Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 11:04

Mercredi 5 août - Etosha

On devient experts en préparation matinale, il nous aura fallu seulement 1h10 pour être prêts à partir, petit déjeuner inclus. Avant de reprendre la route, on repart au point d'eau. Cette fois c'est au tour des dindons et des zèbres de venir boire un coup.

Et pour le reste de la journée, on va traverser le parc d'ouest en est, depuis Okaukuejo jusque Namitoni, de point d'eau en point d'eau. On ne comptera plus les animaux qu'on verra à la pelle, des photos valent mieux qu'un long discours.

Et ça continue encore et encore, il y a toujours quelque chose à voir. Pas le temps pour une pause sieste en voiture aujourd'hui !

On en deviendrait presque blazés de croiser des girafes, zèbres et autres animaux exotiques... Bye bye l'excitation des premières heures dands le coin.

Le soir on campe sur Namutoni, avec diner au buffet du camping cette fois. Le point d'eau ici est décevant, on n'y verra rien du tout, ni au coucher du soleil (magnifique), ni après diner.

 

Jeudi 6 août - Parc du Waterberg

Comme la veille, réveil et préparation express, on part ensuite voir quelques points d'eau avant de quitter le parc. En moins d'1h on verra un nombre impressionnants d'animaux : girafes, zèbres, gnous, autruches, dindons...

On quitte ensuite le parc avec regret, ça aura été 2 jours de fou, jusqu'à devenir blasé de croiser une girafe sur le bord de la route ! On repart en direction du sud cette fois, en relâchant l'attention de l'observation des alentours, on peut même recommencer à faire des siestes en voiture. On a tellement hâte d'arriver et de sortir du véhicule qu'on rate le lac naturel sur la route. Tant pis, la Namibie restera un pays sec pour nous. On s'arrête rapidement pour faire quelques courses, et on continue. On traverse des zones de pâturage pour vaches et moutons, qui s'enchaînent les uns après les autres, sur des distances toujours impressionnantes. Ça nous force à sortir de voiture fréquemment pour ouvrir et refermer des portails délimitant chaque domaine. Les paysages ont complètement changé, il y a des arbres partout, pas très grands mais fort nombreux. On arrive à destination, la ferme de Waterberg Wilderness, dont la propriété empiète sur le parc naturel du plateau de Waterberg. Déjeuner sur notre emplacement de camping (classe, sans vis à vis et avec sanitaires privés), puis verre dans la salon principal, auquel il manque un mur, pour pouvoir mieux profiter de la vue sur la vallée entourée par le plateau.

Après ce repos, on embarque pour un safari en jeep. On n'est pas hyper motivés après avoir vu tant d'animaux à Etosha, mais on ne va quand même pas rater un safari. On va rester sur les terres de la ferme, donc sans croiser personne. Par contre, à peine après avoir commencé à rouler, une girafe ! Non, 3 girafes ! Bon, ça devrait aller comme safari.

Notre guide est très sympa et explique plein de choses sur la faune et la flore des environs. Les termites notamment, qui construisent des pyramides de terre partout, plus hautes les unes que les autres. Mais aussi les oiseaux, les rhinos...

Oui, car il y a des rhinos sur ce domaine. Les verra-t-on ? Avec des arbres partout ça semble peu évident, la visibilité est réduite. À un moment on descend de voiture, et on suit notre guide, à pied, qui parle d'abord avec une radio puis à haute voix avec une autre personne. On finit par rejoindre cette personne, et là, derrière elle, 2 rhinocéros énormes à même pas 50 mètres !!!

Ils ont l'air très intrigués par notre groupe car passent leur temps à marcher (trottiner plutôt, ça avance vite) vers nous. On passe notre temps à nous décaler sur le côté et à reculer, jusqu'à revenir se placer derrière la jeep. Impressionnantes ces bêtes. On n'en mène pas large, si le guide part on ne sait plus quoi faire !

Les 2 animaux finissent par disparaître entre les arbres, et on remonte en voiture. Pfiou. Pas mal ce safari finalement. On se dirige ensuite vers un point d'eau, et là, surprise, un 3ème rhinocéros ! Avachie par terre, on va pouvoir s'en rapprocher à pied mais pas trop, pas envie qu'elle se mette debout énervée qu'on l'ait dérangée.

Après ca on verra encore d'autres animaux : aigles, autruches, phacochères, impalas, gnous... Puis pour se remettre de ses émotions on se pose dans une grande clairière, avec une boisson fraîche, pour profiter du coucher de soleil et des contes du guide.

On monte pour la dernière fois nos tentes, puis diner au lodge, dans la même salle que précédemment. Cette fois on est content qu'il y ait un feu de bois et des plaids de disponibles, car le mur absent et la fraîcheur du soir nous refroidissent bien. Excellent diner, un des meilleurs du séjour.

 

Vendredi 7 août - This is the end

Réveil encore une fois matinal, pour notre dernier petit-déjeuner en mode camping, et notre dernier pliage de tentes. Les vacances touchent à leur fin, mais on compte bien profiter de cette dernière journée complète avant le retour sur Whindoek annonçant le vol du lendemain. On scinde le groupe en deux : Sylvain et Tiphaine iront suivre le chemin de randonnée qui est aménagé avec un parcours historique retraçant l’histoire de la Namibie et de la région, et Yohan et moi partiront un peu plus loin suivre un chemin de randonnée qui monte sur les hauteurs du plateau nous entourant. Le site de Waterberg est en effet très bien aménagé, plusieurs sentiers de randonnée sont proposés dans leur propriété. Pour pouvoir monter tout là-haut sur « le toît » du plateau, il faut partir accompagné d’un ranger. Mais pour le chemin qu’on a choisi, on peut s’y rendre seuls.

On commence par monter au milieu de la végétation. A peine on a quitté le chemin de terre pour les voitures qu’on est directement entouré d’une végétation dense, on ne croirait pas qu’il y a des habitations non loin de là. C’est super agréable, il ne fait pas encore chaud et on est vraiment seuls au monde. On grimpe, on grimpe, jusqu’à atteindre un niveau suffisament haut pour permettre d’avoir un beau panorama sur les environs.

Ensuite on continue de suivre le chemin, en zigzagant à travers des énormes rochers oranges (tombés de la falaise nous surplombant ?). Le ciel est complètement bleu, le soleil bien présent, heureusement qu’on est abrités sous les arbres une partie du temps car ça commence déjà à taper. On atteint une zone de campement équivalent au notre plus  bas dans la vallée. Le parc de Waterberg est aménagé en différentes zones, avec des emplacements de camping ou des quartiers de logement plus ou moins classes (le moins classe étant déjà pas mal du tout). Le tout sur l’ensemble de leur propriété, et toujours avec des superbes vues ou alentours, tout en évitant d’avoir l’impression de monde car chaque quarter est très éloigné des autres.

La zone de camping qu’on atteint est envahie par des vaches ! Et pas des petites vaches grassouillettes, celles-ci sont bien musclées de leurs grimpettes là-haut, et assez imposantes. On en fat pas trop les malins pour les dépasser et retrouver le chemin de l’autre côté du camping. On monte de nouveau, pour nous retrouver encore une fois « au dernier pallier » avant le plateau supérieur. Au-dessus de nous les falaises verticales oranges sont vraiment jolies. Ca doit être sympa de faire un tour tout là-haut, mais le temps nous manquait.

On atteint ensuite une autre zone d’habitations, en dur cette fois. Le lieu est calme, aéré, on se croirait dans une campagne américaine, avec la famille Ingalls allant couper du bois. On traverse la zone d’habitation, traversons le ruisseau qui prend sa source encore un peu plus loin (on n’a pas le temps d’aller à la source, dommage), et on se retrouve de l’autre côté de la vallée, pour le retour vers notre point de départ.

De la même façon, on grimpe pour arriver sous les falaises du plateau supérieur, toujours sous les arbres, au milieu des rochers. La vue de ce côté-ci est tout aussi sympa que de l’autre. On croise pas mal d’animaux, des oiseaux mais aussi des petits mammifères inconnus au bataillon, qui s’enfuient à notre approche (je n’en ai d’ailleurs vu aucun…).

La végétation n’est pas la même de ce côté-là, plus sèche et aride je dirais. On croise aussi énormément de termitières, toutes plus grandes les unes que les autres. On redescend ensuite de nos hauteurs, pour retraverser le ruisseau, quasi inexistant à cet endroit et rejoindre ensuite Tiphaine et Sylvain pour un verre avant de quitter cet endroit.

Ensuite, de la route, un déjeuner sur une de leurs aires d’autoroute, un arrêt dans un village pour des achats de souvenirs, de la route encore, l’arrivée à notre hôtel à Windhoek, un dîner à l’hôtel, une nuit, le retour de notre bolide, le transport vers l’aéroport, et ainsi se termine ce superbe séjour qu’on aura vraiment adoré. A faire sans hésiter !

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 10:11

Dimanche 2 août - En route vers la côte

On se réveille en pleine forme, rien à voir avec la nuit de la veille. On en profite même pour faire un vrai petit déjeuner, posés au campement. Et après, on est reparti pour de la route ! On commence par traverser des paysages similaires à la veille, des plaines avec quelques arbres et des buissons et touffes d'herbes avec des montagnes en arrière plan.

Puis, tout change. La route qui jusqu'ici était rectiligne se retrouve sinueuse. Ça monte, ça descend, ça tourne dans tous les sens. Autour de nous une multitudes de petites collines, à certains moments complètement rondes, et d'autres plus escarpées, comme tranchées dans la roche. On traverse un paysage lunaire, avec plusieurs canyons, à sec en cette saison. Il faut faire un effort d'imagination pour se les visualiser remplis d'eau dévalant parmi ses courbes.

Après cela, on retrouve la plaine, cette fois complètement plate, sans montagne dans le lointain. A l'horizon on voit juste que le ciel semble plus sombre vers là où on se dirige. Peu avant l'arrivée à Walvis Bay sur la côte, nos ventres crient famine et on s'arrête au milieu de nulle part pour un pique nique.

Plus on s'approche de la côte, plus le ciel s'assombrit. Cela forme comme une grande barrière au dessus de l'horizon comme si un tsunami nous fonçait dessus, ou une tempête de sable, comme dans Interstellar. Juste avant de rentrer sous ces nuages, on laisse sur notre droite la dune 7, énorme dune de sable jaune, ça change du désert précédent. On aperçoit aussi tout plein de flamands roses mais une mouette agressive m'empêche de m'approcher trop.

Une fois dans la ville, il fait gris et frais. Plus de soleil, on se demande si c'est comme ça tout l'hiver. Voire toute l'année ? On prend nos marques à la guesthouse (Oyster Box), puis on file en direction de Swakopmund, grande ville côtière. On n'avait pas compte sur le fait que le dimanche tout est fermé, donc on en profite pour faire de la logistique : courses et plein d'essence. Après ça, on reprend la route vers l'est, et au bout de quelques kilomètres on retrouve le soleil avec grand plaisir. On coupe à travers le désert de sable, en direction du Moon Landscape. En fait il fait un permis pour parcourir cette route, mais les offices de tourisme étaient fermés. On s'en approche au maximum puis on se gare avant la zone à permis. Déjà de là on a un bon aperçu de ce fameux paysage lunaire, c'est très étrange sachant que devant et derrière cette zone de 3 kilomètres de large et une dizaine de long, s'étend le désert de sable tout plat.

La nuit allant tomber, on repart en direction de Walvis Bay. On longe la dune 7 aperçue à l'arrivée, en fait elle fait quasiment 30km de long ! On retourne dans la grisaille et le froid de la côte... Il y a pas mal de flamants roses et de pélicans dans la baie face à l'hôtel, un peu bruyants mais jolis. On passe la soirée dans un hôtel restaurant voisin, le seul ouvert qu'aient déniché les gens de notre guest. On ne rigole pas avec le jour du seigneur dans le coin...

