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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 19:00

Samedi 24 Avril - La tête dans les nuages

Cette fois, pas de voyage sur plusieurs jours vers une folle destination dans cet article, pas de week-end non plus, mais une après-midi seulement. Je dis seulement, mais on peut estimer qu’il s’agit d’un voyage vers une folle destination ! Et pourtant, tout débute en région parisienne…

Je dirais même plus, tout débute dans les rues de Paris, dans la Clio blanche de PE, avec comme passagers Aymeric, Charlotte, Hélène et moi-même. Direction l’aéroclub de Lognes. Et oui, vous l’aurez compris, on va faire un tour en avion. Pendant le trajet, ça rigole beaucoup, ça fait les malins mais tout le monde espère secrètement ne pas avoir le mal de l’air… Tout le monde sauf un : PE. Parce qu’il sait déjà qu’il n’est pas sensible à ce mal, pour avoir déjà maintes et maintes fois volé dans un de ces appareils. Et pour cause, ce sera lui notre pilote ! Trop la classe !!!

vol (5)

 

On arrive donc à l’aérodrome, conditions parfaites, le soleil brille bien haut. On s’installe dehors histoire de profiter du soleil et de faire bronzette pendant que PE règle la paperasse. Et ensuite, c’est parti ! L’avion est un quatre places, donc deux groupes se forment, Hélène et Charlotte seront les premières à sillonner le ciel pendant qu’Aymeric et moi nous reposons, et ce n’est pas superflu (pour certain…). Le décollage est parfait, on voit l’avion disparaître ensuite dans le ciel et il ne nous reste qu’à attendre notre tour. Conditions superbes pour patienter, on papote et on prend le soleil, ne manquerait qu'une buvette pour une bière bien fraîche et ça serait parfait!
 
vol (3)

 

L'heure tourne et déjà on voit revenir le coucou jaune. Les filles n'ont pas l'air trop secouées par le vol, c'est bon signe. Donc à notre tour de prendre de la hauteur... Il ne paye pas de mine l'engin posé au sol, tout juste la place de caser 4 personnes à l'intérieur. Mais ce sont surtout les ailes qui sont impressionnantes : elles sont en toile! Il ne faut pas trop appuyer dessus ou on risque de les traverser.
 
On prend place, PE aux commandes, Aymeric à l'avant et Laura et moi à l'arrière. Dernières recommandations du pilote, demande d'accès à la tour de contrôle et on prend place sur la piste. C'est parti! Plein gaz, décollage en douceur et nous voilà à plusieurs dizaines de mètres du sol en quelques instants. Ne reste qu'à ouvrir les yeux et profiter du paysage qui défile.
 
vol (4)

 

vol (7)

 

On fait une escale vers le sud est, dans un petit aérodrome. Euh... mais elle est où la piste? Pas de piste goudronnée mais seulement une zone d'herbe plane! L'impression quand on s'en approche est assez étrange, on croirait atterrir dans un champ. Petite pause histoire de se dégourdir les jambes, et on reprend place, cette fois je suis à l'avant. Pfiou, j'en prends plein les yeux! C'est vraiment magnifique de voir les environs de Paris de ce point de vue.
 
vol (6)

 

vol (2)

 

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On remet le cap vers Lognes, où on atterrit avec la lumière du soleil couchant, c'est magique. Ne reste qu'à faire le plein et garer l'avion. Et voilà! Merci PE pour cette expérience!

