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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 09:41

10 jours de vacances. Quelle destination choisir? Une qui demande du temps de transport (sinon, autant y aller sur un séjour plus court), mais qui requiert aussi de passer du temps sur place (sinon, risque de frustration). On hésite. Qui on ? Alix, qui obtient ces 10 jours grâce aux célébrations de la fin du Ramadan qui sont fériées en Indonésie, et moi, qui suis en vacances (ou plutôt au chômage) pour une durée indéterminée. Sumatra avait été retenue, avec de la jungle, des lacs, des singes, du bus, et finalement on change complètement d’avis et partons pour Sulawesi vers les îles Togean plus exactement. Oubliés la jungle, les lacs, les singes et le bus, et place à la plage, les îles, les poissons et le bateau !

Étape 1 : atteindre les Togean

Parce que les Togean, ça se mérite. On commence ce périple par une nuit à Manado, avec dîner au bord de la mer suivi d’un karaoké. Karaoké qui nous a fait bien plaisir puisque pendant le ramadan, ils sont fermés à Balikpapan, et comme avant ce mois de jeûne on avait un rythme plutôt soutenu de karaokéage (je sais ça n’existe pas), une heure grappillée pendant des vacances, c’est toujours ça de pris. Pour ceux qui se demandent alors comment il se fait que ce lieu soit ouvert à Mando sachent qu’il s’agit d’une ville à majorité chrétienne. Ensuite au dodo, une longue journée nous attend le lendemain…


Pourquoi longue ? Parce qu’il faut rejoindre la cote sud de la pointe nord de Sulawesi (tout le monde suit ? jetez un œil à la carte plus haut pour tout comprendre) avant de prendre un bateau vers les îles. Et pour ça, il faut d’abord rejoindre Gorontalo. On se retrouve dans un Toyota Kijang (LE monospace des Indos), à 7 passagers sans oublier le chauffeur. Et les bagages. De 7 passagers (sans oublier le chauffeur). Et tout ça sans même les accrocher sur le toit ! Pour tout faire rentrer, ils installent nos sacs à dos sous les sièges du coffre à la place de la roue de secours (elle est où celle là d’ailleurs ??), ce qui fait que nos sièges ne sont pas clipsés au sol et tiennent contre le reste des bagages dans le coffre. On se retrouve toutes les deux sur les sièges du fond, avec un autre passager, tous serrés, pas moyen d’étendre nos jambes, ni de poser nos têtes puisqu’il n’y a pas d’appuie-têtes non plus. Assez parlé de la voiture, qu’en est il de la route ? Sinueuse, limite montagneuse, faut pas être sujet au mal des transports je dirais. Mais on s’en sort, nos compagnons de voyage sont très calmes, pas bavards du tout, fumeurs mais pas trop. On est quand même contentes d’arriver, après…….. 10h de route ! Et oui, tout ça pendant 10h.

A Gorontalo, on dine dans une gargote bien bruyante et ensuite on retrouve le groupe avec qui on se dirige vers les îles : deux Hollandaises, deux Suisses Français et un Japonais qu’on récupère à l’aéroport. On s’extasie devant le spectacle de Gorontalo by night : pour fêter la fin du ramadan qui approche, toute la ville est éclairée par des centaines de milliers de bougies… Mais ce n’est pas fini, on a encore 3h de route pour rejoindre Marisa où on va passer la nuit. Le lendemain, prise de tête avec l’hôtel qui pratique des prix aberrants, et direction la mer où on monte dans deux speedboats. Plus que 3h de traversée et on y est. 3h éprouvantes, pas de protection pour nous protéger des vagues qui tapent contre la coque, on s’en prend plein la tête, impossible d’ouvrir les yeux et on caille…


Mais à l’arrivée, tout ce voyage qui dure depuis 36h est oublié. On vient de débarquer au paradis.

Étape 2 : Welcome to my paradise

Si je vous raconte notre séjour là-bas en détails, vous n’atteindrez pas la fin de cet article, alors je vais vous la jouer en vrac. Déjà où sommes-nous ? Sur l’île de Kadidiri, au resort Balck Marlin. Des petits bungalows qui donnent directement sur le sable avec la mer à 10 mètres en face. Quand je dis resort, n’ayez pas en tête un lieu de tourisme du style club med, géant, tout beau, tout propre et tout classe. Non, non, on a des chambres très simples (mais propres), avec un ventilateur au plafond. Ventilateur qui n’est pas très utile d’ailleurs, puisque l’électricité ne fonctionne que de 18 à 23h… mais on s’en passe aisément. Alix aurait aimé qu’il y en ait un peu plus, elle a du bosser certains soirs pour finir son rapport de stage… qu’elle a finit en temps et en heure, et en plus elle a géré sa soutenance le lundi de retour de nos vacances ! Chapeau miss !


La journée, que fait-on ? On suit nos envies ! Un jour on décide de se faire des sessions snorkelling autour du resort, grande idée : une fois sorties de la barrière de corail, ce sont des fonds sans fin qui ne demandent qu’à être survolés. Le lendemain, pour changer on se fait une plongée le matin et l’après-midi on repart avec le bateau des plongeurs mais cette fois juste pour snorkeller dans le coin. Toujours magnifique. Et entre tout ça, on parfait notre bronzage sur les transats devant le resort, on bouquine, on papote…



Les repas sont pris en commun avec tous les gens qui séjournent sur place, ce qui donne lieu à plein de rencontres, le turnover est régulier. Plein de nationalités différentes, mais une envie de discuter commune à tout le monde. C’est dingue le nombre de gens qui traversent Sulawesi du nord au sud ou du sud au nord, on faisait un peu office d’extraterrestre à ne venir que pour les Togean… On n’aura mangé que du poisson grillé, du riz blanc et des légumes pendant une semaine, et même si c’était excellent je peux vous dire que la pizza prise à Balikpapan au retour m’a bien fait plaisir !


On voulait au départ se déplacer sur plusieurs îles, et finalement on est restées tout du long sur Kadidiri. Ah si on a fait uen excursion d’une journée sur Una-Una, avec deux plongées autour de cette île et une pause déjeuner sur terre. En fait c’était l’île principale des Togean jusqu'à peu et l’éruption du volcan situé au centre. Ensuite, les gens ont déménagé vers Wakai. Là-bas, on se ballade sur la plage, on rencontre des groupes d’enfants qui jouent. L’un d’eux grimpe en haut d’un cocotier et nous descend deux magnifiques noix qu’on savoure ensuite. Un dive master du resort s’y essaie aussi ensuite, il réussit bien à y grimper mais ne parvient pas à descendre une noix. Comme quoi, c’est tout une technique…




Et pour varier les plaisirs, un jour on a pris le kayak de mer du resort et on s’est fait un trip un après-midi pour longer Kadidiri et rejoindre un groupement d’îles plus loin. Manque de bol pour nous, on se rend compte une fois atteintes qu’il n’est pas possible d’accoster, il n’y a pas de plage ! On trouve finalement un tout petit bout de plage où poser le kayak et on part en snorkelling autour de l’île. Pas fou mais sympa.



Et nos soirées alors ? Pas de village, rien en fait sur l’île mis à part la trentaine de bungalows que comptent les trois resorts de la plage. Mais on ne s’ennuie pas pour autant ! Il y a toujours du monde, on papote, certains jouent aux cartes, au billard, et surtout… on chante ! Guitare jouée par les résidents ou les gens du staff (mention spéciale à Abu et Lani qui sont impressionnants), et pour les cœurs, tout le monde est bienvenue. Je me suis bien fait plaisir avec tout mon répertoire indo ! Un soir, panne d’électricité. Qu’à cela ne tienne, un feu sur la plage et c’est parti ! Jonglages enflammés, encore et toujours de la guitare, un peu d’arak pour réchauffer les gosiers et on est partis jusqu’à tard dans la nuit.


Sauf que tout ceci a une fin, il a bien fallu dire au revoir à ce lieu et ses habitants… et nous préparer au retour !

Étape 3 : Back to Manado

On est repartis pour le calvaire du trajet… 3h de speedboat, 3h de voiture pour rejoindre Gorontalo. Entre temps, on aura été invité à boire le thé chez le capitaine du bateau, on a fait sensation, environ vingt gamins nous ont suivis jusque dans son salon ! Cette fois, on fait route avec notre Japonais (le même qu’à l’aller. Un fou de plongée et surtout de photo sous-marine. Il plongeait entre trois et quatre fois par jour…) et un couple de Suisses-Allemands. Ceux-ci vont nous accompagner jusqu’à Manado puisqu’on se retrouve à partager la voiture pour les 10h de route du lendemain. On aura la mauvaise surprise d’un arrêt d’une heure dans un garage pour ficer les freins avant le départ. Mais ensuite, on trace jusqu’à destination. J’ai moins apprécié ce retour, peut-être car cette fois, il n’y avait pas la récompense des vacances à la fin. Mais à Manado, on se fait un bon resto suivi de deux heures de karaoké ! Au programme, que des chansons indos !

