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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 12:02

Jeudi 05 mars - À pied vers le refuge de la blanche

Cette fois on part sans raquettes, on aura retenu la leçon de la veille, si la piste est damée et la neige bonne, on s'en sort avec de bonnes chaussures de rando. On veut quand même prendre des bâtons mais impossible de trouver une boutique qui en loue une fois être passées à l'office de tourisme de St Véran. Tant pis, on sera plus légères aujourd'hui.

On quitte le village sous un soleil éclatant et pas l'ombre d'un nuage, ce changement par rapport à la veille fait bien plaisir. Il fait beau mais frais, on ne se retrouve pas en mode été comme précédemment. Le village disparaît derrière nous, accolé à sa montagne.

Tout est enneigé autour de nous, gare à ceux qui oublient leurs lunettes de soleil ! J'avais d'ailleurs acheté une paire le mardi car le masque de ski avec lequel j'étais venue était bien trop chaud, et j'ai bien apprécié cet achat pendant le reste de la semaine. Comme d'habitude on croise très peu de gens. En fait on ne "croise" personne (personne ne semble descendre du refuge ce matin-là), mais on dépasse plusieurs groupes de skieurs, en ski de fond ou ski de rando. C'est assez marrant d'ailleurs de leur passer devant à pied alors que eux galèrent avec leurs skis aux pieds.

On grimpe toujours, on finit par dépasser la chapelle Ste Élisabeth, puis une ancienne carrière de cuivre, puis une ancienne mine de marbre, et on atteint la chapelle de Cassus. Là-haut la qualité de la neige et de la piste change, elle est bien plus étroite et moins damée. Et surtout, ça caille ! Un vent glacé nous vient des montagnes, il ne faut pas laisser dépasser un bout de peau. On voit bien la neige qui s'envole par dessus les pics qui nous entourent, ça ne donne pas trop envie de partir traverser les cols.

Après la chapelle, c'est la dernière étape. On est dans un vallon tout blanc, la piste se devine au milieu, mais l'impression de marcher au milieu de nulle part est forte. C'est magnifique cette blancheur éclatante, avec les montagnes autour proches qui forment comme une barrière. On finit par apercevoir le refuge au fond de ce vallon, il n'y a plus qu'à tenir encore un peu sous le vent et on y est.

Le refuge est en fait très bien placé, il est à l'abri du vent. Ou du moins sa terrasse l'est, on peut alors boire une bière bien méritée sous le soleil. Et sur qui on tombe ? Nos voisins du gîte de nouveau ! On les voit descendre de la montagne en face, ils ont fini par passer le col depuis le refuge d'Agnel et ont passé la matinée à se balader de crête en crête pour rejoindre ce refuge. On les laisse à leur pique nique en terrasse pour manger à l'intérieur une fricassée de pommes de terres, poivrons, lardons, oignons et fromage, un délice après toute cette marche.

On repart un peu avant 14h, bien couvertes de nouveau pour retourner dans le froid du dehors. On oublierait presque qu'il fait froid quand on est au refuge. La descente se fait tranquillement, on croise plusieurs petits groupes, peut-être vont-ils dormir au refuge ? Même si cette ballade se fait sur un aller-retour, c'est tellement beau autour qu'on s'en fiche un peu.

Bilan de la journée : 18km à pieds !

 

Vendredi 06 mars - En raquettes vers le mont Viso

Pour cette dernière journée, on aura demandé conseils à notre logeuse (super sympa d'ailleurs, je recommande chaudement ce gîte et sa propriétaire, sans parler de sa cuisinière hors pair !), qui nous aura dirigées vers une ballade au fond de la vallée dans laquelle on avait fait du ski de fond le dimanche. On voulait faire des raquettes sur une boucle qui nous faisait passer sur des crêtes, mais la météo de la semaine a rendu la neige dire comme du béton là-haut et elle nous le déconseille. On partira donc du pont de l'Echalp où on avait fait demi-tour en ski, pour continuer en remontant la rivière.

La première partie de la ballade se fait en longeant la piste de ski nordique, à pieds donc, les raquettes sur le dos. La rivière est juste à côté, on avance rapidement car le dénivelé est quasi inexistant. Encore une fois la météo est au beau fixe, il commence même à faire chaud. On croise un traîneau tiré par des chiens sur le chemin, moins physique que notre ballade, il s'agit d'une femme et de son enfant emmitouflés dans le traîneau pendant que l'homme et la guide dirigent le traîneau debout. Ça doit être reposant mais je préfère la façon dont on l'a faite plus tôt dans la semaine.

On arrive au bout de la piste, au point s'appelant la roche écroulée. Je ne sais pas quand ni comment a eu lieu l'éboulement, mais il y a plusieurs gros blocs de pierre en plein milieu de la rivière, qui ont du dévaler les pentes. Notamment une pierre énorme qui donne son nom au lieu. On traverse la rivière et on se retrouve dans de la neige non damée, donc enfilage de raquettes, à se demander où se trouve le chemin à suivre... On suit une première trace, mais faisons demi-tour car en cul de sac. La seconde sera la bonne ! Ça monte abruptement, ça change de la première partie. On grimpe à travers la forêt, sur un passage vraiment très raide on apprend sur le tas à se servir des griffes à l'avant des raquettes, bien pratique pour ne pas se retrouver en bas de la pente. En haut, après tous ces efforts, la récompense est là. Une étendue de neige blanche parfaite, avec de la forêt autour, et au loin une vue sur le mont Viso.

Deux traces de raquettes partent de notre point, on opte pour celle du haut traversant l'étendue de neige. C'est effectivement bien joli, mais la fin de la trace pour rejoindre le chemin principal est bien compliqué, beaucoup trop raide à notre goût et en descente. On descendra cette portion à pieds, on ne maitrise pas encore parfaitement les raquettes sur ce genre de dénivelé. On traverse la rivière de nouveau, et après une courte montée on se retrouve sur un chemin plutôt large, damé plus ou moins. Mais d'où partait-il en bas ?? En tout cas on va le suivre à partir de maintenant.

On quitte nos raquettes pour continuer à pieds, les passages sur le chemin et les températures fraîches la nuit ont rendu la trace bien dure. On est seules, il fait maintenant bien chaud, on retrouve notre accoutrement de la montée vers Agnel : pantalon retroussé et manches relevées ! On est bien à l'abri du vent dans ce vallon devenu étroit, c'est vraiment très agréable de marcher le long de celui-ci. De part et d'autre se trouvent des montagnes qui montent à pic, mais le chemin ne monte pas trop, on continue tranquillement.

À chaque virage la vue qui se découvre est aussi jolie que la précédente, même si la neige se fait moins présente par endroits sur les pans montagneux. Le printemps approche... Le chemin se transforme petit à petit et on quitte la partie plus ou moins damée pour suivre un véritable sentier dans la neige. Sans les traces précédentes on aurait eu bien du mal à nous diriger (ce commentaire est valable sur n'importe quelle portion de raquettes qu'on a faite pendant la semaine), mais là ça va. On rechausse nos raquettes sur les derniers kilomètres car la chaleur ramollit la neige et ce n'est pas très agréable pour marcher à pieds.

La dernière portion est raide, on atteint le dénivelé final, ça se mérite ! Un petit passage sur une corniche qui nous crispe un peu (pas envie de se retrouver 100m plus bas), une dernière grimpette bien raide et on y est. Où ? Au belvédère du mont Viso ! On a une superbe vue dégagée sur cette montagne, avec un vallon en premier plan. On s'arrête là pour le pique nique, nos ventres crient famine après tous ces efforts et on apprécie le déjeuner.

On croise enfin les premiers touristes de la journée, ce sera quasiment les seuls. Comme d'habitude on peut compter sur les doigts des mains les personnes rencontrées pendant la journée. Personne ne semble poursuivre le chemin plus haut, jusqu'au refuge (fermé), la vue sur le mont Viso doit satisfaire tout le monde. On redescend, en confirmant que la décente en raquettes n'est vraiment pas innée, c'est bien plus facile de monter. On retraverse les paysages du matin, dans l'autre sens, c'est toujours aussi beau, mais lorsque le soleil passe derrière la montagne, la température chute et on se couvre bien de nouveau. Au moins on n'aura pas transporté nos manteaux pour rien.

On descend le long de la piste, puis lorsqu'on atteint le chemin un peu damé, on reste dessus et on atteint rapidement la roche écroulée par l'autre rive. Heureusement qu'on est passées de l'autre côté à l'aller, c'est bien plus joli et moins monotone que de ce côté. Par contre, pour rejoindre le parking on traverse la rivière pour rentrer à travers la forêt et non le long de la piste de ski nordique. Ça change un peu, même si cette dernière portion le long de la rivière nous aura paru tellement long. On sent la fin de la semaine, ces vacances n'auront pas été de tout repos.

Bilan de la journée : 13km en raquettes !

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 18:51

Mardi 03 mars - Du côté de Molines en Queyras

Grand ciel bleu au réveil, ça donne la pêche de beau matin ! En plus, on a prévu une activité particulière ce matin : une sortie en chiens de traîneau. On arrive au parking de La Chalp au bout de la route derrière Molines, sur lequel nous attend Christophe et sa meute de chiens. On fait connaissance avec le maître et ses bêtes en attendant le couple qui va nous accompagner. Première (bonne) surprise : on va chacun diriger son propre traîneau ! Nous qui pensions nous reposer ce matin, tirées par un groupe de chiens, en fait on va devoir bosser pour accompagner notre traîneau et aider les chiens lors des montées. Comment ? En faisant de la trottinette !

