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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 08:59

Dimanche 15 - Bienvenue à Sumba!

Apres avoir boucle ma valise et fait mes au-revoirs a la clique, je me rends a l’aéroport pour la suite du voyage. Quel est le programme? Sumba! Non, pas Sumbawa qui est une ile situee sur l’alignement de Bali-Lombok vers l’ouest, mais bien Sumba, qui elle est situee au sud de Flores. Je n’ai pas trop pu profiter du vol pour admirer les paysages defilant sous l’ avion, j’ ai bien evidemment ferme l’œil a peine je m’etais assise… il y aura toujours le vol retour pour rattraper ! A la sortie, je me trouve un chauffeur qui m’emmene jusqu'à Waikabubak, a moins d’une heure de route de la. L’occasion d’avoir un premier apercu de la vegetation de cette partie de l’ile, bien dense, bien verte. L’occasion aussi de se rendre compte que le developpement du coin n’est pas bien pousse… mais c’est pas plus mal ! Loin des folies de Bali, du monde, du goudron… Et surtout l’occasion d’une demande en mariage de ce chauffeur, bien sympa mais il y a des limites !

A l’hotel, je retrouve qui ? Thomas ! Qui prend 2 semaines de vacances avec sa mere venue visiter l’Indonesie. Apres un cafe a l’hotel, le gerant de l’hotel propose de m’emmener voir le village traditionnel situe en ville, je dis banco ! Sur une colline, non loin du marche, se trouve donc ce village a l’architecture on ne peut plus tradi : des maisons au toit de chaume, placees en cercle autour des tombes familiales. Je papote avec les habitants qui squattent devant leurs maisons et fait la connaissance de Weni, tres sympa, qui me parle des pasola (j’en parlerai plus tard) a venir et qui se propose de m’heberger et/ou de m’y emmener. Why not ? Je prends son numero et file ensuite au marche retrouver mes 2 compagnons en plein achat de betel (j’y reviendrai…).


Ensuite, retour a l’hotel, et au lit, c’est que j’ai du sommeil a rattraper…

Lundi 16 + Mardi 17 - Au milieu de nulle part, immersion dans les croyances locales

Le temps de prendre un petit déjeuner (déposé à la porte de nos chambres s’il vous plait), de négocier avec le gérant de l’hôtel pour avoir une voiture la journée et nous voila partis sur les routes sumbaneses. De la végétation luxuriante, des collines, une route en bon état, mais c’est extra ici ! On fait un peu moins les malins quand le chauffeur nous emmène un peu en dehors de la route « principale » sur un chemin de terre un tantinet boueux… heureusement qu’il maîtrise (un peu) les glissades sur pneus ! On se retrouve a se frayer un chemin à pieds pour atteindre un village traditionnel planqué en hauteur, à l’abri des regards. Au bout de quelques instants, comment dire… on ne se sent pas trop les bienvenus. Effectivement, un homme arrive et se met à discuter avec notre chauffeur qui ne sait plus où se mettre. Il semblerait qu’on ait besoin d’une lettre de notre hôtel pour avoir le droit de rentrer là, donc on se fait tout petit et partons sans demander notre reste.

On décide de faire une pause pour ce qui est des villages et nous rendons en haut d’une colline. Wouah. Avec la mer un peu plus loin en contrebas, les rizières en fond, c’est tout simplement magnifique. Et la semaine dernière c’était le lieu des pasolas (j’y reviendrai…), j’imagine que ça devait être bien impressionnant ! Il parait que c’est le gérant de notre hôtel qui possède les terres et qu’il est prêt à discuter prix... nan, je préfère ne même pas demander !



On pousse ensuite jusqu’à une plage un peu plus bas, histoire de profiter du sable blanc et de remplir nos poches de tout plein de coquillages multicolores. Et puis il se fait faim. En retournant auprès du chauffeur, je vois qu’il fait la discute avec 3 gars, du coup je m’incruste et leur demande s’ils ne savent pas où on peut trouver quelque chose à se mettre sous la dent dans le coin, du style de tous les petits bouibouis à roulettes qu’on trouve partout en Indonésie. Sauf dans cette partie de Sumba apparemment… il n’y a rien aux alentours ! Mais ils proposent de nous inviter dans leur village pour manger. Alors c’est parti !



On se retrouve donc dans un village tout ce qu’il  a de plus traditionnel, sauf que contrairement au matin, ils sont très accueillants et super sympas. On est même invités à s’asseoir avec eux au bord de leur maison en attendant qu’ils nous préparent le repas promis. En fait de repas, on les voit commencer à s’agiter sous la maison… mais que font-ils ? En fait, les maisons de Sumba sont surélevées et dessous il ya un enclos dans lequel sont parqués les animaux (cochons et poulets en général, chevaux aussi). Et là, ils sont en train d’essayer d’attraper un poulet ! Sauf que bien sur il ne se laisse pas faire… Ça donne lieu à une course poursuite dans le village (forcément, le poulet s’est échappé) et au bout de plusieurs dizaines de minutes, les revoilà triomphants avec leur prise.  Ne reste plus qu’à lui couper la tete et à le faire griller. Et ensuite, on a droit à un beau poulet plumé entier et grillé dans une assiette, accompagné de rix, le tout mangé à la main. Miam !



Mais il est temps de dire au revoir, on a rendez-vous avec des prêtres à Wanokaka… Pour quoi parle-je de prêtres ? Mais parce que grâce à Pak Hengky, le gérant de l’hôtel, on va avoir droit à une soirée VIP. Il possède tout plein de contacts, et connaît les bonnes personnes. Du coup, on va avoir le droit (et l’honneur je dirais) d’assister aux cérémonies précédent la pasola. On se retrouve donc devant la maison des prêtres principaux de la région, à s’asseoir, papoter, et mâcher du betel. Qu’est-ce donc ? Une tradition de là-bas : tu commences par mâcher une sorte de graine, de la taille d’une grosse noix (attention, t’avales pas, hein !), puis tu « plonges » un autre élément végétal (aucune idée de ce que ça peut bien être, en forme de petit cylindre) dans une poudre blanche que tu as auparavant déposée au creux de ta main, ensuite tu croques un petit bout de ce bâtonnet et tu mâches. Et la… tu te retrouves à saliver sans plus pouvoir t’arrêter ! Surtout, ne pas hésiter à cracher, ce qu’ils font tous d’ailleurs sans retenue. Mais j’oublie l’essentiel : tout ce mélange, une fois dans ta bouche, prend une couleur rouge/orangée qui malheureusement reste… donc te voilà avec un sourire loin d’être ultra bright jusqu’à ton prochain brossage de dents ! (et encore, il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour enlever toute la coloration) Trop la classe. J’oubliais, ça a un goût amer très fort… mais comme c’est un cadeau pour souhaiter la bienvenue, ben on mâchouille. Et on crache. Et on a les dents toutes rouges.