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 19:00

Vendredi 2 avril – Road trip à travers la France

17h25 : Je clique sur « envoi », je ferme l’enveloppe et la place dans la boite d’expédition, je sauvegarde mes fichiers et ferme ma session. Yesss ! C’est le week-end et pas n’importe lequel, mon premier week-end de 3 jours, pour ainsi dire mes premières vacances de l’année (ne commencez pas à chipoter en me parlant de mes vacances de 2009, nous sommes en 2010 maintenant).
17h30 : Dans ma voiture, sac déjà prêt depuis le matin dans le coffre, radio en route, la route n’attend que moi.
18h50 : Arrivée sur Toulouse, j’ai presque fini la première étape, plus que 5minutes de périph.
19h15 : Toujours sur le périph… je n’avais pas compté sur les centaines de gens qui ont eu la même idée de partir en week-end en voiture.
19h40 : Ça y est, me voilà au métro de Borderouge où je dois retrouver Royal, un pote de Cousine Marine. Ah bah oui, comme d’hab, j’oublie d’expliquer ce que je vais faire et où je me rends… donc je pars rejoindre Marine et des potes à elle en Bourgogne ! Sauf que là, mon souci du moment, c’est que je n’ai aucune idée de ce à quoi peut bien ressembler Royal. Je sors de la voiture, prête à sortir mon téléphone, quand là, « Cousine Cécile ? ». Euh… oui ? Même pas besoin de galérer, il m’a trouvée direct ! Parfait. Le temps de transvaser tout mon bazar dans son coffre et hop, here we go !
20h : Je ne vais pas vous faire un minute par minute du trajet (la Bourgogne c’est loin), mais en vrac quelques infos. Le régulateur de vitesse c’est magique. J’en veux un. Faudra que je sois patiente. La « cousine Cécile playlist » est top, bravo Royal. Oublier sa carte bleue sur le tableau de bord de sa voiture après avoir payé le péage et la laisser garée est une source de stress. La carte frequent flyer d’Airfrance fait un bon couteau.
2h15 : Enfin arrivés. On retrouve Marine, Rod et Simon au mobile home, et là, ça sent les vacances ! Cousine qui arrive d’Allemagne avec des caisses de leurs savoureuses bières, donc on n’est pas encore couchés. Surtout qu’il faut tenir encore un peu…
4h : Arrivée « surprise » (seuls Royal et moi sommes au courant) de Dud et Dodo qui ont fait la route depuis Paris (ou Orléans, bref, j’ai pas tout compris). Cette fois, nous sommes au complet, le week-end peut commencer !
7h : L’heure d’aller se coucher ou pour certains courageux (merci d’ailleurs !) de faire un tour à la boulangerie du coin en vue du petit déjeuner à venir. Pensée de la soirée, à méditer pour plus tard : avoir des supers pouvoirs quand on a la gueule de bois, ça ne doit pas être agréable.

Samedi 3 avril – Journée bourguignonne

J’arrête là mon heure par heure, il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Réveil à midi (on n’est pas venus pour passer la journée au lit quand même), on apprécie le petit déjeuner avec les viennoiseries fraîches. On apprécie moins la douche dans les sanitaires glacés du camping. Ensuite, mission du moment, les courses. Rod, prévoyant, a pris le monospace pour qu’on puisse tous tenir dans une voiture. Très bonne idée, mais c’était sans compter sur l’odeur tenace du vomi de la petite cousine. Note pour plus tard : ne pas oublier le Febreze sur la liste de courses. Aller faire les courses à 7 pour au final n’acheter que du désodorisant, du produit vaisselle et des fourchettes, ça fait son effet.

Maintenant, on est parés pour jouer les touristes ! Sur les traces de Mitterrand (il paraît que c’est connu qu’il y allait tous les ans), nous nous rendons aux roches de Solutré, particularité géologique du coin. Je ne vais pas vous expliquer pourquoi c’est remarquable (Wikipedia est là pour ça, et surtout j’ai un peu peur de dire des conneries), mais en tout cas c’est joli. Petite balade pour atteindre le sommet d’une des roches. On est tellement forts qu’on a réussi à trouver le créneau de la journée sans pluie. Mais avec vent, on ne peut pas tout avoir. Et quel vent ! Faut faire gaffe à ne pas trop se pencher… mais pour qui possède des ennemis dans son entourage, ça peut être pratique, un accident est si vite arrivé.

paques (2)

paques (1)

Quand on retrouve la voiture (vive le Oust acheté peu avant !), la pluie commence. Quoi de mieux pour l’éviter que d’aller déguster du vin du coin dans une cave ? Rien nous sommes bien d’accord, donc place aux vins renommés du Pouilly-Fuissé. Pour ceux qui ne connaissent pas (pfff, ignares), il s’agit de vins blancs minéraux, certains plutôt tendance carbonates polypieds, d’autres avec une pointe de sols argileux. Ça claque ce genre de discours, hein ? Et pour parler vrai, c’est bon, même si je suis plus une adepte du rouge, j’apprécie. Les autres aussi, certains repartiront même avec des bouteilles… Histoire de ne pas s’arrêter en si bon chemin et de varier les plaisirs, on s’arrête sur la route à St Amour pour goûter leur vin rouge. Certes c’est du beaujolais, mais ça n’excuse pas tout, pas terrible du tout ce vin (sorry pour les gens qui viennent du coin et tombent sur ce blog) (mouais, ça m’étonnerait quand même, je ne crois pas être lue par beaucoup de gens) (je sais, les gens ne savent pas ce qu’il rate, je mériterais d’être connue et reconnue).