Trêve de blabla, les choses sérieuses commencent. D'abord il faut harnacher les chiens, et ce n'est pas si facile, ils ne se laissent pas faire. Imaginez un chien qui ne cesse d'aboyer, de sauter, reculer, esquiver et tourner sur lui même voire vous sauter dessus alors que vous devez lui passer un harnais autour de la tête puis lui faire passer les pattes une par une à travers. Au moins, on aura bien fait connaissance avec les bêtes ! Ensuite, chacun monte derrière son traîneau, un pied sur le frein. Et une fois les 3 chiens en place devant chaque traîneau, ce sont même les 2 pieds qu'il faut maintenir sur le frein, au risque de se retrouver les fesses par terre et le traîneau filant loin devant ! Les chiens sont surexcités à l'idée de la sortie et ne demandent qu'à partir. Alors go ! On se retrouve en file indienne derrière le traîneau du chef. Les premières minutes sont dures, les chiens sont à fond, ça tire sur les bras et il faut rester debout sur les cales du traîneau, ça décoiffe !

Après on trouve son rythme de croisière, en alternant les phases de trottinette en montée, de pause les 2 pieds sur les cales sur le plat, et un pied sur le frein en descente. On monte, on monte, les paysages sont superbes, mais pas le temps de prendre de photo, même à l'arrêt sous peine de se faire éjecter de son traîneau dès qu'on lâche les mains. Le soleil brille, ça donne chaud, mais c'est génial ! J'ai adoré. Pour faire demi-tour sur le chemin qu'on suivait, on coupe à travers un champ de neige sur une courbe, impressionnant, mais bien marrant ce passage en poudreuse. Ensuite c'est la descente, avec quasi en permanence un pied sur le frein, il ne faudrait pas que le traîneau dépasse les chiens. Ils sont à fond, passant du trot au galop, sensations fortes garanties. On retrouve le parking en bas avec regrets, on serait bien restées avec nos montures...

Après un déjeuner au village et une location de raquettes, on retourne de nouveau sur le parking, pour suivre le même chemin que le matin, mais cette fois à pieds. On laisse les raquettes sur nos sacs pour le moment car la piste est damée, et avec de bonnes chaussures de rando pas de soucis pour monter. On retrouve les mêmes paysages que le matin, mais avec cette fois du temps pour les photographier.

Il fait tellement chaud sous le soleil qu'on se retrouve avec les jambes de nos pantalons de ski retroussées et en t-shirt. On fait sensation parmi les marcheurs/skieurs car la plupart doivent avoir en tête montagne = hiver = froid, eux sont couverts de la tête aux pieds. Il n'y a d'ailleurs pas autant de soleil que le matin, car il commence déjà à passer de l'autre côté des montagnes et beaucoup de coins se retrouvent donc à l'ombre. Mais c'est quand même joli.

On croise plusieurs traîneaux de chiens durant la montée. Certains qui se coincent, voire tombent de leur traîneau, d'autres au contraire qui gèrent comme des pros (d'ailleurs ce sont des pros) et font même des pirouettes pour épater la galerie. En tout cas ça décoiffe quand les chiens passent à fond à côté de nous sur la piste !

On grimpe encore et toujours, on retrouve l'endroit où on avait fait demi-tour avec les traîneaux le matin mais on ne s'arrête pas là, notre objectif est encore plus haut. Plus on monte et meilleure la vue sur les montagnes lointaines se fait, c'est magnifique. Par contre il commence à faire froid, on se couvre donc de nouveau. On ne s'arrête plus de grimper, le chemin fait maintenant de grands lacets, et au détour d'un virage on aperçoit enfin notre but : le refuge d'Agnel. Refuge où on compte passer la nuit avant de redescendre le lendemain.

Les dernières centaines de mètres sont bien fraîches, le soleil est bas, le vent souffle, on est contentes d'arriver. On retrouve avec surprise nos voisins du gîte d'Abries qui sont également montés là-haut ! Eux ont comme objectif de passer des cols pour rejoindre un second gîte, mais on n'est pas au même niveau question raquettes... Raquettes qu'on n'aura d'ailleurs pas utilisées finalement pour la montée. On les sortira le lendemain, on veut monter au col d'Agnel avant de redescendre d'une traite vers la vallée. La soirée passe tranquillement, en bouquinant, jouant aux triominos, papotant autour d'une bière. Heureusement pour nous il restait de la place au refuge, car en appelant le samedi pour réserver, je me suis plantée de numéro et ai appelé un autre refuge... L'ambiance du refuge d'Agnel est particulière, avec un gardien haut en couleurs : sur un coup de tête il est monté sur un col voisin (le col de la chamoussière) car il en avait marre de s'entendre poser la question "peut-on y passer ?" sans avoir la réponse. Il est donc parti chercher la réponse tout seul ! Verdict : il est passé, mais ne peut pas s'avancer pour les gens qui tenteront derrière lui, la neige est hétérogène mais sans rien de particulier. On l'entendra le répéter au téléphone le soir au moins 10 fois... On mange à 18:45, au lit à 21h, c'est pas une vie de débauchés la vie de dormeur en refuge de montagne !

Bilan de la journée : 8km en traîneau et 7km à pieds !

 

Mercredi 04 mars - De retour du refuge d'Agnel

Au réveil, mauvaise surprise : les nuages qui sont apparus la veille en fin de journée sont restés et ont ramené leurs potes. On ne voit rien de rien, même pas le bout de la terrasse ! On voulait monter au col d'Agnel, on va plutôt laisser tomber et attendre que les nuages de lèvent en bouquinant près du poile. À 11h, les nuages n'ayant toujours pas disparu, on décide de descendre quand même, on ne va pas rester là haut toute la journée.

Le retour aura été bien rapide, emmitouflées dans nos manteaux, rien à voir avec l'aller. On devine les paysages de la veille, mais rien à dire, sans soleil c'est bien moins joli. On retrouve la voiture, puis déjeuner tardif au pied des pistes de St Véran sous la neige. On passera le reste de l'après midi à faire quelques courses, bouquiner et préparer la fin de séjour tout en nous remettant de ce début de semaine intense.

Bilan de la journée : 7km à pieds !

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 18:38

Dimanche 1er mars - Ski de fond vers Abriès

Après une arrivée à Abriès la veille en fin d'après-midi, un passage à l'office de tourisme et une soirée de préparation de notre semaine, Marie et moi sommes parées pour attaquer ces vacances. Pour cette première journée, on opte pour le ski de fond. Elle comme moi n'avons jamais essayé ce sport, mais ça ne doit pas être bien compliqué... On démarre depuis le centre-ville d'Abriès, en suivant les pistes damées qui longent la rivière.

Bilan au bout de quelques minutes : on est bien trop couvertes pour cette activité ! On enlève la veste puis rapidement la polaire pour nous retrouver juste en sous-pull. Le soleil est là, des nuages aussi mais juste assez pour apporter un peu de dramaturgie aux photos. Les débuts sont simples effectivement, sur du plat ou en pente douce c'est vraiment facile, il suffit de suivre les "rails" qu'a tracés la dameuse.

On avance petit à petit, quasi seules au monde. Les rares personnes croisées sont des skieurs confirmés qui nous doublent bien vite en skating. Nous on reste en mode traditionnel, à notre rythme. Pour rejoindre Ristolas on opte pour la piste qui passe dans les hauteurs à travers la forêt. Là, ça se gâte un peu... On ne peut plus suivre les rails et on opte pour la montée en canard. Avec des skis sans carres métalliques et fins de quelques centimètres seulement, c'est pas facile, mais on prend le coup.

La montée à travers la forêt est bien calme, on n'entend rien aux alentours. Ça tire sur les cuisses et les fesses, mais sans peine. À l'arrivée sur Ristolas, je découvre que ces skis de fond n'ont rien à voir avec mes skis en descente... Impossible de faire du chasse-neige ! Première gamelle d'une bonne série sur la journée, pas grave on n'atteint jamais une vitesse importante. Petite pause au soleil avant de reprendre, on dépasse le village par derrière et on se retrouve à monter une belle côte, qu'on doit bien évidemment redescendre pour rejoindre les pistes le long de la rivière. Cette fois on opte pour la descente à pieds, c'est bien trop pentu pour notre maîtrise plus qu'approximative de ces skis...

On retrouve avec plaisir nos rails, sous un soleil qui se découvre pleinement et éblouit bien avec les pentes enneigées de part et d'autre. On suit la piste à découvert, puis de nouveau à travers quelques bosquets, jusqu'au village de La Monta. On checke que le refuge sur place est ouvert et on continue notre route vers le bout de la piste quelques kilomètres plus loin.

Toujours le calme plat, on ne croise un skieur que toutes les 30minutes environ, le bonheur ! Les paysages autour sont vraiment beaux, et il fait toujours chaud, c'est très agréable. On finit notre ballade à l'Echalp, la piste se transformant ensuite en piste de ski nordique, une autre discipline. Pour nous ça sera demi-tour, vers La Monta pour déjeuner au refuge. On expérimente de nouvelles techniques pour descendre, un ski dans un rail et le second dehors. Ça marche pas mal mais faut choper le coup. Dommage pour nous à l'arrivée, la terrasse est déjà prise.

On reprend la piste, sur l'autre rive de la rivière, et nous voilà réparties, direction Ristolas. Cette fois on doit traverser le village à pieds pour retrouver la piste de l'autre côté. Les paysages de ce point de vue sont toujours beaux, on en profite.