Infos pratiques :

-          Trajet Manado-Gorontalo. Possibilité de le faire en avion avec Expressair (http://www.expressair.biz/home.php) ou Trigana Air (http://www.trigana-air.com/html/module.php). Pour l’ option voiture, on a utilisé CV Garuda Permai (0062 431 864673 oui 0062 431 846243 pour le bureau à Manado et 0062 435 831440 pour celui de Gorontalo). Ils viennent vous chercher et vous déposer où vous voulez et les prix varient de 150,000Rp pour la place à coté du conducteur à 100,000Rp pour les places du fond.

-          Nuit à Manado au Wisata Hotel, jl Sam Ratulangi no7. À 10 minutes à pied du megamall et pour la modique somme de 200,000Rp la chambre double climatisée avec petit déjeuner.

-          Nuit à Gorontalo au Melati. Staff super sympa et très compétent, toujours prêts à rendre service pour les besoins de transport. Moins de 200,000Rp la nuit pour deux.

-          Séjour au Black Marlin : 160,000Rp par personne, logement et nourriture comprise. http://www.blackmarlindiving.com/

-          Pour le transport Gorontalo-Kadidiri en charter boat, contactez le Melati hotel ou le Black Marlin, ils pourront vous aider. Sinon, il y a aussi des bateaux publics, et de la même façon, mieux vauit appeler, ils ont beaucoup plus d’infos que le Lonely Planet… C'est en gros 2,5millions de roupies pour un bateau de 5 personnes, mais si vous êtes plus nombreux, vous pouvez obtenir deux bateaux le tout pour 3millions! Rajoutez ensuite le trajet en voiture, environ 400,000 pour un minibus.

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 10:15

Il est jeudi, je n’ai rien de prévu pour le weekend, il faut dire que mon remplaçant atterrit a Balikpapan le vendredi en fin d’apres midi et que je dois aller le récupérer a l’aeroport et m’occuper de son arrive. Sauf que ce jeudi, après être rentrée du bureau, Thomas vient squatter chez moi et me parle de son weekend qu’il a prévu de passer avec Jeremie a Bunaken. Ah, Bunaken… Je n’aurais pas eu le temps de lui faire mes adieux a cette île et a ses fonds magnifiques. Sauf si… sauf si je me prends des billets le lendemain matin et que j’y vais, tant pis pour le nouveau ! Jeremie arrive entre temps s’y met aussi, en avançant que je n’aurai pas d’autre occasion d’y retourner avant mon départ. En pensant au nouveau j’ai quelques remords, ou alors je peux lui prendre des billets aussi, du style « surprise, tu poses tes affaires, te fais un sac a dos avec des fringues et on file a l’aeroport de nouveau pour partir en weekend ». Mais comme je ne le connais pas, je préfère la jouer plus sure en me prenant un billet pour moi et en lui proposant a son arrivée de voir s’il ne reste pas des billets de libre s’il est motive.

Le vendredi arrive, Alex de son prénom débarque, sa planche de surf sous le bras, Je lui fais part de son choix, il réfléchit a peine deux secondes que déjà on est au comptoir Batavia pour acheter des billets aller-retour. A peine le temps de passer chez lui déposer sa grosse valise qu’on repart, direction Manado. Temps écoulé entre ses deux vols ? A peine plus de deux heures ! C’est ce qu’on appelle un départ sur les chapeaux de roue. Qui est du voyage finalement ? Thomas et Jeremie qui comptent passer leur PADI advance, Marie qui s’est comme moi insérée au dernier moment et Alex encore en plein décalage horaire. On est accueillis a l’aeroport, trajet en voiture jusqu’au port, puis bateau vers Bunaken en ayant patiente un petit moment pour qu’ils aient le temps de faire le plein d’essence. Voyage sympa, étoiles qui brillent, éclairs qui tombent plus loin, plancton fluorescent qui nous accompagne. Accueil super, avec un bon dîner et une surprise : les bungalows qu’on avait réservé ne sont en fait pas libre donc on est upgrades mais sans payer de supplément ! A nous le bungalow immense avec deux chambre, la clim (pas très utile en fait), le salon géant, la vue sur le jardin avec la mer en contrebas. Et maintenant, au dodo !

Thomas et Jeremie ayant prévu de passer leur PADI avec un dive instructor du continent, il ne nous reste plus qu’a attendre qu’il arrive et a trouver des equipements pour Marie et moi qui nous sommes incrustées avec un peu de retard. Mais c’était sans compter un amas de quiproquos qui nous ont fait commencer le weekend sur une mauvaise note (meme moi j’etais enervee, c’est dire). Pour faire court et simple, le resort ou on dormait pensait qu’on allait utiliser leur dive instructor pour le PADI. Celui-ci s’est énervé quand il a compris qu’en fait non. Du coup il n’a pas voulu non plus nous louer des équipements ni un dive master pour Marie et moi. Pas grave, on s’en va et cherchons plus loin tout ça. Pour s’entendre répéter a chaque fois qu’etant donne qu’on ne dort pas dans les dive centers qu’on croisait, ceux-ci ne pouvaient pas nous louer d’equipement, même si on prenait un dive master avec ! Bon, bref, quand enfin on arrive a négocier d’avoir tout ça, c’est au tour du dive instructor de Tom et Jeremie de faire la fine bouche quant au fait qu’un dive master va venir sur son bateau. Au final, on ne prend qu’un équipement de snorkelling chacun et puis c’est tout (même pour ça il a fallu se battre).



Plus la peine de penser a tout ça, le bateau nous attend, il fait beau, le corail est superbe, tout va très bien se passer. Et pour le coup, c’est bien de positiver et de voir la vie du bon cote puisque la chance me sourit : leur dive instructor a un équipement de plongée supplémentaire ! C’est donc avec plaisir que je me joins a leurs deux premières plongées. On se fait bien plaisir avec l’appareil sous-marin qu’a pris Jeremie. A nous une tortue de deux mètres de diamètre (j’exagere a peine, une tortue bien FAT comme dirait l’autre), des requins qui passent et repassent, des nemos dans leurs anémones, des langoustes et j’en passe. Visibilité plutôt bonne, voire très bonne par endroit. On se régale. Pendant ce temps la, Marie et Alex se font de bonnes sessions snorkelling, je les rejoins pour la dernière de la journée pendant que les deux élèves continuent leurs plongées. Le soleil est bien au rendez-vous, on bronze sur le bateau, en gros, la vie est belle. Retour sur l’ile, soirée passée a écouter de la musique (sorry pour tous les autres touristes du resort, mais Shania Twain, ca me gave, alors vive me base d’i-pod et l’i-pod qui va avec !), jouer aux cartes sur la terrasse commune.




Le lendemain, rebelote j’ai envie de dire, journée toujours parfaite, snorkelling et plongées, moult poissons, corail magnifique, soleil, mer bleue… je vais encore me faire des ennemis avec ce post, mais franchement, on était bien la-bas ! Et pour Alex, deux premières journées en Indonésie qui annoncent du bon pour la suite de son sejour.

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 09:28

Une fois n’est pas coutume, et comme on ne change pas une destination qui gagne, vers ou me dirige-je ce weekend? Qui a dit Bunaken ? Gagne ! Cette fois, c’est de nouveau en mode colonie de vacances puisque toute une troupe de nouveaux jeunes arrivants à Balikpapan sera du voyage. En tout, on est 10 plongeurs plus ou moins en herbe qui quittons Balikpapan le vendredi soir. On se retrouve tous a l’aéroport, sauf Samantha qui, chanceuse, s’avère être en vacances en Indonésie et donc nous attend déjà sur place. Mais ça part mal. L’avion est en retard. Très en retard. On finit quand même par décoller, ce contretemps n’affectant en rien notre bonne humeur a l’idée de passer deux jours de rêve sur cette île.

Arrives a Manado, on est accueillis comme d’habitude par une équipe venue nous récupérer. Le temps de s’arrêter manger un bout en ville, et on se rend au port pour monter sur le bateau devant nous mener au paradis (j’en rajoute juste pour vous énerver). Sauf que de bateau il n’y a point. Erreur de lieu de rendez-vous ? On se dirige vers un autre embarcadère mais faisons chou blanc une fois de plus. Zut. Qu’est-ce que c’est que cette organisation ? On retourne au premier port, toujours rien. On finit par aller à un autre endroit, ou il semble se trouver un bateau, mais l’équipage n’a pas l’air vraiment prêt à nous faire traverser. Ca papote, ça tergiverse, ça explique qu’il y a trop de vagues (mon oeil oui), ça prend du temps. On commence a perdre patience et même moi perd mon calme (un peu, faut pas deconner non plus) et me met a les sermonner comme quoi on attendra le temps qu’il faudra mais il est hors de question qu’on passe la nuit sur le continent. Au bout de je ne sais combien de temps (il est tout de même plus d’une heure du matin), ils se mettent en mouvement et nous voila partis. On peut enfin se relâcher et profiter du mouvement du bateau pour s’assoupir. Malheureusement pour Sylvain, il en perd son I-phone qui décède dans l’eau stagnant sous le bateau par inadvertance. On arrive, prenons possession des lieux et au lit !

