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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 18:54

Et dire qu'il y a à peine plus d'un an (rappelez-vous là), je me trouvais en haut du Merapi à pester contre le froid et à trouver du réconfort dans la chaleur des vapeurs qui sortaient du volcan. Je ne pense pas que les habitants de Yogya parlent de réconfort en ce moment, courage à eux.


On était un peu inconscients quand même...

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 03:15

Cette fois, c’est en grand comité qu’on part en vacances, ou plutôt en weekend. On croirait presque une colonie de vacances ! Il faut dire qu’avec un groupe de 12 jeunes, il pourrait y avoir confusion. J’oublie l’essentiel, le but du voyage. Yogya. Oui, encore. Mais cette fois, point de temples pour moi (deux fois Borobudur et trois fois Prambanan ça suffit, même si je les recommande chaudement a toute personne venant en vacances sur Java), c’est a un volcan que je veux m’attaquer : le Merapi. Oui, il s’agit de celui qui a pété en 2006 et fait tout plein de morts. Et oui il est toujours en activité. Mais bon, je n’ai toujours pas plus de plomb dans la cervelle qu’avant. Qui sont les intrépides qui seront de cette partie du voyage ? Thomas, Vincent et Isa. Le reste de la troupe va se faire le package habituel des temples du coin.

La séparation se fait tout de suite en arrivant a Yogya : pendant que les grimpeurs nous nous rendons dans le resto/bar/agence de voyage, les autres prennent possession de l’hôtel. Quelle cohue dans ce resto ! En plus, ils ne retrouvent plus la demande qu’avait faite Vincent la veille et ça s’annonce mal. Mais après du blabla et beaucoup de patience (pas de mon coté, j’avais faim, étais fatiguée et tout ce bruit m’a saoulée, je me suis donc eclipsée dehors avant de m’énerver franchement), on obtient une voiture avec chauffeur ainsi qu’un guide sur place. On a juste le temps de manger au resto et on file. Deux heures de route pour atteindre un village situé au pied du volcan aux alentours de minuit. On se change, boit un thé bien chaud, se prépare psychologiquement à la dure nuit qui nous attend et on est partis.

Ça commence mal. 25 minutes de marche sur une route bitumée, qui monte raide, rien de mieux pour me couper le souffle et me dire que je n’y arriverai jamais. Surtout qu’au tout début de la marche, on demande innocemment au guide quelle est la hauteur du Merapi. 2900 mètres d’altitude. Ah oui quand même. Et on est à quelle altitude là tout de suite ? Ben 1500m. Gloups. On va se faire 1400m de dénivelé dans la nuit là ? Et je suis déjà complètement à plat après 25 minutes de marche ?? Je vais mourir. On finit par atteindre le début de la piste en terre, à travers des plantations de café. C’est là que j’ai haï intérieurement le chauffeur de la voiture… mais pourquoi (oui, pourquoi) ne nous a-t-il pas déposés à cet endroit là ? La seule raison que j’ai pu lui trouver est que la route montait tellement que la voiture n’aurait jamais réussi à atteindre cet endroit avec 6 personnes à son bord.

Une fois sur le chemin de terre, ça va mieux. Je galère toujours, faut pas croire, mais ça avance, et ça avance plutôt pas mal. On dépasse même des groupes qui ont du partir plus tôt que nous. Ça me rassure, je me dis que si je lutte trop, je pourrais toujours m’arrêter et prendre un autre groupe en cours de route… mais je tiens bon, on grimpe, on grimpe (à ce niveau de dénivelé, on ne marche plus, on grimpe), on fait des pauses de temps en temps, on repart. Un grand merci à Pierre qui m’a prêté sa lampe frontale, sans elle, je ne sais pas comment j’aurais fait (pour ceux qui auraient oublié, on monte de nuit, le but étant d’atteindre le sommet pour assister au lever du soleil de là-haut).

Sauf qu’on est un peu trop rapides, et que plus on monte, plus le vent se fait sentir. Pour ne pas avoir à attendre en plein vent tout au sommet du volcan, on fait une pause d’une vingtaine de minutes à l’abri d’un rocher. Il est temps de sortir toutes ses couches pour se protéger du froid. Mais ça ne suffit pas, on se gèle. Certains plus que d’autres selon le nombre et la qualité des vêtements apportés… Impossible de fermer l’œil pour moi, i fait bien trop froid. Mais le pire est à venir. Il nous reste encore trois bons quarts d’heure de marche, sauf qu’à s’arrêter, on s’est refroidis. Et retourner dans le vent glacial alors qu’on est tout trempés de sueur de la montée, c’est loin (mais alors très loin) d’être agréable. Demandez à Thomas ce qu’il en a pensé…


On en bave, on lutte, on met un pied devant l’autre, on ne regarde pas en haut (allez, plus que 40 mètres de dénivelé ! et 10 minutes plus tard, allez plus que 40 mètres de dénivelé ! hein ? ben oui, en fait le vrai sommet il était caché). On finit par atteindre le sommet, tout en haut, à 2900m. Et ça caille. Heureusement, niveau timing, on est parfait, on n’attend pas du tout pour voir apparaître le soleil à l’horizon, au-dessus d’une mer de nuages. Magnifique.



