une visite de temple, de marché flottant et de je ne sais plus quoi d'autre. On s'arrange avec un couple de touristes pour se partager le prix du bateau et il ne nous reste plus qu'a attendre. Heureusement que je suis (relativement) patiente parce qu'il ne fallait pas etre pressés! Quand le long tail boat arrive (enfin), le gars nous explique qu'on a mal compris et que les prix qu'il nous a donnés sont bien pour 2 personnes et non 4. Non mais oh! Il nous prend pour des cons ou quoi? Ni une ni deux, François et moi voyons rouge et on l'envoit balader proprement. On se rabat donc sur une autre embarcation : le bateau taxi qui longe la grande rivière. Pas mal finalement, ça donne une autre vision de la ville (moins fatigant que de marcher aussi...).
 
Ensuite, direction l'est de la ville et là, le taxi est obligatoire! Comme auparavant, il nous suffit de tendre le bras et un véhicule s'arrete à notre hauteur (ça fait rever les Parisiens ça je parie). Et lors de la traversée de la ville, je remarque quelque chose d'incroyable : le compteur ne fonctionne pas à la durée comme en France mais à la distance!! Imaginez ne plus avoir à stresser dans un embouteillage en regardant défiler le compteur qui n'en finit plus de ne pas s'arreter... C'est le bonheur! En plus les prix sont dérisoires et les taxis en quantité impresionnante. Comme Bangkok est une ville à très forte population automobile (si je me rappelle des chiffres, plus de 80% des voitures du pays sont dans la capitale), les embouteillages sont fréquents. D'ailleurs on tombe dedans, mais no soucy! Pas de compteur fou, des vues à contempler, on en va pas se plaindre.

Le taxi finit par nous mener au pied de la tour Bayoke Tower II, notre destination. Et chapeau au chauffeur pour s'etre dépétré des bouchons mais surtout de s'etre frayé un chemin dans les ruelles surpeuplées du quartier de la tour! Ce building est le plus haut de la ville et on a prévu de monter là haut pour avoir un bon panorama de l'ensemble des batiments. Mais d'abord, à table! Et pour cela il faut trouver un resto...
 
Armé du routard, on cherche plusieurs restos qui nous semblent très appetissants. On cherche, on cherche, mais on ne trouve pas! Pour que vous vous fassiez une idée : imaginez des rues larges de 3-4 mètres, le long desquelles se trouvent des boutiques tous les 2 mètres, boutiques dont le contenu se déverse sur la chaussée et meme au dessus de nos tetes! Le tout avec une foule ultra compacte, à qui cherche la meilleure affaire, à qui vient juste fouiner pour le plaisir, à qui est perdu, à qui cherche juste à traverser... Et c'est comme ça sur tout un quartier! Du coup, impossible de mettre la main sur les restos décrits, on se rabat donc sur un indien (en Thailande? ben oui, vous ne mangez jamais chinois à Paris?).
 
Ensuite, nous voila partis à l'assaut de la tour! Euh... à l'aide d'un super ascenseur qui nous emmene la haut très vite of course! Il faudrait etre fou pour se farcir les étages qui séparent la terre ferme du sommet. En haut, on voit ça : 
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C'est là qu'on se rend bien compte que Bangkok est polluée, une couche de "nuages" bas recouvre en permanence la ville. Avec la montée en ascenseur est offert un coup à boire dans le bar tout en haut du building, alors on s'est posés un petit moment, ça fait du bien! 

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Puis, redescendus sur terre, on s'est balladés dans le coin et nous sommes ensuite dirigés vers les beaux quartiers. Et là, on est dans un Bangkok complètement différent d'un seul coup. Tout autour de nous pullullent les boutiques de luxe, les batiments de style parisien, les escalators pour monter sur les ponts pour traverser la rue... finies les minuscules ruelles où règne un joyeux foutoir, place à la débauche de fric et à l'espace! Mais nous ne faisons que passer, notre but est encore un peu plus loin... nous nous dirigeons en effet vers un café Lenotre!! Il a ouvert une boutique au pied d'un hotel et c'est la gourmandise qui nous mène jusqu'a cet endroit. Arrivés sur place, on n'est pas déçus par la multitude de choix de gateaux présentée.. on a tant de mal à choisir qu'on finit par prendre 4 gateaux à partager. Divins!! Et pour rien du tout en plus!