Le lendemain, petit dej et vérification de matériel. Ca prend un temps fou vu que malgré l’envoi de toutes les tailles de matériel dont nous aurions besoin, rien n’a été prépare. On en est réduit a patienter jusqu'à ce qu’ils aient tout déniche. On va pas (trop) se plaindre non plus, le cadre est tout de même bien sympathique. Enfin, tout est prêt, on peut y aller, deux groupes se forment étant donne que Sylvain et moi avons choisi de passer notre niveau Advance au PADI. On a donc droit a notre bateau perso pour cette après midi. Deux plongée au programme, la première pour valider le thème « plongée profonde », la seconde pour le thème «underwater navigation », avec déplacement a l’aide d’une boussole. Mises a part les cinq minutes d’exercice pour chacune des plongée, on ne voit pas grande différence avec les plongée habituelles… tant mieux !


Ensuite, retour au resort, déjeuner, jeux de cartes, sieste, bouquinage et aussi un peu de bachotage pour valider les parties écrites du PADI. Le soir, plongée de nuit pour les deux élèves, puis dîner et soirée au resort. On s’amuse bien avec les employés club a chanter des chansons indos, grâce a une guitare et une contrebasse maison fabriquée a l’aide d’une caisse, d’un manche a balai et de cordes ! Et ça marche du tonnerre.



Le tout en sirotant des bières et leur alcool distille localement… Ils s’envoient un bon nombre de verres les bougres ! J’oubliais, on goûte aussi à leur mets. Mais que contenait-il ? Du chien ? De la chauve-souris ? Rate et encore rate. Du chat ! Verdict ? Texture plastique et goût très prononce comme du gibier. On finit ensuite par se balader sur la plage tout en faisant des photos un peu débiles…



Le lendemain, on prend les mêmes et on recommence ! Sauf que cette fois, on est tous sur le même bateau. Plongée pour les apprentis advance ? Plongée de courant et plongée pour parfaire sa flottabilité. Quelle grosse blague cette dernière soit dit en passant, on n’a fait aucun exercice… Mais le soleil brille, les plongée sont belles, on s’amuse, on nage, on chante, on sieste. La vie est belle. Je parfais mes chansons indonésiennes a l’aide d’un jeune guitariste qui connait toutes les miennes par cœur !  Retour au resort, toujours pareil, ça devient un peu lassant (je dis ça juste pour vous énerver encore une fois, bien entendu qu’on ne s’en lasse pas). Je ne m’en lasse tellement pas que lorsqu’un des gars m’explique qu’il a un plan pour acheter un terrain dans le coin parfait pour y installer un nouveau club de plongée, je me mets à rêver…


Apres, il est l’heure de refaire son sac, direction Manado, toujours en papotant et chantant sur le bateau nous ramenant en ville. Dîner en ville au bord de la mer et nuit a l’hôtel avant de rentrer au bercail le lendemain matin. A noter les gens du club de plongée qui veulent nous faire payer les taxes en nous retrouvant lorsqu’on est en train de manger. Faut pas deconner non plus, déjà qu’ils ont failli ne pas nous faire les prix sur lesquels on s’était mis d’accord, si en plus ils arrivent deux heures apres en nous quémandant les restes, ça ne va pas la faire ! Ils rentrent bredouilles du coup, on ne lâche rien.

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 10:32

Histoire de ne pas se relâcher après deux semaines de vacances en Papouasie, je m'étais prévue une semaine avec le club de plongée de Total en Sulawesi du Sud-Est. En fait, au début ce voyage était prévu fin mai, donc je devais me remettre tranquillement au boulot avant de repartir à l'aventure, mais changement d'emploi du temps et du coup c'est 3 semaines d'affilées que j'ai posées! Je ne vous parle même pas du retour au bureau à la suite de tout ça... WaKaToBi c'est quoi? Ce sont en fait un ensemble de 4 îles (Wanci, Kaledupa, ) quiq sont regroupées dans un parc naturel, paradis des plongeurs. C'est donc parti pour une semaine de plongées, plongées et encore plongées, dans un environnement 100% indo.

Du lundi au mercredi - Croisière en PELNI

Ceux qui ne connaissent pas les voyages en bateau en Indonésie, l'ironie cachée dans le sous-titre précédent peut ne pas être évident. Sachez juste que lorsque j'annonçais à la plupart de mes collègues et amis que j'allais traverser le détroit de Makassar et pousser jusqu'à la pointe de Bau-Bau, beaucoup m'ont prise pour une folle voire m'ont déconseillé de me joindre au groupe. Mais on avait l'aval de la boîte (faut pas oublier qu'on voyageait au titre du club de plongée) donc pas de soucis pour moi! Et puis, après tout ce que j'ai pu faire, c'est pas une traversée en bateau qui va me faire peur...

Départ donc lundi soir du port de Balikpapan. On est accueillis en mode VIP grâce à Mbak Tati qui connaît du monde. Un grand merci à ses relations d'ailleurs parce qu'on a voyagé en première classe avec cabine en duo privatives alors qu'on avait payé pour la classe la plus basse, avec couchage à l'arrache où on peut. Mais chut! Faut pas le répéter... On a donc le privilège de visiter le poste de commande du bateau, de rencontrer le capitaine et tous les membres d'équipage. Pour info, on est sur le plus vieux bateau de la PELNI. Certes, ça veut dire qu'il n'a jamais coulé, mais quand même, ça ne rassure pas des masses. On passe la soirée à dîner, papoter et jouer au UNO avant de rejoindre les cabines pour une courte nuit.


Pourquoi courte? Parce que réveil à 6h pour le petit-dej! Je leur ai dit que pour les jours suivants, il ne faudrait pas compter sur moi à cet horaire, donc pas la peine de me réveiller. Du coup, une petite portion de riz plus tard et me revoilà au lit. Ensuite, la journée se déroule au fil de l'eau, on passe le triangle des bermudes indonésien (je vous laisse deviner le pourquoi du nom de ce lieu), on mange, on joue aux cartes, on sieste, on remange, on rejoue aux cartes... et on arrive à Makassar pour une escale le temps de la soirée. Au programme à terre? Un bon repas bien sûr! Mais les spécialités de la ville sont multiples, il est difficile de faire un choix. solution toute trouvée : on ne fait pas de choix et on va manger 3 fois. Faut pas se prendre la tête parfois. Que va-t-on retrouver dans nos assiettes? Du palubasa (sorry pour l'orthographe si ça ne s'écrit pas comme ça), une soupe de viande à base de citronnelle, un délice pour les papilles! On le mange sur des tabourets en plastique au bord de la route et c'est délicieux. Je me régale, et suis fort désolée d'apprendre qu'on ne peut pas en trouver à Balikpapan... On continue la route des saveurs et filons manger du conro bakar, ce qui est tout simplement des côtes de boeuf grillé avec une sauce à se damner... Ensuite on avait programmé du poisson grillé, mais nos ventres n'en peuvent plus et on se décide finalement pour manger "seulement" des bananes à la mode ele. Juste grillées, avec un coulis de chocolat.... Je vais faire de beaux rêves dans ma couchette avec tout ça!


Le mercredi en fin de matinée, on débarque à Bau-Bau, et là, le mode VIP continue puisque Pak Sal, qui fait partie du club de plongée a toute sa famille sur place et nous voilà donc invités dans la maison familiale pour un déjeuner impressionnant (j'ai l'impression d'avoir passé ces vacances à manger). Ensuite, comme on est censé faire un trip de plongée et non pas un trip culinaire, on l'oublierait très vite à regarder notre emploi du temps), Pak Sal nous a organisé une plongée en fin d'après-midi. Une plongée de crépuscule qui se transforme très vite en plongée de nuit. Pas mal du tout, mais on se retrouve à 4 avec une seule lampe de poche... je pense que de jour, ça doit envoyer du lourd dans le coin!

Ensuite, de nouveau sur un bateau, mais cette fois en bois et bien plus petit que le paquebot de la PELNI. On est bien moins VIP, pas de couchettes mais des matelas cote à cote sur le ponton à l’extérieur, à la fraîche. Ça ne m’empêche pas de passer une bonne nuit, mais certains de mes collègues se sont fait quelques frayeurs, à stresser à cause des remous (grosses vagues il faut le dire) dans la nuit. Heureusement, ils avaient vérifié où on avait stocké les gilets de sauvetage qu’on avait nous-mêmes apportés. Si je vous dis que de mon coté j’ai appris qu’on avait emmené des gilets le lendemain matin, ça ne vous étonne pas bien sur ?


Du Jeudi au Vendredi – Plongées, plongées, plongées

Réveil donc sur ce bateau, en arrivant sur Wanci. Mais notre voyage ne s’arrête pas là, ça serait trop facile. On monte sur un nouveau bateau, cette fois bien petit, pour nous rendre sur Hoga, île où se situe notre resort de plongée. La première impression à l’arrivée est superbe ! Le soleil brille dans le ciel, la mer est claire comme du cristal, le sable blanc, la végétation luxuriante… et les bungalows qu’on nous attribue jolis comme tout.


Après installation, pas le temps de chômer, on est venus ici pour plonger faut pas oublier ! Et personne ne risque de l’oublier, Garonk surveille sa montre de plongée à la minute près pour savoir à quel moment précis on a le droit de retourner sous l’eau. Donc on checke le matos, et c’est parti pour une plongée au large de l’île. Et quelle plongée ! Une visibilité d’au moins 30 mètres (et je n’exagère pas), des poissons par centaines (oserai-je dire milliers ?), voire milliers (j’ai osé), c’est un réel plaisir que d’évoluer sous l’eau dans ces conditions.