Pour rejoindre Abriès on opte pour la piste du bas qui longe la rivière, beaucoup moins casse-gueule pour des débutantes comme nous. Le retour se fait toujours tranquillement, de plus en plus frais au fur et à mesure que le vent se lève et le soleil se couche. On retrouve notre gîte avec plaisir pour une douche chaude avant d'aller au pot d'accueil de l'office du tourisme pour glaner quelques informations supplémentaires. Soirée au gîte, pour de nouveau un super dîner.

Bilan de la journée : 15km de ski de fond !

 

Lundi 2 mars - Raquettes vers Arvieux

Le planning de cette journée aura changé plein de fois : initiation au ski nordique, cours de snowboard pour passer la journée sur les pistes, montée en raquettes au col de l'Izoard... Il faut dire que la météo ne s'annonce pas au beau fixe, donc on hésite beaucoup. Finalement, ça sera journée raquettes, mais pas au col car gros risques d'avalanches, on restera donc un peu plus bas. On part depuis La Chalp, celui derrière Arvieux (beaucoup de villages se nomment pareil ici...), donc découverte d'une nouvelle vallée. Il fait effectivement moche, ça crachine / neigeouille. Sous les conseils d'un vendeur du village, on cherche à rejoindre le lac de Roue par le GR5.

Aucune difficulté pour trouver le départ du chemin, on monte très rapidement pour nous retrouver dans la forêt. C'est tant mieux, on est protégées par les arbres et l'ambiance est plutôt sympa. Et surtout, on est seules au monde ! Pas de difficultés sur le début de la ballade, il manque un peu de neige par endroits mais on avance, toujours à couvert, en devinant vaguement les sommets en face de l'autre côté de la vallée.

À notre arrivée au village Les Maisons, on bifurque, quittant le GR5 on lui préfère "lac de Roue par les pistes". Ça monte sec, on retrouve très vite de la neige en quantité. Beaucoup de neige même. Toujours entre les arbres, on zigzague entre eux en tentant de suivre la piste. En fait on suit surtout les anciennes traces encore visibles, car les marques jaunes sur les arbres sont difficiles à repérer parfois. Les raquettes ne sont pas de trop, il y a vraiment beaucoup de neige. On continue de monter, et à un moment, on entend sur notre droite "fffoushhh". Hein ? En gros, tout le pan de neige qui nous surplombe vient de glisser d'une dizaine de centimètres !! Euh... C'est normal ça ? On continue d'avancer, mais sans faire les malignes...

Et puis forcément, on perd la piste. On ne s'en rend compte qu'en la retrouvant un peu plus loin car les traces jaunes nous ramènent sur nos pas ! Bon, ok, on va se concentrer maintenant. Fffoushhh. Encore ? Cette fois sur notre gauche. Fffoushhh encore. Ça devient flippant. Et elles sont où les marques jaunes ?? Et les traces qu'on suit vaguement se dédoublent ??? Les nuages sont bien bas, on croise les doigts pour qu'une nouvelle averse ne se déclenche pas. Bon, on se pose et on réfléchit. Apparemment, selon nos GPS de téléphone, la route forestière n'est pas loin. Ne reste qu'à la retrouver. On n'a qu'à continuer à monter, on verra. On prend la branche de traces de gauche et on la suit. Ça grimpe, ça grimpe, et à un moment on voit un banc au-dessus de nous. Un banc ? On doit être proche de la route ! Et oui, quelques dizaines de mètres plus loin, on retrouve la route forestière, transformée en piste de ski de fond l'hiver. Ouf, sauvées ! On fait une pause sur les tables de pique nique avant de reprendre la route, et là, magie, les nuages se lèvent et le panorama se découvre un peu.

On repart sur nos raquettes, cette fois on ne quittera plus la route forestière, elle est damée et on ne risque pas de la perdre, ni d'être emportées par une avalanche ! En plus c'est bien plus facile sur piste damée, pas besoin de faire les traces en s'enfonçant dans la poudreuse. On suit donc la piste, toujours en forêt, avec les nuages qui continuent de disparaître peu à peu.

On arrive ensuite au lac de Roue. Entièrement disparu sous une couche de neige, on ne se rend même pas compte que c'est un lac. Seul l'aspect étrange de cette étendue complètement plane sans un seul arbre met la puce à l'oreille (et aussi les panneaux "attention cette étendue est un lac, ne pas traverser"). L'été aussi ça doit être sympa, avec un pique nique au bord du lac.

Mais on continue notre chemin, en direction de Souliers, toujours en longeant la route forestière. Marie commence à avoir sérieusement mal aux pieds, ses chaussures neuves lui en font voir de belles. Mais on ne s'arrête pas, le but étant d'aller déjeuner au refuge de Souliers, il faut qu'on y soit avant 14h. Alors on s'accroche, et on finit par arriver, après une grosse feinte du chemin qui fait en fait un bel arc pour rejoindre le village par derrière, alors qu'on pensait être déjà arrivées. Au refuge, une bonne bière au soleil sur la terrasse nous ragaillardise avant un excellent déjeuner à l'intérieur.

On regarde les horaires des navettes inter-villages, mais pas de bol, Souliers n'est pas desservi ! Selon la propriétaire du gîte, ils ont déjà de la chance que route principale amenant au hameau soit denneigée, pour seulement 20 habitants c'est vrai que c'est pas mal. Bon, va falloir rentrer en raquettes alors... Avec des multicouches de pansements et un serrage de souliers au max, Marie est prête pour repartir, on croise les doigts pour que ça tienne. Et ça tient ! La première partie du retour est connue, on reprend en fait la route forestière jusqu'au lac.

Il y a encore un peu plus de soleil qu'à l'aller, on profite un peu plus du paysage. Heureusement car le chemin en lui même n'est pas bien palpitant lors du second passage. On retrouve bientôt les tables de pique nique de l'aller, on en profite pour une bonne pause bien méritée, en étant épatées par le paysage, une fois les nuages entièrement levés, c'est magnifique, la vue sur les alentours est vraiment jolie.

On repart car on veut quand même arriver avant la nuit. Le reste du chemin se fait le long de cette même route forestière, on n'a pas souhaité réitérer l'expérience du GR de l'aller... La fin du chemin se fait même le long des pistes de ski du domaine d'Arvieux, certes moins joli que le GR, mais beaucoup plus facile !

On rejoint ensuite le gîte pour la soirée, cette première expérience en raquettes aura été riche en émotions !

Bilan de la journée : 14km en raquettes !

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 23:28

Alors Istanbul... Bof. Entre la météo vraiment pas terrible (froid et pluie tout le temps) et la fatigue accumulée des vacances (j'ai même du prendre des médicaments, c'est dire) cette ville ne m'a pas des masses inspirée. Pourtant elle a du potentiel, et je lui donnerai une seconde chance plus tard, je suis sûre qu'elle doit être très agréable. Mais il faut dire qu'après deux semaines loin de tout, se retrouver dans cette masse de touristes, ça nous a fait un choc. Du coup, cet article ne contiendra que des photos, notre programme n'ayant consité qu'en manger des pizzas (le bonheur après 2 semaines de soupe / patate / mouton), des salades, fumer la shisha (bof quand on est malade), se balader dans la ville, arpenter le grand bazar (un vrai repère à touristes, l'horreur - j'ai quand même acheté une lampe...), visiter la mosquée bleue, se faire refouler à l'entrée du palais Topkapi (on n'a pas trop compris pourquoi, une histoire d'horaires), dîner sur les hauteurs du Bosphore (vue sublime), se battre pour rentrer dans les tramways... J'arrête là, place aux (rares) photos !

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 21:20

Le lundi précédent, on ne savait toujours pas où on allait. Ni qui "on" serait exactement. A force de remettre à plus tard l'achat de billets d'avion, pour cause de doute quant à la disponibilité de chacun mais surtout d'hésitation quant à la destination, le choix du voyage se restreignait... A la base, on avait décidé d'aller à Istanbul, mais vu le prix des billets, autant aller passer un weekend à New York. Des soucis de visa pour Saint-Pétersbourg nous ont fait changer d'avis également. Cédric s'est donc décidé à faire un comparatif prix des vols / distance parcourue / intérêt de la ville. On s'est retrouvés avec le choix entre :
- Porto
- Une nuit à Stockholm pour ensuite 3 jours à Helsinki
- Sofia
- Copenhague
- Ljubljana
- Tallinn

carte aeroports2[1]capitales-europe
 
Verdict : ce sera Sofia, avec Cédric et Lucas! J'avoue, dans ma grande méconnaissance de la géographie de ce monde, j'ai du chercher sur le net où se situait Sofia... Maintenant je sais, capitale de la Bulgarie, à l'ouest de la Mer Noire, au nord de la Turquie. Comme quoi, les voyages forment bien la jeunesse!

 

sofia

 
Départ jeudi matin de Paris, arrivée dans l'après-midi. On se familiarise avec la langue (=on ne comprend rien), l'alphabet(=on déchiffre lettre à lettre avec difficulté), le coût de la vie (=c'est pas cher, on en a eu pour rien de taxi). On prend place chez nous, un appartement de 60m2 qu'on loue!
 
Et après, c'est parti pour 3 jours de balades en ville, où on a vu beaucoup d'églises.

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De bâtiments impressionnants.

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Encore des églises.

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Des soirées dans les bars/boîtes de la ville.

P1000987

Des statues.

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Un musée.

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Des restos avec des groupes folkloriques qui jouent pour nous.