À noter, nous sommes seuls au sommet, les autres groupes dépassés pendant la montée n’ont pas encore atteint le but de l’ascension. On attend ensuite que ce soleil fasse disparaître toute cette brume pour enfin voir le panorama devant nous. Et ça dure, ça dure. Thomas trouve le bon plan pour ne pas mourir de froid : des courants d’air chaud s’échappent de certains endroits dans les roches qui nous entourent, il suffit de trouver une sortie et de s’y coller. Ça va tout de suite beaucoup mieux !


Malheureusement pour nous, les nuages n’ont pas l’air décidé à s’en aller. On a une pensée pour les autres à Borobudur qui avaient pris l'option de payer plus cher mais de pénétrer sur le site avant le lever du soleil pour en profiter du temple. Pas sûr qu'ils profitent de grand chose... On prend donc la décision d’entamer la descente. Trois heures de souffrance, de chutes, de glissades, de fous rires, de sauts, de prises de têtes sur le nombre exact de plantations de café qu’on avait passé à l’aller,  je vous passe les détails, mais j’étais bien contente d’arriver en bas. Et aussi bien contente de voir arriver notre véhicule tout en haut de la route de bitume qu’on s’était tapée la veille et qui m’avait tuée. Un banana pancake plus tard, me voilà prête pour 2 heures de sommeil sur le trajet retour vers Yogya.



Là, un déjeuner de bakso et une douche bienfaitrice, et c’est parti pour une sieste. Ensuite, apéro, dîner et sortie dans les boites de la ville jusqu’au petit matin… Le dimanche, un peu de shopping et hop, retour à la maison. Petit coup de stress à l’aéroport : on avait fait plusieurs groupes pour nous rendre sur place, le premier étant chargé d’enregistrer tout le monde. Et là ils apprennent que le vol a été avancé et qu’il reste 15 minutes au reste pour arriver. Et le dernier groupe est toujours dans le taxi. J’en fais partie mais je dois dire qu’on n’était pas du tout stressé. On arrive à 5 minutes de l’heure d’embarquement, et en regardant le tableau d’affichage, celui-ci se modifie : notre vol a du retard. Magique. Au final, on a poireauté 1h dans la salle d’embarquement avant de décoller.

En tout cas, ce retour à Yogya m'aura permis de rayer une ligne de plus sur ma to-do-list : gravir un volcan. Ça me fait peur pour le Rinjani que j'aimerais bien grimper aussi...

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 01:47

Vendredi matin, rien de prévu pour le weekend. Et pas trop envie de rester sur Balikpapan. La solution ? Trouver une destination non loin de Jakarta pour être sur de trouver des billets d’avion a pas trop cher et des compagnons de voyage pour ce weekend improvise. Ca donne quoi ? Thomas, Vincent et moi décidons de partir découvrir le volcan Cracatoa (Krakatau en indo). On trouve les billets dans la matinée, les payons à midi et le soir même, nous voila dans la capitale. S’en suit quelques heures de voiture vers la ville de Carita (on a pris une voiture avec chauffeur pour ce déplacement, on avait un peu la flemme de dénicher un moyen de transport galère en arrivant de nuit a Jakarta), ville située sur la cote ouest de Java. En face, Sumatra, enfin on le sait, parce qu’on ne la voit pas. De un parce qu’il fait nuit noire (il est 1h du matin) et de deux parce que c’est pas tout proche. Et entre ces deux grandes îles se trouve le mont Krakatau.

Petite minute culturelle pour les ignares qui me lisent (pour info, j’étais aussi ignare que vous avant qu’on ne me parle de ce volcan il y a peu). Il y a fort longtemps, se trouvait trois immenses volcans en lieu et place de l’actuel. Sauf qu’un jour, une éruption cataclysmique eut lieu, qui se fit ressentir jusqu'à l’autre bout du monde (ça rigole pas ces petites bêtes) et fit voler en éclats les trois volcans qui sortaient de l’océan. Plus tard, une autre éruption eut lieu qui fit émerger un nouveau volcan, celui qu’on peut voir actuellement. Et la raison pour laquelle ce volcan est connu (en plus d’avoir donne lieu a l’une des plus grosses éruptions du monde), c’est parce que de ce bout de terre vide sorti des eaux, la nature a repris ses droits petit a petit, une faune et flore locale y prenant place. Fin de l’aparté culturel, j’ai du perdre en route quelques lecteurs qui ne sont pas habitues a ce genre de récits de ma part.

Bref, nous voila donc a Carita, on trouve un hôtel en bord de mer, on mange un mie goreng et au lit. Le lendemain matin, on découvre qu’effectivement la mer est bien en face de hôtel (quand je vous disais qu’il faisait nuit noire), avec une petite crique ou se nichent des bateaux de pêcheurs. Parfait, on est à la recherche d’un moyen de transport pour nous rendre au volcan. Apres discussion avec des gars du coin, on finit par tomber d’accord sur un aller/retour sur deux jours, avec un bateau de pêcheurs lent (et non un speedboat qui faisait presque doubler le prix), avec un trajet de 4 heures. Le temps qu’ils préparent le bateau, on retourne a hôtel déjeuner, récupérer nos affaires, faire quelques courses pour manger et boire sur le bateau (4 heures en plein cagnard, il y a moyen qu’on meurt de soif) et ensuite, on retourne a la crique patienter pour le bateau qui doit arriver sous peu. On patiente beaucoup. Et encore. Et encore. Il s’avère qu’en fait le bateau prévu est tombe en rade, donc ils sont allés en chercher un autre qu’il a fallu remplir d’essence pour le voyage. En bref, comme d’habitude, il ne faut pas être presse.