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Ensuite, retour vers les quartiers ouest pour une dernière soirée thailandaise, à boire des coups dans les abrs de la ville. Et il est temps pour moi de filer vers l'aéroport pour retrouver mes terres indonésiennes... Je laisse François qui profitera encore une journée de la capitale pour ensuite rentrer en France. Le pauvre, j'imagine le décalage entre la Thailande et la France l'hiver... aie aie!!
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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 01:30

On verra selon ma motivation si j'arrive à terminer le récit de mes aventures ô combien palpitantes sur le sol thailandais. Parce qu'il ne faut pas croire mais c'est du boulot tout ça! 

Bon, où en étais-je?... Ah oui, nous voila de retour à Pukhet. Forcément on n'a plus de véhicule pour nous déplacer (pour ceux qui auraient loupé un épisode, c'est par là que ça se passe) alors il faut trouver autre chose pour nous rendre là où nous avons prévu de passer la soirée, c'est à dire de l'autre coté de l'ile (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?). Les bus prpoposés par l'agence s'occupant du bateau sont pleins donc il faut chercher ailleurs. Il y a bien des taxis qui nous proposent leurs services mais à des prix exhorbitants (non mais ils nous ont pris pour des touristes ou quoi?) et on fait ce qu'on peut pour les envoyer bouler. Pas facile mais au bout d'un moment ils nous lachent et c'est là que François trouve la solution à notre problème : les taxis-mob.  Non, maman, ne défaille pas, tu as déjà bien flippé à la lecture de mon précédent post vis à vis du petit "incident" qu'on a eus avec notre voiture de loc, mais tu as tenu le coup... Pas d'accrochage à déplorer, mais il faut savoir que ces "taxis" sont en fait des mobylettes conduites de façon  sportive par des thais assez téméraires. Et le tout sans casque pour le passager bien entendu! Bon j'éxagère un peu, la conduite n'était pas si atroce, c'est juste qu'avec un gros sac à dos et des voitures qui défilent autour de nous ce n'est pas très rassurant.

On arrive sans encombre a la station de bus où nous prenons un bus public vers Patang. J'ai dit un bus? Pardon, je voulais plutot parler de camion! On était bien une quarantaine (selon l'estimation de François) lors de la période de pointe, entassés à l'arrière d'un immense pick-up où se cotoyaient des touristes comme nous, des écoliers rentrant chez eux, des thais finissant le boulot...  Un peu de tout en fait! On s'arrete au terminus, sur une plage pas si mal meme si elle est bien décriée par le routard. Et comme d'habitude que fait-on? Mais on cherche où on va dormir pardi! Au départ, nous voila partis à pieds, essuyant moultes et moultes refus de la part des hotels ("sorry! fully booked", je déteste cette phrase...). On abandonne la marche et décidons de prendre un tuk-tuk à qui nous promettons 200 bahts s'il nous dégote un hotel où il reste de la place. Bon, je vous vois venir "mais c'est quoi un tuk-tuk?". Et bien c'est une moto (encore?!) autour de laquelle a été installée une sorte de cariole de grande taille. Désolée je n'ai pas de photos pour que vous visualisiez.

C'est parti pour la tournée des hotels! Après un moment à tourner en rond (heureusement qu'on n'était plus à pied...), on trouve enfin quelque chose nous convenant. Mais c'est maintenant l'heure de partir à la découverte de la ville et surtout de trouver où manger parce qu'on commence à avoir faim mine de rien (rappelez vous la journée qu'on a passée, elle a commencée bien tot et fut bien remplie!). Après une marche bien longue dans des rues pas très accueillantes, on rejoint un coin où se tiennent plusieurs restaurants de plein air. Ne vous imaginez pas une terrasse chicos avec des tables sur lesquelles seraient posées des nappes blanches. Non, on est plutot à la bonne franquette, avec des tables en bois, plastique, metal qui se cotoient dans un désordre ordonné (pas facile à décrire mais en fait ça donne un aspect très convivial à l'endroit). Chaque "restaurant" consiste en fait en un petit recoin cuisine, avec les ingrédients présentés sur un étalage à l'avant et un ou deux cuisiniers aux fourneaux. Et c'est bien bon! Mais alors qu'on venait de s'installer à une table, un serveur s'approche de nous et nous recommande de nous installer à une autre table. On obéit sans dicuter et 20 secondes après nous etre assis, des trombes d'eau se sont mises à tomber du ciel! Sans prévenir! Ça a duré un bon petit moment, une vraie pluie tropicale comme à la télé! Pour vous dire, la pauvre serveuse qui nous apportait nos plats s'est retrouvée trempée des pieds à la tete juste en parcourant 5 mètres hors d'un abri! Mais des images parlent mieux qu'un long discours :

Ensuite on a cherché un coin sympa pour sortir mais on a eu beau chercher, on n'a rien trouvé.. peut etre que la pluie avait refroidi les gens... Tant pis pour nous. Après avoir failli se perdre dans les rues de la ville (vous le croirez si vous le voulez mais mon sens de l'orientation pour une fois était très bon! je ne parlerai pas par contre de celui de... non, je viens de dire que je n'en parlerai pas!) on a fini par retrouver notre hotel pour une dernière nuit de sommeil dans le sud thailandais. Le lendemain, on a pris une sorte de tuk tuk amélioré (disons que ce n'était pas une moto mais un vrai véhicule sauf que d'extérieur il y ressemblait beaucoup) pour nous rendre à l'aéroport.