Retour au camping, dîner, blind-test (cousine, tu cartonnes, chapeau), cartes, et rebelote comme la veille, on attend l’ouverture de la boulangerie pour s’écrouler au lit.

Dimanche 4 avril – Pâââââââques

Réveil à 13h (on n’est toujours pas là pour glander au lit, mais faut pas abuser non plus), même scénario que la veille pour le début de journée. J’ai failli écrire « matinée » à la phrase précédente, mais soyons précis dans les termes. Pendant que chacun se prépare pour la journée, Dud a une mission : cacher les œufs de Pâques. Ben oui, il ne faudrait pas oublier cette magnifique tradition ! Tradition que je n’ai pas suivie depuis des lustres (j’exagère un peu, je ne suis pas si vieille que ça), mais comme on a plein d’œufs, ça serait bête de passer à coté.

Ensuite vient le moment de la chasse en elle-même. Dud nous explique les limites du terrain de chasse (en gros l’équivalent d’une quinzaine d’emplacements), et c’est parti ! Il a pris son rôle de cacheur très à cœur, on galère à trouver ces petits trésors. Et ce n’est pas faute de se donner à fond, n’est-ce pas les mecs à vous traîner sous les bungalows ? Ou à grimper aux arbres ? On passe, on repasse, on fouille chaque buisson, chaque haie, on ouvre des trappes, on écarte des feuilles, on secoue des branches, on pousse des cailloux. C’est bon de retourner en enfance ! Sauf qu’à la fin, un problème se pose. Le cacheur ne se rappelle plus lui-même où il a planqué tous les chocolats… Concernant les œufs, impossible de savoir s’il en reste dans la nature (et je suis sûre qu’il en reste), mais on était censé avoir un lapin chacun. Nous sommes 7 et seulement 6 lapins ont été découverts. Après une chasse méticuleuse, impossible de mettre la main dessus, on abandonne. Sachez donc qu’il y a un lapin doré allemand (merci cousine, je confirme, c’était trop bon) en liberté dans le camping de Dompierre-les-ormes. Avis aux amateurs.


paques (5)

paques (4)

Après cette pause ludique, revenons dans le monde des adultes et passons aux choses sérieuses : le vin. La veille, c’était le blanc, place au rouge mâconnais. Cave fort sympathique, vignerons tout aussi sympathiques, vin non moins sympathique (j’aime bien le mot sympathique, mais vous avez déjà du le remarquer depuis le temps). C’est là qu’on a appris que l’appellation « vieilles vignes » venait du fait que le raisin provient de vieilles vignes. (…) Je suis repartie avec 9 bouteilles, de quoi commencer ma future cave de rêve. Et je ne suis pas la seule, on a eu besoin d’un chariot pour transporter toutes nos acquisitions jusqu’à la voiture. Il faut maintenant que je patiente au moins 2 ans avant d’entamer les bouteilles, ça va être dur.

paques

Histoire de caser un peu de culture dans ce week-end, on part ensuite se balader dans Cluny. Ville qui a abrité la plus grande abbaye d’Europe (du monde ?) pendant un moment mais qui fut par la suite pillée. Il ne reste quasi rien, mais ça laisse augurer de la taille de l’édifice auparavant, et c’est impressionnant.

paques (3)

Ensuite on se pose dans un restau de la ville pour un bon gueuleton (miam !), et retour au camping en passant sur le chemin (ou plutôt en faisant un détour) chercher la carte bleue de Royal (je ne suis pas la seule à avoir fait mon boulet avec ma CB) qu’il avait laissé chez les vignerons. Ce trajet aura permis à chacun de bien mémoriser l’orthographe de frontispice, qui, comme chacun le sait, est le terme désignant la façade d’une cathédrale (comprenne qui pourra).

Lundi 5 avril – Road trip part II

Journée transport, avec départ à 14h histoire de ne pas arriver trop tard à Pau. La fatigue et le ronronnement du moteur ont eu raison de moi, je n’ai pas été une copilote très brillante sur ce retour… Je retrouve ma voiture (et ma CB, ouf) à Toulouse et ne reste plus que 2h de route.