Ensuite, retour sur l’île pour le déjeuner et à peine le temps de commencer à digérer que nous voilà repartis. Sauf que le ciel en décide autrement. Lui qui était bleu sans nuages depuis le lever du soleil se couvre d’une épaisse couche de nuages noirs. Le vent s’en mêle et ce sont bientôt des trombes d’eau qui nous tombent dessus alors qu’on approche de la bouée d’ancrage du bateau. Bouée qui s’avère finalement impossible à localiser tellement la mer est mauvaise, on repart donc en direction de la plage pour attendre que le mauvais temps se passe. La pluie est cinglante pendant une demi-heure, mais ensuite ça se calme et on en profite pour des séances photo au bord de la plage.


Quand on repart, l’après midi est bien avancée mais on peut toujours caser une plongée. Fonds toujours superbes, couleurs magnifiques, visibilité un chouilla réduite (25 mètres c’est pas mal quand même). Ensuite, retour au resort, repos, dîner et re-plongée ! Cette fois de nuit, en longeant un mur de plusieurs dizaines de mètres. Sympa mais décidemment, je préfère les plongées de jour.


Le lendemain, programme de la journée ? Encore et toujours de la plongée ! Avec cette fois, trois plongées de jour, toujours avec des poissons par milliers… Pas de pluie cette fois, mais pas non plus un soleil éclatant. Au moins, je ne crame pas, c’est plutôt positif (vous en avez marre hein que je trouve toujours un bon coté à tout ?). En fin d’après-midi, il est temps de dire adieu à ce petit bout de paradis et de reprendre un bateau afin de rejoindre le port où on reprend un autre bateau en direction de Bau-Bau. Toujours pareil, je dors comme un bébé sur mon matelas de 2 centimètres d’épaisseur, bien emmitouflée dans mon paréo. À noter, une épidémie de conjonctivite qui décime nos troupes ! Au final, on ne sera que trois je crois à ne pas succomber…

Samedi – Comme à la maison à Bau-Bau

On est encore une fois accueillis très chaleureusement par la famille de Pak Sal. Toujours des plats à ne plus savoir qu’en faire, toujours délicieux, toujours des gens accueillants et souriants. Un très bon moment de convivialité avec une famille indonésienne adorable.


Ensuite, le groupe se sépare. D’un coté les dive-addicts dont je fais partie qui se mettent en route vers le port pour rejoindre un bateau et de nouveaux lieux de plongée. De l’autre, ceux qui en ont marre du monde sous-marin et qui souhaite crapahuter dans la ville (connue pour être l’une des plus grandes fortifiées de je ne sais plus quelle partie du monde). Pour moi, 1h de bateau sous le soleil jusqu’à atteindre le fameux « shark point ». Je suis complètement suspicieuse vu le nombre de shark points que j’ai pu explorer depuis mes débuts de plongée sans jamais voir l’ombre d’un aileron de requin… Mais le dive-master nous assure qu’on va en voir. Soit. On descend, et là, après seulement une minute, je vois mon premier requin. Puis deux, puis trois. En tout, j’ai du en croiser presqu’une trentaine ! Je n’en revenais pas, c’était très impressionnant, avec des requins à pointes noires et d’autres à pointes blanches qui passent à moins de 20 mètres de toi. Je ne voulais plus sortir de l’eau.

Mais il a bien fallu sortir. Ensuite, déjeuner sur la plage, puis séance photo débile dans l’eau et farniente. Enfin, on repart pour la dernière plongée, en face de la plage, avec pour but de dénicher des frogg fish. Peine perdue. On a beau chercher partout, pas l’ombre d’un de ces poissons bizarres. Tant pis. Je n’ai pas grandement apprécié cette plongée, trop de sable et de rien à mon goût pour au final ne voir que de rares choses intéressantes. Et pas de bol pour moi, comme on était à un maximum de profondeur de 10 mètres (plutôt 5-6 en moyenne), on est resté 1h20 sous l’eau…


Après, branle-bas de combat, il faut qu’on retourne se changer chez Pak Sal et qu’on rejoigne le port principal pour reprendre le ferry vers Makassar. Une fois montés à bord, on s’amuse avec un rituel lors du départ de gros navire : les passagers jettent des pièces dans l’eau et des enfants à quai plongent les récupérer. Et à ce jeu, ils sont très forts ! Ensuite, c’est reparti pour la traversée, avec de nouveau manger, dodo, UNO, blablatage…

On arrive à Makassar le dimanche après-midi, avec au programme repose et comme d’habitude avec ce groupe, une bon dîner, cette fois de fruits de mer et poissons. Miam ! Puis dodo, et retour sur Balikpapan avec l’avion du matin, direction le bureau.

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 10:15

Une envie de weekend loin de Balikpapan, mais pas trop loin non plus vu que les jours de conges sont optimises au maximum. Justement un jour à prendre en récup pour cause de boulot lors du nouvel an chinois. 4 personnes motivées pour 3 jours au soleil. Vous obtenez les ingrédients suffisants pour un weekend prolonge. Reste le choix de la destination. On se décide finalement pour Bira, un peu au pif, parce que c’est plutôt facile d’accès.

Jugez plutôt : vol Balikpapan-Makassar d’1h en soirée, puis 4h de route avant d’atteindre la pointe sud-ouest de Sulawesi. Bien entendu, on a choisi l’option route de nuit direct en arrivant à l’aéroport (atterrissage vers 23h). On se retrouve a 5 dans un Indonésien Xenos, Sylvain dans le coffre a batailler avec son sac, Thomas et moi a l’arrière complètement bloques a cause des sièges qui ne se baissent pas, et Philippe a l’avant qui réussit finalement a caser ses jambes. Au volant, Iis, un véritable enfulte (enfant/adulte, un Indonésien tout fluet qui s’avère au final avoir 27ans… et pas 15 comme on pourrait le croire), qui gère la route d’une main de maître. On arrive finalement a destination vers 4h du matin, dans la nuit noire, pas facile au premier abord de trouver l’hôtel au bord de la plage, mais on finit par y parvenir, ainsi qu’a réveiller les proprios pour obtenir les clés. Et enfin, un vrai lit me tend les bras…


Premier réveil vers 9h30, j’ouvre un œil, le soleil à l’air de briller, mais les rideaux sont fermes. Je les entrouvre, et la, apparaît devant moi un paysage superbe : cocoteraie en bord de mer, sable blanc, mer turquoise. J’aime bien ce genre de réveil Mais il est encore un chouilla trop tôt, alors c’est reparti pour une grasse mat jusqu'à midi. Ensuite, petit déjeuner agréable en extérieur suivi de l’activité principale du weekend : le barbotage dans la mer et/ou échouage sur la plage avec ou sans bouquin. Royal. Ce qui est encore plus royal, c’est le déjeuner qui suit : poissons tout frais pêches accommodes délicieusement, un régal.



On continue cette journée comme elle a commence, bain de soleil, baignade pour se rafraîchir, pas de TV mais on peut assister au match se déroulant sur le terrain en face des bungalows : des indonésiens s’affrontent dans une sorte de volley/foot. Impressionnants d’agilité et de souplesse ! Ensuite, direction l’autre plage de la ville pour dîner. Apres dîner, que faire ? On se met en quête d’un bar ou assimile pour au moins se poser quelque part avec de la musique et boire quelques bières. On nous indique un lieu, ou plutôt quelqu’un explique à notre chauffeur comment y aller.

Et on se retrouve sur une route toute étroite, perdue au milieu des bois. Mais ou allons-nous ? On nous en a parle comme étant un karaoké… Alors effectivement, on arrive dans un bâtiment très peu éclaire (une sorte de guirlande qui clignote en guise de lampe), il y a bien un écran de TV qui diffuse des DVD de karaoké Et des serveuses qui s’installent a notre table et s’empressent de re-remplir nos verres des qu’on boit une gorgée. Je ne veux pas avoir l’esprit mal place, mais m’est avis que c’est un karaoké d’un genre un peu spécial… Pas grave, nous on rigole bien, je chante tout plein de chansons indos et comme on est les seuls clients, ça passe tout seul.

Le dimanche, plaisir de la grasse matinée encore une fois. On voulait partir a la recherche d’un bateau et d’un centre de plongée pour découvrir les fonds du coin (plongée ou snorkeling) mais finalement, c’est pas mal non de traîner au lit et de profiter de la plage. Ce qu’on ne manque pas de faire jusqu'à la pause déjeuner.