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En gros 4 jours au top, au soleil, à manger des trucs un peu étranges (mais pas trop), à essayer d'apercevoir Poutine (il était à Sofia le samedi, du coup la ville était complètement vide, aucune voiture ne circulait. Vide j'ai dit? non, il y avait des flics postés tous les 20m! Heureusement qu'on avait visité tout ce qu'on voulait d'important la veille. Tout sauf le musée d'art, qui était donc fermé, alors on s'est rabattu sur celui d'archéologie).

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 21:17

Vendredi 29 Octobre - en route pour Barça

Pour une fois, pas besoin de se dépêcher, pas d’avion, ni de bateau, ni d’hélico à prendre. Départ direct du boulot, avec un passage rapide à Pau pour déposer les voitures dont on ne se sert pas et on est partis. On qui ? En mode VIE-PFE revival, je pars en week-end avec deux stagiaires de mon couloir : Fabien et Yassine. Après quelques indécisions, on passe par le tunnel du Somport pour ne pas prendre l’autoroute côté français. Un peu plus de 5 heures de route et une bonne centaine de musiques plus tard (c’est là que je me suis rendue compte que je pouvais être chiante en matière de CD… à force d’écouter des playlists ou mon ipod en shuffle, je n’ai plus l’habitude d’écouter un album en entier ! alors quand en plus c’est du rock/métal, James Blunt ou Evanescence, je craque rapidement) (j’en rajoute mais en fait ça a été) (normal, on a fini par mettre mon ipod) (en shuffle, d’où de bonnes bouses qui sont sorties aussi, mais pas trop) (promis, j’arrête avec les parenthèses), on arrive à Barcelone. En fait le trajet a été plutôt rapide, mais on était contents d’arriver, de trouver le parking sans tuer personne sur la route et surtout de poser nos affaires à l’auberge de jeunesse et de sortir trouver un coin pour manger ! On vadrouille au hasard et on tombe sur un bar à tapas/sangria que j’adore par inadvertance. Banco ! Ça fait plaisir de pouvoir manger et boire dans un bar à plus de minuit, sans que le serveur te réponde que ça fait déjà 3heures que les cuisines sont fermées.

Samedi 30 Octobre - Barcelona en long et large

Alors, que va-t-on faire aujourd’hui ? D’abord, boire un café pour se réveiller. Direction la plage, autant allier l’utile à l’agréable avec une belle vue sur la Méditerranée. C’est chose faite à Barceloneta. Ensuite, programme vague, mais en gros on va marcher dans la ville. Première étape, le concombre de la ville. Ou suppositoire, ou tampon, ou… (oui, tout le monde a la même idée en tête, sauf les enfants de moins de 6 ans, mais je ne l’exprimerai pas ici). Un immeuble de ce siècle, donc tout neuf, tout coloré, d’architecture qui détonne dans cette ville.

 

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C’est assez agréable de vadrouiller dans Barcelone, les rues sont larges, les bâtiments sont anciens, il y a des arbres. Le but de cette promenade : la Sagrada Familia, l’œuvre inachevée de Gaudi. Une cathédrale déjantée, dont il a dessiné les moindres détails. Malheureusement pour lui, il est mort avant la fin de la réalisation. S’il avait voulu voir la cathédrale achevée, il aurait fallu qu’il vive plus de 200 ans, ce qui fait un peu vieux, même à l’heure des débats actuels sur les retraites et la durée de vie (un peu d’humour politique, ça ne fait de mal à personne). On déambule autour et à l’intérieur de l’édifice.

 

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C’est dommage, il n’est plus possible (en tout cas pas quand on y a été) de monter dans les tours par les escaliers, il faut faire la queue et payer pour prendre les ascenseurs. Ce qu’on n’a pas fait, on avait déjà du payer l’entrée et faut pas pousser quand même.

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Après ce moment culturel, on retourne déambuler dans les rues de la ville, passant à travers les rues des boutiques de luxe, puis moins luxe puis encore moins luxe. Pas de pause shopping, on bifurque ensuite dans le Barrio Gotic pour admirer l’architecture gothique (on aurait pu le deviner vu le nom) des lieux et surtout l’ancienne cathédrale de Barcelone.

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Le soir, que faire ? Profiter des bars de la ville of course ! Et quoi de mieux que de commencer par des coupes à la Champaneria (merci Adri!), pour ensuite enchaîner avec des verres au ???, bar dans lequel on se sent en pleine forêt.

 

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Dimanche 31 Octobre - Sous le soleil

On arrête avec Gaudi et on continue avec Guell pour cette journée, direction le parc Guell au nord de la ville. Cette fois, on ne se motive pas pour y aller à pied, ça fait un peu loin quand même, donc option métro validée. On arrive à l'arrêt, ne reste qu'à monter jusqu'à une des entrées du parc. Vivent les escalators en pleine ville, c'est moche, mais c'est pratique. Première étape dans le parc, la croix qui surplombe cette entrée et de laquelle on voit tout Barcelone. Superbe. Il faut juste faire abstraction des dizaines de touristes autour de soi.

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Ensuite on flâne dans le parc en jetant toujours un oeil sur les réalisations de l'architecte. Passage sous des arches étranges.

 

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On arrive finalement au niveau de la grande place bien connue, celle avec le banc de mosaïque de faïences qui en fait tout le tour. Superbe mais comme pour la croix, il faut faire abstraction des touristes autour... on arrive si bien à faire abstraction qu'on pique même un roupillon sous le soleil sur les bancs!

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Ensuite, recherche du déjeuner, on sort du parc pour trouver pitance et retour dans le parc, à un endroit plus calme mais ombragé pour manger. Ne reste plus qu'à continuer notre tour des lieux en n'oubliant pas de profiter des différents groupes de musique mais aussi du lézard à l'entrée.

 

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Retour en centre ville par le métro, direction la plage pour une bière face au coucher de soleil sur la ville. Le soir, même planning en gros que la veille, sauf qu'on se fait un petit plaisir avec le restau "Los Caracoles" recommandé par une collègue : excellent! Et la décoration de l'endroit est impressionnante, j'adore.

 

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Lundi 1er Novembre - Dali et sur la route

Et oui, aujourd'hui c'est férié, donc le weekend continue! On fait le check-out à l'auberge, et on retrouve la voiture de Fabien, direction Figueras. Pourquoi Figueras? Mais pour le musée Dali pardi!Et oui, ça sera ma troisième fois dans ce musée, mais j'ai un prétexte : mes deux comparses n'y sont jamais allés. Et comme à chaque fois, j'adore. Tout.

 

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On casse la croûte là-bas et ensuite on rentre, par le chemin des écoliers pour ne pas avoir à payer l'autoroute si on passe par Toulouse. Les payssages sont top, on veut contourner les montagnes par le sud pour ensuite repasser par le tunnel du Somport. Erreur... en fait on passe quand même dans des zones bien montagneuses, du coup ça prend du temps, et du temps, et encore du temps. En plus le GPS nous fait des misères à se tromper de numéro de route. Mais on finit par y arriver, chapeau Fabien pour la conduite de nuit sur des routes bien escarpées!

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 07:12
A en lire mon dernier post, on aurait presque pu croire que c’en était reparti pour des voyages dans des destinations plus exotiques les unes que les autres. Mais n’oublions pas que j’habite dans le sud ouest maintenant (de la France j’entends). Du coup, pour cette fois, c’est dans les Pyrénées que je vous emmène ! Ou plutôt que Fabien, emmène le groupe. Quel groupe ? Prenez quelques anciens habitants de l’internat de Chato, ajoutez leur deux montagnards et vous obtenez l’équipée parée pour ce weekend prolongé. Pas de plages paradisiaques au programme, mais des paysages magnifiques de montagne, et de l’effort, beaucoup d’effort pour les atteindre.

Day 1 – On monte

On quitte Pau de bon matin. Bon, en fait à 10h30, alors qu’on avait prévu de partir à 9h tapantes, cherchez l’erreur… fallait bien qu’on arrive à boucler nos sacs ! Avec de la nourriture pour 3 jours et l’équipement qui va bien (acheté la veille pour ma part of course), et surtout le dilemme : tente or not tente ? La météo annonce grand beau, oui mais on ne sait jamais… alors on coupe la poire en deux, pas de tente mais une bâche, sous laquelle on se glissera en cas de pluie (c’est beau l’inconscience, non ?). Début du périple, un peu plus loin que Cauterets (rappelez-vous là) au parking de la fruitière.