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 12:08
Samedi 27 Février - welcome to Xynthia
 
Mon réveil sonne : 7h30. Vite, vite, il faut que je me lève, pas le temps de traîner. Et avec une courte nuit à mon actif, je serais bien restée faire la grasse matinée… 20 minutes, une douche et un petit déjeuner plus tard, Tito m’appelle, il est en bas. C’est parti ! Première étape, retrouver tout le monde et se dispatcher dans les voitures. Attendez, il faut peut-être que je fasse les présentations et que j’explique ce qui se passe. But du weekend : du ski, de la montagne pour 2 jours. Qui est de la partie ?
     - Daniel et Judimar, un couple de Vénézuélien
     - Tito, Colombien
     - Tatiana, Colombienne (tous ceux cités plus haut louent avec moi un appartement à la montagne)
     -  Jaime, Colombien
     - XX et XY, couple Argentin/Équatorienne dont je ne me rappelle plus les prénoms… ces trois derniers ne viennent que pour la journée, ils comptent redescendre sur Pau le soir même

Vous l’aurez compris, ce weekend se place en mode hispanophone, et pour moi qui baragouine deux mots dans cette langue, ça n’était pas gagné d’avance. Heureusement, ils sont tous bilingues ! Je me retrouve dans la voiture de Jaime, qui parle français aussi bien que je parle espagnol mais qui a vécu toute sa vie aux States, donc on discute en anglais.

GPS en route, direction Cauterets. C’est la première fois que je vais dans cette station donc je découvre la route, tout en papotant. Arrivés là-bas (environ 1h30 plus tard), on se rend compte qu’on ne sait pas où exactement se trouve la station… Heureusement que les portables existent, on a pu retrouver toutes les voitures sur la place centrale (après avoir été faussement envoyés vers le Pont d’Espagne par Tito qui croyait qu’on était derrière lui alors qu’en réalité on avait déjà dépassés Cauterets…). C’est là qu’on apprend la mauvaise nouvelle : la station est fermée sur décision préfectorale ! Grosse tempête en préparation, interdiction d’ouvrir les remontées. Pas cool pour nos deux journées de ski de prévues.

Qu’à cela ne tienne, on apprend que d’autres stations sont ouvertes, dont celle de Gourette. On réfléchit 5 minutes et prenons la décision d’y aller, après tout, certains sont venus seulement pour la journée. C’est parti ! GPS reprogrammés, on est parti. On prend le chemin des écoliers en passant par les montagnes, c’est superbe tout autour, dommage qu’il y ait un peu trop de nuages. Quand tout à coup, un problème surgit. Le GPS ne prend pas en compte que les cols de montagne sont fermés l’hiver ! Donc la route qu’on suit nous mène à un cul-de-sac, mais comme avec Jaime on ne veut pas faire demi-tour, on continue de la suivre. Route qui s’enfonce et s’enfonce encore plus bas dans la vallée. Mais pas la bonne… Tant pis, on continue ! Sauf qu’on ne sait pas du tout où on est, qu’il est impossible d’obtenir un signal téléphonique dans ces routes paumées et qu’on ne sait pas quel choix ont fait les autres voitures. On finit par tomber sur un village, mais personne dans les rues, les volets sont fermés. Et là, au milieu de nulle part, se tient une petite vieille, qui nous a donné des indications parfaites sur comment rejoindre la route vers Gourette ! Comme quoi on n’était pas les premiers à se planter… Donc on repart et 10minutes après, appel de Daniel qui est mort de rire au téléphone en m’expliquant qu’ils sont paumés sur une route de montagne… pas de panique, je lui explique la route et on finit par tous se retrouver à Gourette.

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Sur place, certes des remontées sont ouvertes : une télécabine et deux tire-fesses. Bof. En plus ça caille et il y a un vent de malade. Bon ben pour le ski, on remettra ça à plus tard. Et histoire de n’être pas venus pour rien, on se pose dans un restau pour déjeuner, sauf Jaime qui lui est venu pour skier et ira skier quoiqu’il advienne! Au resto nous rejoint Roberto, un Vénézuélien qui arrive directement de l’aéroport et doit rester avec nous tout le weekend. On prend bien notre temps, et après le repas, retour vers Cauterets pour ceux qui restent les deux jours. Cette fois, on fait attention de prendre la route qui ne se dirige pas vers le col fermé… Juste pour vous éclaircir un peu, voici une carte de notre périple :
En rose le trajet Pau-Cauterets
En vert le trajet Cauterets-Gourette par le col, chemin le plus direct mais fermé en hiver…
En rouge le détour qu’on a du effectuer après avoir commencé par le chemin vert (ça fait de la route !)
En bleu le trajet Gourette-Cauterets qui évite le col