Au bout de quelques minutes de trajet, on se dit qu’on n’est pas arrivés : on avance à deux à l’heure… Mais on a bien le temps avant notre avion pour Bangkok. Le chauffeur nous annonce qu’il cherche une station service et on sent bien qu’il est vraiment limite d’etre à sec mais il ne trouve rien. Enfin, il finit par dénicher une station avec le bon carburant et peut donc remplir son réservoir. A peine a-t-on quitté ce lieu qu’on observe direct un changement de régime : il va à fond !! Comme quoi ça a la patate finalement ces petites betes ! Quelques frayeurs sur la route : pas de ceintures (ce qui en fait est normal par ici), mais surtout pas de vitre ni de « mur »à l’arriere du véhicule… Mais on arrive entier à l’aéroport.

Et bien en fait il y aura un troisieme (et dernier?) article pour le week end à Bangkok histoire de faire durer le suspense... Heureusement qu'entre temps je n'ai pas voyagé, sinon, j'aurais vtaiment eu trop de retard en tout!

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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 07:00

Parce que je suis sure que vous commencez à en avoir ras le bol de l'Indonésie (à force d'en parler tout le temps, vous vous en lassez, normal...), je suis allée faire un tour en dans un pays presque voisin : la Thailande. Ben oui, rien que pour vous. Nan mais faut pas déconner! C'est surtout parce qu'un petit monsieur fraichement débarqué de chez les Scottish s'est motivé pour passer des vacances là-bas et par la même occasion me voir. Et c'est qui? Mais c'est François bien sur!

Vu que le jeudi 7 février était ferié (En raison du nouvel an chinois. Non, non, je n'ai pas déménagé en Chine, mais cette date fait partie de leurs fetes nationales, va comprendre, c'est pas moi qui vais m'en plaindre!), j'ai rajouté quelques jours avant et après cette date pour me permettre de passer 5 jours en pays thai.

Départ de Balikpapan le mardi midi pour un premier vol en direction de Jakarta. A noter durant ce vol la charmante indonésienne avec qui j'ai discuté (mea culpa mais j'ai oublié son nom... ça n'étonnera personne!) et qui connaissait  une (et une seule) chanson française. Devinez. Je ne peux pas entendre vos propositions mais je suis sure que personne n'aura trouvé, non pas que je vous mésestime, mais c'est le genre d'artiste qui s'oublie assez rapidement. Hélène. Hélène qui? Mais Hélène de "Hélène et les garçons" pardi! Et sa magnifique ballade, Hélène, je m'appelle Hélène... No comment. Je lui ai fait écouter d'autres chansons bien de chez nous relevant le niveau et une seule a retenu son attention, "Infidèle" de Claire Diterzi. J'espère que la prochaine fois, c'est celle là qu'elle citera!

Me voila donc à Jakarta, avec 6 heures à tuer avant mon vol pour Bangkok. Etude de guides sur la Thailande (il serait peut etre temps), glandage au Starbucks (ça faisait longtemps!), papotage avec des indos, et hop, me voila dans l'avion et me voila en Thailande! Avec encore 6h à poireauter avant de reprendre l'avion vers Phuket... m'énerve ça! Mais bon, bien emmitouflée dans mon paréo, avec une jupe par-dessus un pantalon, deux t-shirts a manches longues et des chaussettes dans mes chaussures j'ai pu grapiller quelques instants de sommeil. Pourquoi tout cet accoutrement? Il ne fait pas beau et chaud en Thailande en ce moment? Ben si, mais ces !#*?/# ont mis la clim à fond! 

Mais mercredi matin arrive et j'atterris enfin à Phuket. La question du moment : François sera-t-il bien là pour m'accueillir? Parce qu'avec mon sens inné de l'organisation, je n'ai bien sur pas pris la peine de noter son numéro de téléphone... Mais qui vois-je, quelque peu rosi par le soleil de ces latitudes! Mais oui, c'est bien Francis! Ouf... Direction une agence de location de voitures, passage obligé pour nous, il faut savoir que François ne se sent vraiment bien en vacances qu'avec un volant entre les mains et des pédales sous les pieds. J'éxagère un peu mais il aura tout de meme parcouru plus de 2000km la semaine précédente dans le nord-ouest thailandais!