On part finalement, et c’est donc parti pour 4heures de traversée. Sous un soleil de plomb. On a bien chaud, on se protège comme on peut avec t-shirt et paréo, on boit, mais moi ça me fatigue et je finis par tomber de sommeil au milieu du ponton. Qui a dit même sans chaleur tu aurais pionce comme une marmotte ?? Même pas vrai… Heureusement pour nous, la mer est belle et calme et le voyage se passe tranquillement. Petit nasi goreng déguste en guise de déjeuner et a force d’avancer, on finit par s’en rapprocher de ce volcan, jusqu'à le voir (merci à Thomas et Vincent qui m’ont réveillée). Mais c’est qu’il a l’air bien grand vu de si loin… on ne le quitte pas des yeux, il est superbe. Et la, sans prévenir après une bonne demi-heure a l’observer, le voila qui crache un gigantesque panache de fumée. Aurais-je oublie de préciser que ce volcan est toujours en activité ? Ah oui. Je rattrape donc cet oubli : le mont Krakatau est actuellement encore en activité On s’en rend bien compte en nous rapprochant de plus en plus, la fumée bien sombre que crache le volcan régulièrement monte bien haut dans le ciel. Mais ce spectacle cesse aussi brutalement qu’il a commence et on finit de parcourir les dernières centaines de mètres face a un volcan bien calme.


On finit par atteindre le volcan, ou plutôt l’île formée par le volcan. On débarque. Première impression ? Le sable. Noir comme de la suie. Et doux sous les pieds comme de la farine (non je n’ai jamais marche dans un tas de farine, mais je suis sure que ça donne la même impression). J’adore. En face de la ou le bateau s’amarre se trouve une petite guérite avec des indications du style « ne pas pénétrer sur île en l’absence du gardien, volcan dangereux ». Je me rends compte que j’avais encore oublie de préciser un détail. Le Krakatau est toujours en activité, et pas pour plaisanter. Il fait partie des volcans à surveiller pour cause de crainte éruption violente. Mais quand on arrive en fin après midi, forcement, il n’y a personne dans la cahute. Alors du coup, on fait demi-tour et remontons sur le bateau.



Attendez une seconde. Vous croyez vraiment ça ? Que vous éetes crédules… On n’a même pas réfléchi a deux fois et on s’est enfonces sous le couvert végétal (je sais j’aurais pu dire la foret, mais couvert végétal ça fait plus classe). Oui, nous somme inconscients, mais on assume. Et deux des pêcheurs nous suivent, un peu en retrait (trouillards), mais nous suivent quand même On tombe très vite sur des chemins de sable noir bien larges qui traversent la foret (j’ai arrete couvert végétal, je sens que ça vous énerve). Attendez, mais qu’est-ce donc que ces chemins de sable ? Mais c’est bien sur ! Des anciennes coulées de lave, on avance sur de la lave refroidie. Mais ça ne nous refroidit pas plus que ça (qu’est-ce que je suis drôle), on continue a avancer. Les coulées s'élargissent de plus en plus, jusqu'à atteindre une bonne dizaine de mètres de largeur chacune. Et puis d’un coup, il n’y a plus d’arbres. Rien, pas un seul arbre à partir d’un endroit en aval du volcan. On a beau être un peu inconscients, on n’est pas trop cons et décidons de ne pas pénétrer sur la zone ou la végétation n’a pas pu reprendre ses droits.

Du coup, on fait les cons, on s’amuse, on prend des photos, on papote tout en surveillant le sommet du coin de l’œil. Et sans prévenir, voila une éruption ! Un grondement sourd, un nuage gigantesque qui sort du cratère. On est bluffes et complètement excites par le spectacle. Quand je pourrai il faudra que j’insère la vidéo prise lors de cette première éruption, vous allez hurler de rire à écouter nos commentaires. Ensuite, les éruptions s’enchaînent, certaines plus impressionnantes que d’autres, mais toujours aussi fou a regarder.


Le soleil commencant a descendre, les pêcheurs nous font signe de rentrer et c’est a contre cœur qu'on redescend, on se disant qu’il faudra revenir le lendemain. On retrouve donc notre bateau, qui s’en va ensuite se poser en face de île un peu en retrait de la plage. On fait toujours face au volcan et pouvons donc continuer de profiter du spectacle. Ensuite, c’est l’heure de dîner a l’aide du réchaud a gaz du bateau des nouilles instantanées achetées plus tôt dans la journée. On est bouche bée devant les lampes a pétrole des pêcheurs qui ne nous donnent absolument pas confiance… Et la, d’un coup encore une fois, le volcan dont on ne voyait plus les panaches de fumée étant donne que le soleil avait disparu, se met a cracher… des roches et de la lave incandescentes ! C’est grandiose. Mais on est bien contents de se dire qu’on n’est plus sur île…