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On arrive enfin à Cauterets, le temps de louer des skis pour le lendemain, de récupérer les clés de l’appartement, de se doucher et se changer et on est prêt pour la soirée. On voulait se prélasser au spa du complexe, mais manque de bol, il est fermé le samedi… Donc en remplacement, ça sera soirée poker à l’appart !

 

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Dimanche 28 Février - Les bronzés font du ski

Cette fois, on est parés. Le soleil est là, les skis sont prêts, le petit déjeuner est pris (en mode sud américain avec omelette à la place du Nutella), ne reste qu’à obtenir le forfait pour la journée. Sauf qu’on est plusieurs centaines à avoir eu la même idée… Alors c’est parti pour l’attente. Je crois que ça aura duré presque 2heures, heureusement que le temps était au beau fixe et que ça a rendu l’attente plus agréable. Enfin, on les a les précieux sésames ! Ne reste plus qu’à prendre la télécabine, profiter du paysage pendant les 15minutes de montée, et nous voilà au pied des pistes.
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Me voilà en mode « moniteur de ski », avec toute la troupe qui découvre les plaisirs de la glisse cette année. Et j’ai de la chance, ils sont attentifs et apprennent vite. Et surtout, on s’amuse beaucoup ! Je me fais quelques petites escapades toute seule pour profiter un peu des pistes et de la vitesse, mais je retourne m’occuper de mes protégés qui font de gros progrès, faut dire aussi que skier tout seul, c’est moins marrant.

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En milieu d’après-midi, pause déjeuner là-haut, c’est aussi le moment de dire au-revoir à Judimar et Daniel qui redescendent sur Pau. Il a fait un temps magnifique toute la journée, et au moment où je m’installe avec mon plateau, je sens comme un coup de froid… demi-tour pour voir par la fenêtre : rien. Rien dans le sens où on ne voyait même plus les pistes ! Des nuages glacés sont descendus sans crier gare et ont refroidi l’ambiance. Bon ben tant pis, on va manger et on redescendra après. Mais heureusement pour nous, timing parfait : au moment de sortir, les nuages filent au loin et on peut donc se faire quelques descentes supplémentaires !

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Retour à l’appart ensuite, et cette fois, à nous les bains chauds et le sauna ! Pause décontracte après cette journée de ski, c’est parfait. Après ça, soirée tranquille au rythme de la salsa (faut pas oublier qu’ils sont Colombiens et Vénézuéliens et qu’ils adorent danser !). Vous vous demandez sûrement combien de jours de congés j’ai pris ensuite… et bien zéro ! Départ le lendemain matin à 7h pour une arrivée au bureau à 9h, ni vu ni connu, juste parfait !
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 14:42

Vendredi 18 Décembre - Voyage tumultueux

Ce voyage a failli mal débuter pour moi. Pour cause de panne de réveil ? Avec un départ prévu en train à 15h45, j’aurais eu du mal à justifier ça. Non, non, j’étais bien en avance à la gare, j’avais même consulté les horaires de métro sur la RATP et avais prévu de pouvoir m’acheter de quoi déjeuner en arrivant. Une fois sortie du métro, je m’avance vers la sortie lorsque je réalise une erreur. Une erreur de taille. Je suis à Montparnasse. Vous ne voyez pas le problème ? (j’imagine que vous habitez dans l’ouest pour ne pas voir où le bât blesse) Ben je vais vers la Suisse, et pour ça, mon train part de la gare de Lyon ! Il est 15h22 à ma montre (quand je vous dis que j’avais prévu large), donc il faut que je me presse. Me voilà à courir dans les allées, sur les tapis-roulants, avec mes sacs en vrac, en train de pester contre ma stupidité. Vite, vite, je monte dans une rame, vite, vite je change de métro, vite, vite je monte dans une autre rame. Là, Charlotte, que je dois retrouver dans le train m’appelle. Euh… j’arrive, mais c’est pas dit que j’arrive à temps ! Je râle contre le métro qui avance trop lentement à mon goût et voilà Charlotte qui rappelle. Plein de trains sont annoncés en retard. Chouette. Mais pas le notre. Pas chouette. Je sors à gare de Lyon, et me revoilà partie pour une course poursuite. Charlotte me texte : le train aura 6 minutes de retard et partira voie 19. Vite, vite, je me dépêche et arrive essoufflée et bien réchauffée (alors que ça pèle à mort dehors) à 15h49 sur le quai. Ouf ! Et au final; c’est presque ¼ d’heure plus tard que le train part… Je retrouve Charlotte dans le train, et quelques heures de déjeuner/sieste/papotage plus loin, nous voilà à Neuchâtel où Aymeric (le néo Suisse qui nous invite) et Nico (fraichement débarqué de Dubaï) nous attendent. Le quart d’heure de retard ayant été multiplié pendant le trajet, ils sont bien contents de nous voir arriver et de pouvoir rejoindre l’appartement bien chauffé d’Aymeric à la Chaux-de-fonds. Soirée tranquille ensuite à refaire le monde.