Bref. Ensuite, on est invités à partager le repas avec eux, toujours assis à papoter sur l’équivalent de la terrasse de leur maison. Lors de la soirée, j’ai la mauvais surprise de casser mes chaussures, du coup me voilà obligée d’acheter des tongs à la boutique du coin (ça vous semble stupide comme info, mais vous allez voir que ça a son importance). Vers 23h, les prêtres lancent le signal du départ. C’est parti pour une marche d’une bonne demi-heure, pour monter en haut de la colline située derrière le village. Heureusement, la lune brille, mais en tongs, c’est quand même pas très aisé. Qui fait partie de l’expédition ? Les prêtres (6), les membres de leur famille, une équipe de TV, un photographe et nous. Quand je vous disais qu’on était VIP ! On arrive donc en haut, et on se pose au village haut perché à attendre. Attendre que les prêtres soient prêts à se préparer. Enfin, les voilà qui pénètrent dans une maison, et se préparent : tenues aux couleurs des villages environnants, tissus bariolés, couteaux traditionnels, le tout mis en place selon un rituel précis.


Ensuite, les prêtres s’installent à l’extérieur, face à la vallée sur un promontoire rocheux. Et là commence la cérémonie d’appel : à la lueur de la lune, ils lancent des incantations pour appeler les nyales sur le rivage. Les nyales sont des vers de mer qui se retrouvent sur les cotes de Sumba une fois par an seulement, ce qui lance le signal de départ des pasola de mars. Je ne sais pas combien de temps dure ces appels, mais c’est impressionnant d’être au cœur du rituel ancestral, si proche des acteurs principaux. Une fois ces incantations terminées, on redescend tous de la colline et nous arrêtons de nouveau à la maison familiale en bas. Sauf que cette fois, nous ne sommes plus seuls. Notre groupe de départ a été rejoint par tous les prêtres des villages environnants, ainsi que de nombreux villageois. Le temps d’une petite pause que tout le monde se regroupe et commence la procession jusqu’à la plage quelques kilomètres plus loin. Il est maintenant 2 ou 3h du matin, on n’a toujours pas dormi, alors quand notre chauffeur de la journée se propose de nous y emmener en voiture, je ne dis pas non… et je plains silencieusement tous ces gens qui marchent !



On arrive à la plage environ 1h plus tard, et avec Christine (la mère de Thomas), Weni (la fille avec qui j’avais sympathisé à Waikabubak et qui nous avait rejoints) et Rewa (la fille de la famille des prêtres), on s’installe sur nos paréos sur le sable, un peu à l’écart, de toute façon, il ne se passera rien avant l’aube. On perd Thomas vu que lui, pas faignasse comme nous autres, avait continué la ballade à pieds… mais au final, on s’est tous un peu endormis à l’arrache, avec en fond sonore 2 musiques en boucle dont je ne me rappelle plus (mais comment est-ce possible ? après les avoir entendues 50fois !), étant donné que Rewa n’avait que deux musiques sur son téléphone portable.

Enfin, le jour commence à poindre, c’est le signal de la suite des cérémonies. Les chefs des prêtres quittent les rochers où ils s’étaient installés et se rendent au bord de l’eau. Là, ils continuent à appeler les nyale, et surtout, ils les cherchent. Au bout d’un moment, lorsque le soleil apparaît à l’horizon, ils finissent par en attraper. C’est le signal que tout le monde attend (j’ai oublié de préciser mais il y a un monde fou sur cette plage !), chacun a maintenant le droit de partir à la pêche.


Et c’est parti pour plus d’une heure les pieds dans l’eau, à se batailler avec ses vers marins qui glissent entre les doigts. A quoi ça ressemble ? À des vers (quel scoop !) très très fins, un peu style vermicelle, de couleur aléatoire, allant du jaune, au blanc, vert, bleu… La taille et la grosseur sont également très variées, allant du tout fin (moins d’1mm d’épaisseur) et tout petit (quelques centimètres) à la bête de compet de dizaines de centimètres et de plus d’1cm d’épaisseur. Je bataille pas mal au début, pas facile de les attraper ! Mais au bout d’un moment, ça passe de mieux en mieux et au final on se retrouve avec une bouteille d’eau dans laquelle grouillent une bonne centaine (voire plusieurs centaines ??) de nyales.


Assez rigoler, le soleil est déjà haut dans le ciel, et surtout l’heure fatidique approche, il est presque 7h. Et que se passe-t-il à 7h pétantes ? La pasola commence ! Bon, il est temps d’arrêter là le suspense et de vous révéler ce que c’est quand même. Il s’agit d’une cérémonie qui se déroule 2 fois par an sur Sumba, et dont le but est d’attirer les faveurs des dieux sur leur ile, afin d’obtenir une nouvelle année abondante, surtout en ce qui concerne les cultures. Elle consiste en fait en des combats entre différents villages de l’ile. Chaque tribu se place à une extrémité d’un espace grand comme un terrain de foot, et durant de nombreuses heures, les hommes des villages vont se battre à coups de lances de bois, le tout à cheval. Cela donne lieu à des jets de lance du plusieurs dizaines de mètres, certains pour le moins impressionnants. On assiste à l’affrontement entre les villages de pêcheurs du coin et ceux situés plus dans les terres. Et ya pas photo, les pêcheurs ont des bras bien plus puissants que les agriculteurs… leurs lancer sont limites terrifiants pour certains ! La première manche se déroule sur la plage jusqu’à 10h, ensuite, tout le monde change de lieu et remonte vers l’intérieur dans un champ entouré de rizières.



Et rebelote. Il fait une chaleur d’enfer, on transpire comme des ours (ça se dit ça ?). Je pars me réfugier à un moment avec Weni et ses cousins et amis dans une maison en construction histoire de trouver un peu de « fraîcheur » (tout est relatif), on papote pas mal et c’est plutôt sympa. Ensuite, retour sur le champ. Mais au bout d’un moment, vraiment, je n’en peux plus, alors je pars à la recherche de Thomas et Christine qui eux aussi sont en train de se dessécher, et ne quittent plus le seul endroit où on peut trouver des boissons fraîches ! Retour à l’hotel donc, pour une sieste amplement méritée…



Le soir, j’ai promis à Weni de la retrouver, elle vient du coup me chercher en moto, petit passage par un restau padang ou on mange vite fait du bœuf rendang, et ensuite direction la maison d’un de ses cousins, ou je retrouve presque toute la clique du matin, avec en plus les parents, oncles et tantes. Et on passe la soirée a papoter et surtout a boire de l’alcool de riz typique de Sumba (j’ai oublie le nom), et c’est pas mal du tout ! Sauf qu’à un moment, tu sens d’un coup que ce verre est le dernier, parce que si tu continues, c’est un mal de crâne carabine qui va se déclarer ! J’oubliais, ça aussi été l’occasion pour moi de gouter ces fameux nyake, préparés par la mère de Weni. Préparation a base de poudre de noix de coco rapée et de différentes épices, les vers étant complètement écrasés et mélanges au reste. Verdict ? Ben, beaucoup de goût de noix de coco, avec un arrière goût assez sale… pas mal, mais on ne m’aurait pas dit qu’il y avait des vers de mer dedans, je n’aurais jamais devine toute seule ! Il est ensuite temps de rentrer me coucher, j’ai encore du sommeil à rattraper.