On prend donc la route en direction de la baie de Phang Nga. On laisse alors notre bolide pour prendre un autre moyen de transport, un long tail boat, autrement dit une pirogue très grande à moteur. Forcément, on arrive en retard en comparaison avec tous les autres touristes qui sont arrivés à l'aube mais on a quand meme la chance de trouver un bateau, et, cerise sur le gateau, on l'a pour nous tous seuls!! Et ça, c'est la classe. Quand on croise d'autres bateaux dans lesquels sont entassés des dizaines de touristes qui doivent se prendre la tete lors des haltes pour attenddre tout le monde, on se dit qu'on est bien contents sur notre bateau rien qu'à nous.

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Et c'est parti pour 3h 1a déambuler dans la baie, en passant tout d'abord par des mangroves qui me rappellent mon chez moi indonésien jusqu'a déboucher sur des paysages grandioses. Imaginez des rochers de plusieurs dizaines de metres de haut qui se dressent tout droit dans le mer, turquoise qui plus est. Ajoutez à cela un soleil radieux, de la végétation luxuriante et vous obtenez ceci :

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Et on en voit partout! C'est à croire que ces iles poussent comme des petits pains par ici. Lors de la sortie on a pu se ballader sur une ile qui est liée à un certain James Bond, mais je ne sais pas lequel et je ne sais plus pourquoi. J'ai précisé que je n'aimais pas les films de James Bond? Donc si vous voulez l'info, faudra chercher par vous memes. Ile bien jolie mais un peu trop envahie par les touristes et j'ai trouvé que le marché bric à brac au centre faisait un peu too much...

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Mais en faisant abstraction, c'était vraiment pas mal. Ensuite, dejeuner dans un village sur pilotis où nous nous sommes régalés de crabes tout justes pechés devant nos yeux.

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Retour sur la terre ferme où nous retrouvons notre voiture de loc. On suit toujours la cote de la baie en direction de l'est et en profitant des magnifiques plages. Un petit tour pour mettre les pieds dans l'eau et on s'aperçoit qu'elle est méga chaude!! C'est pas demain la veille qu'on verra ça sur les cotes bretonnes, quoique, avec le réchauffement climatique, on ne sait jamais... On reprend la route, et là, un mauvais choix tactique nous envoie en mauvaise posture... bon, en gros, on s'est fait rentrer dedans par un énorme 4x4 qui nous doublait comme un ouf alors qu'on esquissait un demi tour. Pas de blessés, mis à part notre pauvre véhicule qui ne s'en est pas remis. Du coup on a passé la fin de l'apres midi et la soirée au poste de police à expliquer tout ça à des flics qui ne pipaient pas un mot d'anglais. Que d'aventures! On a du coup décidé ensuite de nous déplacer à pieds...

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Pas de folies pour le soir, on était un peu sonnés alors zou! Au lit! Parce que le lendemain, c'est autre chose qu'on avait prévu... qui reve de passer quelques jours (pour certains toute une vie) sur une ile paradisaique au large de la Thailande? Ben moi oui, pas toute une vie parce qi'au bout d'un moment je pense que je pete les plombs, mais une ou deux semaines ça me va. Le temps nous manquant, c'est seulement 24h qu'on passera sur place mais c'est deja ça. Le nom du lieu? Ko Phi Phi. Bon, ça fait pas rever comme ça, mais je connais quelqu'un dans mon entourage qui y a passé 4 semaines et serait bien restée plus longtemps... n'est ce pas? Après deux heures de bateau pendant lesquelles François et moi nous sommes allègrement moqués des deux anglaises plus blanches que blanches qui au fur et à mesure de la traversée prenaient une coloration plutot rosatre  tendance bien rouge sur la fin, on arrive à destination. Les guides ne mentent pas, c'est reellement un petit bout de paradis cette ile. Ile en fait constituée de deux monts reliés par une isthme. Vous en avez d'ailleurs surement entendu parlé lors du tsunami de 2004 vu que la vague a ravagé cet isthme (normal, il n'y a absolument rien pour arreter l'eau). Mais tout a été reconstruit et on ne croirait pas que quelques années plus tot c'etait entierement détruit.