Et go !  Première partie le long de la rivière qui monte, on papote, on rigole, on est encore frais et dispo alors c’est tranquille. On n’est vraiment pas très haut et c’est déjà bien beau (il y a même des gens qui ne vont pas plus loin et s’installent là avec table de pique-nique pliable et bouquins… pfff). À un moment, on bifurque de l’axe principal : alors que les gens vont continuer vers le lac de la Fruitière, nous on tourne vers la gauche et on monte vers le col de Culaus. Et quand je dis on monte, là c’est bien le mot, ça grimpe ! Heureusement, on est à l’abri des arbres, donc on ne souffre pas trop de la chaleur.
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Pause pique-nique en chemin. On se rend compte là qu’on est suivis : pas par des gens malhonnêtes, mais par des nuages qui recouvrent le fond de la vallée et montent doucement mais sûrement à notre rencontre. Faudrait pas qu’ils montent trop haut les fourbes… Notre rythme a l’air de suivre le leur, donc on garde toujours le soleil avec nous, ouf !
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On atteint un refuge, le temps de se dégourdir les jambes, de remplir les gourdes, de voir que les nuages nous suivent toujours à la trace, et on repart. Les paysages changent, on sort de la forêt. Devant nous, de l’herbe plus rase, des rochers épars, des fleurs, et du soleil. Là, ça commence à taper.
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Un peu plus loin, on se fait rattraper par Kévin, le frère de Fabien (les deux montagnards), qui était parti de Toulouse le matin. Pas une mauvaise idée d’ailleurs, parce qu’Aymeric et moi étions partis devant et en fait on ne suivait pas la bonne direction ! On reprend donc le chemin vers Culaus. Et c’est là que les choses sérieuses commencent. On attaque le premier pierrier… Que des gros rochers, je ne vous parle pas des pierriers avec des centaines de milliers petits cailloux qui glissent sous les pieds (ça sera pour plus tard), mais plutôt une sorte d’escalade plus ou moins horizontale entre des blocs.
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Une fois qu’on s’est bien amusés là-dedans (sic), reste la dernière montée vers le col. Pfiou. Il fait super chaud et ça grimpe, ça grimpe. En prenant son temps, on y arrive ! Et surprise, derrière le col, il y a… de la neige ! À nous les névés, et les glissades qui vont avec. On apprend plus ou moins à faire comme au ski pour les descendre rapidement (euh… c’est pas trop mon truc je vous avoue… comment ça les pierriers non plus ? ah ça oui, j’en ai chié pendant ces 3 jours !)
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On redescend donc, de l’autre coté du col, pour atteindre un petit lac et ensuite remonter vers un autre lac, sur les berges duquel on va passer la nuit : le lac noir. Les mecs déjà en haut rapportent de quoi faire un feu. En cas d’échec d’allumage du feu avec les moyens habituels (brindilles, feuilles…), ne pas hésiter à utiliser du PQ, c’est très efficace. Au menu du soir : du saucisson, du fromage, une salade de riz et une pierrade de bœuf. Sans oublier un petit coup de porto !
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On bataille toute la soirée et la nuit contre les moustiques, et certains ont du aussi se battre contre le froid… faut pas oublier qu’on est quand même à 2330m d’altitude et que les nuits y sont fraîches.

Day 2 – Toujours plus haut

Réveil avec le soleil. Euh… en fait non, on devait bien être fatigués parce que le soleil était déjà debout ! Petit-déjeuner tranquillou là-haut, remballage de campement et on est repartis. Après étude de la carte, il semblerait qu’en coupant par les hauteurs on s’évite un détour plutôt que de suivre les vallées. Donc on prend vers la droite, en essayant de ne pas trop perdre d’altitude. Sauf qu’on sait pas trop où on va en fait… Fabien et Kévin ouvrent le chemin pour nous, ils connaissent un chemin qui nous permet ensuite de retrouver la bonne vallée.
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Sauf que… on les perd ! Nous on continue à suivre plus où moins la pente en descendant le moins possible (cette phrase ne veut rien dire, mais tant pis, je me comprends). Donc petite frayeur pour les frères qui se rendent compte à un moment qu’ils nous ont perdus ! Ils nous retrouvent pas trop longtemps après, donc demi-tour et descente (raide) jusqu’à la rivière tout en bas. Pfiou !
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Ensuite, on longe cette rivière en la remontant. Le chemin de marche semble se trouver sur la gauche, mais on est à droite. En voyant comment les montagnards sautent sur des cailloux bien glissants pour la traverser, je me dis que je vais plutôt rester (à galérer) de ce coté plutôt que de me vautrer et me retrouver trempée dans l’eau glacée. Les autres choisissent la  même option, donc nous voilà à quatre à peiner dans les herbes hautes (repère de serpents en tout genre, brrr… et je ne dis pas ça pour plaisanter, Aymeric en a vu trois !) et les rochers.
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Il fait bien bien chaud, la rivière monte tranquillement mais sûrement. Heureusement que certains avaient prévu les micropures (j’avoue que pour ma part, je n’y avais même pas pensé). Arrivés presque au point où on doit bifurquer vers le col de Malh Arrouy, on s’arrête pour une pause bienfaitrice près de la fraîcheur de l’eau. Pique nique requinquant, il le faut car on n’est pas encore rendus. Et le col couvert de neige qu’on aperçoit d’en bas ne me semble pas de bon augure… mais qui ne tente rien n’a rien, donc allons-y !

On est donc repartis pour une montée plus franche cette fois, avec toujours en vue l’objectif (toujours couvert de neige). Ça grimpe de plus en plus, on laisse derrière nous les herbes folles pour atteindre quoi ? Les pierriers pardi ! Et c’est reparti pour de la grimpette en faisant gaffe où on pose les pieds. Et les mains. Parce qu’à partir d’un moment, ça grimpe tellement sec qu’on est obligés de poser les mains à terre !
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Finalement, on y arrive. Nous voilà face au mur de neige. Derrière lui, le but. Bon ben ya plus qu’à. Euh… Après brainstorming, on décide de la jouer par étapes. On possède 3 paires de crampons et piolets. Donc 3 personnes vont commencer par passer le col, l’un d’entre eux redescendra avec le matos, trois remontent, l’un redescend et les deux derniers rejoignent finalement le groupe. Vu notre expérience, ce sont les frangins qui vont se coltiner la double montée ! Premier groupe, Hélène et Charlotte guidées par Kévin. Elles ne font pas la malines avant d’entamer la montée, mais finalement, petit à petit, les voilà qui atteignent le sommet !
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Pendant ce temps là, nous on se caille en bas à l’ombre et on commence à redouter (moi en tout cas) le moment où ça sera notre tour… Kévin finit par redescendre, et cette fois c’est Aymeric, Fabien et moi qui nous préparons. Bon, quand faut y aller, faut y aller. Je prends mon temps pour apprivoiser les crampons, Aymeric prend les devants. Au bout de quelques minutes, je me dis que finalement ça se fait plutôt bien. Et là, c’est le drame. Aymeric un peu plus haut dérape. Il tente de s’arrêter grâce à son piolet comme nous l’avaient montré Kévin et Fabien, mais sans succès. On le voit glisser sur la neige en prenant de la vitesse, jusqu’à atteindre le pierrier (donc les cailloux). Aïe les fesses. C’est alors que Kévin, hyper réactif, stoppe Aymeric en le prenant de plein fouet ! Heureusement qu’il a eu le réflexe de courir jusque là ! Après étude, il semblerait que cette chute soit due au fait que les chaussures de Ric ne sont pas montantes. Il prend dons la seconde méthode : face à la montagne, en mode escalade. On peut même dire en mode warrior. Ou terminator (c’est ce qu’on dira d’ailleurs). Et à force d’acharnement, on arrive en haut, crevés mais entiers ! Une pensée pour Fabien et Kévin qui se tapent encore une fois la montée… sauf qu’eux, ça les éclate, nuance.
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De l’autre coté, c’est la récompense, une vue magnifique. Ça valait le coup !
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On descend de l’autre coté, les pierriers alternent avec les névés, jusqu’à ce qu’on atteigne un point d’où on peut voir plusieurs lacs en contrebas. Superbe. C’est là qu’on s’arrêtera pour la nuit. On tatonne un peu pour trouver un coin abrité du vent. On y arrive plus ou moins. Cette fois pas de feu, mais de la soupe, des nouilles, et toujours du saucisson, du fromage et du porto. Parfait ! Ensuite, ne reste qu’à se pelotonner dans nos duvets…
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Day 3 – On descend
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Pas tout de suite la descente en fait. D’abord, petit dej tous ensemble. Ensuite, on dit au-revoir à Kévin qui décide de redescendre tout de suite à fond et tout droit, alors qu’on va faire un détour. Quand je dis tout de suite et tout de droit, je veux dire à fond et tout droit ! À peine 20minutes après son départ, on peut déjà le voir au loin tout en bas qui dévale les névés en courant. Nous, on ya plus mollo, du moins au début…
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Le but de ce détour ? Monter le col de »je ne sais plus quoi »  histoire d’admirer le panorama, redescendre du même coté et rejoindre ensuite le parking via le lac de la Fruitière. Faut pas qu’on traîne trop, il n’est pas tout proche non plus ce col. On repart pour une traversée de pierriers, puis de névés, puis de pierriers. Verdict ? Les pierriers, à chaque fois que j’ai l’impression de commencer à piger le truc et à me détendre en allant plus vite, ben c’est l’échec et je m’étale ! Les névés n’en parlons pas… À un moment, on décide de descendre tout droit un pieirrier avant de couper sur un névé (pour rejoindre un autre pierrier bien sûr). La descente du pierrier se fait chacun son tour pour ne pas qu’on se balance des cailloux sur la tête et ensuite ya plus qu’à traverser le névé une fois qu’on y est. Ya plus qu’à… oui, sauf que quand j’arrive sur le névé, voilà que je dérape et que je me retrouve à glisser sur les fesses en prenant au passage Fabien qui n’avait rien demandé ! On s’arrête quelques mètres plus bas. Bilan : une grosse frayeur et de multiples bleus (mes collègues sont persuadés que je suis une femme battue) mais rien de grave.
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On continue, mais à partir de là, à chaque fois que je dois mettre le pied sur la neige, je m’y reprends à plusieurs fois… du coup ça prend du temps et ça fatigue les mollets ! Mais on avance, on avance, jusqu’à atteindre le lac glacé (ou lac gelé, je ne sais plus). Et bien avec grande surprise, on a découvert qu’il était gelé (ou glacé, mais c’est pareil). Vous vous attendiez à ce que je dise l’inverse, non ? Et pourtant, superbe soleil, même pas froid.
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Il est déjà l’heure de la pause déjeuner, face à ce lac. De l’autre coté un peu plus loin, on voit le col auquel on a prévu de monter. Ou plutôt auquel ils ont prévu de monter. Parce que là, j’en ai un peu ras le bol des pierriers, et il n’y a que ça pour l’atteindre ! Pas de soucis, je les attendrai en bas avec leurs sacs. On mange, profite des lieux, et on se rend compte que quand même, ça va être tendu de le monter, on a rendez-vous à Pau en début de soirée quand même.
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On décide donc de reprendre la route et d’entamer la descente. C’est parti pour au final 1400m de dénivelé négatif ! On commence par passer par un enchaînement de lacs tous plus beaux les uns que les autres, chacun se déversant dans celui du dessous par jeu de cascades.
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Les couleurs sont superbes, le soleil est avec nous, on s'en met plein les yeux (ça claque sa... comme diraient certains (dont je fais partie, mais là, j'assume moins de le mettre par écrit)).
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A un moment, comme à l'aller, à force de descendre on se retrouve dans les nuages. D'un coup d'un seul on change d'atmosphère. On se croirait en Écosse un jour de grisaille en plein milieu du crachin.
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Mais ça ne nous arrête pas (sinon on ne va jamais y arriver) et au contraire, ça nous booste. Il faut qu'on atteigne la voiture pas trop tard pour pouvoir accueillir les gens sur Pau. Donc action : on cavale. Moi qui pensais ne plus en pouvoir à ce moment là, finalement on trouve toujours des ressources. On dévale le reste du chemin jusqu'en bas, et à l'arrivée une bière bien fraîche comme récompense, ça fait du bien!
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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 23:00
Vendredi 14 mai – En route pour l’aventure