Apres en avoir pris plein les yeux, l’assoupissement se fait sentir, on s’installe comme on peut sur le ponton. Pas de matelas ni de sac de couchage (sauf Vincent qui a été plus prévoyant que nous), mais ça ne va pas m’empêcher de dormir. Sauf que, c'était sans compter la pluie. Une pluie qui débarque sans crier gare, et pas un petit crachin breton, non non. Une bonne pluie battante qui détrempe tout en 5 minutes. On s’abrite comme on peut derrière une bâche prêtée par notre équipage, ce qui ne nous empêche pas être bien mouilles. Heureusement, après un temps, la pluie se calme, et surtout, équipage a monte un abri au-dessus de nos têtes grâce a de nombreuses bâches et une structure de bois. Mais tout est trempe. Rate pour la nuit reposante. On finit par quand même s’allonger sur le ponton, chacun dans un coin et à tenter de nous endormir. J’ai déjà fait mieux comme nuit, je me retrouve à enfiler tous les vêtements de mon sac et à m’emmitoufler dans mon paréo pour ne pas trop souffrir du froid.



Mais le soleil se lève e lendemain et réchauffe tout ça En plus, le Krakatau est toujours la, et continue inlassablement a cracher sa fumée (et ses roches, maintenant on les voit rouler le long des parois). On fait le tour de île avec le bateau, sans quitter le volcan des yeux. C’est superbe, l’autre cote ne ressemble pas du tout au versant qu’on a emprunte. La, point de foret, pas une plante n’a de prise sur la lave qui crée un paysage lunaire magnifique.

On quitte ensuite le Krakatau, pour de nouveau 4 heures de voyage vers Java. Pour le petit déjeuner, une bonne surprise nous attend, les pêcheurs ont pêche (sans blague !) des poissons pendant la nuit et nous les font cuire. Un régal. Attendez, j’ai dit 4 heures ? C’était sans compter la panne en plaine milieu du trajet. La courroie du moteur se brise et les voila a en créer une nouvelle a l’aide d’une chambre a air sur le bateau. On cuit sous le soleil et finissons par leur demander de remonter la structure de bois et les bâches pour nous protéger des rayons. Et histoire de ne pas attraper une insolation, on plonge aussi quelques têtes dans la mer limpide. Apres réparation, direction Carita.

La bas, on déjeune d’un bon nasi goreng avant de nous attaquer a la suite du voyage : le retour vers Jakarta. Cette fois, on ne choisit pas l’option chauffeur et voiture privée mais transport public. 30 minutes de bemo suivies de 3 heures de bus. Bus bonde, pas climatise, bruyant. On est bien contents d’arriver dans la capitale. Il fait déjà nuit, mais on a réserve un hôtel, on s’y rend en taxi et c’est avec délice que je découvre ma salle de bains et la douche…  Ensuite, dîner dans un restau non loin, et bonne nuit de sommeil avant un réveil bien matinal pour rentrer au bureau le lundi matin.

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 05:15

Mercredi 07 Janvier – Yogya, me revoilà !

Habituellement, pour rentrer de Bali, je prenais Garuda via Makassar vers midi, sauf que cette compagnie a revu tout son plan de vol et a annule cette route ! On s’est donc rabattu sur Mandala via Yogya. Il y a bien moyen de n’y passer que 30minutes, mais il faut ne pas posséder de bagages en soute, ce qui n’était pas notre cas, donc on a pris l’option avec 8h de transfert a Yogya ! Comme ça, on a bien le temps de se balader dans la ville et les environs.


Jony et Banny ayant un jour de conges de plus à prendre, c’est seulement avec Reynold que je passe cette journée. Comme il n’est jamais allé à Prambanan, on y va. Apres tout, ça ne sera que la troisième fois que je le visite ! Mais cette fois, grand changement : la plupart des temples ont fini d’être rénoves et il est possible de les approcher de près et même d’y pénétrer.



Ensuite, on va en centre ville de Yogya et j’en profite pour acheter quelques batiks de décoration encore une fois. Mais il est déjà l’heure de rentrer, donc retour a l’aéroport !

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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 00:48

Vendredi – Jakarta n'a qu'a bien se tenir

Je vais enfin voir Jakarta. Après plus d'un an en Indonesie, ça sera la premiere fois que je mettrai les pieds dans la capitale (les transferts a l'aeroport ne comptent pas). Il faut dire que les récits a propos de cette ville ne sont pas très flatteurs : pollution, embouteillages a toute heure du jour et de la nuit, bruit… Mais un changement d'air (même pollue) par rapport a Balikpapan ne me fera pas de mal.

Nous (moi et Thomas) atterrissons donc dans la soirée et nous rejoignons en centre ville Franklin (ami indonésien de Balikpapan) et sa sœur qui elle vit là-bas. On se fait un dîner sympa sur une terrasse d'un mall, et peu de temps après un frère de franklin et un de ses amis nous rejoignent. Le but de la soirée ensuite ? Clubbing !!


Après des essais pas très fructueux, on finit par atterrir a l'Ambassy ou on se fait bien plaisir au son de musiques electros qui ne sont pas celles qu'on entend a Panpan depuis déjà un an (une fois qu'ils trouvent des musiques que les gens aiment, ils ne font que passer ça…).