Mercredi 18 – Adieu Ouest, place a l’Est

Apres un petit déjeuner toujours dégusté devant ma chambre (royal, sauf que j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir que l’œuf dur n’avait pas été cuit ! Donc je m’en suis mis plein les mains, heureusement que je n’avais pas tente de l’écailler sur mon crâne…), on parlemente ensuite avec Pak Hengky et on obtient que le chauffeur nous emmene jusqu'à Waingapu, de l’autre cote de l’île. Sur la route, on s’arrête dans un village, admirer les sculptures situées à l’entrée. On décide ensuite de le traverser (le village) pour aller voir derrière. Ouh la ! Les (nombreux) chiens (très nombreux) ne nous font pas bon accueil et si quelqu’un faisait sa sieste a ce moment, il a du être bien réveillé. Je n’en menais pas large… Mais on finit par atteindre le fond et faisons un petit tour avant de retrouver la voiture.



On se rend un peu plus loin, dans un autre village, ou d’autres tombes superbes nous attendent. L’homme a qui appartient la maison devant laquelle se trouvent les sculptures n’est pas des plus accueillants… donc pas trop moyen de taper la discute, sitôt les photos prises, on retourne à la voiture et on file vers l’est. Les paysages, toujours aussi magnifiques et sauvages, changent du tout au tout sans prévenir. On passe d’endroits très vallonnés, verts, peu densément boisés, à des plaines sèches dans les tons plutôt jaunes, puis à des forêts de type équatoriales, puis retour à des collines… Mais dans l’ensemble, le climat semble être plus sec dans la partie est de l’île. À un moment, la route prend de la hauteur et on se retrouve face à la baie de Waingapu en contrebas, magnifique.



En ville, on se trouve un hôtel tout de suite histoire de poser nos bagages, et comme on en a plein les pattes de toute cette route, on se pose dans un petit warung en face pour un déjeuner tardif. On finit par se déplacer jusque dans les fauteuils sous le ventilateur pas très loin pour un thé glacé, puis deux, puis trois… ça fait du bien de glander un peu ! Mais on finit ensuite par prendre notre courage à deux mains et nous dirigeons vers le port pour y admirer le coucher de soleil. Superbe comme d’habitude.


Mais cette marche me fait me rendre compte qu’effectivement, les tongs, c’est pas fait pour moi… J’ai des ampoules entre les orteils et sur la plante des pieds ! Comment ? Un mystère ! Et plus je marche, plus c’est la torture… En revenant vers l’hôtel je craque et finis par m’acheter une paire de sandales sur le bord de la route. Revêtues de tissu en batik, elles n’ont pas l’air trop mal, et au moins ne me font plus mal aux pieds. Avant de se mettre au lit, ne surtout pas oublier une chose : la chasse aux moustiques !! À chaque fois que je rentre dans la salle de bains, c’est une bonne quinzaine d’insectes qui font les frais de ma vengeance meurtrière… je ne sais pas d’où ils sortent tous, mais j’ai beau en tuer par dizaines, il y en a toujours autant quelques heures plus tard.

Jeudi 19 Mars – Shopping et visites

Petit déjeuner ici aussi déposé devant la porte des chambres, par contre, ce qu’il y a de marrant, c’est qu’on est trois à commander, soit 3 cafés sans sucre, soit 2 cafés et un thé tous sans sucre, et qu’à chaque fois qu’ils nous servent pour le petit dej ou le goûter, on a toujours droit à un mix de tout ! Thé ou café, avec ou sans sucre, c’est à celui qui sera chanceux.

On se décide ensuite pour partir à la recherche de vendeurs d’ikats, ces tissus colorés faits à la main par les habitants de l’île. Direction le sud de la ville, un peu au hasard. On tombe sur une boutique de tissus en suivant les indications de locaux, mais la gérante est peu commode et peu encline à faire baisser ses prix prohibitifs… du coup, on s’en va et cherchons à trouver un tisseur recommandé par le lonely planet. Les explications étant un peu vagues, on marche sous le cagnard sans trop savoir où on va. À un moment, on se dit qu’on a du se planter quand même… alors demi-tour et demande d’indications à des gars qui squattaient dans le coin. L’un d’eux se proposent pour nous montrer le chemin, après tenter de lui faire comprendre qu’on préfère rester seuls, on se le coltine jusqu’au bout. Il s’avère qu’en fait l’atelier de tissage recherché est bien plus difficile à trouver qu’on ne le pensait ! On se fait une bonne trotte sous la chaleur avant d’atteindre notre but. On a droit à une démonstration de teinture et de tissage, vu que l’atelier est en plein air devant la maison du gérant.

Quelques achats d’ikats plus tard, nous repartons, toujours à pieds, vers la ville. Le gars qui nous avait emmenés jusqu’à l’atelier ne voulant plus nous lâcher, on a du se montrer un peu cassants pour le faire partir… mais il a promis de revenir nous voir à l’hôtel, je m’en réjouis d’avance (pour ceux qui ne maîtrisent pas l’emploi de l’ironie, la phrase qui précède en est un exemple de grande qualité). Et après toute cette marche, c’est avec plaisir qu’on se pose dans un restau pour remplir nos estomacs affamés et surtout nous désaltérer avec du thé glacé. Fin de la journée tranquille à Waingapu.

Vendredi 20 Mars – À pieds dans le Sud

Première étape de la journée, prendre un bus pour descendre au Sud vers Rende afin de voir le marché hebdomadaire qui s’y tient. Pas trop difficile comme étape, les chauffeurs des bus qui poireautent se battent presque pour qu’on choisisse de monter dans le leur. On se décide pour un gars qui nous promet un départ immédiat. Finalement, on a bien quitté tout de suite le terminal des bus, mais il a fait le tour complet de la ville avant de prendre la route vers Rende. Pas bien grave, on a le temps, le bus est confortable et la musique sympa. Comme d’habitude, je regarde défiler les paysages par la fenêtre et tout est bien sympathique.

On arrive donc au marché de Rende, censé être le plus grand du coin. Je me demande à quoi ça ressemble dans les autres villages ou lors des journées normales, parce que là, c’est pas bien grand ! Et le choix des produits assez limités, on voulait acheter des fruits mais on a fait choux blancs. Tant pis. On obtient ensuite de notre bus qu’il nous dépose à proximité d’un village traditionnel pas loin et partons ensuite à la découverte du coin.


On commence par traverser ce village et prenons un sentier qui semble monter un peu sur les hauteurs. On rejoint en fait la route par ce biais et cherchons ensuite à avoir un aperçu global des alentours en montant en haut d’une colline. On n’est pas déçus de la vue qui s’offre à nous.


Mais que faire ensuite ? Par où aller ? On sait juste qu’on a donné rendez-vous à notre chauffeur de bus devant le poste de police de Rende pour qu’il nous ramène à Waingapu, mais d’ici là, on a plusieurs heures de liberté. On aperçoit au loin (très loin…) la mer qui scintille entre le relief, et comme Rende est en bord de mer, on choisit l’option de longer la route jusqu’à ce qu’on en puisse plus, et là on commencera à chercher un moyen de rentrer en ville moins fatigant (soit en montant à l’arrière d’un pick-up ou d’un camion qui passe, soit en démarchant des gens à mobylette pour qu’ils nous fassent taxi, ce qu’on appelle ojek en Indonésie).