Samedi 19 Décembre - Gla gla le matin, gla gla le soir

Le lendemain matin, pas de grasse mat’ indécente, notre Suisse nous a concocté un petit planning bien sympa. Ballade dans la neige prévue avant le déjeuner et l’arrivée d’autres amis. On s’habille comme pour partir au ski, et hop, en voiture ! Il a beaucoup neigé la semaine précédente et encore la nuit passée, alors ce sont des paysages complètement blancs qu’on a sous les yeux. On se gare je ne sais trop où et il ne nous reste plus qu’à profiter de la neige. Heureusement qu’Aymeric m’a trouvé des chaussures de marche imperméables pour que je puisse crapahuter dehors, sinon je ne sais pas comment j’aurais fait. Une grosse heure de marche dans la neige, entre les sapins, un régal.

Suisse (3)

 

Le but de la balade ? Un relais plus haut où on se pose confortablement pour siroter un vin chaud. A 11h du matin on l’a senti passer, mais on le méritait… On ressort ensuite dans le vent glacial qui pique les joues (je ne suis plus habituée !) et c’est reparti pour le chemin en sens inverse et retour à la T’Chaux.

Suisse (2)

 

Ensuite, Aymeric et Nico partent vers Besançon récupérer les derniers arrivés pendant que Charlotte et moi faisons un petit tour en ville. Très petit le tour, la Chaux-de-Fonds n’est pas bien grande… Après, retour à l’appart et histoire de faire honneur à notre réputation de marmottes, on a siesté jusqu’au retour de la troupe. Cette fois, nous voilà au complet : Julien, Elsa et Barry viennent s’ajouter au groupe de départ. Débarque ensuite Pascal, un autre pseudo-Suisse qui sera de la partie pour la soirée.

Mais quel est le programme ? Mystère mystère, nos deux Suisses ne veulent pas lâcher le morceau et nous donnent pour seules indications l’instruction de mettre le plus possible de couches de vêtements et de ne pas oublier gants, écharpe, bonnet et lampe frontale. Euh… mais c’est quoi le plan ? On monte en voiture, direction l’inconnu (j’en fais peut-être un peu trop là). N’empêche que là où on va, c’est tellement paumé que la route n’est finalement pas praticable et qu’on est obligés de faire demi tour pour trouver un autre chemin : ça glisse tellement que les voitures ,pourtant bien équipées pour la neige et avec des motorisations respectables (j’ai oublié, la honte sur moi, mais ça rigole pas en tout cas), n’accrochent pas la route et on n’est pas fichu de grimper une cote. Finalement, on arrive, on se gare sur le bas-côté et nous enfonçons dans la forêt, en pleine nuit noire.

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Et c’est dans une cabane au milieu des bois qu’on déboule, avec toutes nos affaires de pique nique. Mais pas n’importe quoi attention : les mecs se mettent à faire un beau feu de bois à l’extérieur, pendant qu’à l’intérieur on sort les chips, le champagne (ça rigole pas) et autres alcools sans oublier les couvertures histoire de ne pas trop geler. J’ai oublié un détail, le thermomètre à l’intérieur du refuge indique -17deg ! On comprend mieux pourquoi fallait se couvrir. Très bonne soirée avec du saucisson cuit dans les braises, et en dessert, un truc fabuleux : tu prends un bâton, tu l’entoures de pate feuilletée que tu auras coupée préalablement en lamelle histoire de faire une enveloppe fermée (comment ça c’est pas clair ce que je dis ?), et tu fais cuire ça au dessus des braises. Quand c’est cuit, tu retires délicatement la pâte du bâton et tu mets à la place une barre de chocolat… divin. On resterait bien jusqu’au petit matin, mais faut pas oublier que ça caille et surtout, le lendemain, on part au ski, alors il faut penser à aller se coucher !