Samedi - Du parc d'attraction au ciné en passant par… les malls

Réveil pas trop tardif, on a plein de choses au programme de la journée. On commence par aller manger les ou  plutôt LES donughts qui font fureur a Jakarta : JCo. Bon ben je ne suis pas très fan, ça pèse sur l'estomac… Mais c'est ça de coche sur ma « to do liste ». Ensuite, on prend le bus (encore un to do de coche). Ce bus la n'a rien à voir avec ceux de France. A part la forme bien sur. Sinon, il est sur une voie spéciale au milieu de la route et a la priorité sur toutes les voitures qui viendraient à croiser son chemin. Ce qui donne lieu a des coups de klaxon récurrents de la part du conducteur et des croisements un peu surprenants…

Toutes ces sensations fortes ne sont pas terminées puisque nous nous rendons à Dufan, le parc d'attractions de la ville ! Un peu leur Disneyland en quelque sorte. Non, en fait un Disneyland en contrefaçon, disons que tout est comme à Disney, mais qu'il n'y a pas de Mickey… Et c'est parti pour du bond délire dans des attractions sur lesquelles il ne vaut mieux pas trop attarder notre regard inquisiteur de peur de s'enfuir en courant en pensant a un accident si vite arrive.


On s'amuse comme des gosses dans des attractions plus ou moins impressionnantes (j'ai enfin fait mon baptême du looping et de la double vrille dans des montagnes russes). On a la bonne idée de terminer par celle qui nous permet de nous rafraîchir un bon coup après cette matinée au soleil pendant laquelle on meurt de chaud : le canoë duquel on ressort complètement trempes ! Mais a peine 20minutes après, c'est comme si de rien n'était…

Le reste de la journée sera passée dans des malls, tous plus ou moins équivalents… ils sont vraiment énormes. Avec plein d'étages, d'ailes, d'escalators (j'ai vu mon plus petit escalator qui possède seulement 5 ou 6 marches)... et surtout plein de gens qui passent et repassent. C'est assez fatigant.

Le soir, après un dîner dans un restau thai (succulent curry vert), on se ballade dans le mall high class : Vuitton, Chanel et compagnie sont cote a cote dans un mall toujours géant, mais cette fois, il y a moins de monde dans les boutiques. Il faut qu'on tue le temps avant de sortir en boite (clubbing toujours), alors se pose la question de ce qu'on va faire. Franklin propose 2 choix : continuer de se balader dans les malls ou aller au cinéma ?

Le choix est vite vu. Ça sera cinéma. Il faut dire qu'a Balikpapan, niveau ciné on n'est pas (encore) gâte : des films pas forcement prévus pour un public autre qu'indo, dans une salle loin d'être ultra confortable… Je me dois de préciser que j'en parle sans y avoir mis les pieds, mais on me l'a fortement déconseille a moins être fan des rats, ce qui n'est pas mon cas. On se retrouve donc dans un cineplex de 12 salles (et dire qu'il y en a dans toutes les villes de taille correcte en France), devant un choix extrêmement difficile : quoi regarder ? Seule séance de ciné depuis un an pour moi, la prochaine sera à une date encore indéterminée, il s'agit de ne pas trop se tromper. Le nouveau James Bond ? Bof. Moi les Bond j'aime pas trop, en plus Franklin l'a déjà vu. Un film d'animation qui n'a pas l'air trop mal et un film qui a l'air de parler de vampire retiennent notre attention. On finit par se décider pour le film de vampire, les nombreux prix remportes par celui-ci indiquent une bonne séance en perspective.

On s'installe, sièges confortables, on papote, regarde les pubs (aussi débiles qu'en France) et les bandes annonces (un film hypra gore indo retient mon attention, « Takut », ça a l'air… intéressant) puis le film commence. Premier constat : les noms des acteurs et réalisateur sont plein de o e et autres lettres d'inspiration norvégienne, suédoise ou autre pays nordique. Euh… on croise les doigts pour que ce soit quand même en anglais, parce que lire les sous titres sans comprendre rien aux paroles c'est un peu relou. Première phrase du film… ??? hein ? bon ben c'est pas de l'anglais. Mais pas de sous-titre non plus… Deuxième phrase du film qui confirme bien qu'ils ne parlent pas en anglais… et la… fou rire entre Thomas et moi ! C'est bien sous-titre, mais en indo !! Au final, j'étais plutôt contente, j'ai du comprendre 80% des dialogues, film très esthétique et plutôt bien foutu, mais c'est fatigant de se concentrer comme ça Moment de solitude pour Thomas par contre…

On finit ensuite la soirée dans une grosse boite de Jakarta, le X2, avec des DJs très très bons, ambiance hip-hop/R&B (normalement c'est pas trop mon truc) avec des vrais mixs, des performances live et une bonne ambiance. Ça change de Balik…


Dimanche – Vous reprendrez bien un petit peu de mall ?

Cette fois, pas de dougnhut pour le petit dej (j'avais eu du mal a les digérer la veille…) mais un muffin et du café. Ou ça ? Mais dans un mall pardi ! Parce qu'on est reparti pour une tournée des malls aujourd'hui… La particularité du premier qu'on aura vu est de possède une patinoire. Au 5eme ou 6eme étage, en plein centre de Jakarta ! On ne teste pas, mais c'est marrant de regarder les gens bien emmitoufles progresser sur cette piste.