 

Lundi 3 août - À travers le Damaraland

Petit déjeuner à la guest après une excellente nuit dans leurs confortables lits. Toujours la grisaille, j'espère quand même que cette brume s'estompe de temps en temps. On longe la côte vers le nord, donc le début de la journée se passe sous les nuages et le crachin, à travers un paysage désolé de plaines de sable avec quelques touffes de verdure. Les plages ne donnent pas envie d'y glandouiller ni de se baigner, et de toute façon l'eau ne dépasse jamais les 15 degrés. On fait une pause au niveau de l'épave du Zeila. Avec la météo ambiante, parfait pour une atmosphère oppressante.

On finit par bifurquer vers le nord est, et donc par retrouver enfin le soleil. Une longue traversée de ce même type de paysage plat et morne, avant de traverser de nouveau des routes plus sinueuses et vallonnées, avec des paysages un peu plus variés.

Et puis on arrive enfin au Damaraland, et là, tout change. Des collines de cailloux et rochers empilés, des arbres verts partout, c'est superbe. On est à l'affût, on guette le moindre bosquet, le plus petit espace entre les arbres et les cailloux, espérant apercevoir un éléphant du désert, voire un rhinocéros. Mais on aura beau ouvrir l'œil, on ne verra pas ces animaux.

On atteint le lodge du soir, mais on repart aussitôt, d'abord pour une pause déjeuner non loin. Cadre très joli, mais un peu gâché par les mouches et moucherons qui nous ont adoptés en 2 minutes. On mange en bataillant contre eux, mais ils remportent la bataille et on finit par quitter les lieux très vite.

Direction le site de Twyvelfontein. On se retrouve à suivre Tecla, notre guide dans ces lieux. Elle vient de la région, et ici les gens ont une façon étrange de parler, un mélange de langue "normale" et de sons claqués avec la langue et les joues, c'est étonnant de les entendre converser entre eux. On n'est pas au stade du bushman des dieux sont tombés sur la tête, mais ça y fait penser. On la suit donc à travers les sentiers du site, sous une chaleur de plus en plus difficile, surtout que le lieu est protégé du vent.

La particularité du site est qu'il contient de nombreuses roches sur lesquelles des bushmen ont gravé des dessins il y a plusieurs milliers d'année. Ces dessins représentent des animaux de la région, girafes, éléphants, rhinocéros, oryx, et auraient été gravés pour enseigner la chasse et les lieux propices à celle-ci.

On déambule entre ces rochers, les dessins sont vraiment bien faits et bien conservés, et les paysages alentours ne gâchent rien. Par contre la chaleur nous tape sur la tête, c'est pénible. Au retour on s'arrête à la buvette boire une boisson fraîche et regarder les différents animaux qui rodent dans le coin.

Ensuite on va voir 2 autres particularités du coin, tout d'abord l'orgue naturel taillé dans la roche par les changements de température faisant craqueler les pierres. C'est bien mais pas fou, on pense d'ailleurs au début qu'on s'est trompé d'endroit et je me retrouve à escalader une colline pour voir si derrière se cache quelque chose de plus impressionnant. La vue est impressionnante, mais à part ça rien de plus. On est bien au bon endroit.

On continue la route, pour aller voir la burned mountain. Alors oui, la couleur noire et l'absence de végétation fait croire à un incendie passé, mais bof quoi. On se met même à suivre une jeep avec un guide pour voir s'il n'emmène pas ses touristes voir un autre point de vue, mais non.

On est déçu de ces 2 dernières visites et on préfère rentrer au camp. Sur la route on est tellement pressés de voir des animaux qu'on prend un troupeau de vaches pour... des lions... On récupère nos tentes car oui, cette fois on dort en tente mais pas les nôtres. Il s'agit de tentes permanentes dans lesquelles il y a même des lits, et la salle de bains est à ciel ouvert, sympa. Une colonie de singes a élu domicile sur la colline juste derrière les tentes, il ne faudra pas laisser trainer des affaires dehors. On part vers la rivière asséchée en bas du campement, à la recherche d'éléphants. Pas de bol, on n'en verra pas par contre on aura vu plein de traces de pattes d'éléphants. Et pour cause, la veille ils sont 24 à être passés par là ! Tant pis pour nous.

Après une douche dehors, on se retrouve à l'accueil pour dîner. Pas de jeu de cartes ce soir, on file direct au lit. Direct ? Non, avec Yohan il nous aura d'abord fallu nous battre contre une araignée bien grosse qui se baladait sur la toile de tente, en mode "elle est où ?", "elle a bougé bordel", "mais éclaire là !", "allez j'y vais", "et si elle me saute dessus ?", "et si on se barrait plutôt ?", brrrr...

 

Mardi 4 août - toujours plus au nord

Nuit agitée, les singes ont braillé une partie de la nuit. Un bon petit déjeuner nous remet d'aplomb et après un dernier passage dans la rivière asséchée (toujours bredouilles), on est prêt à repartir. On est toujours dans le Damaraland, donc on commence par parcourir les mêmes paysages d'étendues couvertes d'arbres sur lesquelles sont disséminées des collines pyramidales de pierres orangées.

On s'arrête ensuite dans un lieu atypique, la forêt pétrifiée. Il y a fort fort longtemps (des centaines de milliers, voire millions, on a un peu oublié, ah si le lonely planet nous rappelle que c'était 260 millions d'années), des arbres sont tombés et ont été emportés par des crues énormes jusqu'ici. Depuis ils se sont transformés en pierres. Il y a plein de petits bout de bois pétrifié, mais aussi et surtout des troncs immenses, entiers préservés.

Sur certains on peut encore voir les nervures du bois, l'écorce ou les ergots des anciennes branches. Le site est protégé depuis quelques décennies, et est laissé tel quel : pas de fouilles, donc on ne connaît pas vraiment le nombre d erronés No leur longueur exacte vu qu'ils sont pour la plupart à demi enterrés. Mais le plus long fait plus de 45m ! On voit aussi des plantes typiques de la Namibie, qui ont un nom imprononçable.

De retour dans la voiture, on traverse cette fois des paysages sans grand intérêt. Alors on avance sans s'arrêter. Sauf à Outjo où on en profite pour faire le plein, vérifier la pression des pneus et laver les vitres. Et aussi quelques courses. Puis on repart en ligne droite, direction Etosha. Ca ne vous dit sûrement rien, mais là bas on est sur de voir les animaux tant recherchés partout, il s'agit d'un immense parc naturel. D'ailleurs en chemin, avant même d'avoir atteint les portes principales, on voit des girafes ! Cachées par les broussailles, mais c'est de bon augure.

On rejoint notre emplacement de camping, déjeuner rapide et on remonte en voiture, il faut profiter de cette fin d'après-midi pour partir à la recherche des animaux sauvages. En cette saison sèche, pour en voir au max, il faut viser les points d'eau. Alors on va aux points d'eau ! On croise un nombre impressionnant de springboks, qui se fondent dans ce paysage désertique.

Au premier point d'eau, déception, il n'y a rien (y a-t-il même de l'eau ?). Pas grave, on repart. Et dans le lointain, en plein milieu d'une plaine immense sans végétation, ne serait-ce pas des girafes ? Mais oui ! Et encore plus loin, des éléphants qui soulèvent plein de poussière en avançant. Dommage qu'ils soient tous si loin, mais on est remonté à bloc pour en chercher de nouveau.

On atteint un second point d'eau, et cette fois on est servi. Des troupeaux entiers de gnous sont là, à se prélasser au soleil. Il y a également des springboks, ils sont décidément partout.

On repart à travers la plaine qu'on longeait auparavant, en direction d'un autre point d'eau. Plus d'une dizaine de kilomètres au milieu de rien. Rien ? Mais si, on croise une groupe de gnous, en rang d'oignons le long de la route. Au loin plusieurs groupes de girafes qui se baladent. Par contre on a perdu le groupe des éléphants.

Le point d'eau suivant est aussi décevant que le premier, mais on va continuer notre boucle jusqu'au campement. On est toujours entourés de springboks, mais finalement on arrive presque à faire abstraction de ceux-ci. Au détour d'une zone un peu plus boisée, on aperçoit 2 girafes, majestueuses. Finalement c'est peut être pas aux points d'eau qu'on va voir le plus d'animaux.

On fait un petit détour avant de rentrer, le soleil commence a décliner et les lumières sur la savane sont belles. On se rend à un point de vue sur l'Etosha pan, un ancien lac complètement asséché, sur lequel il n'y a quasiment aucune végétation. Sa surface représente presque la moitié du parc.

De retour au campement, on gare la voiture sur notre emplacement et on file directement vers le point d'eau du camping. Et oui, un point d'eau en plein camping, et les veinards ayant réservé un chalet ont vue directement dessus. A notre arrivée, surprise, 2 éléphants et une girafe sont en train de boire. On reste là jusqu'à ce que la lumière décline.

 

Ensuite, le rituel du soir : on monte les tentes, douche, puis barbecue. Avec 2 t-bone steaks énormes, on a de quoi faire. Et après ça ? On retourne au point d'eau ! Il est éclairé pendant la nuit. Spectacle impressionnant, des éléphants sont là, des girafes aussi. On a tout juste le temps de voir filer un rhinocéros.

Les girafes finissent par partir elles aussi, et les voilà remplacées par un troupeau d'éléphants ! 16 au total, des adultes mais aussi des éléphanteaux. Ca se chamaille, ça s'étire et surtout ça boit, dans tous les cas on reste enchantés à les regarder. C'est le froid qui nous fera finalement retourner vers nos tentes.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 10:48

Jeudi 30 juillet - En route vers Aus

Départ encore plus matinal, 6h, ça pique. C'est surtout le froid toujours présent qui pique. Pour vous donner une idée, il y a du gel sur les voitures garées dehors... On est hyper efficaces pour plier les tentes et ranger les affaires, à 7h15 on est déjà en route. On repasse non loin du fish canyon river, mais pas le temps d'y retourner, on a encore une bonne journée de route devant nous. Les paysages parcourus la veille sont tout aussi jolis avec la lumière matinale. On en profite pour escalader quelques rochers pour changer un peu de la voiture.

On roule, plus on avance vers le sud moins les végétaux sont présents. Déjà qu'ils n'étaient pas nombreux auparavant, on atteint quasi l'absence végétale. Des étendues de sable et cailloux, avec dans le fond des montagnes rocheuses colorées, pas mal pour un petit déjeuner, non ?

On reprend la piste, à travers les montagnes rocailleuses cette fois, jusqu'à atteindre la rivière Orange. De l'autre côté ? L'Afrique du Sud ! C'est surprenant de tomber sur cette grosse rivière loin d'être asséchée. De la végétation pousse sur les berges, des canards jouent dans l'eau. Quel changement !

On longe la rivière pendant un moment, la perdant puis la retrouvant aux détours des virages de la piste. Elle est vraiment très bleue, on n'y a pas tremper les orteils par peur de sa température mais ça n'avait pas l'air de déranger un groupe de singes qui se baladait sur la berge sud-africaine.

On remonte vers le nord ensuite, après avoir passé un check point non loin du poste frontière vers l'Afrique du Sud. On y passera un bon quart d'heure, l'officier en poste étant plus que décidé à trouver des diamants cachés dans nos affaires. Ah oui, j'avais oublié de préciser mais on venait de traverser l'actuel spot de diamants de la Namibie. Et non, on n'en a pas trouvé ;) Après cela, on retrouve l'asphalte, pour une loooongue, très longue route toute droite vers le nord. On coupe la monotonie de cette route avec un déjeuner : un barbecue sur une autre "aire d'autoroute", excellent.