Toujours avec nos motos (l’essayer c’est l’adopté), on décide d’aller à la découverte d’un coin dont nous a parlé la nana qui vend des billets de bateau, c’est-à-dire un endroit où tu trouves de l’argile au naturel. Tu n’as qu’à te baisser, en ramasser, t’en barbouiller le corps, cuire au soleil et ensuite te rincer dans la mer, et tu as une peau douce de bébé. Aussitôt dit aussitôt fait, on va vers le lieu indiqué. Pas très bien indiqué le lieu, alors on tente des chemins, on ne trouve rien, on va plus loin, on ne trouve toujours pas d’argile, par contre un gros tout nu oui. Pas de photo du gros tout nu, mais de nous à coté d’une vue magnifique.
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Du coup on va en face, de l’autre coté de la baie en se disant qu’on va bien finir par trouver cette argile, mais une fois en face, on voit bien que de l’autre coté la roche est couleur gris/verte, mais pour y accéder, il faut être balèze en escalade… Du coup, tant pis pour l’argile, mais on en va pas se laisser abattre, on se trouve une petite crique isolée et on se pose sur les rochers pour faire des ploufs dans la mer translucide.
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Après ça, on reprend nos montures, direction le centre de l’île et l’ancienne « capitale » : Lefkes. Petit village fort sympathique, tout en hauteur, avec des rues qui n’en finissent pas de grimper. Comment font-ils quand ils doivent remonter leurs courses ? Ceci est un mystère. D’ailleurs peu de gens semblent y habiter au long de l’année, ou alors ils faisaient la sieste quand on est passés.

Après toute cette grimpette, on se pose dans un restau avec vue sur la ville, et on déguste une moussaka terrible, avec le reste non moins terrible. Après ça, ben on rentre. Quoique, si on allait faire un petit tour d’abord ? Comme la veille, on prend plein de petites routes, qui se transforment en mini routes, qui ne mènent nulle part. Ah si, on arrive à un monastère tout choupinou isolé dans la montagne. Quand je dis on arrive, ça n'a pas été une mince affaire... Ma mob avait la fâcheuse manie de tomber en rade à la suite de chocs en descente, et là ce fut le cas. Sauf que impossible de redémarrer. Et dans le trou du cul du monde de là-bas, c'était pas forcément la meilleure idée. J'oublie de préciser que niveau essence, j'étais plus que limite...
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On joue avec nos ombres, on reprend les scoots, et heureusement, elle redémarre! Ne reste qu'un petit col à passer, et ensuite c'est de la descente jusqu'à la mer. Euh... ça c'est dans le monde des bisounours. Parce que dans la vraie vie, la descente elle ne mène nulle part et on est obligés de rebrousser chemin et de reprendre la route de l'aller. Heureusement là aussi, c'est de la descente. Pour économiser le peu d'essence qu'il reste, ça sera en roue libre qu'on la fera cette descente! Et après, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour ne pas tomber en panne avant d'atteindre la prochaine station service... Et on y arrive! Presque 10km plus loin, comme quoi, la panne n'était pas si proche. Après ça, on est bien obligés de rendre nos fidèles destriers et de commencer à préparer le départ du lendemain... snif
 
Une soirée comme les autres se profile, jusqu'à ce qu'Aymeric se mette en mode GO et nous ponde un jeu à la con. Si je vous explique comme ça, vous n'allez rien y comprendre, alors sachez juste qu'il faut mêler dextérité, réflexes, coordination, rapidité, logique. A la base, on n'aurait pas du y jouer longtemps, mais on a ajouté un peu de piquant... des gages pour ceux qui perdent! Tableau récapitulatif des gages obtenus :
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On se demande bien pourquoi certains ont plus de gages que d'autres... Problèmes moteur? Manque de réflexes? Verres de vin/bière en rab? A vous de trancher!
 
Samedi 15 mai - Un peu de culture à Athènes pour finir
 
Réveil (pas facile pour tout le monde) aux aurores, petit-dèj, nettoyage de printemps, on est parés, ne reste qu'à descendre rejoindre l'arrêt de bus. Maman Mimi est là pour nous y conduire par groupes, heureusement parce qu'il se met presque à pleuvoir et surtout parce qu'on n'avait pas trop regardé où se trouvait l'arrêt... mais on y est, à l'heure en plus. Sauf qu'on n'a pas eu le temps de passer à la supérette et que les gages relatifs aux coiffures ne vont pas être faisables sans gel.
 
On se pose dans un café proche du port histoire de finir de se réveiller et de se remettre de ce coup de stress du matin (une semaine qu'on n'avait pas été pressés dès le matin, ça fait un choc). Et puis il faut bien y aller, le ferry est prêt à partir. On se lève, tout comme le vent (je viens tout juste de faire une figure de style très prisée dans les poèmes, je tenais juste à le faire remarquer, et non, je ne me rappelle plus de son nom). Et quel vent! On se pose comme à l'aller sur le pont extérieur, les rafales sont tellement fortes que les chaises tombent les unes après les autres autour de nous. Et je tiens à signaler, pour ceux qui se poseraient la question, qu'avec un palmier sur la tête, les rafales de vent, ce n'est pas très agréable.
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Le voyage se passe comme à l'aller, certains dorment, d'autres papotent, d'autres lisent, impossible de jouer aux cartes, on fait passer le temps comme on peut. Et enfin, on arrive à Athènes! On débarque, direction le métro pour poser nos valises à l'auberge. Du monde à la station, mais pas tant que ça quand même. Ces trois cons ne peuvent ils pas aller à une autre borne plutôt que de jouer des coudes pour aller à la notre? 30 secondes plus tard, on comprend pourquoi la réponse est non : PE vient de se faire piquer son porte-feuilles! Zut. En route pour la galère administrative pour lui et Steph, direction l'ambassade et le poste de police. Pendant ce temps là, on rejoint l'auberge, on se pose, on se repose.
 
Et après, une fois tous réunis, direction le centre ville pour la journée culturelle du séjour. Vu l'heure à laquelle on arrive au centre (19h), ça va être léger comme instants culture, mais très intéressant... On se retrouve face à la garde républicaine, soit 3 gus en tenue folklorique. Imaginez un garde avec un chapeau avec une fausse tresse, des collants, une jupe et des gros godillots type sabot avec des pompons sur le dessus. Oui, oui, des pompons! Déjà, c'est plutôt comique. Mais ça ne s'arrête pas là. On est arrivés pile pour la relève de la garde! Et on a le droit à une chorégraphie magistrale. Demandez à Steph, je crois que si la femme à coté d'elle avait pu, elle l'aurait fusillée sur place tellement elle ne pouvait s'empêcher de rire (Steph, pas la nana, parce que elle, elle avait l'air de prendre ça bien au sérieux).
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Ce ballet dure environ 1/4 d'heure, soit 15 minutes de bonheur, où tu ne penses à rien d'autre qu'au fait que tu es bien content de ne pas être à leur place. Ensuite on se rend vers l'acropole, pour admirer de loin ces vestiges du passé. Le quartier est vraiment sympa, piétonnier, aéré, pas trop de monde (beaucoup plus qu'à Paros, mais ça va quand même). On fait le tour de la butte, pas possible d'y rentrer car il est trop tard (pas entendu parler de la journée européennes des musées les Grecs??), dommage. Mais la vue sur la ville est saisissante de là-haut.
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Ensuite on parcourt le dédale du quartier du ???, à la recherche de LA terrasse qui nous accueillera. Notre choix tombe sur une terrasse avec vue sur l'acropole, dont les éclairages nocturnes sont tops. Je laisse de coté les points négatifs (vent, joueur de flûte de pan énervant, moussaka froide...), après tout, on est en vacances alors on est contents! Fin de soirée à se balader dans les rues de la capitale, pour digérer les baklavas pris en dessert. Et fin de ces vacances!
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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 11:05

Mardi 11 mai – A dada sur mon bidet

Le même schéma du matin se profile, petit déjeuner sur la terrasse du bas, bronzette sur celle du haut. Pas de violence, c’est les vacances. Et ensuite, direction Naoussa, c’est quand même le plus beau port de Paros, alors il faut qu’on aille le visiter. Il faut aussi trouver la boutique de location des VTT pour remplacer celui d’Alexandre, et ça, c’est pas gagné. Il fait beau, il fait chaud (très). On est en début d’après midi, voire plutôt milieu, et on découvre avec surprise que tout, absolument tout, est fermé. Raté pour la session léchage de vitrine et shopping.