Nous voilà donc partis, en plein soleil, sans la moindre trace d’ombre et sans une grande provision d’eau. Safety first bien entendu ! Les paysages traversés sont tous superbes, des collines verdoyantes aux rizières pleines de nénuphars, en passant par les villages. On marche, on marche, on fait des pauses aux coins d’ombre qu’on rencontre. Les gens croisés doivent nous prendre pour de drôles d’énergumènes.


À un moment, il nous semble qu’on s’est quand même bien rapprochés de la côte (même si à la base, vue de notre colline, on ne pensait jamais y arriver !), alors on demande à une famille qui se lave dans des chemins d’irrigation de rizières où se trouve la mer. Ils nous indiquent qu’il suffit de traverser la rizière devant nous, puis de se frayer un chemin dans les marécages et on y est. L’idée d’un bain de mer rafraîchissant étant tellement forte, on quitte la route dans la direction indiquée par ces gens. Après la traversée de la rizière, on tombe sur un groupe de jeunes gens qui nous font comprendre que le chemin qu’on veut prendre est bien trop boueux pour qu’on puisse s’y engager. On prend donc le chemin qu’ils nous indiquent, ils viennent d’ailleurs avec nous. Et à un moment, ça devient pas mal boueux (à quoi pouvait ressembler l’autre route ?), et forcément, ce qui devait arriver arrive : par effet ventouse, ma sandale reste scotchée au fond, et lorsque je tente de la remonter, la bride qui tenait les orteils se casse… pas possible de marcher avec ! Pour le moment, ce n’est pas un souci, puisque de toute façon on a de la boue jusqu’aux genoux, ensuite, nous voilà à traverser un bras de rivière avec de l’eau presque jusqu’aux fesses et ensuite, on finit bel et bien sur la plage.

Plage magnifique bien entendu. Avec quelques bicoques où semblent habiter nos guides du moment. Heureusement, Thomas est là et avec l’aide du couteau des pêcheurs du coin il réussit un sauvetage de fortune de mes chaussures qui tiendront bien jusqu’à ce que j’en rachète (encore) une nouvelle paire. Ensuite, il fait vraiment trop chaud et l’envie de me baigner est tellement forte, que tant pis si tout le village s’est regroupé pour nous observer, je pars me baigner en maillot et paréo. Quelle surprise ! L’eau n’est pas du tout, mais alors pas du tout fraîche ! Au contraire, j’ai beau avancer dans la mer, la sensation de chaleur est presque moins supportable qu’à l’extérieur… du coup, je en m’éternise pas et retourne à l’ombre d’un arbre.


On finit par revenir jusqu’à la ville en longeant la mer, puis rebifurquons sur la route. On se fait un petit curry de poulet sur la route et nous posons ensuite devant le poste de police. Mais c’est bizarre, on ne reconnaît pas celui devant lequel on avait donné rendez-vous au bus… je pars faire un petit tour en repérage, et c’est là que mes sandales décident de me lâcher complètement : elles partent en lambeaux ! Et le bitume sous le soleil, c’est brûlant ! Tant pis pour le petit tour, je me réfugie à l’ombre sur le bord de la route et nous rentrons à Waingapu avec un autre bus.

Le soir, quelle surprise, le gars qui nous avait accompagné la veille au magasin d’ikats se pointe avec sa femme et sa fille… pour m’offrir un ikat de chez lui ! Euh… ben merci… mais il est un peu collant tout de même. Heureusement, ils s’en vont très vite. Nous, on dîne, puis au lit !

Samedi 21 Mars -  Toutes les bonnes choses ont une fin

Vient le moment de quitter cette île superbe et de retrouver Bali... journée du samedi au milieu de la foule des touristes, on était bien mieux à Sumba! Le lendemain, retour à la maison.

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 03:54

Mardi 21 Octobre – On se laisse vivre au gré des flots

Cette fois, pas de sonnerie de portable pour sortir du sommeil, mais seulement la caresse du soleil sur le visage. Ou devrais-je dire, la chaleur déjà écrasante a 7h qui nous oblige a émerger de nos matelas. D’ailleurs il fait bien trop chaud pour quoi que ce soit, et quand Zanty nous invite a la suivre pour aller faire un plongeon et rêvasser sur la plage de sable blanc d’en face, je n’hesite pas une seconde !

La vue des multiples oursins qui parsèment le fond marin me donne quelques frayeurs, mais heureusement qu’il n’y en a plus en bord de plage, sinon, pas question de poser ne serait-ce qu’un orteil par terre ! Quand je parle d’oursins, n’ayez pas en tête les mignons petits qu’on trouve par chez nous, non, non. Ceux-ci ont des piques de plus de 15cm bien effilées… Ça doit être plutôt douloureux une fois enfonce sous la plante des pieds..

On arrive sur le sable, l’eau est bien tiède non pardon, chaude, le soleil brille. Et la, histoire de me rappeler des souvenirs de pèche aux cebettes, nous voila tous a genoux, les mains dans le sable, a la recherche de coquillages fort semblable a ces mêmes cebettes ! Mais on ne fait pas trop le poids face a la dextérité de notre cuisinière en chef qui en ramasse par poignées. Histoire de ne pas trop cramer, et aussi parce qu’on ne saurait plus quoi faire de tant de coquillages, nous retournons sur le bateau. Mais pas pour longtemps, nouvelle séance de snorkelling au programme, toujours autant de poissons, de couleurs, de coraux…

Ensuite, un bon déjeuner ou nous retrouvons les coquillages cueillis (pêches ? ramasses ?) le matin même. Toujours aussi bon, Zanty est un véritable cordon-bleu ! En route, on repasse près des raies mantas, toujours aussi fabuleuses a regarder évoluer sous l’eau. Tous les regards se tournent ensuite vers le ciel, le temps semblant se gâter. Une petite houle se soulève, mais le ciel est toujours bien clair. Daniel nous trouve un petit coin a l’abri pour plonger et ensuite on repart se caler a l’abri d’une baie pour passer la nuit.

Mais l’ancre ne tient pas. Nous voila donc partis en pleine nuit noire, en direction du sud pour éviter ces vagues qui loin d’etre fortes n’en sont pas sans effet sur le bateau qui semble plutôt sensible. On sent que l’equipage est tendu, pour info, on n’a pas de phares a l’avant du bateau… C’est donc grâce a la connaissance parfaite des environs de ces navigateurs qu’on arrive sans soucis a destination. Tout le monde est bien content, alors pour fêter ça, rien de mieux qu’une Bintang ! (bière locale pour les incultes malheureux qui n’ont jamais goûte a ce breuvage)

Mercredi 22 Octobre – Une journée qui a semble en contenir plusieurs

Pour ceux qui ne le sauraient pas, c’est un 22 Octobre que j’ai vu le jour il y a maintenant plusieurs années, 23 pour être précise. Et je ne sais pas qui, mais quelqu’un a vendu la mèche sur ce bateau… j’ai eu donc la très bonne surprise être accueillie au réveil par l’ensemble des occupants du bateau, en musique, dans la joie et la bonne humeur ! Zanty s’était levée a 4h du matin pour me préparer un festin : une pyramide de nasi kuning (du riz au safran) parsemée de piments en guise de bougies, une pastèque savamment sculptée, miam !