Histoire de finir en beauté, on finit par un mall qui n'a rien a voir avec ceux déjà vus avant. Pas de Zara, Gap, The Body Shop et autres boutiques occidentales, mais des magasins de démarque des marques pre-citees, d'électronique et de bric a brac. Ça grouille de gens là-dedans ! Je me fais un petit plaisir en allant acheter des compils de musiques indos a pas cher (si les CDs et DVDs pirates pouvaient être en libre service comme ça en France, ça serait top).

Ensuite, on retourne à l'hôtel ou on déjeune avant de partir vers l'aéroport. Je suis tellement fatiguée de ce weekend, que je dors dans le taxi, ainsi qu'a aéroport et pour finir dans l'avion !

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 11:30

Et encore un weekend de 4 jours! Les différents plans qu'on avait prévus pour ces congés sont tombés à l'eau et, à la veille du jour J, les seuls billets dispos étaient en direction de Surabaya. Donc à Surabaya nous irons!

Mais de qui je parle en disant on? Cédric, Anatole et moi of course! Nous arrivons donc à Surabaya vendredi soir, parés à découvrir le monde de la nuit de cette grande ville, histoire de nous changer de nos sorties habituelles dans les rares endroits sortables de Balikpapan.

Du coup le lendemain matin, lever peu matinal... mais on a prévu de découvrir la ville donc pas question de rester glander à l'hotel. On se rend sur le "pont rouge" de la ville, qui est situé à proximité des quartiers arabes et chinois. Et là, on a marché, marché et encore marché! D'abord pour voir le quartier arabe et sa mosquée géante et ensuite le quartier chinois et son temple. Qu'il nous a d'abord fallu dénicher... Après toute cette marche, je trouve Surabaya très propre et relativement facile pour se déplacer à pied, mais par contre ultra polluée!

Ensuite, on est allés au musée de la kretek. Il s'agit des cigarettes indos, au tabac auquel est ajouté des clous de girofles et qui ont la particularité d'avoir un filtre légèrement sucré. Malheureusement, on n'aura pas vu les machines à rouler, seulement une galerie avec des photos et des éléments datant de l'époque "tout à la main".

Le soir, passage par un mall. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec ce terme, il s'agit en gros d'une galerie marchande sans grande surface à coté. Dans un immeuble pour lui tout seul. Immense le batiment. Sur plusieurs étages (7 si je me rappelle bien). Bourré de magasins de toutes sortes. En gros, le paradis sur terre pour toute fille normalement constituée! Ben je dois pas etre normale, parce que moi, ça m'opresse plutot ce genre d'endroit. Beaucoup, mais alors beucoup trop grand! Et ceux de Jakarta sont apparements encore plus impressionants...

Mais le lendemain, fini de rigoler, on n'est pas venus que pour faire la fete à Surabaya! Donc on file vers la gare routière pour prendre un bus vers Probolinggo. Ça ne vous rappelle rien? Mais si voyons! On retourne au Bromo! Pour eux, ça sera la première fois, mais j'espère bien pouvoir profiter de l'endroit sans les nuages que j'avais dus affronter avec Igor. Rien vu du trajet jusqu'à Probolinggo, j'ai dormi tout du long... Ensuite on chartérise un bemo et ya plus qu'à grimper jusqu'au bord du cratère! Et là, ça se gate... On monte en plein dans la brume! En plus il ne fait pas très chaud. Vais-je pouvoir voir le Bromo sans nuages? Suspens jusquá u lendemain matin...

Parce que lorsque nous sommes arrivés à l'hotel avec vus sur le Bromo, la seule vue qu'on avait était celle d'une caldeira remplie de nuages. On reprend des forces au restau et ensuite on part se ballader sur la crete de la caldeira. Petit chemin serpentant à travers une végétation touffue, sauf au départ, un incendie ayant très certainement ravagé les alentours il y a un certain temps. On avance tout en profitant de la vue sur... la caldeira remplie de nuages... Par moments, le Bromo se dessine dans la brume mais rien de transcendant. On finit par faire demi-tour histoire de rentrer avant la nuit noire.

S'en suit une soirée diner/TV/coucher, parce que le lendemain, lever matinal à 3h30... à cette heure là, je n'appelle plus ça du matinal, mais nocturne! On prend donc place dans une jeep pour nous rendre au point de vu sur la caldeira. A peine le temps de prendre un café que déjà le soleil pointe! C'est plutot bon signe, ça veut dire qu'il y aura moins de nuages que la dernière fois. On se rapproche donc de la horde de touristes (positionnés beaucoup plus n'importe comment que la dernière fois, l'estrade sur laquelle se plaçait les gens ayant été détruite entre temps) et on attend que l'astre du jour pointe le bout de son nez. Effectivement, il y a fort peu de nuages. Mais ça ne dure pas. À peine le soleil ayant dépassé la ligne d'horizon que tout se couvre! Et on ne voit plus rien mais alors rien du tout!

Ne reste qu'à croiser les doigts et patienter... Un éclaircie semble se profiler donc on décide de se rendre au point de vue tranquille où j'étais allée avec Igor. On arrive tout trempés après avoir traversé la brousse pour profiter d'une magnifique vue sur... rien du tout! Un brouillard complètement opaque s'est levé! On en voit pas à 20m, alors imaginez à plusiers centaines de mètres...


Dépités on rebrousse chemin et retournons au point de vue "officiel". On croise tout plein de gens qui s'en vont vers le Bromo (surement déçus d'etre venus là-haut pour pas grand chose...). Mais revenus près des décombres de l'estrade, surprise! La caldeira s'est découverte!