Dernière portion de route avant d'arriver à destination : le Klein Aus Vista, où on dormira cette fois dans le lodge directement. On dépose les affaires dans les chambres et on repart rapidement pour une petite rando histoire de profiter des derniers rayons du soleil. Le lodge possède un domaine encore une fois immense, il y a de nombreux chemins de rando et de VTT. On opte pour une courte rando avec un point de vue pour maximiser la balade.

On se promène sur des chemins sableux/rocailleux, dans un paysage de roches avec un dégradé d'orange. Encore une fois c'est bien sec, seuls quelques arbres arrivent à pousser dans ce coin. La balade est bien agréable en tout cas, ça monte tranquillement.

A un moment on bifurque vers le point de vue. Un peu galère de suivre le chemin sur cette partie, on perd un moment les indications mais une fois retrouvées il n'y a plus qu'à grimper. On monte, on monte, on croit souvent être arrivés mais le chemin continue toujours. Quand soudain, un panneau indique le point de vue juste derrière, dernière escalade de rochers et on y est. Wahou. Ah oui, point de vue de folie. En fait le paysage rocailleux montagneux dans lequel on marche depuis 30min change du tout au tout. Les montagnes s'arrêtent, et laissent place de façon abrupte à une immense plaine vide, sans végétation. C'est magnifique.

On reste la haut un bon moment, mais on n'attend pas le coucher de soleil car on doit encore revenir au point de départ en finissant la boucle de la rando. On retrouve donc le chemin, et retrouvons ce décor de roches orangées, sous forme de collines/montagnes. Dire que juste derrière nous il y a une plaine vide, on ne l'aurait jamais imaginé. On croise des oryx sur le chemin du retour, pas vraiment effrayés par notre présence.

Le soir, on profite de la salle principale du lodge pour un bon diner, mais surtout de la douche chaude et de la chambre confortable qui nous permet de rattraper la nuit mouvementée de la veille.

 

Vendredi 31 juillet - A travers le désert de Namib

Petit déjeuner à la guest après une nuit bien confortable, on se remet ensuite en route, avec une première étape dans une station service (la station service ?) du centre, pour faire le plein, mais aussi renflouer nos réserves de nourriture. On découvre avec surprise qu'il y a de tout là dedans, et on repart avec tout ce qu'on cherchait. Que des pistes au programme aujourd'hui, mais pas n'importe lesquelles, supposément les plus jolies du pays. Effectivement c'est plutôt très joli, on commence par dépasser des montagnes plates sur lesquelles sont restés accrochés les grappes de rosée et de brume matinales.

Ensuite, la base du paysage reste la même : on est dans une plaine, avec au loin de chaque côté des hauteurs. Mais c'est très changeant, les plaines sont plus ou moins sèches, les montagnes au fond changent de couleur, passant de neige à ocre, voire même orange lorsque celles-ci se transforment en dunes.

Effectivement, cette piste est très belle, et plutôt agréable à suivre, on roule assez vite au final. Notre moyenne est entamée non pas par des trous ou bosses sur la chaussée nous forçant à ralentir, mais plutôt par les nombreuses (très nombreuses) pauses qu'on a faites sur cette route, pour prendre des photos des paysages alentours, ou tout simplement nous dégourdir les jambes.

Pour la pause déjeuner, on s'arrête en plein milieu de la réserve naturelle du Namib Rand qu'on a le plaisir de traverser. On croise plein d'oryx en liberté, les paysages sont fabuleux. Au menu, du pâté Henaf pour commencer (une pensée pour Ploz), puis des sandwichs préparés en direct. On voulait une place à l'ombre d'un arbre mais pas de bol, le seul dispo était déjà pris ! On profitera donc du soleil qui nous réchauffe agréablement, en plein milieu d'une zone semi-désertique immense.

Au moment de reprendre la route, on jette un dernier regard alentour, on voit quelques oryx traverser la route non loin devant, alors on prend notre temps. Un autre groupe d'oryx suit plus loin, mais on va passer avant. Quand soudain, Yohan réalise que non, ce ne sont pas des oryx. Ce sont... des zèbres ! Stop, on patientera jusqu'à ce qu'ils approchent, avançant très lentement par moments pour ne pas les effrayer mais nous rapprocher un peu. Plusieurs adultes, quelques petits, de les voir passer en toute liberté devant nous c'est magique.

On quitte la réserve naturelle en cherchant partout des girafes après avoir vu un panneau "attention, girafes", mais sans succès. Il faut dire qu'on avait croisé les zèbres juste au niveau d'un panneau "attention zèbres" ! On rejoint ensuite Sesriem et son camping après avoir traversé des paysages encore une fois imposants.

On paye nos permis pour 2 jours, puis on prend la direction du canyon de Sesriem. La route s'arrête juste à côté, on commence par le longer depuis la surface. Il est tres sinueux, avec plusieurs branches et étendu, mais on n'ira pas jusqu'au bout. On préfère y descendre.

Une fois en bas, belle surprise, il n'y a plus de vent et l'air est très agréable. On descend en suivant les courbes et virages du canyon, canyon qui est complètement à sec en cette période de l'année. A certains endroits il a été aménagé pour faciliter le passage de touristes, sinon la balade s'arrêterait très vite. Le canyon continue d'évoluer, on voit d'énormes blocs de roches qui sont tombées, et en regardant les hauteurs du canyon, d'autres blocs sont proches de la chute également, ça me stresse un peu de passer en dessous...

On prend un des embranchements du canyon, plus étroit et sinueux. Toujours aussi flippant avec ces murs de part et d'autre en haut desquels les roches semblent prêtes à tomber. On atteint la fin de cette branche, avec un éboulement. On passe à travers, et de l'autre côté, surprise! il y a de l'eau. Une mare qui ne donne pas vraiment envie de plonger dedans...

Une fois sortis du canyon on reprend vite la voiture, plus beaucoup de temps pour profiter du soleil avant la nuit. Direction la dune Elim, juste à l'entrée du parc de Sossusvlei. Ah oui, j'avais oublié de préciser mais on est juste en bordure du désert de Namib, avec sa mer de dunes rouge-orangées. On monte donc à l'assaut de cette dune.

La montée est rude, le sable est très fin, s'écoule sous nos pieds et s'infiltre partout, jusque dans nos chaussures. Une fois en haut, la vue sur la plaine est bien jolie, les couleurs de fin de journée sont éclatantes. Malheureusement, on n'a pas de vue sur la mer de dunes, il faudrait monter plus haut sur la dune suivante.

Je m'y attelle, et monte, de dunes en dunes, mais à chaque fois derrière il y a une montée supplémentaire. Je monte encore, et encore, et encore, mais c'est sans fin. Je dois rebrousser chemin car la nuit tombe mais surtout on a une heure limite pour visiter le parc et il faut qu'on ait passé les barrières avant. Demi-tour donc, tant pis, on verra demain.

La descente est bien plus facile que la montée, on arrive en bas très rapidement. Pas trop vite non plus, on s'amuse à sauter du haut des dunes, à faire la course, à jouer au cosmonaute en faisant des pas de géants au ralenti. C'est très amusant une dune en fait !

De retour au camping, on appréciera la douche chaude, puis préparation du campement avant d'aller diner et jouer aux cartes dans la salle principale. Diner décevant d'ailleurs, comme on a 2 nuits dans ce camping, demain on se fera notre propre popote. Au lit donc ! Le hic, c'est que le vent s'est levé petit à petit depuis le coucher du soleil, et il est devenu tempête quand on va se coucher. La nuit va être longue, pas facile de trouver le sommeil quand on a l'impression que la voiture va s'envoler et que la toile de tente claque à tout va.

 

Samedi 1er août - Sossusvlei

La nuit fut effectivement très courte et pas du tout reposante. Le réveil à 4h50 à presque été un soulagement. Le vent ne s'est pas calmé pendant la nuit et souffle encore fort au réveil. On range le campement, et on saute en voiture, pour être dans le parc au moment du lever du soleil. Il ne fait pas vraiment sombre quand on décolle, car la lune pleine éclaire bien la nuit. Mais petit à petit le soleil apparaît au loin derrière nous et les couleurs se dévoilent, c'est beau.

On pourrait monter sur une dune pour voir les ombres disparaître des collines de sable et apprécier les couleurs devenir de plus en plus vives, mais il y a trop de vent, et la nuit qu'on vient de passer ne nous a pas rendus très vaillants de bon matin. On opte pour la deuxième option : aller tout au bout du parc, en direction des vlei, des salars au cœur des dunes. La route est agréable, goudronnée jusqu'au bout. Jusqu'au bout ? Non, les 4 derniers kilomètres sont laissés au naturel, donc en sable ! On passe alors en mode 4x4, et Yohan se concentre. Go ! Le mot d'ordre : ne pas s'arrêter avant d'arriver au bout, sinon on reste coincés. Le vent est toujours violent, le sable est soulevé en permanence et se déplace. On avance tranquillement, sans à coup, et plutôt sans problème jusqu'à ce qu'on tourne et qu'on se retrouve avec le vent de dos. Et là, horreur ! on ne voit plus à 5m. Et il ne faut surtout pas s'arrêter ! On finit par arriver au parking final, bien contents de pouvoir enfin souffler.

Nous voilà donc à Sossusvlei, le premier et plus important des vlei du coin. La luminosité n'est pas encore très forte, le vent souffle toujours et entraîne un "nuage" de sable bad. Bref, on n'est pas méga emballés par ce vlei. Certes il y a des arbres morts et des plaques de sols salés, mais c'est plutôt morne (normal me direz vous). On avait prévu de pique niquer ici, en prenant notre temps, mais finalement ça sera rapide : debout abrités derrière le 4x4 et sans possibilité de faire du thé à cause du vent.

Une fois requinqués, on prend la direction du dead vlei, situé à quelques kilomètres de là. A notre arrivée il n'y avait que 2 voitures de garées, après le petit déjeuner elles sont presque une dizaine, et les jeeps des rangers ont commencé à faire des allers-retours pour ceux qui n'ont pas de 4x4 et ne souhaitent pas faire la route à pied. On suit le panneau indiquant le vlei voisin, et commençons par monter à l'assaut d'une dune. Le vent est cinglant et fait voler le sable autour de nous. On grimpe, petit à petit car de nombreuses pauses sont nécessaires, autant pour se reposer que pour résister aux rafales qui se font de plus en plus fortes plus on monte. On finit par apercevoir le vlei en contrebas, et c'est là qu'on préfère descendre de la dune plutôt que de continuer sur la crête pour l'atteindre par derrière. Le vent est vraiment trop violent.

Le vlei est un peu protégé du vent par la dune, ce qui rend plus agréable la marche au travers. Le sable ne vole plus dans tous les sens, le soleil est plus haut dans le ciel, on apprécie enfin le vlei à sa juste valeur. Contrairement au voisin, il est tout plat, son sol est clair et craquelé sur toute sa surface et de nombreux arbres complètement morts y sont disséminés partout. On profite du lieu un bon moment, ne serait-ce que parce que ça fait du bien de ne plus sentir de vent. Et puis aussi car le cadre est très photogénique.

On revient sur nos pas, cette fois sans passer par la case dune, surtout que la gravir par cette face serait bien trop compliqué. Avant de rejoindre le parking on bifurque vers un vlei qu'on avait aperçu depuis le sommet de la dune. Il est en fait un peu plus loin que ce qu'on avait pensé, et arrivés sur place on s'installe au pied d'un arbre bien vivant pour profiter de son ombre et piquer un roupillon bien mérité.

On retrouve notre bolide, d'attaque pour parcourir de nouveau les 4 kilomètres dans le sable. Cette fois c'est Sylvain qui s'y colle. On croisera plusieurs véhicules ensablés, certains à moins de 100m du départ ! On s'en sort nickel, et par chance on trouve un coin à l'ombre sur le parking des 2x4, parfait pour s'installer pour un déjeuner, surtout que le vent s'est calmé. On se fait un petit festin, avec viande de springbok séchée et sardines en entrée, un parfait mélange de culture namibienne et bretonne.