Ensuite, le temps étant revenu au beau fixe, on en profite pour une plongée, et cette fois Marianne est aussi de la partie.

L’après-midi, j’ai droit a une plongée spéciale en solo avec Daniel pour mon anniversaire : wouah ! Elle fera partie de mon top 5 de plongée ! Des raies (pas manta) bien grosses, des thons, des requins, des tortues… que des « big stuff » comme je les aime et pas des petits machins microscopiques comme les affectionnent la plupart des divemasters en Indonésie.

La veille on était passes en face d’une île ou on avait aperçu un village de pécheurs, on retourne dans ce coin la avec cette fois l’intention d’aller y faire un tour. On approche de l'île avec l’annexe, un grand nombre de bateau de pêche sont au mouillage en face du village mais il ne semble pas y avoir grand monde dans les rues. On descend du bateau et nous avançons vers les maisons. Personne dans les rues ? A peine l’annonce de l’arrivée de touristes blancs a commence a se répandre que nous voila entoures de nuées d’enfants ! Ils veulent tous se faire prendre en photo et ensuite regarder le résultat sur l’écran. Ils sont tellement enthousiastes et photogéniques qu’on ne s’en prive pas.

C’est un moment totalement hors du temps. On a du mal à quitter ce village après l’avoir traverse. Les enfants aussi ont du mal à nous laisser partir. On finit par leur promettre de leur faire parvenir des tirages des cliches pris pendant la journée, ce qu’on a d’ailleurs fait en revenant a Balikpapan.

Revenus sur le bateau, on se dit qu’on en a vraiment vu beaucoup aujourd’hui, une journée bien remplie. Mais ça n’est pas termine. Daniel emmène le bateau le long d’une autre île pour le coucher de soleil. Cette île est couverte de mangrove et de foret où vivent des chauves-souris. Et lors du crépuscule, ces volatiles partent à la recherche de nourriture sur une autre île et s’envolent en passant au-dessus de nos têtes. Et il en passe des chauves-souris. Et encore et encore. Même après le coucher du soleil on les entend toujours qui nous survolent. Combien seront passe ? Des centaines de milliers selon nos estimations.

Voila comment se termine cette journée féerique, des images toutes très différentes plein la tête…

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 10:40

Vendredi 17 Octobre – Bye-bye Papan, mais ce n’est qu’un au revoir

C’est après une semaine a trépigner d’impatience (et je pèse mes mots) que Marianne, Rose-Marie et moi avons pris l’avion en quittant le bureau pour rejoindre Bali. Deux vols pendant les quels je n’ai pas dormi et notre voisin non plus, sorry pour lui mais je crois qu’on avait besoin de se défouler… Et qui on retrouve à l’hôtel a Bali ? Mes parents !! Non, ce n’est pas le fruit du hasard mais une semaine prévue de vacances avec eux lors de leur séjour indonésien (un mois presque entier, quelle chance).

Mais il est l’heure de dormir, on n’est pas encore arrives a destination….


Samedi 18 Octobre – Nusa Tenggara Timur, nous voici !

Réveil matinal pour se rendre a l’aéroport de Denpasar. La, c’est un retour en arrière de 10 mois (que le temps passe vite) que je revis : on prend l’avion pour rejoindre Labuan-Bajo sur Flores, comme lors de mon voyage en Janvier dernier. Toujours la même compagnie, le même avion (un Folker 50 pour les connaisseurs) et les mêmes paysages enchanteurs qui défilent sous l’avion. Comme on ne vole pas bien haut on en profite à max.


On arrive à l’aéroport, qui n’a pas change, on récupère nos bagages et retrouvons le dive master qui nous accompagnera sur le bateau. Ah oui, j’ai oublie de préciser, ces vacances se dérouleront essentiellement en croisière sur un bateau !! Bref, on retrouve le dive master, et je trouve qu’il ressemble enormement a celui que j’avais eu lors de mon voyage en janvier… mais c’était 11 mois plus tôt et je me dis que ça serait vraiment improbable. Mais quand il nous dit son nom (Daniel), ça fait tilt ! Il ne s’appelait pas Daniel aussi ?? Après vérification sur mon log book, c’est bien lui !! Il reconnaît d’ailleurs son écriture mais absolument pas mon visage et se sent tout désole de m’avoir oubliée.


Avant de monter a bord de notre navire qui sera notre home sweet home pendant une semaine, des besoins logistiques nous forcent a faire quelques courses : essentiellement a base de bières et de gâteaux aperos ! Non, je plaisante, on a aussi acheté du pain et récupère les fruits et légumes pour la semaine, ainsi que les pass pour pouvoir naviguer dans le parc de Komodo. Et j’oubliais, autre besoin logistique : makan !! Autrement dit, manger ! Il se fait faim et on décide de manger une dernière fois a terre avant de retrouver le bateau.

Mais ensuite, on se rend sur le Jingo-Jango et faisons connaissance avec l’équipage :
            Daniel, dive master
            Jonas, capitaine et frère de Daniel
            Zanty, cuisinière et sœur de Daniel
            Peter, meccano, pas de lien de parente cette fois

Mais aussi avec le bateau : 22m de long, 4m de large, magnifique en bleu et blanc… le bonheur ! On s’installe sur le pont, bien confortablement installes sur des matelas abrites du soleil brûlant par des toiles suspendues en travers du bateau.


A peine partis que l’heure de la sieste sonne pour moi, entrecoupée de réveils, le temps de jeter un œil sur les paysages paradisiaques qui nous entourent et de retomber dans le sommeil. On arrive a destination, de magnifiques petites îles nous entourent. Quoi de mieux à faire qu’un peu de snorkeling ?? A peine le temps d’y penser que nous voila déjà a l’eau. Et c’est pas mal du tout ! Eau chaude, corail bien beau et poissons présents.

Et le top du top, c’est que quand on sort de l’eau, le dîner nous attend tout prêt sur la table. A base de poissons tout frais et de fruits non moins frais (quelle délice cette mangue…), c’est le paradis ! Ensuite, chacun s’écroule dans son lit respectif, « à la fraîche » sur le pont parce qu’il fait bien trop chaud dans les cabines.



Dimanche 19 Octobre – on garde le sourire en toutes circonstances

Après une bonne nuit de sommeil, c’est par les premiers rayons du soleil qu’on se fait doucement réveiller. Très agréable comme réveil, ça change de la sonnerie de portable qui t’annonce le retour au bureau dans l’heure (ou plutôt le quart d’heure) qui suit. Et pour ajouter à cet éveil tout en douceur, un petit déjeuner royal nous attend sur la table ! Mais que rêver de plus ? Du soleil ? On en a ! Et si on se plaint de la chaleur, il suffit de piquer une tête dans la mer. Ce qui n’a pas tarde d’ailleurs.


Et histoire de se mettre tout de suite dans le bain, on enchaîne par une plongée. Qui part a la découverte des grands fonds ? Rose-Marie, Papa, Daniel et moi. Rose-Marie est en binôme avec Daniel et je me retrouve en charge de papa… qui n’a pas plonge depuis son baptême il y a 10 ans. Il retrouve très vite des sensations ! Je fais une découverte, c’est pas facile facile de gérer la flottaison de 2 personnes a la fois, mais ça se fait.