Arrive l’après-midi. On hésite. Rester profiter encore de la plage ou se bouger un peu pour voir les environs ? On se décide pour aller faire un tour du cote de Kota Beru, situe sur la cote non loin de Bira. La particularité de ce village étant de receler un important chantier naval ou sont construits les bateaux bugis. Ces navires (pouvant aller de la simple barcasse au monstre de plusieurs dizaines de mètres) possèdent la particularité d’être réalises sans plan d’aucune sorte, la tradition orale ayant perdure. Et pas l’ombre d’un clou non plus, tout tient grâce à un ingénieux système de chevilles en bois. Impressionnant, surtout de voir évoluer les ouvriers sans aucun équipements de sécurité a une bonne dizaine de mètres du sol…



Retour ensuite a Bira, avec petite pause sur la plage de Bira Barat (plage située a l’ouest de la péninsule, alors que celle de notre étant est a l’est) pour jouer dans les vagues. L’état de la mer est complètement différent ici, calme plat tel un lac devant chez nous, et vagues (faut pas imaginer des rouleaux non plus) quelques centaines de mètres plus loin. La soirée se déroule ensuite tranquillement, sur la terrasse d’un des bungalows, à jouer à la coinche.

Le lundi, pas de grand changements dans nos habitudes : grasse mat, plage, déjeuner au losmen. Départ vers Makassar aux alentours de 17h et c’est reparti pour 4h de route. Cette fois un peu plus confortable, j’ai découvert par hasard qu’en fait les sièges de l’arrière peuvent s’incliner (qu’est ce que je m’en suis voulue de ne pas l avoir découvert dans la nuit de vendredi !). Au retour dans la grande ville que fait-on ? Manger chez MacDo pardi ! Ca fait plaisir, mais ça me plombe l’estomac en moins de 2… Et on finit ensuite la soirée dans un bar/boite de la ville, trouve grâce aux indications de conducteurs de becaks postes près de l’hôtel. Bien sympathique a mon goût. Retour at home le mardi matin, direction le bureau.

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 10:59

Il est grand temps de revenir vous conter mes aventures équatoriales, et quoi de mieux pour cela de saisir l'opportunité de mon dernier weekend? (et parce que le récit de mes vacances avec les parents sera bien plus long eque cet article... comment ça je n'ai pas encore terminé la NZ? Ah oui. Promis, je m'en occupe plus tard) Histoire de changer de la routine et de découvrir des coins nouveaux, je me suis rendue a... Bunaken. Euh, j'ai dit nouveau? Au temps pour moi, ça ne fera que la 4eme fois que je m'y suis rendue! Mais quand on aime, on ne compte pas. Qui sont les valeureux aventuriers qui m'ont suivie lors de ces deux jours? Thomas et Karim, ce dernier ayant joue les prolongations en arrivant un jour avant et partant un jour après.

Départ après le boulot vendredi soir, avec une heure de retard (ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé) en direction de Manado. Histoire de changer de la routine, Karim s'est charge des réservations et on a du coup change de resort. Très bonne idée, vu qu'une équipe sympathique nous attendait a l'aéroport pour nous emmener direct au port prendre un bateau en direction de l'ile. Arrives sur place a 23h30 ou on a été accueillis par un très bon dîner, mais pas par Karim qui n'a pas tenu jusque la. Et ensuite, au lit! Plongée a 8h le lendemain, donc faut pas traîner...

On retrouve Karim au petit-dej, historie de se caler le ventre avant d'enchaîner 2 plongées. Encore et toujours les fonds de Bunaken sont enchanteurs. Ou que se posent les yeux on voit des merveilles. Ensuite, retour au resort pour déjeuner et siester.... ça fatigue de plonger! En plus il pleut, donc de toute façon il n'y a pas grand chose d'autre a faire. 1h30 plus tard, le gars du resort vient me réveiller (je ne fais pas semblant quand je dors), le soleil est revenu et c'est reparti pour une nouvelle plongée! Toujours formidable...


Ensuite, c'est tranquillou au resort, on mage, on papote et on se lamente sur l'absence de bières au frigo... Mais il ne fait pas trainer, une nouvelle journée nous attend demain.

Rebelote avec une plongée des 8h du matin, avec le soleil qui tape sur le corail, c'est a couper le souffle. Je rale un peu pendant la plongée vu qu'on se l'est tapée la moitie du temps a contre courant, mais ça en vaut la peine. Ensuite, bronzette sur le pont du bateau, le temps est toujours au beau fixe. Le temps d;une dernière plongée avant de retourner déjeuner, est-il utile de préciser que c'est toujours aussi beau? Pour ceux qui le demanderaient, on a pu voir : des requins white tip, des poissons clowns, des tortues enoooormes, des lion fish, des langoustes (ou homards, j'y connais rien), des poissons perroquets, des neons (qui comme l'a fait remarquer Thomas sont vraiment gros, vous voyez les minis poissons bleu fashy et rouges des aquariums? vous prenez les mêmes, mais de 20cm de long), des nudibranches (des limaces en fait... mais il parait que pour les plongeurs connaisseurs c'est des trucs de ouf... perso je préfère les gros trucs) et puis plein plein d'autres poissons par centaines, ou plutôt centaine de milliers (si si, je vous jure!)


L'après-midi, il fait tellement chaud qu'on ne peut rien faire d'autre que glander, même dormir est impossible vue la chaleur dans les bungalows. On laisse Karim qui doit finir sa formation PADI le lendemain et Thomas et moi retournons sur Manado avec un superbe coucher de soleil accompagnant notre bateau vers le continent. On a cru rester en rade avant d'atteindre le port mais finalement pas de soucis. Comme on n'a rien a faire sur Manado, on décide de faire un tour au mall (genre de galerie marchande, mais sans le centre commercial qui va avec), c'est toujours bien intéressant.

Déjà pour s'y rendre on prend un bemo tune (yen avait des vachement plus tunes, mais on a pris le premier...), avec la musique a fond. Et une fois sur place, ben... c'est un mall quoi. On en profite pour faire des achats pour une soirée costumée sur Balikpapan en novembre et décidons ensuite de trouver un coin pour manger, nos ventres crient famine. On se dirige vers une rangée de petites gargotes traditionnelles le long de la mer et nous arrêtons sur celui qui proclame sur sa liste de nourriture qu'il propose du cochon. Et on est en manque de porc a Papan..... Donc va pour le cochon! Et en demandant au gars ce qu'il a d'autre a proposer, on apprend qu'il a aussi du poisson, du canard et.............................. du chien et de la chauve souris!! On opte pour un assortiment de tout, sauf de chien (déjà fait...). Bilan : ça arrache! Mais c'est super bon, même la chauve-souris...

Retour ensuite a l'hôtel ou je passe une nuit pourrie tellement il fait chaud dans la chambre et le lendemain matin mon ordi au bureau n'attendait que moi. Ya pas a dire, 2 jours de total dépaysement pour 3millions de Rp, j'y retournerai sans aucun doute!

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 08:40
Comme on le dit si bien "jamais 2 sans 3", donc retour à Bunaken! Cette fois en compagnie de Cédric et Anatole. Décollage comme d'hab en soirée, mais cette fois, le temps étant complètement dégagé et la mer d'huile, on a pu traverser de nuit et atteindre l'ile vers 23h. Nuit sans nuages, sans lune, mais éclairée par les très nombreuses étoiles et le plancton phosphorescent dérangé par le bateau à moteur.
 
Réveil à 7h30 le lendemain pour une première journée plongée. Direction l'autre coté de l'ile pour un tête à tête avec une foultitude de poisson, un requin qui passe une dizaine de mètres sous nous, des murs de coraux de toute beauté... En gros, des plongées basiques à Bunaken!
 
Après le déjeuner, petite sieste pour moi, puis snorkelling juste en face du resort. Wouaouh! Ça c'est du snorkelling! En fait on avance jusqu'à tomber sur la faille et ensuite on longe la crête : corail superbe, tortues, petites raies... Bien mieux qu'à Gili alors que c'était déjà pas mal là-bas!
 

Soirée tranquille au resort (de toutes façons, il n'y a rien à faire là-bas...) et le lendemain, rebelote! Cette fois, avec Cédric on a passé notre spécialité plongée profonde pour pouvoir descendre légalement à plus de 18m. Je dis légalement parce que je n'ai pas fait beaucoup de plongées à seulement 18m! Ne serait-ce que la veille on est descendus à 30m...
 
Plongée vraiment sympa avec 2 requins à pointe noire vraiment pas loin, une raie aigle, des sting rays, des thons, des scorpion fish (rascasse volante en français...) et j'en oublie! Toujours avec ces murs de coraux impressionnants.

 
Ensuite, direction barracuda point pour plonger avec... des barracudas! Et là, déception. Pas l'ombre d'un barracuda, en plus on est tout le temps à contre courant. On aurait du s'arrêter sur la plongée précédente...

 
Retour au resort avec bronzette sur le ponton, déjeuner, billard et apéro dans l'eau bien chaude... il y a pire dans la vie! Quand je dis bien chaude, imaginez que lors de nos plongées l'eau est en moyenne à 30 degrés, alors qu'on descend jusqu'à 30m... Donc en surface au bord du rivage c'est vraiment chaud!
 

Retour ensuite à Manado, toujours en traversant de nuit sur un speed boat. On dépose nos affaires à l'hotel et nous rendons dans le centre pour chercher un restau où se poser. En marchant dans les rues, on tombe soudain sur un rassemblement de chrétiens. Et quand je dis rassemblement, je veux parler de plusieurs centaines de personnes! Avec un cierge à la main et écoutant les paroles de prêtres situés sur une estrade. N'oublions pas les écrans géants pour que ceux du fond voient aussi quelque chose! Apparemment ils fêtaient le jubilé des 150 ans d'un évenement inconnu pour moi. Mais ils étaient vraiment motivés et notre diner s'est retrouvé un peu bruyant, rythmé par les "avé Maria, Maria avé" qui ne cessaient d'être repris par la foule.
 