En revanche, gagné pour la tranquillité, il n’y a pas un chat dans les rues. Enfin si, il y a des chats, mais pas de gens. Ils doivent tous faire la sieste par cette chaleur, pas cons ces Grecs. La ville est effectivement superbe, sans lunettes de soleil, le blanc des maisons fait même mal aux yeux. On se perd dans le dédale des rues étroites et nous posons finalement à l’ombre pour une glace appréciée.

 

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Et après ça, pas trop le temps de traîner, il est l’heure d’aller faire du cheval ! Finalement, avec la motivation de tout le monde, je me décide à les suivre. Pour rappel, ou pour ceux qui ne le sauraient pas, j’ai un chouilla peur des chevaux… En fait, et après étude de terrain, j’ai peur de leurs pattes, ou plutôt peur qu’ils me filent une ruade, mais quand je suis dessus ça va. On retrouve Ivan, le Canadien qui gère son ranch, et une fois tout le monde en tenue, on se retrouve chacun sur son cheval. Marie avec un vrai cheval qu’elle doit gérer toute seule, le reste avec des chevaux qui ne font que suivre celui de tête. Et c’est parti pour 1h30 de balade. Steph, après 20 minutes au coin, finit pas rejoindre le groupe, Anouck file des coups de savate à tout ce qui ose toucher à son derrière (enfin son cheval, mais vous m’aurez comprise), Aymeric s’amuse avec son « scooter », Marie gère comme une pro, Charlotte fait le plein de sensations sur sa monture, PE s’accroche à la tête de file, et moi, je subis au départ, et au final c’est plutôt pas mal ! Point positif, on voit des paysages superbes, sans avoir trop chaud (la marche ou le VTT, on aurait lutté avec les 40°C sans vent), point négatif, on n’a pas de photos de ce moment, Ivan a perdu les siennes…

 

On retrouve Barry à la maison, et c’est parti pour une soirée BBQ. Stouph gère le feu comme personne, on a même droit à un feu d’artifice improvisé. On fait un bilan de ces premiers jours et le verdict tombe : en 3 jours, on a fait plus d’activités que durant tous les séjours sur l’île aux moines mis bout à bout ! Et puis BBQ sans moutarde ni ketchup, et ça, il faut bien le graver dans le marbre (un partout, la balle au centre).

Mercredi 12 mai – Bikers !!!

Je ne sais plus si c’est ce matin là, ou le lendemain, mais en tout cas un de ces deux jours, on a eu la surprise de nous réveiller avec un petit déjeuner de folie sur la table : des œufs brouillés, une salade de fruits, des tartines grillées, du sucré, du salé, plus qu’à mettre les pieds sous la table et à déguster. Merci Lolotte !

Jusqu’ici, on a joué aux sportifs avec nos VTT. Mais faut pas déconner, si on veut aller plus loin dans l’île, il nous faut des motos. A force d’en parler, PE, Steph et moi obtenons gain de cause, et ce matin, on part chercher nos nouvelles montures ! Pas de bol pour nous, nos permis de conduire ne sont pas à jour et la nana de l’agence de loc refuse de nous louer autre chose que des scooters de 50cc. Faudra faire avec (et ça me fait penser qu’il faut que je passe faire tamponner mon permis). A nous la route, le vent dans les cheveux et les filles faciles ! Bon, en vrai, on a des casques, et c’est pas sur des scoots oranges et bleus fluos qui font des bruits de mouches à réaction qu’on va pouvoir choper. Mais ne plus avoir à lutter dans les montées et pouvoir découvrir les moindres recoins de l’île, ça a du bon.

 

Grece (10)


Par deux sur nos bolides, on est partis. Direction, le sud ! On fait une première étape au port de . On marche jusqu’au bout de la jetée, on se serait bien jetés dans l’eau turquoise, mais les oursins qui jonchent les rochers pour remonter nous font rebrousser chemin. Alors pour nous remettre de cet échec, on se prend une glace face à la mer. Enfin, on se prend tous une glace sauf Alexandre, qui nous aura fait rêver avec sa gaufre parfaite…

 

Grece (5)
Au moment de partir, on tombe sur une crique parfaite. Personne, eau magnifique, soleil. Avant de quitter la ville on profite bien de la mer et on pense à ceux qui n’auront pas pu venir…

 

Grece (12)


Ensuite, on continue la route vers le sud, et à un moment, la plage nous semble belle, alors on s’arrête pour une nouvelle session trempette. On n’est pas les seuls à la trouver belle, il y aussi quelques nudistes qui améliorent leur bronzage intégrale qui semblent la trouver à leur goût (et aussi un semi nudiste, qui s’est retrouvé à poil entre deux slips).

On retrouve nos scoots pour la dernière partie de l’île, en longeant la côte ouest de l’île. On s’arrête pour admirer le coucher de soleil sur l’île d’en face, avec les doigts de pied du géant qui sortent de l’eau. Top.

 

Grece (2)

Retour ensuite de nuit jusqu’à la maison, cette fois avec les phares des scooters c’est plus pratique. Soirée sympathique avec nuit à la belle étoile pour certains, faut bien profiter de la terrasse sur le toit !

 

Jeudi 13 mai – Loukoums ou planchistes ?

En fait je crois que c’était ce matin là le petit déjeuner géant de Charlotte. Bon, pas grave, merci dans tous les cas ! Réveil sous le soleil pour moi, parfait pour un moment de bronzette avant de réellement se lever. Une fois les ventres pleins, de nouveau deux groupes se forment. D’un coté les sportifs, avec comme mission de la journée aller faire de la planche à voile au sud (sachant qu’il y a un vent de malade aujourd’hui, ça va pas être tranquille), de l’autre les motards, autrement appelés loukoums car préférant tailler la route sur les scoots plutôt que d’aller se tuer les bras à sortir une voile de l’eau. Dans quel groupe suis-je ? Celui des riders pardi !

PE, Steph, Marie et moi commençons par nous rendre à Paros, histoire de prendre des infos sur des horaires de bateau pour aller à Delos le lendemain. C’est là qu’on comprend pourquoi tout était fermé le premier jour qu’on a visité Naoussa : la pause du déjeuner se fait de 14h à 17h30 là-bas, il fait trop chaud. Donc pour tuer le temps, on se pose sur la terrasse d’un bar lounge, bonne musique, bonne bouffe avec plein de moutarde et ketchup pour PE, tout le monde est content. Après ça, on se perd encore dans les dédales de Naoussa, cette fois en haut de la colline et pas vers le port. Sympa aussi. Ensuite, infos bateau (bon, en gros, on restera sur Paros le lendemain aussi, on n’a pas trop gérer les jours de départ des navettes, pas bien grave), et sur les conseils de la nana de l’accueil, on va vers le coté ouest de l’anse de Naoussa.

On se retrouve sur une plage complètement différente de l’autre coté, avec les rochers entièrement polis par la mer, et derrière ça des montagnes ocres. C’est joli, mais le vent qui souffle nous coupe l’envie de baignade, alors on se dirige plutôt vers ce qui est indiqué comme des ruines antiques par les panneaux de signalisation. En fait de ruines, on tombe sur des cailloux, et on est bien en peine de différencier les ruines des cailloux « normaux ». Donc on continue sur la route vers les montagnes, et dès qu’on trouve un chemin plus étroit que celui sur lequel on est, on le prend. On se retrouve au final sur la cote nord de l’île, en haut de falaises qui se jettent dans la mer, avec au loin de s îles perdues dans la brume. C’est magnifique. On longe encore la cote, on croise des installations étranges, on grimpe un chemin caillouteux et on se retrouve à coté d’une chapelle toute mimi perdue là haut. On aimerait bien continuer, mais on a promis d’aller faire des courses, alors on fait demi-tour. Pause pipi devant un panorama magnifique d’abord, il faut bien le signaler.

Au retour, pas le temps de traîner, la deadline de la fermeture du supermarché à 21h nous presse. Les yeux de lynx de Steph et PE repèrent direct un cheval bien en forme sur le coté de la route, tandis que Marie et moi, bien naïves, leur faisons  des coucous pour répondre au bras tendu de Stouph… Quant aux véliplanchistes, je laisse carte blanche à qui veut raconter votre journée ! Qu’on entende parler du vent, des gaufres, de la nana blonde, du moniteur… A vos claviers !

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 23:08

Samedi 8 mai – En route pour Paros

Disons que je commence ce récit quand on est tous réunis, donc sur une terrasse du port d’Athènes, à manger des souvlakis et des tartes à la fêta tout en buvant des bières au soleil. Ça en jette hein ? Avant ça, on aura eu droit à du train pour certains, de l’avion pour tous, voire DES avions (Question bonus, quel est le plus court chemin pour relier Lille à Athènes ? Réponse : Lille – Paris – Zurich – Athènes bien sûr !), du taxi et/ou de la voiture, du bus (chapeau bas à PE qui m’a battu pour ce qui est de dormir dans les transports en commun peu confortables, j’ai trouvé mon maître sur la route reliant l’aéroport au port). Donc nous voilà à attendre le départ du bateau, en mode vacances mais pas encore tout à fait, les jeans et chaussures fermées sont encore de mise, faut dire qu’il y en a qui se sont levés avec moins de 10°C le matin même…

 

Grece (9)


L’heure tourne, et c’est parti pour 4 heures de traversée. Que faire pendant ce long trajet ? Lire des magasines féminins débiles par exemple : où on apprend que pour être in, il faut mettre ses sous-vêtements par-dessus ses fringues, qu’Aymeric doit être au taquet pour la date du 21 juin (fête de la musique ??), que mon horoscope est tout juste indécent, tout comme celui d’Anouck… Au choix des activités, il y a aussi boire un café froid pas terrible, faire la sieste tout en étant secoué par les vibrations du bateau, rêver en regardant les photos des guides touristiques, ne pas rêver en regardant les Grecs porter fièrement la moustache.