On remonte dans le bateau, et a peine le temps de se sécher que la table est déjà servie. Royal ce déjeuner encore une fois. Un petit roupillon pendant qu’on se dirige vers le prochain lieu de plongée. Arrives sur place, le temps n’est plus au beau fixe (n’allez pas imaginer la tempête non plus, d’ailleurs il ne pleut même pas), la lumière décline et les conditions ne sont pas idéales pour plonger. Qu’a cela ne tienne, cette cession plongée se transforme en snorkelling fort sympathique.


On finit la journée par un apero au soleil couchant, rythme par la musique sortant des enceintes, l’odeur alléchante du futur dîner prépare par Zanty nous chatouillant agréablement les narines… quel bonheur… Lorsque d’un coup, plus de musique, plus de lumière et une fumée noirâtre qui s’échappe de la cabine ! Le générateur vient de nous lâcher. Après des essais infructueux de Peter et Jonas pour réparer l’engin, il faut nous rendre à l’évidence, il est bel et bien mort. Donc plus de musique, il faut sauver les batteries jusqu'à ce qu’on ait accès à un nouveau générateur… Et la ou on est, c’est pas ça qui court les rues ! Mais une idée fuse, retrouver le bateau sur lequel bosse l’habituel divemaster du Jingo Jango qui se ballade lui aussi dans les environs.


Cette mésaventure ne nous empêche pas de finir la soirée à la lumière d’une veilleuse au-dessus de nos têtes, mais sans musique…

Lundi 20 Octobre – Bêtes en tout genre

Réveil toujours aussi agréable, même si cette fois l’utilisation du portable est nécessaire pour certains, dont je fais partie… Petit déjeuner matinal et nous nous rendons ensuite directement sur Rinca afin de partir à la découverte de cette île et de ses habitants, les fameux dragons de Komodo. On fait bien attention ou on met les pieds histoire de ne pas marcher sur un de ces spécimens. Mais il faut croire qu’on n’est pas très doues niveau observation… non, je vous rassure, personne n’a marche sur la queue d’un de ces lézards, mais personne n’a vu celui qui était a 20cm du bord du chemin nous menant chez les rangers ! Sauf Daniel qui nous accompagnait (sans quoi, on n’aurait jamais su qu’on était passes si près).


On rejoint le camp des rangers et partons pour une ballade de pas loin de 3 heures sur l’île en compagnie d’un guide. Il fait chaud. Très chaud. Et il n’a pas du pleuvoir depuis longtemps puisque les paysages sont complètement secs, presque brûles par le soleil. Mais néanmoins très beau ! Avec tous ces palmiers disposes  un peu n’importe ou sur les collines, on dirait presque que quelqu’un s’est bien amuse a les planter au pif… On croise des oiseaux, des singes, des biches…


Et finalement, nous atteignons un trou d’eau cache dans la foret. Et la, c’est plus d’une dizaine de dragons qui s’y trouvent ! Pourquoi ? Parce qu’un buffle est en train d’y agoniser après avoir été mordu par l’un de ces lézards… Il y en a de toutes les tailles et surtout, il y en a partout ! Maman manque de marcher sur l’un d’entre eux en voulant se rapprocher pour en prendre un autre en photo. Pendant ce temps la, le guide fait le beau en faisant mumuse avec les grosses bestioles…


On essaie de faire les malins nous aussi, mais ya pas a dire, on n’est quand même pas très rassures.


On retourne vers le camp en traversant cette fois la foret, et ensuite direction le bateau pour un super brunch (abréviation de breakfast/lunch pour ceux qui ne le sauraient pas…) et histoire de ne pas perdre le rythme des vacances (et aussi parce qu’on s’est levés supra tôt) on enchaîne sur une bonne sieste toujours sur le ponton pendant que des dauphins passent non loin de la. La vie est belle…


Puis il est l’heure de se réveiller, la tension monte, tout le monde est sur le qui-vive sur le ponton. Chacun scrute le sommet des vagues à la recherche d’un signe. Quel signe ? un signe de la présence de raies mantas pardi ! Quand tout a coup, c’est le signal, Daniel a aperçu leurs dos glissant sous la surface de l’eau. Ni une, ni deux, Marianne et moi nous jetons directement à l’eau ! Avec palmes, masque et tuba, nous nous retrouvons nez a nez avec plusieurs mantas. Qui passent et repassent sous nous, nous frôlent, plongent et remontent. Impressionnant.

Je remonte ensuite sur le bateau pour enfiler la bouteille de plongée et avec Papa, Rose-Marie et Daniel nous partons observer ces bêtes par en dessous. Tout aussi majestueux. Malheureusement, on les perd de vue et ne les retrouvons plus ensuite.


L’après-midi se poursuit sans se presser, farniente sur le ponton, papotage en tous genres, lecture… et nous en profitons aussi pour laisser parler nos talents artistiques. Ou plutôt le talent de photographe de Rose-marie face à nous, apprentis modèles. Le résultat est à la hauteur des espoirs mis en nous…

           


En fin après-midi, on croise la route du bateau sur lequel travaille le divemaster habituellement en poste sur le Jingo-Jango mais qui s’avère être en vacances (cherchez l’erreur). Ce la nous permet de récupérer un générateur de rechange et nous retrouvons le soir avec délice le plaisir d’écouter de la musique, de prendre une douche (sinon, il n’y a pas d’eau qui sort de la pompe), d’avoir de la lumière, ce qui nous permet de finir la soirée autour d’un Trivial Pusrsuit (je ne sais même plus qui a gagne… donc sûrement pas moi !)

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 01:15

Ce qu'il y a de bien en Indonésie (entre autre) c'est le nombre de jours feries dans l'année! Avec le multiculturalisme qui existe ici, on a droit à de nombreux avanteges, comme feter le nouvel plusiers fois (nouvel an "normal", indonésien, chinois et balinais) ce qui fait 4 jours de congé répartis sur quelques mois et tombant pour la plupart le jeudi! Par exemple jeudi 7 janvier, c'était le nouvel indonésien et pour feter ça, rien de tel qu'un petit voyage!

L'objectif du périple en vue : Komodo!! Petite carte rien que pour vous : 

untitled.JPG

Nous sommes quatre à quitter Balikpapan en ce mercredi : Cédric, Carlos, Florent et moi. Mais seulement 3 à nous rendre du coté de Komodo, Carlos restant sur Bali avec des amis.

IMG_3550.JPGArrivée sur Bali au coucher du soleil

Et c'est parti pour 2h de traversée sous le soleil! Nos membres d'équipage : 3 jeunes indos qui ne nous adressent pas la parole, sympa. On a à peine fait 100m que le bateau s'arrete... Que se passe-t-il? Aucun moyen de le savoir puisqu'ils ne nous parlent pas! Bon ben on attend. Mais ça a l'air sérieux, un des indos passe son temps à disparaitre par une trappe sur le plancher et à en ressortir trempé... Au bout d'un moment ils se rendent compte de notre existence et nous leur pretons un portable pour joindre le fameux Jakobus. Au bout d'un moment un indo assez agé rejoint le bateau en pirogue (ben oui, on n'est meme pas sortis du port... et le courant nous ramène petit à petit vers le ponton!) et à peine monté sur le pont, il balance une torgnolle a celui qui semblait etre le chef! Faut croire que c'est sérieux... Bon,le nouveau prend les choses en main et après réparation de la direction du bateau, on reprend la route.