Après cette pause, on est de nouveau aptes pour marcher à la recherche du hidden vlei. On suit le panneau initial, et après, on se débrouille. Un groupe de 3 autres touristes le cherche aussi, un peu devant nous. Et pas d'autres gens en vue, ça change des autres vleis. On avance, cap sur une dune, qu'on gravit. Mais rien derrière. Où aller, à droite, gauche, tout droit ?

Le groupe de touristes part sur la droite, on choisit la gauche. On avance à travers de grandes étendues de sable, heureusement qu'un vent léger continue de souffler car le soleil tape fort. On atteint une sorte de mini salar, tout craquelé et raviné mais ça nous semble un peu faible pour être le hidden vlei. Et là, on voit un piquet planté dans le sable. Et un autre plus loin. Ils indiqueraient le chemin ? On décide de les suivre.

On avance, piquet par piquet, mais ils semblent ne jamais s'arrêter. Où est ce vlei ? Tiphaine décide de faire une pause, Sylvain oblique pour monter sur une dune du côté droit, Yohan et moi continuons à suivre les piquets. Une fois au sommet, Sylvain nous annonce qu'il ne voit rien derrière, c'est tout plat, ça doit être encore super loin. Il rejoint Tiphaine et ils décident de rebrousser chemin. Quant à moi, je continue à suivre les piquets (têtue comme une mule) et Yohan reste à m'attendre.

Un piquet après l'autre j'avance, plus vite et toujours, mais où est ce vlei ? Il porte bien son nom en tout cas. Quand tout à coup, la pente que je gravis s'arrête, et derrière, en contrebas bien profond, le salar. Impossible de le voir de loin, il est beaucoup trop encaissé. D'un style encore différent de ceux du matin, il a moins d'arbres morts, mais son sol est d'un blanc étincelant.

J'hésite à y descendre, mais l'idée de devoir remonter sur la dune ensuite m'en empêche, et je ne veux pas inquiéter les autres qui m'attendent. Je fais donc demi-tour, et repars à suivre les piquets, sous une chaleur qui devient de plus en plus lourde. Même si on est seuls dans cette partie du désert, il y a beaucoup de vie : des scarabées de plusieurs sortes, des fourmis balèses (des termites ?), des lézards, des oryx. Je retrouve Yohan et on repart en direction du parking. Les derniers kilomètres seront durs, je suis épuisée par cette marche sous le soleil, mais on arrive à bon port, en remarquant arrivés au parking que des piquets y sont déjà plantés... Je crois que personne ne les voit !

Après cette marche, on décide de s'octroyer une longue pause, à l'ombre des arbres. Entre le soleil qui cogne, le vent qui a projeté du sable partout, jusque dans nos yeux, les journées de voiture, on a besoin d'un break. Et ce break nous fait un bien fou, on resterait bien plus longtemps mais les journées se terminent vite, il faut penser à repartir. On retrouve la route goudronnée pour rejoindre la dune 45, ainsi nommée car située à 45km de Sesriem. Tiphaine préfère rester en bas, mais le reste de la troupe se motive pour grimper au sommet. Un pied devant l'autre, on grimpe.

En fait les garçons comptaient s'arrêter bien avant le sommet, mais une fois qu'on commence à monter, et qu'on voit le sommet qui se rapproche, on se dit que c'est dommage de s'arrêter en si bon chemin. Et puis zut, on est au milieu d'un désert de dunes, il faut bien monter au sommet de l'une d'elles ! Enfin on y arrive, la vue est superbe.

On pourrait continuer sur la crête, pour monter encore plus loin et plus haut, mais ça nous suffit, la vue avec le soleil qui se prépare à se coucher est déjà très belle, et on en a plein les pattes. Arrive la partie la plus drôle de l'escalade d'une dune : la descente ! Et vu comme on est montés, cette descente sera très longue, très très longue même, on en profite un maximum.

On retrouve ensuite la voiture, pour un retour vers le camping, et rebelote comme la veille : montage du camp, douches, jeux de cartes et diner. Mais cette fois, diner sur le campement, avec un barbecue de brochettes, bien meilleur que la veille au soir. Et cerise sur le gâteau, le vent est tombé, calme plat sur le camping, on va pouvoir faire une vraie nuit.

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 18:25

Lundi 27 juillet - Windhoek

Atterrissage à 14h20 pour Yohan et moi, mais pas pour Sylvain et Tiphaine qui ont raté leur correspondance pour cause de gros retard au départ de Paris. En fait au moment où on pose les pieds sur le sol namibien, on ne sait même pas où ils sont ! Et aucun moyen de savoir quand ils arriveront, on ne capte pas de signal téléphone et on n'a pas accès à un réseau wifi. Pas grave, on part du principe qu'ils arriveront avec l'un des vols de fin de journée, et en attendant, on fait en sorte d'avoir tout prêt pour leur arrivée.

Direction l'agence de location de voiture, à l'aide de notre future véhicule/logement pour ces 2 prochaines semaines. Et oui, il y a 2 tentes sur le toit pour nous permettre de camper où on veut ! En fait on ne va pas camper n'importe où non plus, mais sur des emplacements dédiés dans des campings déjà réservés. Sur la route on croise des babouins ! On retrouve sur place le gérant de l'agence de voyage, et entre ses explications et celles du fonctionnement du 4x4 (et oui, en plus c'est un 4x4 !), nous voilà parés. Ne reste qu'à récupérer nos compagnons de voyage... Grâce à Éric (le directeur de Namikala), on réussit à joindre Sylvain qui annonce qu'ils prendront le dernier vol finalement. Nickel, cela nous laisse le temps d'aller poser nos affaires au bed & breakfast prévu pour ce soir, puis de faire quelques courses et direction l'aéroport où on retrouve bien Sylvain et Tiphaine, mais sans leurs bagages !

On verra ça demain, en attendant il est temps de se reposer après cette journée de transport et toutes ces péripéties. La villa Moringa où obligé est superbe, les chambres tout comme les espaces communs (en fait une vraie maison) sont très confortables et très joliment décorés.

 

Mardi 28 juillet - Désert du Kalahari

Réveil matinal pour profiter au plus tôt du petit déjeuner (excellent) puis retourner chez unlimited car hire pour ajouter Sylvain comme conducteur. Ensuite, nous voilà vraiment partis, toujours sans bagages, mais on a mis Éric sur le coup, il s'occupe de tout. Et comme ça ne sert à rien de s'inquiéter, on démarre, direction le sud ! A peine sortis de la ville, on ne croise plus rien, ni bâtiments, ni gens, juste la campagne du coin : en gros la savane. Tout est tres sec, mais il y a quand même des arbres et arbustes qui survivent, au milieu des touffes d'herbes complètement jaunies.

On quitte bientôt la route nationale goudronnée pour suivre des route secondaires, sous forme de pistes en terre. Ca y est, cette fois ça sent les vacances et l'aventure ;). De part et d'autre des routes, il y a en permanence des clôtures délimitant des parcelles immenses, et vides. Je me demande qui sont les propriétaires terriens de ces blocs. On s'arrête en chemin près d'un arbre dans lequel des oiseaux "sociaux" (je n'ai pas leur nom exact) se sont installés. Des immenses nids collectifs presque plus grands que l'arbre lui même y sont accrochés, dans lesquels des centaines d'oiseaux nichent.

On fait une autre pause un peu plus loin, car on se met à longer le lit d'une rivière, asséchée en cette période. Mais en saison des pluies, elle doit être monumentale ! Sa largeur est impressionnante. Autour de nous, toujours les mêmes paysages asséchés, avec de temps en temps des dunes de sable rouge/orangé, on se rapproche de plus en plus du désert du Kalahari.

Plus tard, après avoir bifurqué vers une piste secondaire, on longe toujours la rivière complètement à sec, et au détour d'un virage, qu'est ce qu'on aperçoit ? Un zèbre qui galope ! Vite vite il faut s'arrêter ! En fait ce sont 2 zèbres qui galopent comme des fous, et dans cette même parcelle (immense, on n'en voit le bout nulle part), se trouvent également des oryx et des antilopes. Magique. On en croisera par la suite beaucoup, parfois en troupeaux, mais à chaque fois ils s'enfuient lorsqu'on sort de voiture pour s'approcher.

On rejoint ensuite le domaine de Bagatelle, où on a un emplacement de camping pour la nuit. Top l'emplacement, avec des sanitaires signés d'un hôtel, un arbre pour faire de l'ombre et un barbecue pour se faire à manger. Il n'y a plus qu'à se mettre au travail : installer notre matériel de camping (table et chaises), chercher du bois mort et lancer le BBQ. C'est un vrai boulot de couper du bois ! On trouve un arbuste entier mort, qu'il ne reste qu'à découper, mais ça nous prend un certain temps, surtout pour la partie du tronc. Le barbecue est lancé, on prépare la salade pendant que les brochette de poulet cuisent, et on déguste en entrée des sardines à l'huile sur du pain : merci Mammick pour les boites de conserve ! Un petit goût de la Bretagne en plein milieu de l'Afrique ;) On finit finalement la cuisson des brochettes à la poêle sur le réchaud, car il faut qu'à 15h on soit revenus à l'accueil et on est à la bourre. Mais ça reste délicieux ce premier pique nique.

De retour à l'accueil à 15h10, à peine le temps de garer le 4x4 et de sauter dans une jeep ouverte qui s'apprêtait à partir avec d'autres touristes du domaine. Juste à temps ! C'est parti pour 2h de ballade en jeep, à travers le domaine de Bagatelle. Immense ce domaine, on n'en aura jamais vu les limites. On en prend plein les yeux, beaucoup d'animaux vivent sur ces terres (terres par ailleurs magnifiques) : des antilopes, des oryx, des autruches, des gounous et d'autres animaux dont je ne suis pas trop sure du nom...

Les pauses photos sont multiples, à chaque fois on joue au chat et à la souris avec les animaux qui ont tendance à s'enfuir à l'approche du véhicule. Mais on arrive souvent à les prendre en photo, pour notre plus grand plaisir. Le guide aura guetté pendant les 2h de safari pour trouver où se cachaient les girafes, mais manque de chance on ne les aura jamais trouvées.

La 4x4 traverse plein de paysages différents, on traverse la rivière asséchée, on escalade des dunes de sable rouge, on traverse des savanes sans fin. Et tout est beau !

De retour à l'accueil du domaine, on se dirige vers l'enclos des guépards. C'est l'heure du diner ! On est accueillis par 3 guépards magnifiques, qui se prélassent au soleil et se déplacent langoureusement vers les 4x4. On part plus loin rejoindre le lieu du diner, on descend tous de voiture et notre guide attend, 3 énormes bouts de viande dans la main. L'attente est courte mais intense, quand d'un coup, on voit apparaître les 3 guépards, courant à toute vitesse droit sur nous. Le guide leur jette les morceaux de viande, qu'ils attrapent au vol et on peut ensuite les approcher pendant qu'ils nettoient les os jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.

Dernière partie de la sortie, on repart en 4x4, direction une autre partie du domaine. On se retrouve en hauteur sur l'une des dunes rouges, juste à temps pour le coucher de soleil. Et pour finir cette journée au top, on a droit à l'apéro en haut de cette dune, avec au menu de la viande de springbok séchée, miam !

On retourne ensuite au bâtiment principal du domaine, pour profiter du feu de bois, continuer l'apéro puis diner. Un bon steak d'oryx cuit au feu de bois nous attend, re-miam ! Et la bonne nouvelle de la fin de soirée : les sacs de Sylvain et Tiphaine ont été retrouvés et seront déposés le lendemain à notre prochain point de chute. Ensuite, il ne nous reste plus qu'à rejoindre notre campement, et nous installer pour la nuit. Heureusement pour nous, il ne fait pas trop froid et la lune est presque pleine et nous éclaire bien.