Et dire que tous les touristes venaient de se casser... tant pis pour eux! On profite bien du spectacle du Bromo qui fume (bien plus qu'il y a trois semaines), du Semeru qui crache toutes les 30 minutes (on a appris que le lendemain de notre retour il est entré en éruption de manière beaucoup plus concéquente, ce qui a entrainé des coulées longues de plusieurs centaines de mètres... dommage qu'on ait raté ça à quelques jours près!) et du Batok qui dort depuis fort longtemps.


Ensuite, direction le bas de la caldeira pour grimper le Bromo. On laisse de coté les chevaux et nous rendons à pied au pied des 250 marches. Une fois montés, je me rends compte que ça n'a rien à voir avec la fois où je suis venue avec Igor : la colonne de fumée prend tout la cratère, impossible de voir le fond! On voulait faire le tour du cratère à pied, mais le vent entrainant les fumées soufrées hors du cratère, on ne peut en faire que la moitié. Qu'a cela ne tienne!


Nous partons donc du coté gauche du volcan, avec à notre gauche une vue bien dégagée sur la mer de sable et les bords de la caldeira, et à notre droite, une poche de fumée impressionante.


De temps en temps, un coup de vent malencontreux rabat les gaz vers nous et nous envoie de bonnes bouffées de soufre... toux vive, difficulté à respirer, mais avec une protection sur le visage, ça passe à peu près.

On finit par atteindre l'autre coté du cratère, là où commence une crète en direction de l'autre coté de la caldeira. On profite du paysage et du soleil (n'est-ce pas Cédric?) pendant un moment avant de repartir en sens inverse (toujours pas possible d'aller de l'autre coté du cratère pour cause de vent unilatéral).

Après un petit-déjeuner réconfortant à l'hotel, on cherche un moyen de locomotion pour nous rendre à Malang, au sud-ouest de Surabaya. On peut toujours prendre la solution transport en commun, avec 2h pour rejoindre Probolinggo et 4-5h jusqu'à Malang... ou chartériser un bemo depuis l'hotel ce qui réduit à 3-4h le temps de route... ou prendre une jeep qui traverse la mer de sable et nous mène en 2h top chrono à destination. Devinez ce qu'on a choisi? La jeep of course!


On commence donc par traverser la mer de sable sur toute sa longueur. Pas très confortable dans ce véhicule, mais je suis à l'avant donc c'est encore pire pour Anatole et Cédric qui ne sont meme pas dans le sens de la route à l'arrière... Les paysages sont superbes, avec les falaises des bords de la caldeira qui nous entourent, la végétation qui tente péniblement de s'implanter dans le sable (ça donne un petit coté dunes à la plage) et le Bromo qui inlassablement crache sa fumée derriere nous.


On prend ensuite une route (plutot étroite et sommaire) pour sortir de la caldeira du coté ouest. Ensuite, le reste de la route s'effectue sur une sorte de crete, avec à gauche de l'autre coté d'une faille des pans de "montagne" cultivés et à droite une ribambelle de petits villages le long de la route. En chemin, on fait une pause pour aller observer une cascade dont on avait entendu parler.

Pour s'y rendre, il faut descendre un sentier jusqu'au bas de la faille. Heureusement qu'il n'avait pas plu parce qu'avec mes sandales, ça aurait été folklo! On arrive donc en bas, et après avoir longé un peu la rivi`ere qui coule au fond des gorges, la cascade s' offre à nous. Ça va, on n'a pas faist tout ce chemin pour rien, elle est plutot pas mal.


Ne reste plus qu'à remonter... un bon coup de transpi plus tard nous revoila dans la jeep qui nous mène à Malang. Après quelques incompréhensions/énervements avec le chauffeur qui nous a emmenés à la mauvaise gare routière et fait style qu'il ne comprend pas notre problème, on finit par prendre un taxi pour aller vers Batu, destination finale de la journée. Ne reste plus qu'à trouver un hotel. Au deuixième essai, on trouve et on s'installe donc dans des chambres au rez-de-chaussée situées devant un jardin d'enfants...
 
Comme on est crevés, on file se coucher direct pour une bonne nuit de sommeil. Que nenni! La chasse d'eau de mes toilettes fuit, une légère fièvre m'empeche de dormir, et quand finalement je sombre dans le sommeil c'est pour me faire réveiller à 4h30 par les indos de l'hotel qui vont à la prière du matin! Ensuite, appel à la prière et quand c'est fini, toujours du bruit : les gosses ne retournent pas se coucher, ils jouent sur les jeux en face... AAAAHHHHH!!!!

Au réveil, constat pour nous trois : "intoxication alimentaire... Mais on ne se laisse pas abattre et nous rendons en ojek (moto-taxi) vers un lieu représentant la spécialité de la région, un verger. Bon, bah, comme le laisse présager le lieu, rien de bien palpitant à raconter. Ah si! Il n'y a pas d'hiver ici mais pour que poussent les pommes, il faut que l'arbre ait une période de dormance pendant laquelle il perd ses feuilles. Alors pour faire croire au pommier que l'hiver survient, il faut enlever à la main toutes les feuilles de l'arbre! Du coup, il y a deux récoltes de pommes par an...