 

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Dimanche 20 Décembre - Tout schuss

Comme je l’ai dit précédemment, aujourd’hui, c’est ski ! Donc réveil très matinal pour un petit dej dans la bonne humeur (enfin on essaie, parce qu’à 6h du matin, c’est pas forcément facile). Ensuite, on se répartit dans les voitures de nos deux GO (Gentils Organisateurs ou Gaffeurs Obsolètes, c’est vous qui voyez) direction le domaine des portes du soleil. Un peu plus d’une heure trente de route pour atteindre une étendue skiable de folie entre la Suisse et la France : Chatel, Avoriaz et je ne sais plus quels autres domaines se regroupent pour une pure journée de glisse.

Rapidement, deux groupes se forment : les fous de la glisse qui maîtrisent et s’en vont pour une journée de hors-piste d’un coté, tandis que de l’autre se trouvent les débutants et pseudo-débutants chapeautés par Aymeric. Devinez dans quel groupe je suis ? Ben oui, dans le deuxième ! Il faut dire qu’avec mon petit niveau, il m’est impossible de suivre Charlotte et Pascal. On se retrouve donc à 6, et c’est parti pour une journée complète ! On quitte très vite la Suisse pour aller skier du coté français, et le domaine est tellement grand qu’on peut skier sans forcément repasser par les mêmes endroits. Bonnes sensations, beau soleil, bon trip (Wed’Zeeee !!!), en résumé une très bonne journée. Le midi, on retrouve nos deux free riders pour un déjeuner en haut des pistes et c’est reparti pour un tour !

Suisse (11)

 

Suisse

 

Toujours de bonnes sensations, mais vers 15h, la fatigue commence à se faire sentir pour tout le monde, alors on décide de rentrer vers la Suisse. Aymeric avait prévu ça comme un chef, on n’avait juste une piste à prendre pour nous retrouver du bon coté. Arrivés en haut du télésiège, on bifurque vers cette piste, et là, mauvais surprise, elle est fermée… Qu’à cela ne tienne, il reste plein d’autres possibilités et on a encore le temps. En revanche, niveau météo, ça commence à se gâter. On repart donc histoire de descendre une piste, de prendre un autre télésiège, puis une piste et encore une autre avant le télésiège nous ramenant du bon coté. Pfiou. On ne traîne pas, mais quand on arrive au télésiège voulu, ils viennent tout juste de l’arrêter ! Et comme la météo n’est pas au top (ceci est un euphémisme) et qu’il a besoin de réparations, ils ne peuvent pas le rouvrir pour nous. Gloups. Il faut donc qu’on continue notre périple, sinon on restera bloqués en France et ça sera la galère pour retourner en Suisse (un taxi à 500euros, ça vous tente ?).

Suisse (10)

 

Là, on ne rigole plus. La neige tombe sévère, on ne voit plus grand-chose en descendant, mais on n’a pas le temps de s’arrêter. Aymeric gère comme un chef, nous poussant et/ou tirant sur le plat pour qu’on aille plus vite, nous motivant quand il sent qu’on faiblit. En plus ça commence à cailler sévère… Le temps presse, si on ne se dépêche pas les remontées seront fermées. Heureusement pour nous, le pisteur à qui on avait demandé conseil à prévenu ses collègues qui nous attendent pour le dernier télésiège. De justesse mais on l’a fait ! Il ne reste plus qu’une piste et on sera près du parking. Ouf ! Et là, dernière surprise, cette piste est fermée ! Pour redescendre aux voitures il faut qu’on prenne la descente en hors piste… Euh… On est presque partis pour le faire lorsque finalement on se rend compte que des gens prennent le télésiège pour descendre, alors c’est ce qu’on finit par faire. Sauf Aymeric, qui vaillamment, se fait la descente ! Il arrive en bas en même temps que nous, mais je dois dire pour avoir regardé d’en haut que je ne suis pas sûre que j’aurais réussi à la descendre.