IMG_3564.JPGOn garde le sourire surtout... on est en vacances quand meme!


Faut pas etre pressé... on avance à 2 à l'heure! Mais les paysages sont magnifiques et on profite bien de la traversée (une petite sieste pour moi au passage ne fait pas de mal). Les iles que nous croisons sont toutes paradisiaques : isolées, couvertes de verdure, plages de sable blanc, eau turquoise... ça donne envie de dire au conducteur de s'arreter et de piquer une tete! Mais comme la route est longue, on continue.

IMG_3648.JPG

Vous croyez que ces chèvres ont conscience d'etre là où elles sont??


On arrive enfin au terminus : Rinca. Oui, je sais, en fait j'étais pas à Komodo mais à Rinca, l'ile jumelle voisine... mais si je vous avais dit "tiens ce week end j'étais a Rinca!" ça ne vous aurait rien dit (peut etre meme que deja Komodo ça ne vous parlait pas plus que ça...). Bon bref, nous y sommes. Petite marche à travers la mangrove et voila t'y pas qu'au détour de la route on croise quoi? Notre premier dragon!! Se dandinant tranquillou pour avancer, il doit faire 1m50 de long. Bon ça, c'est fait, je peux le cocher sur ma to do list. On continue notre chemin et cette fois c'est sur un buffle qu'on tombe! Pas tres rassurant de passer à coté de lui, il a le regard aussi vide qu'une vache... Ça y est, on arrive au camp des rangers, là où nous allons passer la nuit.

undefinedOuh la grosse bebete!


Et là, panique. Ben oui, en fait sur place ils n'organisent rine, pas de plongée, pas de bateau, kepoui. Et en plus les portables ne captent pas. Et le seul téléphone qu'ils aient est une radio qui leur permet de contacter l'autre camp de rangers de l'ile. Euh... j'ai comme qui dirait l'impression qu'on aurait du etre moins méfiant avec Jakobus finalement... Bon, il faut qu'on trouve quelque chose. D'abord, rattraper le conducteur du bateau pour qu il vienne nous chercher non pas dimanche soir comme on avait prévu, mais vendredi soir, de façon à passer la nuit à Labuhanbajo et à trouver un centre de plongée là bas pour la journée du samedi. Cédric s'en charge et au retour nous annonce qu'il a rencontré un gars qui vit dans une pirogue et qui est pret à nous emmener dans sa "maison" jusqu'a un endroit à 30minutes de rame où les portables captent. Parfait! On va faire d'une pierre deux coups : trip de ouf avec le gars dans sa cahute flottante et appels multiples pour peaufiner notre programme! Rendez-vous est pris pour 19h, parce que à la lumière du jour c'est pas drole.

En attendant 19h, on décide de partir en vadrouille sur la colline qui apparait derriere le camp, et ce malgré les recommandations des rangers nous disant que c'est pas tres safe de sortir lorsque la nuit va tomber, sans lampe de poche : on risquerait de marcher sur la queue d'un dragon qui n'apprecierait pas trop!! Mais on est en week end, donc le "safety first" on oublie. Et on a bien fait! Paysage magnifique qui nous attend de la haut, avec vue sur la mer de chaque coté de l'ile, ilots au loin, palmiers... On assiste meme au coucher de soleil, le tout bien tranquillement, sans croiser une seule bebete.

undefinedMarcher la dessus en pleine nuit, ça le fait moyen...


Mais il est l'heure de retrouver notre ami nomade pour cette expédition nocturne vers la civilisation (c'est a dire un lieu où le signal du portable passe). Direction le ponton. Problème : le gars en question ne peut (ou ne veut) prendre qu'un seul d'entre nous... Dilemme. Qui va y aller? Parce que autant y aller à trois, ça peut etre très drole, autant tout seul ça devient vite glauque. En plus, personne ne se sent le courage de prendre des décisions pour le groupe sans consulter les autres (et faire des aller/retours entre Rinca et le lieu magique n'est pas envisageable). Après moultes discussions, on décide de ne pas y aller mais d'utiliser la radio des rangers pour appeler l'autre camp pour qu'ils viennent avec leur bateau à moteur pour qu'on aille là où ça capte. Le capitaine du bateau nous accompagne jusque chez les rangers (si on a bien compris c'est son fils qui a le bateau). Bon, je vous passe les détails, mais au final, on n'a jamais réussi à joindre les autres rangers, du coup on a laissé tomber. Ils nous ont bien proposé une marche de 2h pour atteindre le sommet dúne colline où on capte bien, mais de nuit c'est pas terrible et en plus la rando qu'on a prévu pour le lendemain matin passe par là. 

Bon, avec tout ça, il est l'heure de manger. On se pose donc dans le coin "restaurant" du lieu, où le cuistot nous propose une soupe de nouilles. Ben c'est parti pour une soupe de nouilles! Nous qui pensions profiter d'une bonne bière bien fraiche en meme temps, on est tombés sur un os. Ils ont bien de la bière, mais pas de frigo... donc bière chaudasse à déguster, accompagnée d'une soupe de nouillesqui laisse à désirer... c'est pas comme ça qu'ils vont gagner une étoile au guide michelin! On décide au bout d'un moment de rejoindre notre bungalow pour aller dormir. Tout un poeme ce bungalow...

undefinedMiam!


Une grande pièce avec deux lits (les mecs partagent le lit deux places tandis que j'hérites du lit une place), faiblement éclairée, des matelas et sommiers de piètre qualité, une chaleur atroce, des moustiques à ne plus savoir qu'en faire et une salle de bains rustiques qui pue la mort (elle ne possède ni ouverture sur l'extérieur, ni lumière). Un palace en somme! Mais bon, il faut bien dormir, le lendemain réveil à 6h30 pour partir en trekking (ça fait plus classe que rando) à 7h.

Toujours le meme cuistot pour le petit dej : banana pancakes à peine cuite avec une texture et un gout assez étrange, pour ne pas dire dégueux (gout d'essence selon Florent). Et nous voila partis pour un trekking à travers l'ile. Il fait chaud. Très chaud. A peine partis que déja on dégouline. Mais bon, on s'y fait et on prend plaisir à admirer les paysages que nous parcourons. Comme on est en plein dans la saison des pluies (mais on a de la chance, tout notre séjour ce sera déroulé sous le soleil), tout autour de nous est recouvert d'une végétation bien verte et nous donne l'impression d'etre en dehors de l'Indonésie (par certains apects ça me faisait penser à la cote ouest de l'Ecosse... mais avec des palmiers!).

undefined

Nee bad


Au cours de la ballade, on croise de nombreuses especes animales. Des dragons de Komodo of course, plus ou moins grands et plus ou moins réveillés, mais aussi des buffles sauvages! Et ça, c'est super impressionant. Ils se baignent en troupeau dans les trous d'eau (ou plutot de boue) qu'on peut trouver sur l'ile et à notre approche, ils s'enfuient tous au galop : superbe spectacle. A chaque fois je me demandais ce qu'il se passerait si jamais ils décidaient non pas de nous fuir, mais de nous foncer droit dessus! Je crois qu'on aurait été bien piétinés...

undefinedDérangés pendant l'heure du bain

 

Effectivement, 2h après le départ, on rejoint un sommet en haut duquel nos téléphones reviennent à la vie! On peut donc contacter notre GO pour etre sur qu'il revienne bien nous chercher le soir meme à Rinca. Ouf! Ne restera plus qu'a trouver sur place (donc à Labuhanbajo pour ceux qui suivent). On profite du superbe panorama pour faire une pause la haut, puis direction un plateau plus bas pour partir à la recherche de chevaux sauvages... finalement on les trouve une fois qu'on s'était dit que ça ne servait plus à rien de les chercher! Bon ben, des chevaux sauvages, c'est des chevaux... sauvages certes, mais ils ne sont pas différents de ceux qui paissent dans un pré...

undefinedUnder my umbrella...


