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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 08:50

Vendredi 24 Avril – Bye-bye la vallée, retour à la « grande ville »

Dernière journée sur Wamena, pas de trek en vue, mais une ballade dans la ville, histoire de chercher des boutiques avec des objets traditionnels. On se prend la tête avec les vendeurs comme d’habitude, on tourne en rond en ville, on se fait une cession internet (presqu’aussi rapide qu’au bureau !) et ensuite, vite, vite, il est temps de rentrer à l’hôtel, récupérer nos sacs et courir vers l’aéroport. Courir ? Bien sûr que non ! On a hélé des becaks qui passaient par là et hop, en moins de deux on était devant l’aéroport. Ne reste plus qu’à faire le check-in et on est bons.


chap3-1 (1)
On s’est un peu vite avancés là… Déjà, on rentre dans le bâtiment et nous dirigeons vers le comptoir de check-in. Personne ne fait attention à nous, on croirait presqu’être invisible. En plus, l’écran de contrôle n’indique pas notre vol. Finalement, un gars nous dit de prendre patience, et que dès que l’avion qui est en ce moment sur la piste décolle, on pourra s’enregistrer. Pour ne pas nous retrouver en retard à ce moment, on s’installe pile devant le comptoir et on attend. À un moment, un signal doit être donné que nous ne voyons pas, mais une foule de gens se pressent au guichet et c’est branle-bas de combat, tout le monde joue des coudes pour se faire enregistrer sur le vol suivant. On comprend très vite que si on n’arrive pas à se faire enregistrer, on va se faire avoir et nous retrouver dans le vol suivant, ou pire, le lendemain.

Et ça c’est hors de question ! Heureusement, Cédric est là, et après avoir lutté pendant 30 minutes, il finit par filouter l’agent et pose ni vu ni connu nos billets sur le dessus de la pile (alors qu’auparavant, ce même employé avait enlevé nos billets de cette pile pour les mettre de coté en faisant passer tous les autres gens devant nous), et on obtient les 4 dernières places de l’avion, ouf ! On tente ensuite de déjeuner à l’extérieur, mais vu le temps qu’ils mettent à nous apporter nos jus de fruits (40minutes), on oublie le repas et partons dans la salle d’embarquement pour manger sur place.

chap3-1 (2)

 

Ne reste ensuite plus qu’à attendre patiemment. Et là, je me rends compte d’une erreur énorme que j’ai faite. J’ai oublié les saucissons. En plus du Ricard, Lucas avait aussi ramené 3 saucissons qui me faisaient rêver rien que d’y penser. Et je les ai oubliés. En haut de l’armoire de la chambre. Je les avais mis là pour ne pas qu’ils se fassent attaquer par une armée de fournis (non, je ne cherche pas d’excuse, je ne fais qu’établir les faits). Je regarde l’heure, un aller/retour en becak est tendu, en courant c’est pareil. D’abord, appeler l’hôtel, il ne sert à rien que j’y aille si les saucissons n’y sont pas. Ils vont checker. Et là, c’est le drame. Il n’y a plus rien dans la chambre ! Comment ont-ils osé jeter ces délices ? Je m’en veux… et je m’en veux toujours aujourd’hui…

Bref, on finit par décoller, direction Jayapura. Vol plutôt chaotique, l`tu comprends pourquoi on te dit d’attacher ta ceinture quand il y a des turbulences. On est bien ballottés dans tous les sens. Mais on arrive à l’aéroport, le temps de trouver un taxi et hop, direction la ville. Pas si hop que ça finalement, Jayapura est situé à une grosse heure de route de son aéroport. Sur place, l’heure est encore une fois aux tracasseries administratives : obtenir de nouveaux billets d’avion étant donné que le vol qu’on doit prendre le lendemain est annulé, puis enregistrement au poste de police.


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chap3-1

 

Ensuite, on a enfin le droit de prendre une douche chaude à l’hôtel et de boire une bière bien fraîche, et ça fait plaisir ! Le soir, dîner dans un restau traditionnel, et découverte d’un club du coin… à l’extérieur de la ville, perdu dans un coin paumé, heureusement qu’on a dit au gars nous servant de chauffeur de nous attendre, sinon on était mal barrés !

Samedi 25 Avril – Interlude à Manokwari

Pas le temps pour une grasse matinée, il faut qu’on aille à l’aéroport prendre notre vol sur la compagnie ExpressAir dont on n’avait jamais entendu parler, mais que nous ont réservé les gens de Merpati après l’annulation de notre vol à la dernière minute. Donc on se prend encore 1h de route dans la vue, puis de l’attente à l’aéroport, puis on décolle. Ben finalement, c’est pas mal ExpressAir. On survole l’île de Biak, lieu qu’on voulait à la base visiter (mais comme on n’a pas trouvé de vol à nous convenir on s’est rabattu sur Manokwari), et on se dit que c’est bien dommage qu’on n’ait pas pu y aller. Je dis on mais c’est les mecs qui se disent ça, parce que moi je dors à poings fermés, ou plutôt à bouche ouverte.