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La recherche d'un logement (vous ne croyez tout de meme pas qu'on aurait pris la peine d'appeler pour réserver?!) nous mène de l'autre coté de l'ile, vu que tout était pris d'assaut sur la partie centrale. C'est parti pour une cession marchandage avec les conducteurs de long tail boats pour qu'ils nous emmenent la bas. On finit par rejoindre une plage sublime avec des petits bungalows tout mimis (confort sommaire par contre), ça donne déja envie de se réveiller le lendemain matin avec ce paysage sous les yeux! On reprend des forces avec un bon (très bon) curry cuisiné par nos hotes et ensuite, direction la ville (l'isthme). Mais cette fois pas de bateau. Donc a pieds. A l'assaut du mont. A 14h. Donc il fait chaud. Arrivés en haut on n'en pouvait plus! On a donc fait une pause sur un view point qui donne sur toute l'ile, vue qui mérite bien cette grimpette.

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Ensuite déambulation dans la vile pour trouver un club de plongée pour le lendemain. On tombe sur un club tenu par des Suédois forts sympathiques et je laisse François pour qu'il se fasse une cession théorique vu quíl plongera pour la première fois. De mon coté, je pars à la découverte de la ville et me ballade partout. Je récupère ensuite Cis et on se pose dans un bar très agréable avec toujours une super vue sur le mer. Siroter des cocktails avec des décors comme ça, c'est très agréable! Mais il est bientot l'heure de partir, on a prévu de contempler le couher de soleil du haut de la montagne..

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C'est donc reparti pour une grimpette qui de ce coté consiste en une série d'escaliers qui n'en finissent pas. Mais comme on est super forts, c'est pile pour le coucher de soleil qu'on arrive en haut. Superbe bien entendu. Petit coup de stress : impossible de mettre la main sur mes lunettes de vue (j'avais mes lunettes de soleil) et on doit encore redescendre la montagne vers notre bumgalow. Et de ce coté ce ne sont pas des escaliers mais de la foret et un chemin fortement pentu avec tout plein de pieges comme des racines, pierres et terre qui glisse. Et je vous rappelle que le soleil vien tde se coucher... alors en lunette de soleil et tongs, c'est pas ce quíl y a de plus easy! Mais avec acharnement et surtout l'aide de François, j'arrive saine et sauve au resort ou nous retrouvons mes lunettes que j'avais of course laissées la bas... Et là, François se rend compte qu'il n'aurait pas du se moquer des deux anglaises sur le bateau : il est rouge de chez rouge sur toutes les parties du corps qui étaient exposées sur le bateau!

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Le vendredi, rendez vous a 7h30 chez les Suédois. Mais pour ça il faut se rendre sur l'isthme. On a toujours lóption grimpette, mais a cette heure, le soleil n'est pas encore levé (il auraist fallu quitter notre plage vers 6h30) et comme on devait prendre avec nous toutes nos affaires pour cause de départ vers le continent en début d'apres midi, on avait assez la flemme. Malins comme on est, on avait booké un long tail boat auprès de nos hotes la veille au soir. Mais à 6h55, personne. François part en éclaireur et réveille les gérants, qui nous envoient un mec pas trop réveillé. Ouf! Mais on ne part pas. La mer est trop basse et pas moyen de déloger le bateau du sable!! On attend 15minutes et avec du renfort on finit par pouvoir partir. Il était temps, les Suédois ne nous attendront pas. Mais on arrive, avec quelques minutes de retard certes, mais on est là. Et au passage, j'ai pu admirer le lever de soleil de la plage, superbe.

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On monte alors dans notre superbe drakkar rouge flamboyant (je m'enflamme la, ce n'est evidemment pas un drakkar) en direction du sud et des iles de  et  . Et c'est parti pour la première plongée. Devinez qui plonge avec moi? Des Suédois of course! On aura été submergés par cette communauté! J'ai vraiment apprécié cette plongée, melant coraux colorés, moultes poissons, requins, tortues... le tout dans une eau a 28 degrés. François est ressorti de l'eau non moins enchanté : pour sa première plongée il aura été gaté! Ensuite, sieste au soleil, lunch et re-plongée. Avec de nouveau une multitude de choses à regarder, dont un requin assez imposant qui s'est réveillé devant nous et a fait un petit tour avant de s'en aller.

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Ensuite, retour sur l'ile où il ne nous reste plus qu'a prendre le bateau pour revenir sur Pukhet. Cette fois, François s'est bien couvert des pieds à la tete pour ne pas cramer plus qu'il ne l'était!

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Et la, j'avoue, j'en ai un peu marre de blablater, alors le reste sera pour une prochaine fois! Mais je vais revenir sur ce post pour remplir des blancs et mettre des phots ne vous inquietez pas.

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