Ensuite, retour au bercail pour un repas meilleur que la veille (poisson grillé) et on est reparti pour une rando! Cette fois en direction d'un autre sommet de l'ile. Heureusement, toute la premiere partie de la ballade se fait sous le couvert des arbres. Parce que si jamais vous vous imaginez une ballade tranquillou au soleil, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude! A peine on a quitté le camp qu'on était trempés! Et meme le matin! Et comme ça grimpe presque partout, on a bien chaud... et le soleil tape! (Demandez à Cedric qui craint la morsure du soleil et a fait les ballades en chemise pour pouvoir avoir un col qui lui protège la nuque et en parapluie pour protéger tout le retse!!). J'ai moi meme pris quelques couleurs ce jour là. On termine cette rando sur un panorama bien sympathique, tellement d'ailleurs qu'on reste en profiter un certain temps.

undefinedLa méga classe!

undefinedJ'y étais


Le soir, retour à Labuhanbajo avec notre bateau toujours aussi lent... soirée tranquille dans notre hotel et au dodo. Je mets le réveil à 6h (étant donné qu'on ne s'est pas inscrits à une sortie plongée la veille, il faut qu'on trouve un club qui accepte de nous rajouter dans son planning, d’où le réveil ultra matinal). Sans etre mauvaise langue, mes compagnons ne sont pas des leves tot, ou en tout cas pas des rapides le matin. Du coup, je me décide à me rendre dans les différents centres de la ville pour trouver des infos. Malheyreusement pour moi, je trouve toutes les portes closes, il est bien trop tot pour des indos. Meme les numéros de téléphone sonnet dans le vide. Retour à l'hotel où je retrouve les deux autres qui se décident à se lever. Ensuite, changement d'équipe : pendant que eux retournent aux centres de plongée, je me pose tranquillou dans la salle de petit dejeuner. Et 15 minutes plus tard, je vois Cédric qui arrive tout essouflé me disant que si on veut plonger, il faut etre dans 5minutes au port!! Bon ben tant pis pour le petit dej.

On se retrouve sur un bateau très chouette avec seulement 2 autres clients (qui faisaient un peu la gueule quand ils nous ont vu débarquer vu qu'ils pensaient avoir le bateau pour eux tous seuls). Et c'est parti pour une journée entiere sur ce bateau! Franchement, on est super bien tombés avec ce centre de plongée : c'est le dernier qu'aient tenté Cedric et Florent vu que pour tous les autres clubs, les bateaux avaient deja quitté le port quand ils sont allés les voir, et il était vraiment très bien. Equipage sympathique avec un cuistot doué (pas comme sur Rinca...), divemaster qui sait ce qu'il fait, bateau très grand et confortable... Au programme de la journée : 3 plongées sur différents sites. On décide de n'en faire que 2 vu que le lendemain on doit prendre l'avion.

Premiere plongée. Beaucoup de courants (pas le genre de plongée où tu te laisses porter par celui ci, on a du pas mal palmer pour rester groupés) et pas mal de poissons, meme si niveau visibilté on peut trouver mieux. Selon le divemaster elle peut atteindre les 50/60m lorsque les conditions sont ideales! Au cours de la plongée, une rencontre à noter : un requin de 2m qui est passé vraiment non loin de nous!

Après cette plongée, repos sur le pont du bateau agrémenté d'un bon repas (mmh le poisson grillé...). Le couple nous accompagnant enchainant sur une autre plongée, on décide de faire du snorkelling (palmes/masque/tuba en français dans le texte, c'est tout de suite moins classe) pour rejoindre une ile de carte postale : eau turquoise, sable blanc, colline verdoyante, personne à l'horizon... un petit morceau de paradis rien que pour nous! Ensuite, retour sur le bateau juste à temps pour profiter d'un spectacle assez impressionant : une pluie intense qui tombe sur Flores avec le rideau de pluie qui se dirige droit sur nous. Heureusement l'ondée ne dure pas plus d'1/4 d'heure et il est ensuite grand temps de nous rendre au point de plongée suivant, site portant le nom de "manta point"... ça veut tout dire!! Nous voila prets à en prendre plein la vue! Pour ceux qui n'auraient que peu ou pas de notions concernant la faune du monde sous-marin, le manta point fait réérence aux raies mantas, qui peuvent atteindre des tailles impressionantes! Autant vous dire qu'on n'en voit pas tous les jours... d'où notre impatience! Mais on connait aussi la facilité avec laquelle on nous promet plein de choses qui finalement ne surviennent pas... donc méfiance...

undefinedIl est waterproof votre bateau?

C'est parti. Première impression : visibilité vraiment pas terrible, va-t-on apercevoir des raies dans ces conditions? Deuxième impression : euh... il n'y a vraiment rien par ici, pas de coraux, pas de poissons... si on ne voit pas de raies c'est la mega loose... On avance tranquillement, lorsque tout à coup "ding! ding!" c'est le divemaster qui frappe contre sa bouteille avec un objet métallique pour attirer notre attention! En face de nous semble s'approcher quelque chose... et petit à petit, comme en ombre chinoise apparaissent, non pas une, mais deux raies mantas!! Tout le monde se colle contre le sol, on bouge le moins possible, on respire le moins possible et on attend qu'elles s'approchent... et elles le font! 15 minutes magiques à regarder ces géants (je dirais presque 4m d'amplitude!) évoluer majestueusement sous l'eau. Le reste de la plongée aura consisté ensuite à traquer ces "petites" betes, mais elles n'auront jamais été aussi pres de nous qu'au debut. J'aurais adoré qu'elles passent au dessus de nous, mais elles faisaientà chaque fois demi tour environ 3metres devant nous.

Fin de cette journée plongée qui sonne aussi la fin de ce week end prolongé. Le lendemain, retour sur Balikpapan...

undefinedVoilà ce qu'on a quitté...

 

 

Phrase du jour : "Terlalu mahal!" ne pas hesiter à se servir de cette expression lors des marchandages... et oui, ces deux mots signifient "trop cher"! Et comme les prix annonces sont toujours sur-évalués (blanc = gros richou pour eux), on ne coupe pas à la phase de marchandage. Je ne suis pas très douée à ce jeu là d'ailleurs...



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