On retrouve en bas Charlotte et Pascal qui nous attendent patiemment et se demandaient ce qu’on pouvait bien faire. Skis rendus, ne reste plus qu’à rentrer. Sauf qu’au lieu d’1h30 de route, c’est 3h qu’aura duré le retour ! La neige qui tombe à gros flocons ralentit le trafic et il faut prendre son mal en patience. Pour se remettre de ces émotions, soirée raclette à l’appart.

Lundi 21 Décembre - Les mains dans la neige
 
Aujourd’hui, une partie de l’équipe nous quitte : Nico et Lolotte s’en vont retrouver leurs home-sweet-home. Histoire de nous maintenir actifs et de ne pas s’endormir sur ses départs, Aymeric, qui a pris une journée de congé, emmène le reste de la troupe pour une virée sur les bords d’un lac. On y passe plusieurs heures à faire une bataille de boules de neige géante, j’y ai appris un grand nombre d’infos de base :
     -  toujours faire attention à quelqu’un qui te double, même si tu discutes avec
     -  ne pas oublier que le corps humain lambda est doté de deux mains
     -  les équipes se font et se défont à vitesse grand V
     -  ne jamais mettre les pieds dans un cul de sac
     -  comment former une boule de neige
     -  le danger peut venir de tous cotés
     -  la neige ça pique

Le cadre est magnifique, le soleil brille, les sandwichs sont appréciés. On n’a pas osé mettre les pieds sur la glace de peur de se retrouver dessous, mais en période très froide, ça doit être sympa.

Le soir, dîner dans un restau de La Chaux. Énormes fous rires grâce à la dévouée hôte et ses manies bien suisses malgré ses origines asiatiques… Merci. Service… PAN ! On se gave de fondue savoyarde et de vin blanc (et surtout pas de l’eau malheureux ! demandez à Service-PAN pour les explications). Pfiou, plus une place dans le ventre après ça.

Mardi 22 Décembre - Journée à Neuch

Cette fois, on doit se débrouiller sans notre Suisse d’adoption qui est retourné bosser, le pauvre. On en profite pour aller faire nos bons touristes à Neuchâtel et compléter les courses de Noël pour certains. Petite pause gourmande pour déguster un chocolat chaud chez Suchard… mmmhh, trop bon. Ballade dans la ville, on monte jusqu’à la citadelle en manquant de nous étaler toutes les trois secondes sur les pavés verglacés pour trouver porte close. Elle est en travaux. Heureusement reste la vue sur la ville, qui n’est pas gâchée par des échafaudages.

En fin d’après-midi, retour pour prendre Aymeric à la sortie du bureau et direction la station thermale ! Que du bonheur, 3h à se déplacer entre les piscines extérieures à plus de 30degC, les bains bouillonnants, les bains japonais, les hammams, les jacuzzis, les saunas… Sans oublier le seau d’eau glacée à se balancer sur la tête entre chacune de ses parties ! On ne veut plus quitter cet endroit, mais les portes se referment et histoire de finir en beauté cette journée, on s’arrête en route manger… au macdo ! Ensuite retour au bercail pour la dernière soirée helvète.

Mecredi 23 Décembre - On brûle du pétrole

Histoire d’optimiser le retour autant sur le coût que sur la durée, on a opté pour l’option « tout le monde en voiture ». Nous voilà donc à 5 dans le bolide d’Aymeric, avec tous les sacs, les cadeaux de Noël, autant vous dire qu’on n’est pas aussi à l’aise qu’en classe affaire ! (NB : je n’ai jamais voyagé en classe affaire, alors je me l’imagine comme un confort de folie, ne brisez pas mes rêves s’il vous plaît) Départ sur les coups de 13h, Aymeric bossant le matin (le pauvre, bis. C’est bien les vacances). Et c’est parti, direction Paris !

Ben heureusement qu’on avait la patate, parce que Paris, on n’était pas prêt d’y arriver… bouchons sur bouchons, on enchaîne de très longues périodes sans même avancer d’un pouce. C’est là qu’intervient Aymeric avec un super jeu à la con qui nous a permis de tenir un bon bout de route ! Merci Ric ! Au final, après avoir déposés Ju et Elsa à Caen, Barry à Avranche et moi à Rennes, c’est non pas un record de vitesse mais de lenteur qu’Aymeric aura battu pour revenir de Suisse : 14h pour traverser la France !
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