Le lendemain matin, nous perdons Cédric qui doit rentrer bosser et décidons avec anatole de nous rendre dans les terres derrière Manado pour nous balader au bord de lacs. Le temps loin d'etre au beau fixe nous dissuade de grimper sur le volcan proche, de peur de nous retrouver dans une purée de poix.
 
On prend donc un bémo qui nous conduit à Tondano où nous nous arretons pour nous rendre près du lac. Anatole l'ayant vu de la route, on y va à pied... Au bout de 1h20 de marche on accède enfin aux rives! En fait, il s'avère qu'on a longé le lac depuis la ville sans nous en apercevoir... On s'arrete dans un restau sur pilotis pour manger des poissons tous frais pechés du lac, très bons, meme si en regardant les viviers grouillants de poissons, ça ne donne pas forcément très envie!
 

Ensuite, on prend des ojeks pour nous rendre aux sources chaudes de Remboken. Il faut croire qu'on manque de bol avec les sources chaudes, parce que c'était encore une fois un endroit peu attrayant! Piscine bondée d'indos et en fait de sources chaudes, il s'agissait de baignoires dnas des boxes, dans lesquelles coulait de l'eau chaude... Très loin des bains dans des trous d'eau disséminés dans la roche d'un pan de montagne que j'imaginais!
 
On est repartis, cette fois en calèche vers Tondano pour reprendre un bémo vers le lac Linaw. Il s'agit d'un lac souffré qui change de couleur selon la journée. Pour nous, il était vert d'un coté et bleu de l'autre.
 
Retour ensuite à Manado pour une soirée tranquille vu que le lendemain, révil à 5h pour prendre l'avion...
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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 12:00

Ou pour ceux qui auraient sous les yeux une ancienne carte de l'Indonésie, l'ile des Célebes.

Mardi 22 Avril – En route vers Rantepao

Lever encore une fois bien avant que le soleil ne se lève, non pas pour admirer l'aube d'un point de vue quelconque mais pour prendre l'avion en direction de Makassar, au sud-ouest de Sulawesi. Si je vous dis que je me suis endormie dircet dans l'avion et que j'ai raté la superbe vue sur le mont Merapi au décollage de Yogya, ça vous étonne? Non? Ben moi non plus! Igor lui n'aura rien raté du spectacle. On atterrit sans soucis à l'aéroport et sans même avoir besoin de chercher, nous trouvons notre chauffeur et notre guide. Parce que j'avoue que sur cette dernière partie du voyage, on ne voulait plus s'embêter avec les transports en commun et la galère des changements de bémos, donc on a opté pour l'option voiture avec chauffeur, doublé de la présence d'un guide pour nous raconter la culture Toraja dans ses moindres détails. On aura bien fait, il va s'avérer que Herman (notre guide donc) est une perle dans sa catégorie.

Le but de cette virée en Sulawesi? Le pays Toraja qui est situé juste au sud ouest de la partie centrale de l'ile. Vous suivez? En gros , c'est toute la partie entourant la ville de Rantepao, que nous voulons rejoindre dans la journée. Et c'est pas gagné. 300km nous séparent de notre but, et loin d'avoir un réseau routier comme en France où cette distance se serait résumée à 3h de voiture environ (et encore, si vous vous trainez), l'Indonésie est beaucoup moins bien desservie. Il nous faudra plus de 8h pour rejoindre Rantepao! Avec des pauses en chemin pour se dégourdir les gambettes.

Première pause, après une petite route longeant la mer bordée de maisons traditionnelles du pays Bugis (pays qui consiste en la partie au sud du pays Toraja, c'est-à-dire la péninsule sud est de Sulawesi). On s’arrête près d’un pont sous lequel niche des chauves-souris dont les nids sont très recherchés par les Chinois qui en raffolent dans leurs petits plats. Ben en fait, on n’en a pas vues. Par contre, de l’autre coté du pont se trouvait un stand de séchage de poisson, ainsi que des petites cahutes vendant ces denrées. Poissons ouverts en deux, vidés et mis directement à sécher au bord de la route et avec le soleil qu’il fait, en 2 jours c’est plié! On s’est rendu compte que la voiture climatisée n’était pas de trop…


On continue notre voyage, toujours tout droit vers le nord en longeant la cote ouest et une nouvelle pause pour découvrir un chantier naval bugis. Ces bateaux sont très recherchés pour leur robustesse, il faut dire que la fabrication se plie à de nombreuses règles : pas de plans (tout par oral!), pas de clous, bien positionné les planches dans le sens de la pousse du bois (surtout pas tête en bas!)… en quoi cela les rend robustes? Aucune idée mais ils sont très demandés. Il n’y a qu’à écouter les récits de pirates volant les bateaux (sans faire de mal à l’équipage, les pirates ne sont plus ce qu’ils étaient) d’Herman pour s’en assurer…

Mais la route est encore longue! La pause suivante? Pause déjeuner avec vue panoramique (ce qui va devenir une habitude vous allez voir) sur l’île en face de la baie de Pare-Pare. On quitte ensuite la cote pour pénétrer dans les montagnes en directin du Pays Toraja. Pause suivante? Pause thé avec une vue panoramique sur une montagne. Mais pas n’importe laquelle : si vous étudiez la photo qui suit, vous trouverez (ou pas) qu’elle a la forme d’un sexe féminin… d’où son nom : la montagne érotique!


Après encore quelques heures de route bien sinueuse on arrive de nuit et sous une pluie fine au Pays Toraja et plus particulièrement à Rantepao où se trouve notre hôtel. Première chose à faire en arrivant? Commander son repas du soir car ils sont très connus pour ne pas être pressés! Et c’est ici que nous ferons connaissance avec un de nos coups de cœur culinaire : le jus de terong, ou jus de tamarin. Excellent!

Mercredi 23 Avril – Grand marché de Rantepao et cérémonie funéraire

On commence notre rencontre avec le Pays Toraja par un évènement important là-bas, le grand marché de Rantepao. Il a lieu tous les 6 jours et attire les Torajas de tout le coin! Donc beaucoup de monde et beaucoup de produits. On commence par la partie marché plutôt comme chez nous : fruits, légumes, bric-à-brac de toutes sortes… Un joyeux bazar où on en prend plein les yeux.


Vient ensuite la partie poissonnerie, avec les poissons tout frais qui sautillent sur les étals, voire même nagent dans des bassins. Fraîcheur garantie! De toute façon, quand ils n'apportent pas directement les poissons, ceux-ci sont séchés sur les bateaux de pêche, donc pas de risque de qualité suspecte.

Ensuite, on se dirige vers la partie intéressante du lieu : le marché aux buffles et cochons. Vous avez déjà vu un buffle? Sachez que les gros taureaux de chez nous n'ont rien à leur envier! Un corps énorme et puissant, des cornes plus ou moins longues ils sont très impressionnants. Je ne faisais pas la maline lorsque notre guide nous a emmenés zigzaguer entre les buffles retenus seulement par une corde attachée dans leurs museaux… En fait ils sont très placides et ne réagissent pas à notre passage mais j'avais toujours peur de me prendre un coup de patte!

Il faut dire qu'on a aussi vu un buffle sauvage qui venait tout juste d'être amené au marché. Tout droit venu de son coin tranquille (Komodo?), il était dans un état d'énervement visible : il tentait de s'enfuir (ou peut-être de foncer tout droit?) dès que quelqu'un s'approchait trop à son goût, c'est-à-dire tout le temps! Ses gestes brusques en venaient jusqu'à lui blesser le museau, et avec son regard fou et la bave aux lèvres, ça rajoutait encore à l'aspect effrayant de la bête.

Ensuite vient la partie réservée aux cochons. Vous vous imaginez un ou des enclos dans lesquelles s'ébattent joyeusement une flopée de cochons s'amusant à se vautrer dans la boue? Pas du tout! Les cochons sont saucissonnés (que je suis drôle) à l'extrême autour de bambous plus ou moins épais. A part crier, et ils ne s'en privent pas, ils ne peuvent rien faire. Pour les transporter, rien de plus facile : il suffit de lier les bambous du cochon à des bambous plus longs qui seront ensuite portés par 2 ou 4 indos selon la taille de l'animal. Les rangées de cochons sont installées de sorte que le passant ne se retrouve jamais face à la gueule d'un des mammifères, ces derniers ayant une fâcheuse tendance à se venger de leur triste sort en mordant les mollets qui passent...