 

Mercredi 29 juillet - Fish Canyon River

Réveil matinal, avec des animaux sauvages qui broutent non loin du campement, c'est plutôt agréable. Une fois affrontée la fraîcheur matinale, on se met en action : vaisselle, petit déjeuner, rangement, pliage des tentes, toilette et on est repartis.

On continue sur la même route que la veille, en sachant maintenant que les parcelles que nous croisons sont celles du domaine de Bagatelle. Immense. Les paysages sont sensiblement les mêmes pendant une grande partie de la journée : de longues plaines avec une végétation éparse et dans le lointain des montagnes plates, étrangement creusées comme si une rivière les avait sculptées.

On longe une grande partie de la route une voie de chemin de fer. On ne croisera aucun train pendant la journée, mais on l'a traversera de nombreuses fois, en faisant bien attention car pas de barrières automatiques of course. On ne croise pas de train, mais en fait on ne croise pas non plus énormément de véhicules sur la route. Pour les kilomètres parcourus ça fait bizarre.

Pour la pause déjeuner on trouve une "aire d'autoroute", sur laquelle on dévore une salade rapidement préparée, mais aussi et surtout du pâté Henaf en entrée, encore merci Mammick ! Pas le temps de faire plus, on avait prévu un barbecue de viande mais ça sera pour plus tard, on a un objectif à atteindre avant le coucher du soleil.

On reprend donc la route rapidement, et quittons ensuite la route goudronnée pour retrouver une piste bien plus dépaysante et sympa à suivre. Et pour la première fois du voyage, on croise... de l'eau ! Un barrage immense la retient, j'imagine depuis la saison des pluies. On quitte alors la route pour un petit détour, on veut voir ce barrage de l'autre côté. Au bout de la route (cul de sac), on tombe bien sur le lac, mais on ne voit pas le barrage de là. On aurait pu monter sur des collines proches, mais le manque de temps nous en empêche et on repart sur la piste initiale.

Les paysages sont de plus en plus secs et rocailleux, mais on croise toujours les mêmes animaux, à savoir majoritairement des oryx, des springboks et des autruches. On avance, dépasse le campement du soir sans s'arrêter, car la nuit approche vite et on n'est pas encore arrivé au but. La nuit tombe entre 17h30 et 18h, il faut qu'on continue encore un peu.

Mais qu'y a-t-il au bout de cette route ? Pourquoi doit-on y arriver avant la tombée de la nuit ? On veut atteindre le fish canyon river : un canyon gigantesque creusé dans la roche. On l'atteint finalement vers 16h15, pile dans les temps pour en profiter avec la lumière orangée du soir. Voiture garée, on sort vite et arrivés au point de vue, la claque. C'est magistral. Le canyon est vraiment impressionnant.

On se rend ensuite à un autre point de vue, en voiture car pas le temps de se balader, mais ça n'enlève rien à la beauté du lieu. Ici est en fait le point de départ d'une rando de 5 jour et 85km dans le fond du canyon, ça doit être top, mais on n'a pas le temps (et certains ne sont pas très chauds pour une rando sur plusieurs jours, non, je ne citerai pas de noms). On reste là à profiter de la vue et prendre environ une centaine de photos. Vous n'en aurez qu'un aperçu ;)

De retour vers le lodge qui nous accueillera pour la nuit, le canyon road house. On croisera encore pas mal d'animaux, avec la crainte qu'ils se jettent devant nos phares, mais finalement pas de problème à signaler. On sera de nouveau sur un emplacement de camping, mais contrairement à la veille ça caille sévère alors on préfère passer une bonne partie de la soirée dans la salle principale. On a récupéré les sacs perdus, donc l'humeur est bonne ! Au programme des parties de trou du'c, des brochettes d'oryx et de springboks, des courges farcies. Il nous faudra bien ça pour affronter le froid dehors, le montage des tentes et la nuit qui suit auront été une épreuve...

  

  

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 12:02

Jeudi 05 mars - À pied vers le refuge de la blanche

Cette fois on part sans raquettes, on aura retenu la leçon de la veille, si la piste est damée et la neige bonne, on s'en sort avec de bonnes chaussures de rando. On veut quand même prendre des bâtons mais impossible de trouver une boutique qui en loue une fois être passées à l'office de tourisme de St Véran. Tant pis, on sera plus légères aujourd'hui.

On quitte le village sous un soleil éclatant et pas l'ombre d'un nuage, ce changement par rapport à la veille fait bien plaisir. Il fait beau mais frais, on ne se retrouve pas en mode été comme précédemment. Le village disparaît derrière nous, accolé à sa montagne.

Tout est enneigé autour de nous, gare à ceux qui oublient leurs lunettes de soleil ! J'avais d'ailleurs acheté une paire le mardi car le masque de ski avec lequel j'étais venue était bien trop chaud, et j'ai bien apprécié cet achat pendant le reste de la semaine. Comme d'habitude on croise très peu de gens. En fait on ne "croise" personne (personne ne semble descendre du refuge ce matin-là), mais on dépasse plusieurs groupes de skieurs, en ski de fond ou ski de rando. C'est assez marrant d'ailleurs de leur passer devant à pied alors que eux galèrent avec leurs skis aux pieds.

On grimpe toujours, on finit par dépasser la chapelle Ste Élisabeth, puis une ancienne carrière de cuivre, puis une ancienne mine de marbre, et on atteint la chapelle de Cassus. Là-haut la qualité de la neige et de la piste change, elle est bien plus étroite et moins damée. Et surtout, ça caille ! Un vent glacé nous vient des montagnes, il ne faut pas laisser dépasser un bout de peau. On voit bien la neige qui s'envole par dessus les pics qui nous entourent, ça ne donne pas trop envie de partir traverser les cols.

Après la chapelle, c'est la dernière étape. On est dans un vallon tout blanc, la piste se devine au milieu, mais l'impression de marcher au milieu de nulle part est forte. C'est magnifique cette blancheur éclatante, avec les montagnes autour proches qui forment comme une barrière. On finit par apercevoir le refuge au fond de ce vallon, il n'y a plus qu'à tenir encore un peu sous le vent et on y est.

Le refuge est en fait très bien placé, il est à l'abri du vent. Ou du moins sa terrasse l'est, on peut alors boire une bière bien méritée sous le soleil. Et sur qui on tombe ? Nos voisins du gîte de nouveau ! On les voit descendre de la montagne en face, ils ont fini par passer le col depuis le refuge d'Agnel et ont passé la matinée à se balader de crête en crête pour rejoindre ce refuge. On les laisse à leur pique nique en terrasse pour manger à l'intérieur une fricassée de pommes de terres, poivrons, lardons, oignons et fromage, un délice après toute cette marche.

On repart un peu avant 14h, bien couvertes de nouveau pour retourner dans le froid du dehors. On oublierait presque qu'il fait froid quand on est au refuge. La descente se fait tranquillement, on croise plusieurs petits groupes, peut-être vont-ils dormir au refuge ? Même si cette ballade se fait sur un aller-retour, c'est tellement beau autour qu'on s'en fiche un peu.

Bilan de la journée : 18km à pieds !

 

Vendredi 06 mars - En raquettes vers le mont Viso

Pour cette dernière journée, on aura demandé conseils à notre logeuse (super sympa d'ailleurs, je recommande chaudement ce gîte et sa propriétaire, sans parler de sa cuisinière hors pair !), qui nous aura dirigées vers une ballade au fond de la vallée dans laquelle on avait fait du ski de fond le dimanche. On voulait faire des raquettes sur une boucle qui nous faisait passer sur des crêtes, mais la météo de la semaine a rendu la neige dire comme du béton là-haut et elle nous le déconseille. On partira donc du pont de l'Echalp où on avait fait demi-tour en ski, pour continuer en remontant la rivière.

La première partie de la ballade se fait en longeant la piste de ski nordique, à pieds donc, les raquettes sur le dos. La rivière est juste à côté, on avance rapidement car le dénivelé est quasi inexistant. Encore une fois la météo est au beau fixe, il commence même à faire chaud. On croise un traîneau tiré par des chiens sur le chemin, moins physique que notre ballade, il s'agit d'une femme et de son enfant emmitouflés dans le traîneau pendant que l'homme et la guide dirigent le traîneau debout. Ça doit être reposant mais je préfère la façon dont on l'a faite plus tôt dans la semaine.

On arrive au bout de la piste, au point s'appelant la roche écroulée. Je ne sais pas quand ni comment a eu lieu l'éboulement, mais il y a plusieurs gros blocs de pierre en plein milieu de la rivière, qui ont du dévaler les pentes. Notamment une pierre énorme qui donne son nom au lieu. On traverse la rivière et on se retrouve dans de la neige non damée, donc enfilage de raquettes, à se demander où se trouve le chemin à suivre... On suit une première trace, mais faisons demi-tour car en cul de sac. La seconde sera la bonne ! Ça monte abruptement, ça change de la première partie. On grimpe à travers la forêt, sur un passage vraiment très raide on apprend sur le tas à se servir des griffes à l'avant des raquettes, bien pratique pour ne pas se retrouver en bas de la pente. En haut, après tous ces efforts, la récompense est là. Une étendue de neige blanche parfaite, avec de la forêt autour, et au loin une vue sur le mont Viso.

Deux traces de raquettes partent de notre point, on opte pour celle du haut traversant l'étendue de neige. C'est effectivement bien joli, mais la fin de la trace pour rejoindre le chemin principal est bien compliqué, beaucoup trop raide à notre goût et en descente. On descendra cette portion à pieds, on ne maitrise pas encore parfaitement les raquettes sur ce genre de dénivelé. On traverse la rivière de nouveau, et après une courte montée on se retrouve sur un chemin plutôt large, damé plus ou moins. Mais d'où partait-il en bas ?? En tout cas on va le suivre à partir de maintenant.

On quitte nos raquettes pour continuer à pieds, les passages sur le chemin et les températures fraîches la nuit ont rendu la trace bien dure. On est seules, il fait maintenant bien chaud, on retrouve notre accoutrement de la montée vers Agnel : pantalon retroussé et manches relevées ! On est bien à l'abri du vent dans ce vallon devenu étroit, c'est vraiment très agréable de marcher le long de celui-ci. De part et d'autre se trouvent des montagnes qui montent à pic, mais le chemin ne monte pas trop, on continue tranquillement.

À chaque virage la vue qui se découvre est aussi jolie que la précédente, même si la neige se fait moins présente par endroits sur les pans montagneux. Le printemps approche... Le chemin se transforme petit à petit et on quitte la partie plus ou moins damée pour suivre un véritable sentier dans la neige. Sans les traces précédentes on aurait eu bien du mal à nous diriger (ce commentaire est valable sur n'importe quelle portion de raquettes qu'on a faite pendant la semaine), mais là ça va. On rechausse nos raquettes sur les derniers kilomètres car la chaleur ramollit la neige et ce n'est pas très agréable pour marcher à pieds.

La dernière portion est raide, on atteint le dénivelé final, ça se mérite ! Un petit passage sur une corniche qui nous crispe un peu (pas envie de se retrouver 100m plus bas), une dernière grimpette bien raide et on y est. Où ? Au belvédère du mont Viso ! On a une superbe vue dégagée sur cette montagne, avec un vallon en premier plan. On s'arrête là pour le pique nique, nos ventres crient famine après tous ces efforts et on apprécie le déjeuner.

