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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 19:00

Vendredi 2 avril – Road trip à travers la France

17h25 : Je clique sur « envoi », je ferme l’enveloppe et la place dans la boite d’expédition, je sauvegarde mes fichiers et ferme ma session. Yesss ! C’est le week-end et pas n’importe lequel, mon premier week-end de 3 jours, pour ainsi dire mes premières vacances de l’année (ne commencez pas à chipoter en me parlant de mes vacances de 2009, nous sommes en 2010 maintenant).
17h30 : Dans ma voiture, sac déjà prêt depuis le matin dans le coffre, radio en route, la route n’attend que moi.
18h50 : Arrivée sur Toulouse, j’ai presque fini la première étape, plus que 5minutes de périph.
19h15 : Toujours sur le périph… je n’avais pas compté sur les centaines de gens qui ont eu la même idée de partir en week-end en voiture.
19h40 : Ça y est, me voilà au métro de Borderouge où je dois retrouver Royal, un pote de Cousine Marine. Ah bah oui, comme d’hab, j’oublie d’expliquer ce que je vais faire et où je me rends… donc je pars rejoindre Marine et des potes à elle en Bourgogne ! Sauf que là, mon souci du moment, c’est que je n’ai aucune idée de ce à quoi peut bien ressembler Royal. Je sors de la voiture, prête à sortir mon téléphone, quand là, « Cousine Cécile ? ». Euh… oui ? Même pas besoin de galérer, il m’a trouvée direct ! Parfait. Le temps de transvaser tout mon bazar dans son coffre et hop, here we go !
20h : Je ne vais pas vous faire un minute par minute du trajet (la Bourgogne c’est loin), mais en vrac quelques infos. Le régulateur de vitesse c’est magique. J’en veux un. Faudra que je sois patiente. La « cousine Cécile playlist » est top, bravo Royal. Oublier sa carte bleue sur le tableau de bord de sa voiture après avoir payé le péage et la laisser garée est une source de stress. La carte frequent flyer d’Airfrance fait un bon couteau.
2h15 : Enfin arrivés. On retrouve Marine, Rod et Simon au mobile home, et là, ça sent les vacances ! Cousine qui arrive d’Allemagne avec des caisses de leurs savoureuses bières, donc on n’est pas encore couchés. Surtout qu’il faut tenir encore un peu…
4h : Arrivée « surprise » (seuls Royal et moi sommes au courant) de Dud et Dodo qui ont fait la route depuis Paris (ou Orléans, bref, j’ai pas tout compris). Cette fois, nous sommes au complet, le week-end peut commencer !
7h : L’heure d’aller se coucher ou pour certains courageux (merci d’ailleurs !) de faire un tour à la boulangerie du coin en vue du petit déjeuner à venir. Pensée de la soirée, à méditer pour plus tard : avoir des supers pouvoirs quand on a la gueule de bois, ça ne doit pas être agréable.

Samedi 3 avril – Journée bourguignonne

J’arrête là mon heure par heure, il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Réveil à midi (on n’est pas venus pour passer la journée au lit quand même), on apprécie le petit déjeuner avec les viennoiseries fraîches. On apprécie moins la douche dans les sanitaires glacés du camping. Ensuite, mission du moment, les courses. Rod, prévoyant, a pris le monospace pour qu’on puisse tous tenir dans une voiture. Très bonne idée, mais c’était sans compter sur l’odeur tenace du vomi de la petite cousine. Note pour plus tard : ne pas oublier le Febreze sur la liste de courses. Aller faire les courses à 7 pour au final n’acheter que du désodorisant, du produit vaisselle et des fourchettes, ça fait son effet.

Maintenant, on est parés pour jouer les touristes ! Sur les traces de Mitterrand (il paraît que c’est connu qu’il y allait tous les ans), nous nous rendons aux roches de Solutré, particularité géologique du coin. Je ne vais pas vous expliquer pourquoi c’est remarquable (Wikipedia est là pour ça, et surtout j’ai un peu peur de dire des conneries), mais en tout cas c’est joli. Petite balade pour atteindre le sommet d’une des roches. On est tellement forts qu’on a réussi à trouver le créneau de la journée sans pluie. Mais avec vent, on ne peut pas tout avoir. Et quel vent ! Faut faire gaffe à ne pas trop se pencher… mais pour qui possède des ennemis dans son entourage, ça peut être pratique, un accident est si vite arrivé.

paques (2)

paques (1)