Mais pourquoi y a-t-il autant de bêtes vendues durant ce marché? Parce que les Torajas sont fans de sacrifices. Mais pas pour n'importe quelle raison! Ces sacrifices (de buffles et de cochons donc) ont lieu lors des enterrements afin d'aider le mort à rejoindre l'au-delà. Plus la personne décédée est importante socialement, plus on tu de buffles! Le gouvernement a été obligé de taxer les buffles et cochons sacrifiés pour empêcher l'éradication de ces animaux dans le coin…

Herman ayant été informé d'une cérémonie devant commencer le jour même, nous nous sommes rendus dans le village d'où venait le mort. Les enterrements là-bas donnent lieu à des cérémonies époustouflantes : sur plusieurs jours ont lieu des processions, des sacrifices, des rituels, la fête… Un très grand moment dans la vie d'un village puisque les membres de la famille du défunt et ses amis font le voyage depuis leur lieu de résidence (autre village toraja, île indonésienne reculée voire pays du monde entier) pour y assister. Et pour trouver une date qui convient à tout ce monde (et trouver de quoi payer le voyage et la cérémonie) il faut s'y prendre longtemps à l'avance! Mais pas de soucis pour le mort, son corps est embaumé et il « vit » dans son ancienne maison entouré par les siens qui font comme s'il s'agissait d'une personne malade…



Pour pouvoir accueillir tout ce monde en même temps, une sorte de village temporaire est construit, c'est là que nous allons pour attendre le début des évènements. Pour nous faire patienter, une personne de la famille du mort nous offre du thé et des petits gâteaux torajas (miam!). Mais enfin, ça commence. Il s'agit du premier jour de l'enterrement qui commence toujours par une procession. Le corps du mort est installé dans un corbillard magnifique du meme style que les maisons torajas. Les hommes du village et de la famille sont ensuite chargés de le transporter en poussant des cris pour chasser la tristesse accumulée depuis le décès (souvent des mois avant) tandis que les femmes ouvrent et ferment la marche sous des draps rouges et blancs.



Spectacle intrigant et très fouillis, on croit à chaque moment que le corbillard va verser, mais non! Le corbillard est précédé de personnes dont le nombre représente celui des buffles qui vont être sacrifiés tandis qu'en queue de procession, quelques buffles décorés font également la parade.


Ensuite, vient la phase des condoléances. Chaque famille venue de parfois très loin a droit à un moment privilégié avec la famille proche du défunt. Un groupe vient, s'installe sous un chapiteau et attend. Ensuite, la famille proche vient, s'assoit à coté du groupe et s'ensuit des discussions. Puis, des collations sont offertes. Et enfin, tout le monde repart, dans le même ordre. Et ça recommence avec le groupe suivant. Il peut y en avoir pour des jours!


On s'est éclipsé après le premier groupe, la faim commençait à se faire sentir… surtout que déjà pas mal de cochons avaient été tués et cuisaient un peu partout! Herman nous a donc conduit jusqu'à un restau de sa connaissance où il avait commandé le repas par avance. Mais pourquoi? Pour qu'on puisse goûter à des spécialités torajas : les pa'pions. De la viande de poulet associée à du riz, des légumes, du gingembre et autres épices qui sont fourrés dans du bambou et mis à cuire sur feu de bois. Un délice! On a aussi pu gouter de la viande de porc grillée cuisinée à la sauce toraja : mes papilles en rêvent encore…


J'ai oublié de préciser mais le restaurant avait vue panoramique sur les rizières alentour!
 
Ensuite, on part en direction de notre premier tombeau funéraire toraja, premier d’une longue liste! Les habitants de ce coin ne s’enterrent pas une fois morts (pour ne pas souiller la terre d’où provient les cultures) mais se creusent des tombes dans les falaises ou les rochers ou utilisent des grottes naturelles. Heureusement pour eux, le pays toraja regorge de telles facilités. Nous voici donc face à une falaise dressée derrière un village typique dans laquelle est creusée un grand nombre de tombes.


J’oubliais, les torajas, pour ne pas oublier les défunts, créent une réplique du mort grandeur nature… Troublant de réalisme.


Jeudi 24 Avril – Monuments funéraires de toutes sortes

Journée entière basée sur la découverte des us et coutumes des Torajas. On commence par un village typique à l’architecture si particulière au pays : les toits des maisons et greniers à riz sont en forme de coque de bateau. Malheureusement (pour nous), le progrès fait son entrée par là-bas et ils trouvent que c’est trop la classe d’avoir un toit en tôle… perso, je préfère la paille.


Les cornes de buffle et machoires de cochons qui ornent les façades, montrent le degré d’importance des gens lors de leur enterrement : plus il y a eu de buffles/cochons sacrifiés, plus la personne a un rang social élevé.


Après ça, direction un endroit un peu moins bucolique : le cimetière pour enfants… Ici, si un enfant meurt avant l’age d’environ 2 ans, il est enterré dans le tronc d’un arbre spécial. Ils creusent une petite cavité, y mettent le corps, et le temps agissant, l’écorce de l’arbre se reforme autour du corps. Ils ont ainsi l’impression que l’enfant continue de grandir avec l’arbre.


Pendant qu’on regardait cet arbre et qu’on écoutait Herman parler, je me suis fait bouffer par les moustiques! Et dire que je faisais super gaffe depuis un certain temps… Mais là, ça a été le bouquet! Et bien sur, les deux autres en pantalon n’ont rien eu…


Ensuite, déjeuner dans un resto (pas de vue panoramique cette fois…) où on s’est repus de pa’pions. On avait commandé du porc grillé mais ils nous ont apportés du poulet cuit dans le bambou. Un peu déçus au premier abord (trop bon le cochon grillé!) mais au final c’était très bon.L’après-midi, de nouveau visite d’un village toraja, celui-là ayant la particularité de posséder une nuée de chauves-souris végétariennes dans les arbres voisins. Je n’aimerais pas trop habiter là, ça fait un boucan pas possible!


Vendredi 25 Avril – Un petit tour dans les rizières ça vous dit?

On commence la journée par un énième passage dans un pays à l’architecture typique, sympa mais c’est en fait un prétexte pour nous acheter quelques souvenirs dans les boutiques pour touristes… Les masques en jettent à mort sur mon mur maintenant!


Le véritable but de la journée : une ballade dans les rizières des montagnes torajas. Paysages magnifiques le long de la route, rizières en étage dans lesquelles sont disséminées des roches gigantesques, vestiges d’une éruption d’un temps très lointain. C’est assez surréaliste.



On arrive au point de départ de la rando, un village dans lequel tous les gamins se précipitent sur nous en nous demandant des bonbons! Et ils ne se fatiguent pas du tout à nous suivre pendant un moment! Finalement, les seuls qui en auront eu, des bonbons, sont ceux qui n’auront rien demandé, bien sages sur leur balcon.



Rizière superbe, rien à dire. En revanche, bosser ici sous le cagnard, très peu pour moi! D’autant plus que la culture du riz demande beaucoup de boulot…


Et après avoir traversé le vallon, restau avec vue panoramique (je vous avais dit que ça deviendrait un leitmotiv!) sur les rizières dans lesquelles on était peu avant, dans lequel on a pu déguster notre porc grillé… miam!

Et avant de rentrer, petit crochet par un autre « cimetière » : un énorme rocher volcanique dans lequel ont été creusées des dizaines de tombes! Et ça continue encore aujourd’hui puisque deux tombeaux étaient en cours de préparation. Ça change des cimetières traditionnels de chez nous!


Samedi 26 Avril – Route vers le lac Tempe et ballade en pirogue

Herman nous ayant quittés la veille au soir, on se retrouve avec Anis comme guide. Qui m’avait vanté ses mérites quand j’avais demandé Herman comme guide en me disant qu’il était aussi bon et qu’il parlait aussi bien français… mes fesses oui! Il baragouine péniblement et en plus est plutôt chiant. Heureusement qu’on ne l’a que pour le weekend.

On dit au revoir au pays Toraja le matin, et bonjour au pays Bugis! Pour retrourner à Makassar où on doit prendre notre avion le lendemain, on prend le chemin des écoliers en faisant un détour par Senkang. Pourquoi? Pour faire un tour sur le lac Sempe.


Pour cela, on prend une pirogue bringuebalante (mieux vaut ne pas jouer au fou si on ne veut pas finir à l’eau) et après avoir navigué sur la rivière au milieu de la ville, puis des marécages, on arrive sur le lac, immense. Sympa, mais là n’est pas le but de la balade.


On est venus jusque là pour voir le village de pêcheurs. Pas un village habituel puisque celui-là est flottant! Les maisons reposent sur des bambous et le village tout entier migre selon les saisons et les lieux où s’installent les poissons. Lumière superbe, habitants sympathiques, poissons qui sèchent au soleil…



Mais on ne s’éternise pas, pas trop envie de tester le coucher de soleil et la nuée de moustiques qui vient avec!

Dimanche 27 Avril – Road back home

Dernière journée en Sulawesi, il ne nous reste plus qu’à rentrer sur Makassar pour prendre l’avion. Petit passage par un lieu de villégiature indo, où s’était donné rendez-vous tous les gens du coin! Plusieurs cascades, des grottes mais surtout des indos qui profitent de leur weekend en jouant dans l’eau, tout habillés of course. Un peu trop peuplé à notre gout.

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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 14:50

Quand il faut, il faut. Si je repousse encore l'écriture de ce post vous ne saurez jamais ce qui s'est passe lors de mon précédent week end. Je sais que ça serait un traumatisme pour vous alors je vais faire un effort.. 