On croise enfin les premiers touristes de la journée, ce sera quasiment les seuls. Comme d'habitude on peut compter sur les doigts des mains les personnes rencontrées pendant la journée. Personne ne semble poursuivre le chemin plus haut, jusqu'au refuge (fermé), la vue sur le mont Viso doit satisfaire tout le monde. On redescend, en confirmant que la décente en raquettes n'est vraiment pas innée, c'est bien plus facile de monter. On retraverse les paysages du matin, dans l'autre sens, c'est toujours aussi beau, mais lorsque le soleil passe derrière la montagne, la température chute et on se couvre bien de nouveau. Au moins on n'aura pas transporté nos manteaux pour rien.

On descend le long de la piste, puis lorsqu'on atteint le chemin un peu damé, on reste dessus et on atteint rapidement la roche écroulée par l'autre rive. Heureusement qu'on est passées de l'autre côté à l'aller, c'est bien plus joli et moins monotone que de ce côté. Par contre, pour rejoindre le parking on traverse la rivière pour rentrer à travers la forêt et non le long de la piste de ski nordique. Ça change un peu, même si cette dernière portion le long de la rivière nous aura paru tellement long. On sent la fin de la semaine, ces vacances n'auront pas été de tout repos.

Bilan de la journée : 13km en raquettes !

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 18:51

Mardi 03 mars - Du côté de Molines en Queyras

Grand ciel bleu au réveil, ça donne la pêche de beau matin ! En plus, on a prévu une activité particulière ce matin : une sortie en chiens de traîneau. On arrive au parking de La Chalp au bout de la route derrière Molines, sur lequel nous attend Christophe et sa meute de chiens. On fait connaissance avec le maître et ses bêtes en attendant le couple qui va nous accompagner. Première (bonne) surprise : on va chacun diriger son propre traîneau ! Nous qui pensions nous reposer ce matin, tirées par un groupe de chiens, en fait on va devoir bosser pour accompagner notre traîneau et aider les chiens lors des montées. Comment ? En faisant de la trottinette !

Trêve de blabla, les choses sérieuses commencent. D'abord il faut harnacher les chiens, et ce n'est pas si facile, ils ne se laissent pas faire. Imaginez un chien qui ne cesse d'aboyer, de sauter, reculer, esquiver et tourner sur lui même voire vous sauter dessus alors que vous devez lui passer un harnais autour de la tête puis lui faire passer les pattes une par une à travers. Au moins, on aura bien fait connaissance avec les bêtes ! Ensuite, chacun monte derrière son traîneau, un pied sur le frein. Et une fois les 3 chiens en place devant chaque traîneau, ce sont même les 2 pieds qu'il faut maintenir sur le frein, au risque de se retrouver les fesses par terre et le traîneau filant loin devant ! Les chiens sont surexcités à l'idée de la sortie et ne demandent qu'à partir. Alors go ! On se retrouve en file indienne derrière le traîneau du chef. Les premières minutes sont dures, les chiens sont à fond, ça tire sur les bras et il faut rester debout sur les cales du traîneau, ça décoiffe !

Après on trouve son rythme de croisière, en alternant les phases de trottinette en montée, de pause les 2 pieds sur les cales sur le plat, et un pied sur le frein en descente. On monte, on monte, les paysages sont superbes, mais pas le temps de prendre de photo, même à l'arrêt sous peine de se faire éjecter de son traîneau dès qu'on lâche les mains. Le soleil brille, ça donne chaud, mais c'est génial ! J'ai adoré. Pour faire demi-tour sur le chemin qu'on suivait, on coupe à travers un champ de neige sur une courbe, impressionnant, mais bien marrant ce passage en poudreuse. Ensuite c'est la descente, avec quasi en permanence un pied sur le frein, il ne faudrait pas que le traîneau dépasse les chiens. Ils sont à fond, passant du trot au galop, sensations fortes garanties. On retrouve le parking en bas avec regrets, on serait bien restées avec nos montures...

Après un déjeuner au village et une location de raquettes, on retourne de nouveau sur le parking, pour suivre le même chemin que le matin, mais cette fois à pieds. On laisse les raquettes sur nos sacs pour le moment car la piste est damée, et avec de bonnes chaussures de rando pas de soucis pour monter. On retrouve les mêmes paysages que le matin, mais avec cette fois du temps pour les photographier.

Il fait tellement chaud sous le soleil qu'on se retrouve avec les jambes de nos pantalons de ski retroussées et en t-shirt. On fait sensation parmi les marcheurs/skieurs car la plupart doivent avoir en tête montagne = hiver = froid, eux sont couverts de la tête aux pieds. Il n'y a d'ailleurs pas autant de soleil que le matin, car il commence déjà à passer de l'autre côté des montagnes et beaucoup de coins se retrouvent donc à l'ombre. Mais c'est quand même joli.

On croise plusieurs traîneaux de chiens durant la montée. Certains qui se coincent, voire tombent de leur traîneau, d'autres au contraire qui gèrent comme des pros (d'ailleurs ce sont des pros) et font même des pirouettes pour épater la galerie. En tout cas ça décoiffe quand les chiens passent à fond à côté de nous sur la piste !

On grimpe encore et toujours, on retrouve l'endroit où on avait fait demi-tour avec les traîneaux le matin mais on ne s'arrête pas là, notre objectif est encore plus haut. Plus on monte et meilleure la vue sur les montagnes lointaines se fait, c'est magnifique. Par contre il commence à faire froid, on se couvre donc de nouveau. On ne s'arrête plus de grimper, le chemin fait maintenant de grands lacets, et au détour d'un virage on aperçoit enfin notre but : le refuge d'Agnel. Refuge où on compte passer la nuit avant de redescendre le lendemain.

Les dernières centaines de mètres sont bien fraîches, le soleil est bas, le vent souffle, on est contentes d'arriver. On retrouve avec surprise nos voisins du gîte d'Abries qui sont également montés là-haut ! Eux ont comme objectif de passer des cols pour rejoindre un second gîte, mais on n'est pas au même niveau question raquettes... Raquettes qu'on n'aura d'ailleurs pas utilisées finalement pour la montée. On les sortira le lendemain, on veut monter au col d'Agnel avant de redescendre d'une traite vers la vallée. La soirée passe tranquillement, en bouquinant, jouant aux triominos, papotant autour d'une bière. Heureusement pour nous il restait de la place au refuge, car en appelant le samedi pour réserver, je me suis plantée de numéro et ai appelé un autre refuge... L'ambiance du refuge d'Agnel est particulière, avec un gardien haut en couleurs : sur un coup de tête il est monté sur un col voisin (le col de la chamoussière) car il en avait marre de s'entendre poser la question "peut-on y passer ?" sans avoir la réponse. Il est donc parti chercher la réponse tout seul ! Verdict : il est passé, mais ne peut pas s'avancer pour les gens qui tenteront derrière lui, la neige est hétérogène mais sans rien de particulier. On l'entendra le répéter au téléphone le soir au moins 10 fois... On mange à 18:45, au lit à 21h, c'est pas une vie de débauchés la vie de dormeur en refuge de montagne !

Bilan de la journée : 8km en traîneau et 7km à pieds !

 

Mercredi 04 mars - De retour du refuge d'Agnel

Au réveil, mauvaise surprise : les nuages qui sont apparus la veille en fin de journée sont restés et ont ramené leurs potes. On ne voit rien de rien, même pas le bout de la terrasse ! On voulait monter au col d'Agnel, on va plutôt laisser tomber et attendre que les nuages de lèvent en bouquinant près du poile. À 11h, les nuages n'ayant toujours pas disparu, on décide de descendre quand même, on ne va pas rester là haut toute la journée.

Le retour aura été bien rapide, emmitouflées dans nos manteaux, rien à voir avec l'aller. On devine les paysages de la veille, mais rien à dire, sans soleil c'est bien moins joli. On retrouve la voiture, puis déjeuner tardif au pied des pistes de St Véran sous la neige. On passera le reste de l'après midi à faire quelques courses, bouquiner et préparer la fin de séjour tout en nous remettant de ce début de semaine intense.

Bilan de la journée : 7km à pieds !

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 18:38

Dimanche 1er mars - Ski de fond vers Abriès

Après une arrivée à Abriès la veille en fin d'après-midi, un passage à l'office de tourisme et une soirée de préparation de notre semaine, Marie et moi sommes parées pour attaquer ces vacances. Pour cette première journée, on opte pour le ski de fond. Elle comme moi n'avons jamais essayé ce sport, mais ça ne doit pas être bien compliqué... On démarre depuis le centre-ville d'Abriès, en suivant les pistes damées qui longent la rivière.

Bilan au bout de quelques minutes : on est bien trop couvertes pour cette activité ! On enlève la veste puis rapidement la polaire pour nous retrouver juste en sous-pull. Le soleil est là, des nuages aussi mais juste assez pour apporter un peu de dramaturgie aux photos. Les débuts sont simples effectivement, sur du plat ou en pente douce c'est vraiment facile, il suffit de suivre les "rails" qu'a tracés la dameuse.

On avance petit à petit, quasi seules au monde. Les rares personnes croisées sont des skieurs confirmés qui nous doublent bien vite en skating. Nous on reste en mode traditionnel, à notre rythme. Pour rejoindre Ristolas on opte pour la piste qui passe dans les hauteurs à travers la forêt. Là, ça se gâte un peu... On ne peut plus suivre les rails et on opte pour la montée en canard. Avec des skis sans carres métalliques et fins de quelques centimètres seulement, c'est pas facile, mais on prend le coup.

La montée à travers la forêt est bien calme, on n'entend rien aux alentours. Ça tire sur les cuisses et les fesses, mais sans peine. À l'arrivée sur Ristolas, je découvre que ces skis de fond n'ont rien à voir avec mes skis en descente... Impossible de faire du chasse-neige ! Première gamelle d'une bonne série sur la journée, pas grave on n'atteint jamais une vitesse importante. Petite pause au soleil avant de reprendre, on dépasse le village par derrière et on se retrouve à monter une belle côte, qu'on doit bien évidemment redescendre pour rejoindre les pistes le long de la rivière. Cette fois on opte pour la descente à pieds, c'est bien trop pentu pour notre maîtrise plus qu'approximative de ces skis...

On retrouve avec plaisir nos rails, sous un soleil qui se découvre pleinement et éblouit bien avec les pentes enneigées de part et d'autre. On suit la piste à découvert, puis de nouveau à travers quelques bosquets, jusqu'au village de La Monta. On checke que le refuge sur place est ouvert et on continue notre route vers le bout de la piste quelques kilomètres plus loin.

Toujours le calme plat, on ne croise un skieur que toutes les 30minutes environ, le bonheur ! Les paysages autour sont vraiment beaux, et il fait toujours chaud, c'est très agréable. On finit notre ballade à l'Echalp, la piste se transformant ensuite en piste de ski nordique, une autre discipline. Pour nous ça sera demi-tour, vers La Monta pour déjeuner au refuge. On expérimente de nouvelles techniques pour descendre, un ski dans un rail et le second dehors. Ça marche pas mal mais faut choper le coup. Dommage pour nous à l'arrivée, la terrasse est déjà prise.

On reprend la piste, sur l'autre rive de la rivière, et nous voilà réparties, direction Ristolas. Cette fois on doit traverser le village à pieds pour retrouver la piste de l'autre côté. Les paysages de ce point de vue sont toujours beaux, on en profite.

Pour rejoindre Abriès on opte pour la piste du bas qui longe la rivière, beaucoup moins casse-gueule pour des débutantes comme nous. Le retour se fait toujours tranquillement, de plus en plus frais au fur et à mesure que le vent se lève et le soleil se couche. On retrouve notre gîte avec plaisir pour une douche chaude avant d'aller au pot d'accueil de l'office du tourisme pour glaner quelques informations supplémentaires. Soirée au gîte, pour de nouveau un super dîner.

Bilan de la journée : 15km de ski de fond !