Quand on retrouve la voiture (vive le Oust acheté peu avant !), la pluie commence. Quoi de mieux pour l’éviter que d’aller déguster du vin du coin dans une cave ? Rien nous sommes bien d’accord, donc place aux vins renommés du Pouilly-Fuissé. Pour ceux qui ne connaissent pas (pfff, ignares), il s’agit de vins blancs minéraux, certains plutôt tendance carbonates polypieds, d’autres avec une pointe de sols argileux. Ça claque ce genre de discours, hein ? Et pour parler vrai, c’est bon, même si je suis plus une adepte du rouge, j’apprécie. Les autres aussi, certains repartiront même avec des bouteilles… Histoire de ne pas s’arrêter en si bon chemin et de varier les plaisirs, on s’arrête sur la route à St Amour pour goûter leur vin rouge. Certes c’est du beaujolais, mais ça n’excuse pas tout, pas terrible du tout ce vin (sorry pour les gens qui viennent du coin et tombent sur ce blog) (mouais, ça m’étonnerait quand même, je ne crois pas être lue par beaucoup de gens) (je sais, les gens ne savent pas ce qu’il rate, je mériterais d’être connue et reconnue).

Retour au camping, dîner, blind-test (cousine, tu cartonnes, chapeau), cartes, et rebelote comme la veille, on attend l’ouverture de la boulangerie pour s’écrouler au lit.

Dimanche 4 avril – Pâââââââques

Réveil à 13h (on n’est toujours pas là pour glander au lit, mais faut pas abuser non plus), même scénario que la veille pour le début de journée. J’ai failli écrire « matinée » à la phrase précédente, mais soyons précis dans les termes. Pendant que chacun se prépare pour la journée, Dud a une mission : cacher les œufs de Pâques. Ben oui, il ne faudrait pas oublier cette magnifique tradition ! Tradition que je n’ai pas suivie depuis des lustres (j’exagère un peu, je ne suis pas si vieille que ça), mais comme on a plein d’œufs, ça serait bête de passer à coté.

Ensuite vient le moment de la chasse en elle-même. Dud nous explique les limites du terrain de chasse (en gros l’équivalent d’une quinzaine d’emplacements), et c’est parti ! Il a pris son rôle de cacheur très à cœur, on galère à trouver ces petits trésors. Et ce n’est pas faute de se donner à fond, n’est-ce pas les mecs à vous traîner sous les bungalows ? Ou à grimper aux arbres ? On passe, on repasse, on fouille chaque buisson, chaque haie, on ouvre des trappes, on écarte des feuilles, on secoue des branches, on pousse des cailloux. C’est bon de retourner en enfance ! Sauf qu’à la fin, un problème se pose. Le cacheur ne se rappelle plus lui-même où il a planqué tous les chocolats… Concernant les œufs, impossible de savoir s’il en reste dans la nature (et je suis sûre qu’il en reste), mais on était censé avoir un lapin chacun. Nous sommes 7 et seulement 6 lapins ont été découverts. Après une chasse méticuleuse, impossible de mettre la main dessus, on abandonne. Sachez donc qu’il y a un lapin doré allemand (merci cousine, je confirme, c’était trop bon) en liberté dans le camping de Dompierre-les-ormes. Avis aux amateurs.


paques (5)

paques (4)

Après cette pause ludique, revenons dans le monde des adultes et passons aux choses sérieuses : le vin. La veille, c’était le blanc, place au rouge mâconnais. Cave fort sympathique, vignerons tout aussi sympathiques, vin non moins sympathique (j’aime bien le mot sympathique, mais vous avez déjà du le remarquer depuis le temps). C’est là qu’on a appris que l’appellation « vieilles vignes » venait du fait que le raisin provient de vieilles vignes. (…) Je suis repartie avec 9 bouteilles, de quoi commencer ma future cave de rêve. Et je ne suis pas la seule, on a eu besoin d’un chariot pour transporter toutes nos acquisitions jusqu’à la voiture. Il faut maintenant que je patiente au moins 2 ans avant d’entamer les bouteilles, ça va être dur.

paques

Histoire de caser un peu de culture dans ce week-end, on part ensuite se balader dans Cluny. Ville qui a abrité la plus grande abbaye d’Europe (du monde ?) pendant un moment mais qui fut par la suite pillée. Il ne reste quasi rien, mais ça laisse augurer de la taille de l’édifice auparavant, et c’est impressionnant.

paques (3)

Ensuite on se pose dans un restau de la ville pour un bon gueuleton (miam !), et retour au camping en passant sur le chemin (ou plutôt en faisant un détour) chercher la carte bleue de Royal (je ne suis pas la seule à avoir fait mon boulet avec ma CB) qu’il avait laissé chez les vignerons. Ce trajet aura permis à chacun de bien mémoriser l’orthographe de frontispice, qui, comme chacun le sait, est le terme désignant la façade d’une cathédrale (comprenne qui pourra).

Lundi 5 avril – Road trip part II

Journée transport, avec départ à 14h histoire de ne pas arriver trop tard à Pau. La fatigue et le ronronnement du moteur ont eu raison de moi, je n’ai pas été une copilote très brillante sur ce retour… Je retrouve ma voiture (et ma CB, ouf) à Toulouse et ne reste plus que 2h de route.

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