Et enfin, ça y est, nous y sommes. On récupère les sacs, il ne reste plus qu’à monter dans un taxi et on sera au bout de ces 24h de voyage. C’était un peu vite dit, vu que quand on sort, ben ya plus de taxis. Alors on attend. Au bout d’un moment, des gens semblent se décider à nous aider, on obtient bien un taxi, mais on est 8, alors bof. Pendant ce temps-là, j’obtiens les proprios de la maison au tel qui doivent indiquer la route au chauffeur, quand ceux-ci nous mettent la pression : « quoi, mais vous êtes 8 ? on avait dit 7, à 8 c’est tout simplement impossible de tenir dans la maison ! » Euh… QUOI ?? Ah non, c’est ça qui ne va pas être possible, on tiendra t’inquiète. Au final, on obtient un autre taxi et 20 minutes plus tard, après un chemin qui grimpe dans le noir, on arrive. Wouaw. La maison est juste superbe. Toute blanche, décorée simplement mais avec goût, toute équipée, et surtout avec des terrasses de partout, qui donnent juste envie de passer toutes ses vacances à glander dessus.

On fait aussi la connaissance de nos proprios, qui ont l’air sympas (normal, ils sont Belges) quoique un peu trop « mères poules » (mais on ne va pas cracher dans la soupe quand même, leur salade d’accueil nous a bien fait plaisir). Et surtout, on rencontre Bibitte, le chien de la maison. Bon, en fait c’est pas vraiment son nom, et d’ailleurs c’est celui du chat, mais c’est ce qu’on a compris (et si quelqu’un qui n’était pas à ces vacances a compris le sens de la phrase précédente, je lui donne un carambar). Et puis après, chacun choisit son lit, et le premier squattage de la terrasse peut commencer !

Dimanche 9 mai – Que les vacances commencent

On se réveille à la lueur du soleil, sans une sonnerie de réveil stridente qui nous dit qu’il est l’heure de bouger nos fesses et d’aller au bureau (enfin si, on a eu droit aux réveils de Steph et d’Aymeric, pour nous rappeler que la veille on a du émerger à 4h pour choper les taxis). On gère la location de VTT pour la semaine grâce à maman Mimi , on petit déjeune tranquillou (sans lait, et ça, il faut bien le graver dans le marbre) et une fois nos montures arrivées, on file où ? A la plage of course !

 

Grece (3)


Mais j’oubliais une info essentielle. Avant de quitter la maison, il faut se préparer. Ou plutôt, les mecs doivent se préparer. On est où là ? Sur une île grecque. Et qui dit île grecque dire quoi ? Moustaaaache ! Plusieurs jours déjà que nos valeureux cobayes laissaient pousser leur barbe pour être fin prêts pour ces vacances. Donc chacun se trouve une glace (ou une vitre) et hop hop hop, au boulot. Pour quel résultat ? Des moustaches « classiques » pour PE et Barry, et un look de bikers du type hells angels pour Aymeric. Je vous laisse juger du résultat. Mais félicitations à tous !

 

Grece (16)

 

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Ensuite, les cheveux dans le vent, le sac au dos, on va vers le nord ouest (pour info, on loge pas loin de Naoussa), un peu au hasard des routes. Sur la route on croise une step (station d’épuration, bande d’ignares, oui, je me la pète depuis que je connais des gens qui bossent dans la poubelle et le caca), donc on va plus loin. Et lorsqu’on croise le panneau « surfer beach », on se dit qu’on est arrivés. Et on a bien fait, car à peine mis les pieds sur le sable, Alex et Aymeric se font accoster par un éphèbe épilé/huilé et moustachu (of course) qui s’avance vers eux avec un sourire ultra bright en jacassant « salut les copains ! ouh, un ballon de volley ! on play ensemble ? ». Si ça c’est pas une touche…

Du coup, on s’éloigne de ce groupe et on prend place sur le sable dans un coin bien tranquille. Baignade, nage, lecture, volley (on a des progrès à faire), sieste, bronzette, pipi dans les dunes, photos, c’est ce que j’appelle une bonne session plage comme je les aime. Sauf que l’eau est à peine fraîche quand on veut rentrer dedans. Bon, une fois mouillé, ça va en fait.

 

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Et puis les ventres crient famine. On a faim, on a soif. Et rien à la maison, vu que c’est dimanche et que les boutiques sont fermées. Alors on se dit qu’on va se faire plaisir, direction Naoussa pour un dîner sur le port. D’abord apéro au soleil, avec quelques petits trucs à grignoter (important pour la suite), puis on cherche le petit restau qui va nous faire plaisir, sachant qu’on veut manger du poisson tout frais pêché. On se pose à coté du « Te quiero » (oui, j’ai oublié le nom de notre restau, mais le nom du bar d’à coté était inoubliable), et on se lance pour un assortiment de « tapas » en entrée, pour finir par des plats de poissons. Déjà, après les entrées, je crois que plus personne n’avait faim. Et quand on a vu les poissons arriver… Tout huileux, panés, fris. Un régal. Je suis bien sûr ironique à souhait. Aymeric a vaillamment tenté de finir le plat pour deux qu’on avait commandé, il a du admettre l’échec.

Heureusement pour nous, on a de quoi digérer tout ça grâce au retour en vélo. Pfiou. Ce fut épique, dans la nuit noire, sans lumières. Un peu dangereux aussi, je vous l’accorde. On passe à travers une décharge, des chiens en furie, des grillages au milieu de la route. La dernière côte est rude, mais finalement on parvient tous à arriver à bon port. Leçon du jour : faire tout notre possible pour rentrer avant le coucher du soleil dorénavant !

 

Lundi 10 mai – Pareil que la veille

Enfin pas vraiment, cette fois après le petit déjeuner (encore un grand merci pour les lèves tôt qui sont sympas et pensent à aller acheter de la nourriture pour les gros dormeurs !), pas de VTT ni de plage (enfin, pas tout de suite), mais une mission commune : les courses. On vise grand, pas envie de se taper tous les jours les courses à remonter, alors on y va à 8, et on fait les courses pour la semaine. En y repensant après coup, on avait vraiment une idée assez spéciale des quantités à prendre pour tenir une semaine. Retour assez épique avec Charlotte qui pleine de motivation veut se faire les bras et monter 2 packs d’eau. Je ne veux pas balancer, mais elle a craqué avant la fin… Pendant ce temps là, PE et Barry font la course. Ce dernier a bien du mérite vu qu’il se trimballe  des courses dans les bras et doit tirer également un sac à roulettes que PE s’amuse à charger de cailloux ramassés sur la route.

Une fois tout ça rangé, on a mérité de se changer les idées. Le groupe se scinde en deux : Alexandre et moi d’un coté, pour un revival de la veille avec de la plage, et le reste qui se motive pour une ballade à cheval. De mon coté, on va vers la même coin que la veille, mais on ne s’arrête pas à la même plage histoire de varier les plaisirs. Finalement, 40 minutes plus tard, le reste de la troupe nous rejoint vu que les chevaux ne sont pas prêts. En revanche, ils ont réservé pour le lendemain. De nouveau de la glande, des jeux dans l’eau, du matage de Grecs qui font bronzette.

 

Grece (6)

Après, on se motive pour un tour à vélo jusqu’au bout de la pointe est de l’île. On se rend compte qu’on a bien de la chance d’être là-bas à cette période de l’année et pas en plein été, parce que vu le nombre de maisons de vacances qu’on croise, en juillet-août ça doit être blindé de monde. Alors que là, on est tous seuls. Et ça fait plaisir ! Arrivés tout au bout, c’est bien joli (on ne le voit pas sur les photos, mais yavait plein de détritus aussi, et ça c’était moins joli).

 

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Un chien de berger nous oblige à faire demi-tour. Le soleil qui commence à se coucher aussi (rappelez-vous la leçon de la veille). Donc on rentre au bercail, pas le temps de rêvasser sur le retour. Manque de bol, Barry crève. Zut. Branle-bas-de-combat, un met en place une solution pour rentrer tous à bon port : Anouck se place sur le porte bagage d’Aymeric (ou vice-versa, plutôt vice versa d’ailleurs, et puis je dis porte bagage, mais au départ ils avaient un vélo non équipé, et forcément aucun des deux n’avaient pensé à échanger de vélo. Je dis ça je dis rien), tandis que Barry prend un vélo tout seul et part ranger son VTT mal en point à coté de la plage de surfeurs de la veille. Et tout le monde arrive à la maison avant la nuit tombée, même les Suisses seront arrivés avant tout le monde ! Le soir, un bon dîner et une bonne soirée. Spéciale dédicace à Aymeric pour avoir donné le meilleur, et fait tout ce qu’il pouvait. Mission accomplie, même si tu y as laissé des plumes.

Et surtout n’oubliez pas : OUZZZZZZZZOOOOOOOOOOOOOOOO !!!

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