 

Lundi 2 mars - Raquettes vers Arvieux

Le planning de cette journée aura changé plein de fois : initiation au ski nordique, cours de snowboard pour passer la journée sur les pistes, montée en raquettes au col de l'Izoard... Il faut dire que la météo ne s'annonce pas au beau fixe, donc on hésite beaucoup. Finalement, ça sera journée raquettes, mais pas au col car gros risques d'avalanches, on restera donc un peu plus bas. On part depuis La Chalp, celui derrière Arvieux (beaucoup de villages se nomment pareil ici...), donc découverte d'une nouvelle vallée. Il fait effectivement moche, ça crachine / neigeouille. Sous les conseils d'un vendeur du village, on cherche à rejoindre le lac de Roue par le GR5.

Aucune difficulté pour trouver le départ du chemin, on monte très rapidement pour nous retrouver dans la forêt. C'est tant mieux, on est protégées par les arbres et l'ambiance est plutôt sympa. Et surtout, on est seules au monde ! Pas de difficultés sur le début de la ballade, il manque un peu de neige par endroits mais on avance, toujours à couvert, en devinant vaguement les sommets en face de l'autre côté de la vallée.

À notre arrivée au village Les Maisons, on bifurque, quittant le GR5 on lui préfère "lac de Roue par les pistes". Ça monte sec, on retrouve très vite de la neige en quantité. Beaucoup de neige même. Toujours entre les arbres, on zigzague entre eux en tentant de suivre la piste. En fait on suit surtout les anciennes traces encore visibles, car les marques jaunes sur les arbres sont difficiles à repérer parfois. Les raquettes ne sont pas de trop, il y a vraiment beaucoup de neige. On continue de monter, et à un moment, on entend sur notre droite "fffoushhh". Hein ? En gros, tout le pan de neige qui nous surplombe vient de glisser d'une dizaine de centimètres !! Euh... C'est normal ça ? On continue d'avancer, mais sans faire les malignes...

Et puis forcément, on perd la piste. On ne s'en rend compte qu'en la retrouvant un peu plus loin car les traces jaunes nous ramènent sur nos pas ! Bon, ok, on va se concentrer maintenant. Fffoushhh. Encore ? Cette fois sur notre gauche. Fffoushhh encore. Ça devient flippant. Et elles sont où les marques jaunes ?? Et les traces qu'on suit vaguement se dédoublent ??? Les nuages sont bien bas, on croise les doigts pour qu'une nouvelle averse ne se déclenche pas. Bon, on se pose et on réfléchit. Apparemment, selon nos GPS de téléphone, la route forestière n'est pas loin. Ne reste qu'à la retrouver. On n'a qu'à continuer à monter, on verra. On prend la branche de traces de gauche et on la suit. Ça grimpe, ça grimpe, et à un moment on voit un banc au-dessus de nous. Un banc ? On doit être proche de la route ! Et oui, quelques dizaines de mètres plus loin, on retrouve la route forestière, transformée en piste de ski de fond l'hiver. Ouf, sauvées ! On fait une pause sur les tables de pique nique avant de reprendre la route, et là, magie, les nuages se lèvent et le panorama se découvre un peu.

On repart sur nos raquettes, cette fois on ne quittera plus la route forestière, elle est damée et on ne risque pas de la perdre, ni d'être emportées par une avalanche ! En plus c'est bien plus facile sur piste damée, pas besoin de faire les traces en s'enfonçant dans la poudreuse. On suit donc la piste, toujours en forêt, avec les nuages qui continuent de disparaître peu à peu.

On arrive ensuite au lac de Roue. Entièrement disparu sous une couche de neige, on ne se rend même pas compte que c'est un lac. Seul l'aspect étrange de cette étendue complètement plane sans un seul arbre met la puce à l'oreille (et aussi les panneaux "attention cette étendue est un lac, ne pas traverser"). L'été aussi ça doit être sympa, avec un pique nique au bord du lac.

Mais on continue notre chemin, en direction de Souliers, toujours en longeant la route forestière. Marie commence à avoir sérieusement mal aux pieds, ses chaussures neuves lui en font voir de belles. Mais on ne s'arrête pas, le but étant d'aller déjeuner au refuge de Souliers, il faut qu'on y soit avant 14h. Alors on s'accroche, et on finit par arriver, après une grosse feinte du chemin qui fait en fait un bel arc pour rejoindre le village par derrière, alors qu'on pensait être déjà arrivées. Au refuge, une bonne bière au soleil sur la terrasse nous ragaillardise avant un excellent déjeuner à l'intérieur.

On regarde les horaires des navettes inter-villages, mais pas de bol, Souliers n'est pas desservi ! Selon la propriétaire du gîte, ils ont déjà de la chance que route principale amenant au hameau soit denneigée, pour seulement 20 habitants c'est vrai que c'est pas mal. Bon, va falloir rentrer en raquettes alors... Avec des multicouches de pansements et un serrage de souliers au max, Marie est prête pour repartir, on croise les doigts pour que ça tienne. Et ça tient ! La première partie du retour est connue, on reprend en fait la route forestière jusqu'au lac.

Il y a encore un peu plus de soleil qu'à l'aller, on profite un peu plus du paysage. Heureusement car le chemin en lui même n'est pas bien palpitant lors du second passage. On retrouve bientôt les tables de pique nique de l'aller, on en profite pour une bonne pause bien méritée, en étant épatées par le paysage, une fois les nuages entièrement levés, c'est magnifique, la vue sur les alentours est vraiment jolie.

On repart car on veut quand même arriver avant la nuit. Le reste du chemin se fait le long de cette même route forestière, on n'a pas souhaité réitérer l'expérience du GR de l'aller... La fin du chemin se fait même le long des pistes de ski du domaine d'Arvieux, certes moins joli que le GR, mais beaucoup plus facile !

On rejoint ensuite le gîte pour la soirée, cette première expérience en raquettes aura été riche en émotions !

Bilan de la journée : 14km en raquettes !

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 10:11

Vendredi 02 Janvier - Road trip

Journée transport de nouveau, bateau vers Chuphon (2h bien mouvementées), puis bus à n'en plus finir jusque Bangkok. On hésite à aller faire un tour dans le quartier rouge de la ville, et finalement on est rebutés par le côté glauque, donc ça sera un dîner de curry en plein air finalement.

 

Samedi 03 Janvier - Kanchanaburi

La matinée sera consacrée à déambuler dans les quartiers autour de notre hôtel pour trouver quelques souvenirs à ramener. Lorsqu'on mange aux plats épices thaïlandais, on n'imagine pas la galère que c'est de trouver lesdites épices en vente ! On découvre par hasard des ruelles couvertes entières consacrées aux pièces et autres babioles dédiées à bouddha. Chacun vend la même chose que sur le stand d'à côté, c'est assez étrange.

Ensuite direction la gare du sud ouest pour prendre un train en direction de Kanchanaburi. Avant cela on aura galéré pour trouver de quoi déjeuner, on aura finalement été dans une cahute dans laquelle des hommes pariaient sur des mix de billard et de jeux de cartes, pendant que la grand mère faisait revenir de la viande sur son wok derrière. Ambiance étrange mais sympa, et plat excellent.

Ensuite transport encore une fois, on somnole en regardant défiler les paysages. En arrivant à Kanchanaburi, les moto-taxis et autres tuk-tuks essaient de nous arnaquer, alors on s'énerve et c'est à pied qu'on rejoint le fameux pont de la rivière Kwai. Heureusement, la journée de termine, il ne fait plus trop chaud. On arrive juste avant le coucher de soleil, parfait pour quelques photos et une boisson glacée face au pont.

Pour le retour, rebelote, l'impression de nous faire arnaquer est la plus forte, alors on repart à pied encore une fois ! Avec tout ça il est 19h lorsqu'on arrive à la gare de bus, où on prend des renseignements pour le lendemain. Ensuite on craque, tuk-tuk jusqu'à l'embarcadère où vient nous chercher un bateau pour nous emmener à l'hôtel, qui est en fait sur une île dédiée, cadre superbe, la rivière, les lumières de l'hôtel, les montagnes qui disparaissent dans la nuit...

 

Dimanche 04 Janvier - Erawan, Kanchanaburi

On se réveille pile pour le lever du soleil, et effectivement, le cadre de cet hôtel est décidemment magnifique. Je pense même que rester un jour ou deux de plus pour se ballader dans la région doit être plutôt sympa. Mais il nous reste peu de temps, en fait le départ pour la France est déjà prévu le lendemain ! On reprend le bateau pour rejoindre la ville et nous rendons à la gare de bus pour prendre notre transport de la journée, direction le parc Erawan.

On a préféré se lever tôt pour prendre le premier bus de la journée (8h), il faut dire que c'est dimanche et qu'on n'a pas envie de nous retrouver ua milieu de tous les Thaïlandais en wekend... Après 1h30 de route, on atteint le parc. Il ne reste plus qu'à marcher, et admirer les cascades. Oui, car ce parc est surtout renommé pour la rivière qui le traverse sur laquelle se trouvent 7 cascades en escalier.

Les premiers paliers sont faciles à atteindre, le chemin est bien entretenu. On a bien fait de venir tôt, il y a vraiment peu de monde. Il fait frais sous les arbres, même si la couleur de l'eau nous en donne l'envie, finalement on résiste à l'envie de nous jeter à l'eau. Ce n'est pas le cas de tout le monde, on rigole bien à regarder une famille avec 3 enfants dont le père se retrouvait à jouer les casse-cous pour amuser ses filles et aller récupérer la plus jeune en haut d'une cascade dont elle ne voulait pas se jeter !

On continue la marche, la chaleur commence à se faire sentir, en fait heureusement qu'il y a des arbres pour nous protéger. On se pose sur les racines d'un arbre face à l'eau pour manger en douce le petit-déjeuner que nous avait donné l'hôtel en partant. En douce car il est interdit de ramener quoi que ce soit dans le parc, même les bouteilles d'eau sont consignées à l'entrée.

Arrivés à la cascade numéro 5, il commence à y avoir du monde. Sur celle-ci, plusieurs niveaux de piscines existent, et il y a donc pas mal de gens qui sont dans l'eau ou escaladent les troncs d'arbres tombés par-dessus la rivière. Nous, on découvre un truc dingue : la pédircure-poisson ! On met nos pieds dans l'eau et en quelques instants des dizaines de petits poissons viennent nous manger les peaux mortes. La sensation est très étrange au début et puis on s'habitue. Au bout d'1/2h on a les pieds tous doux !

On continue vers les dernières cascades, mais là pour le coup il y a variment trop de monde. La numéro 7 est pleine de gens, on n'y reste pas. De toute façon le temps nous presse, on redescend toute la rivière pour rejoindre le parking. Sur le chemin du retour, à chaque cascade on se serait cru à la picine municipale tellement il y  avait de gens dans l'eau...

On reprend le bus de 14h, direction Kanchanaburi puis Bangkok. D'ailleurs pour le bus de Bangkok ça a été très étrange. Les stabds indiquant Bangkok avaient les bus pleins jusque 19h, on ne voulait pas attendre jusque là alors on a commencé à chercher un minivan pour nous emmener. Un mec nous accoste, "Bangkok ?". Euh oui, "ok, bus, 5minutes, Bangkok". Ok, on prend les billets, on monte dans un bus vide... Ca sent l'arnaque. En fait pas du tout, 5 minutes plus tard on était en route et le bus s'est rempli de gens très rapidement en chemin ! On arrive à Bangkok fourbus de ces vacances et de cette journée (j'en rajoute à peine :p), parfait pour profiter à fond du dernier plaisir de ce séjour : une nuit au Shangri-la ! Je vous laisse admirer les photos de la chambre et de la vue.

On souhaite terminer ce voyage en allant siroter un verre dans l'un des skybars de la ville. On se rend à la State Tower, Yohan a bien fait attention de se mettre un pantalon, on a donc le droit de monter. 63 étages plus haut nous y voilà ! Ah zut, on 'a pas réservé, on a donc juste droit à la carte des champagnes. WHAT ??? 1000euros la bouteille, 50 le verre ??! Euh non en fait, on va juste profiter de la vue, le verre on le prendra dans notre chambre face à notre vue du 9ème étage.