Nous atterrissons donc à Manokwari, et sommes en fait les seuls à descendre de l’avion, celui-ci continuant sa route en mode « bus qui s’arrête partout » en direction de Sorong, puis Makassar, puis Jakarta je crois bien. Et comme d’hab, il faut trouver comment nous rendre en ville. Des gars se proposent pour nos emmener, pour un prix exhorbitant. Donc on refuse. Mais ils ne veulent pas baisser leurs prix. Alors on s’énerve, et on finit par partir à pieds, en se disant qu’on finira bien pas rencontrer un angkot sur la route. Sauf qu’il fait 50 degrés (j’exagère à peine, et avec nos sacs sur le dos, on dégoulinait au bout de 50 mètres). Après une centaine de mètres, un des arnaqueurs revient avec sa voiture et après lui avoir fait baisser son prix, on craque et montons avec lui. Bah en fait c’était bien plus loin qu’on ne l’avait pensé…

On arrive finalement à l’hotel qu’on avait choisi et nous voyons attribuer des chambres « deluxe ». Je vous laisse juges avec les photos suivantes :

Faut dire qu’on avait la clim !

Ensuite, Cédric fait fonctionner ses dons de négociateurs et on obtient la location de deux scooters après une lutte acharnée. Comme on ne veut pas d’ennui avec la police, Cédric et moi sommes au volant (au guidon ?), avec François et Lucas en passagers respectifs. On quitte la ville en suivant la côte, avec pour intention de nous enregistrer au poste de police, mais en fait on se trompe de route et on ne le trouve pas. Tant pis, on continue la route. On tombe sur une plage pleine d’indos en weekend, un peu trop bondée donc on ne s’arrête pas mais tentons de rejoindre une plage qu’on aperçoit au loin. Sauf que quelques minutes après il se met à pleuvoir, donc on fait demi-tour pour s’abriter et manger un morceau sur la première plage.

Au menu ? Du gado-gado, des légumes bouillis qui sont servis sous une couche de sauce à base de cacahuètes. C’est bon, mais après trois bouchées, tu n’en peux plus… on a aussi goûté la version dessert, avec des fruits cette fois et une sauce un peu épicée. On reprend ensuite nos montures et reprenons la route. Après une tentative ratée pour rejoindre la plage vue de loin (on tombe sur des rochers), on arrive au lieu voulu. Place à la trempette ! On profite de la plage, du temps qui se couvre mais n’est pour le moment pas trop menaçant. François se met en tête d’ouvrir une noix de coco et à force de persévérance, il arrive à ses fins à l’aide d’un caillou. Miam !

Retour vers la ville après ça, avec des arrêts obligatoires en chemin à cause de la pluie. On découvre à ce moment des habitants pas très engageants de l’île… Brrr !

Après, passage par le poste de police avec des flics qui ne veulent pas nous laisser tranquilles, à faire semblant de bosser pour nous faire juste perdre notre temps. Mais c’est les vacances, alors on reste zens… Retour à l’hôtel, dîner en ville (on découvre à cette occasion que Manokwari est également en zone sèche, snif), puis au dodo !

Dimanche 26 Avril – On quitte la terre ferme

Mankwari ne m’ayant pas enchanté la veille, et étant en manque de sommeil flagrant depuis une semaine, je prends l’option grasse matinée ce matin là. Cédric aussi se met en mode flemme, tandis que Lucas et François, toujours vaillants partent à la recherche d’un chemin de randonnée décrit dans le Lonely. Chemin qu’ils n’ont jamais trouvé. À leur retour à l’hôtel on plie bagage, montons sur des ojeks (moto-taxi) et en route pour l’aéroport !

Vol sans soucis, on survole encore et toujours des paysages magnifiques. Arrivée sur Sorong, la ville a l’air très organisée vue de haut, les rues sont presque toutes perpendiculaires les unes aux autres. À peine débarqués, on est pris en charge par l’équipage du bateau sur lequel on va passer les 5 prochains jours. Ça fait plaisir de n’avoir à s’occuper de rien ! On se retrouve sur le pont du bateau en fin d’après-midi, au large de la baie de Sorong, à papoter et profiter de n’avoir rien à faire.

 

chap3-3 (1)
Dîner sur le pont, la soirée avance tranquillement quand d’un coup, on se dit que ça serait quand même bien de vérifier les équipements de plongée. C’est là qu’on se rend compte d’un quiproquo… ils n’ont pas prévu qu’on n’aurait pas nos propres équipements ! Après de longues réflexions de part et d’autre et une fouille du bateau de fond en comble, on met la main sur :
3 masques et 2 tubas
4 combis
5 BCD
5 paires de palmes
C’est juste ce qu’il nous faut pour nous débrouiller ! Il nous faut au moins 3 équipements complets pour que François et Lucas puissent plonger avec le divemaster (ils sont novices), et ensuite, selon le degré de difficulté des plongées et la capacité du divemaster à plonger plusieurs fois dans la journée, Cédric et moi pouvons plonger en duo.

 

chap3-3 (2)

 

chap3-3

 

On peut dormir tranquille ! Surtout que le bateau va naviguer de nuit, donc demain matin, on sera au cœur de Raja Ampat…

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commentaires

C
Plus que 10 jours à écrire!
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C
<br /> plus que 9!<br /> <br /> <br />