 

Au vu du titre, vous avez bien sur compris que je suis retournée sur cette même île qu'il y a deux semaines avec pour mission de finir de passer mon PADI. Cette fois, avant même le départ les conditions étaient différentes vu qu'on était un groupe de 6 a quitter Balikpapan.

IMG_2850.JPGJ'ai pas l'air heureuse de quitter Balik?...

 

Je retrouve mes compagnons de voyage a l'aéroport pour prendre le même avion que la dernière fois. Durant tout le vol je croise les doigts pour qu'il fasse beau et qu'on puisse traverser de nuit afin de nous rendre directement sur l'île, ce qui nous permettrait de plonger tôt le lendemain matin et d'éviter de dormir a Manado. Bon j'avoue, il y avait autre chose qui faisait qu'il fallait ABSOLUMENT qu'on traverse le soir : un pari avec Florent. Ben oui, avec mon naturel ultra optimiste j'avais décrète que la mer serait d'huile et qu'on pourrait traverser sans problème.. Arrives la bas : pas un pouet de vent. C'est bon signe. Pleine d'espoir, c'est le moment que choisit notre chauffeur pour nous dire que non, les speed boats ne prendront pas la mer pour la simple raison que le temps peut changer super vite… grrrr !!! Quelle bande de nouilles ! A cause de ces maudits flemmards j'ai perdu un repas au restau ! Et pas n'importe lequel : une orgie de crabe (miam !) ou une langouste (on ne se refuse rien)… On ne voyait pas la mer de nuit mais j'ai pu vérifier pendant le reste du week end qu'elle était bien calme.. pas une vague.. ni même une vaguelette.. mais bon, on n'a pas traverse. 

IMG_2923.JPG L'équipe au complet!

Le lendemain matin, super soleil pour nous réveiller, direction le port et le speed boat qui nous attendait, Bunaken me revoilà !

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Après un énième visionnage de vidéo PADI et de réponse à des questionnaires, me voilà dans l’attente de réaliser mes ultimes plongées avec mon prof… mes compagnons sont quant à eux partis se délecter de profondeurs sous marines peu de temps auparavant, les veinards. J’attends. J’attends encore. J’en ai marre d’attendre. Mais mince (j’étais sûrement moins polie a ce moment là, mais je vous évite tout ça), quand est ce que je pars plonger ??? Après prise de renseignements, il s’avère qu’il n’y a plus de bateau disponible et il faut donc que j’attende que celui de mes collègues revienne… donc j’attends. Encore. Au bout d’un moment je trouve que c’est quand même vachement long cette attente et pars à la chasse aux infos : en fait ils vont enchaîner sur une deuxième plongée. QUOI ????? Envies de meurtre…

Enfin, les revoila, enchantes de leurs plongées, of course. Bon, on mange et je file rejoindre mon instructeur pour mes deux dernières plongées. En fait non. Ah ? Ben oui, il est trop tard pour faire deux plongées. Rester calme. Massacrer tous ces indos ne serait pas un geste très classe. En plus je ne sais pas conduire le bateau. On est donc partis pour mon avant dernière plongée : superbe comme d’habitude. Cette fois, ma route croise même celle d’un requin de 1m qui passe quelques mètres sous moi ! Mais bon, c’est deja fini… Il va falloir attendre (encore ??) pour the last one.

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Réveil à 7h le lendemain, je laisse tous les autres à leur grasse mat que j’aurais bien aimé faire moi aussi… mais cette fois, ça y est ! Je vais enfin terminer mes leçons ! Cette plongée est la meilleure que j’ai effectuée : lumière parfaite, poissons par centaines plus colorés les uns que les autres, barres de corail superbes… J’en veux encore !!

PC021188.JPGPour info, non, cette photo n'a pas été chopée sur internet mais bien prise à Bunaken par Florent qui possède un appareil photo waterproof!

Retour sur l’ile pour repartir aussitôt et cette fois j’ai le droit de plonger avec les autres ! Pas terrible au niveau poissons et couleurs mais plongée sympathique. 60minutes à 18m de profondeur en moyenne avec des descentes jusqu’à 25m. Vraiment j’adore la sensation qu’on ressent là dessous. En plus, comparé a d’autres, je ne respire pas ! Ce qui fait donc que je peux rester plus longtemps sous l’eau…
 PC011099.JPG

Apres midi tranquillou pour se remettre de ces émotions et retour à Manado en début de soirée. Quelques frayeurs avec le speed boat qui manque percuter des troncs flottant… surtout pour les autres parce que moi j’ai dormi ! Le soir on s’est fait un repas gargantuesque sur le port : crabes, crevettes, poissons, langouste… Pfiou ! On s’est bien gavés ! Fin d’un week end sur une note agréable.

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 02:00
carte.jpgJe lâche (enfin) l’info pour ceux à qui j’avais caché la destination de mon week end : ces deux derniers jours, je me suis donc rendue à Manado pour ensuite rejoindre l’île de Bunaken située en face. Une petite carte pour que vous situiez bien les lieux.

La raison principale de cette destination ?.... roulement de tambour…. Passer mon PADI Open Water!!! Qui est l’équivalent d’un certain niveau (mais je ne sais pas lequel) des niveaux de plongée en France. Autant vous
dire que la semaine a ete bien longue avant de voir se pointer le vendredi soir.

Mais enfin le jour J est arrive, direction l’aeroport de Balikpapan en compagnie de Raphael (autre VIE). Sur la route, celui-ci se rend compte de mes talents d’organisation et de preparation (pour ceux qui auraient un peu de mal avec le sarcasme, je precise que ces talents sont proches de zero), ce qui nous donne droit a un demi tour vers les studios pour y recuperer un guide sur l’Indonesie… Mais enfin nous decollons, Manado nous voici !

J'ai voyage dans cet avion sous le nom de Carlos (qui devait venir aussi et avec qui j'avais reserve mes billets). Et oui, l'hotesse d'accueil s'est plantee en faisant les billets et a pris le premier nom sur sa liste... mais ca n'a pose aucun probleme! Je n'ai jamais eu a montrer mes papiers d'identite (apres c'est a se demander a quoi servent tous les controles de securite qu'on a en France vu le peu d'attentats qui se produisent dans les avions indonesiens)

Alors forcement, on arrive de nuit, sous la pluie, donc la premiere impression n’est pas de top niveau. Il faut maintenant qu’on trouve un taxi et un hotel pour la nuit et ensuite un bateau le lendemain matin pour pouvoir rejoindre le but final du week end (et surtout les profondeurs sous marines !). Raphael prend tout en main et nous nous retrouvons a 10h sur un speed boat a defier les vagues (pas non plus la tempete mais un peu trop tape-cul a mon gout…). Bonne nouvelle lors de cette sortie : si le bateau avance et que je regarde bien au loin en me concentrant, je n’ai pas le mal de mer !

Apres une bonne grosse ½ heure de bateau, on longe les cotes de Bunaken pour enfin arriver en face du resort ou nous allons loger et surtout plonger. Et la… euh… j’aimerais tant vous decrire les plages de sable blanc, le soleil qui brille dans le ciel et nous eblouit, mais ca n’etait pas du tout ca. En guise de soleil, des nuages assez menacants nous accueillent, le vent souffle et la plage est plutot degueue : il y a eu une tempete les jours precedents et la houle a rejetee sur la plage un garnd nombre de bouteilles et autres dechets plastiques...  

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Mais bon, nous y voila! Et l'apres midi apres quelques cours theoriques, me voila enfin au fond de l'eau... premiere plongee a enchainer des exercices mais sympa quand meme! Surtout que j'ai un prof et un bateau pour moi toute seule, si c'est pas la classe!

Le reste de la journee se passe en visionnage de DVD (vu le temps = pluie et vent a fond, la farniente en bronzant sur la playa n'etait pas trop d'actualite...) 

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Le lendemain, finis les exercices (ou presque) place a la decouverte des fonds marins! J'ai effectue deux plongees de 50 minutes, chacune d'elle effectuant un parcours le long d'une barriere de corail. J'ai vraiment adore. Et j'ai vu une tortue geante! (un peu plus grosse que lorsque je fais un cercle avec mes bras) Il y avait tout plein de poissons aussi, mais je ne suis pas assez experte (voire pas du tout) pour donner plus de details.
 
Mon appareil photo n'etant pas waterproof je ne peux pas vous faire partager tout ca, mais je ne resiste pas a l'envie de vous montrer un petit film que j'ai realise en attendant le bateau : a la decouverte d'une vie de crabe...
 
http://www.youtube.com/watch?v=l74Nc3l9Xi0
 
Apres une petite sieste (ben oui, la plongee ca me fatigue!) on reprend un speed boat pour rejoindre la cote. Vu le temps, le chauffeur ne voulait pas rejoindre Manado directement donc on est alles plus loin sur la cote et on a rejoint Manado en voiture, accompagne d'un guide touristique de Sulawesi (la grosse ile ou se trouve Manado) qui donnait bien envie de decouvrir cette ile!

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Nuit dans un hotel avec piscine sur les hauteurs de Manado, dommage qu'il faisait nuit, la vue doit etre sympathique avec la baie en fond. Puis, reprise d'avion et retour au boulot!
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