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 10:10

Mardi 30 Décembre - Koh Tao

Journée de transport encore une fois, on commence par un minivan qui nous fait traverser le pays jusqu'au golfe de Thaïlande, puis une longue traversée en bateau avec arrêts éclairs sur Koh Samui et Koh Phangan. Mais c'est à Koh Tao qu'on descend, bien contents de descendre de ce bateau qui tanguait dans les vagues.

On déjeune non loin du quai pour calmer nos estomacs malmenés par le trajet et bien vides après tant de temps. Une virée en taxi 4x4 sur une route bien sinueuse et vallonnée pour rejoindre la côte est de l'île et nous voilà à notre hôtel, face à une baie sableuse très jolie mais sous le vent et assez houleuse. On fait profil bas pour cette soirée, dîner en amoureux à l'hôtel et au lit tôt, tous ces transports nous auront mis KO.

 

Mercredi 31 Décembre - Koh Tao (bis)

Au matin on a rechargé les batteries, on se rend sur une autre baie (Ban Chalok Ban Kao) pour retrouver... Marie, Alexandre, Vincent, David et Célia qui sont eux aussi en vacances en Thaïlande ! On laisse les plongeurs rejoindre leur bateau et avec David et Célia on négocie une journée en long tail boat.

Première étape au nord ouest de l'île, non loin d'une petite île adjacente, pour une session de snorkeling au Japanese Garden. On y restera 1h30, à jouer avec les poissons très nombreux, dans une eau claire et juste fraîche comme il faut pour supporter le soleil.

Après tout ça, la faim se fait ressentir. Direction la plage de Hat Sai Nuan, petit paradis isolé, pour un déjeuner thaïlandais simple mais excellent. La plage est superbe, on reste assez longtemps à profiter des lieux, de la balançoire de fortune installée là et du soleil.

Ensuite, direction le dernier spot de cette ballade en bateau-taxi, Freedom Beach, un autre point de snorkeling. Mais j'en ai marre de patauger, pour moi ça sera glandouille sur l'avant pont du bateau.

On retrouve le groupe au complet, direction leur hôtel sur la baie d'Ao Leuk pour une douche et nous changer pour la soirée, il ne faut pas oublier que ce soir c'est le passage en 2015 ! Yohan a ramené un sachet de paillettes dorées, on sera tous en habits de lumière pour ce réveillon.

 

Au programme du soir, un super restau au bout de la plage avec des plats à base de king prawns délicieuses pour quasiment tout le monde (moi j'ai craqué encore et toujours pour un plat de curry, le mélange de lait de coco et des épices me rend dingue), le temps d'attendre les 12 coups de minuit.

On se rend ensuite sur la plage principale pour lâcher des lanternes de papier, ce ballet de flammes virevoltant au gré du vent est magnifique au clair de lune. Le groupe aura participé avec ce lâcher par 3 lanternes.

Ça y est, nous voilà en 2015, accueillis dans cette nouvelle année par de nombreux feux d'artifice tirés à même le sable, joli mais flippant.

 

Jeudi 01 Janvier - Koh Tao (ter)

La flemme de courir à l'autre bout de l'île, en ce premier jour de cette nouvelle année, la flemme et la glandouille seront au programme. On passe donc la journée à bouquiner, papoter, bronzer, se faire masser sur la plage de l'hôtel. David et Célia nous rejoignent en fin de matinée pour cette journée de paresse.

En début de soirée, c'est au tour du reste du groupe qui auront fait le même tour de bateau taxi que la veille, pour un verre en terrasse et les au-revoirs, eux continuent leur voyage thaïlandais vers d'autres endroits que nous. 2015 commence bien !

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 10:08

Vendredi 26 Décembre - Boat trip, part one

Réveil aux aurores pour rejoindre le club de plongée. On retrouve nos compagnons de voyage pour ces 3 jours : Matt (Autrichien), Dale (Anglais avec une coupe et une barbe improbables), Anja et Karin (Allemandes), Christin et Michael (US) et enfin Axel et Anni (dive masters). Notre bateau est top, pont supérieur qui sert de dortoir avec les matelas les uns contre les autres (des souvenirs de kolkosars :p), et en bas le coin plongée et une grande table pour manger.

On passe la première partie du voyage à dormir, on peut enfin récupérer de la fatigue accumulée. On arrive sur le premier site de plongée en début d'après-midi : Kah Bon. C'est parti ! Yohan en profite pour passer sa plongée aventure en plongée profonde, pour pouvoir dorénavant plonger jusque 30m. Beaucoup de poissons dans tous les sens, des coraux bien sympas. Une super plongée (manque un peu de lumière et visi mais bon ça va), avec cerise sur le gâteau : une raie manta qui vient s'amuser juste devant nous ! Et non, pas seulement une mais deux ! Avec sa copine les voilà qui dansent, se pourchassent pour notre plus grand plaisir.

Seconde plongée après un déjeuner excellent et une grosse sieste. On est restés sur le même spot avec l'espoir de voir de nouveau nos deux copines. Mais elles ont quitté les lieux, la plongée en est beaucoup moins intéressante. Au sortir de la plongée, des pancakes aux bananes nous attendent, miam !

Une troisième plongée est au programme, de nuit. Pas pour moi, mes oreilles me jouent des tours et je préfère la jouer prudente pour les plongées à venir. Yohan par contre a pu profiter du plancton phosphorescent et autres joies de la plongée de nuit. Encore un repas gargantuesque et excellent, on est vraiment gâtés sur ce bateau. On ne fait pas long feu, on est nazes après cette journée, au dodo sur le ponton !

 

Samedi 27 Décembre - Boat trip, part two

Réveil aux aurores de nouveau, on plonge à 7:15 ! Le décor change, on est arrivés aux Similan Islands la veille au soir. Les îles sont formées d'énormes blocs de granite empilés les uns sur les autres. Et au fond de l'eau c'est pareil. On se retrouve à slalomer entre d'énormes boules de granite, c'est vraiment une super ambiance.

Petit déjeuner toujours au top avec un breakfast américain bien fat. Ensuite, une sieste bien méritée, la plongée ça fatigue. On retourne pour une seconde plongée, de nouveaux dans des décors de granite. Mais cette fois ce sont des blocs énormes ! D'en bas on dirait presque des buildings.

Pour la pause entre des plongées, on se retrouve sur une île avec un plage paradisiaque. Un chemin escarpé permet d'atteindre un point de vue en hauteur, on resterait bien là haut pendant quelques temps tellement c'est joli.

Encore 2 autres plongées suivront, dont une de crépuscule où on a bien eu froid, mais c'est marrant de voir les poissons en mode chasseurs, à essayer de choper ceux qui commencent à piquer du nez. Et sortir de l'eau juste à temps pour voir le soleil plonger sous la mer, c'est top. Entre temps on aura retrouvé une autre île et une autre plage, tout aussi jolie que la précédente.

Le soir, on se fait encore plaisir avec l'excellente cuisine du chef cuistot du bateau. Mais on ne fait pas long feu, à 20:30 tout le monde est vanné et au lit !

 

Dimanche 28 Décembre - Boat trip, part three

Encore et toujours un réveil matinal, mais pas de soucis si c'est pour plonger ! On retrouve cette fois un fond sableux, avec de nombreux amas de rochers qui forment des tours sur lesquelles s'agglutinent des coraux dans lesquels virevoltent les poissons. Top, la visibilité s'améliore.

Petit déjeuner de warrior, puis pause face à une nouvelle plage, mais cette fois je préfère l'option sieste. L'heure arrive de la dernière plongée du voyage, on s'équipe, on descend et go ! Pendant la descente, une tortue nous accompagne, ça s'annonce bien. Ensuite, on n'a quasiment qu'à se laisser porter par le courant, il nous pousse à travers des paysages sous marins de folie. Tout est beau, il y a plein de poissons, des petits, des gros, mais aussi des animaux bizarres comme un crabe marteau (rien à voir avec le resto brestois !). Le courant augmente au fur et à mesure, on se retrouve à passer dans une tranchée à fond, pour nous retrouver face à un mur sur lequel picorent des dizaines de poissons perroquets. Impossible de passer le mur, on finit par s'accrocher à une corde qui y est accrochée, et on reste 5 minutes agrippés dessus, à nous batte contre le courant qui essaie de nous envoyer valdinguer ! On finit par lâcher, et dériver tranquillement pour finir. Une dernière plongée de dingue !

Dernier sur le bateau puis on reprend la direction de Khao Lak, 5h de voyage à dormir, somnoler, bouquiner... À l'arrivée sur le continent, le vent se lève et 5 minutes plus tard il tombe des seaux de pluie ! On court se réfugier sous un hangar, heureusement le déluge est de courte durée. Retour au club de plongée, puis transport vers Krabi, notre prochaine destination.

 

Lundi 29 Décembre - Railey

Lever "tardif" (7:30 comparé aux 6:15 des jours précédents) après une bonne nuit malgré le mal de terre qui ne me quitte plus depuis qu'on a remis les pieds sur la terre ferme. On décide de passer la journée à Railey non loin. Pour y aller, minivan jusque Ao Nang (moultes péripéties avec passage au garage pour cause de panne et à la station pour faire le plein), puis long tail boat jusque Railey. La vue des îles lointaines depuis la plage donne envie, mais ça sera pour une autre fois (rappelez-vous mon séjour avec passage à Koh Phi Phi).

Après une courte traversée, nous voilà sur cette péninsule, c'est vraiment joli avec les falaises abruptes qui tombent dans la mer.

On traverse jusqu'à la plage de l'autre côté, qui est marre basse. On ne s'y attarde pas et avant de nous prélasser sur une plage plus loin on monte à l'assaut d'un point de vue au bout de la péninsule. Pfiou, quelle galère ! C'est quasi de l'escalade, ça glisse, ça grimpe, on s'aide de la corde de vie parfois, en tout cas c'est physique et on est bien contents d'arriver en haut. La vue mérite les efforts réalisés.

Avant de redescendre, on veut aller au lagon qui se trouve sur le même chemin. On commence à désescalader pour y accéder et rebroussons chemin juste avant le final. C'est vraiment trop abrupte et le peu qu'on arrive à deviner du lagon ne donne pas vraiment envie. Donc escalade de nouveau avant d'entamer la descente finale. On termine trempés de sueur, fourbus, et c'est là qu'on apprend que le lagon est sec...

Direction la plage derrière pour un plongeon rafraîchissant et surtout un bon frottage des bras et jambes qui ont pris une teinte orangée suite à cette session grimpette.

Nos ventres grondent, on sèche vite fait sur la plage puis on trouve un restau où se poser. Quelle belle idée car à peine assis, un vent violent se lève, et une tempête se déclenche. Des trombes d'eau tombent sans s'arrêter. On déjeune tranquillement à l'abri puis on reste sous le toit en attendant que la pluie cesse. On attendra jusqu'à ce qu'elle se transforme en petit crachin, puis décidons de rentrer sur Krabi. Il fait frais, les nuages n'ont pas l'air prêts à partir, alors autant rentrer tranquillement.

On rentre à l'hôtel en enchaînant de nouveau long tail boat et cette fois transport public, une sorte de tuk-tuk géant pour 10 personnes qui va au final bien plus vite que le minivan du matin. On apprécie la douche chaude de l'hôtel, salés et mouillés, le chemin du retour nous a paru bien long. Le soir, on dine au marché de nuit, d'une soupe bien épicée au curry vert pour moi et de riz au porc au poivre et à l'ail pour Yohan. Pourquoi on n'a pas ce genre de gargote sur roulettes en France ??

Partager cet article
Repost0