Après cette visite ô combien culturelle, on veut se reposer en barbotant dans des sources chaudes, donc on se rend au lieu-dit, toujours en ojek. Ben... on les a jamais trouvées ces sources! Par contre, il s'agissait d'un haut lieu touristique pour indos! Donc un peu fatigant pour nous tout ce monde. On ne s'éternise donc pas et rentrons à l'hotel pour ensuite filer vers Malang et prendre un bus en direction de Surabaya.

Sur la route, on quitte le bus pour nous rendre sur le site de Lapindo. J'imagine que pour la plupart d' entre vous, ce nom est inconnu. Il y a deux ans, une compagnie de forage y a foré un puits, ou plutôt, a voulu y forer un puits... Et là, c'est le drame. Erreur de calcul de la part de l'ingénieur? Non suivi des recommandations de la part du foreur? Couches géologiques qui se déplacent? Mystère mais la complétion lâche et c'est un véritable geyser de boue qui se déverse de la tête de puits!

 
Coulée de boue qui dure depuis 2ans sans discontinuer! Depuis, d'autre sources de boue se sont créées et c'est le voisinage entier qui se retrouve enseveli sous une couche de boue de plusieurs mètres d'épaisseur... Et personne ne sait quand ça s'arretera...
 

Déjà plus de 25km2 de terres ravagées, c'est vraiment très impressionant. Rien de ce qui a été tenté n'arrete cette production... Il ne reste plus qu'à construire des barrages pour endiguer le flot dans un périmètre confiné.


Après ça, il ne nous restait plus qu'à rentrer.

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 07:00

Jeudi 17 Avril – En route vers le Kawah Ijen

Première chose à faire en débarquant sur Java : reculer sa montre d’une heure, les deux iles étant situées sur 2 fuseaux horaires différents. Ensuite on peut s’occuper de choses plus terre à terre, comme trouver comment se rendre au pied du volcan Kawah Ijen. L’option transport en commun est choisie.

Tout d’abord un petit bemo en direction de la gare des bus, puis un bus (comme vous vous en doutiez) pour aller à Situbondo où nous prenons un autre bus (encore?) vers Bondowoso. Là on avait prévu de prendre encore des transports pour nous rapprocher au max du volcan, mais pressés par le temps on est obligés de se poser dans cette ville. Pour rejoindre notre hotel nous utilisons un moyen de locomotion encore inconnu pour Igor : le becak. J’ai déjà du vous en parler lors de mon weekend à Yogya, il s’agit d’un vélo sur lequel est installé à l’avant une petite cabine pour 2 passagers. C’est donc à la force des mollets de nos chauffeurs (nos gros sacs ne nous permettant pas de partager le même véhicule) que nous arrivons à destination.

On cherche ensuite de l’aide à l’accueil pour qu’ils nous mettent en relation avec quelqu’un qui pourrait nous emmener au volcan le lendemain. Ils nous mettent en relation avec un dénommé Sam. Je l’appellerai Ultra Bright si vous le voulez bien : il a l’air tout droit sorti d’une série TV bidon! Cheveux volumineux avec le mèche sur le coté, grands yeux, sourire ultra bright… la totale! Une tête qui ne me revient pas du tout soit dit en passant… peut être parce que malgré mes tentatives de négociation féroces je n’arrive à le faire plier que de très peu sur le prix bien trop élevé qu’il nous propose? Mais je cède, bien obligée et prenons rendez vous le lendemain matin à 5h.

Du coup, on se fait une soirée tranquillou, entamée dans la piscine de l’hotel, immense et rien que pour nous. Il faut dire qu’on y est allés pile au moment de la prière. Ensuite, petit restau (miam le bœuf au poivre noir) et on finit par une soirée karaoké organisée dans l’enceinte de l’hotel sur le toit du restaurant. Y officie une indo toute de rose vêtue accompagnée par un pianiste sur synthé. Dans la salle, une dizaine de personnes, dont un groupe de 4 fort motivés par la danse : presque aucune chanson n’aura échappé à une de leurs chorégraphies/danses de couple.Mais cette indonésienne n’est pas la seule à chanter, n’importe quelle personne présente dans la salle peut venir pousser la chansonnette au micro quand bon lui semble. Plusieurs s’y essaient avec plus ou moins de bonheur. J’avais bien envie de me lancer sur une chanson indo, mais ne connaissant ni les titres ni les interprètes des rares chansons que je connais plus ou moins, j’ai du renoncer… Mais c’était sans compter sans cette femme en rose qui souhaitait me voir sur scène et qui a sorti de son book, je vous le donne en mille, la chanson de Céline Dion issue de Titanic! Alors qu’ai-je fait? Ben je l’ai chantée… Non, ne me huez pas! J’aurais aimé vous y voir! Et c’est grâce à Igor qui aura dévalé et remonté les nombreux escaliers menant à notre chambre pour y retrouver son appareil photo que vous pouvez me voir ci-dessous (il aura bien eu chaud ensuite!).


Vendredi 18 Avril – Ascension du Kawah Ijen et route vers le Bromo

4h30 le réveil sonne. Argh. C’est pas aujourd’hui qu’on va faire la grasse mat. Et tout ça pour retrouver Mr Ultra Bright et son 4x4 rutilant. Et je suis sure que vous vous imaginez qu’on se lève si tot pour pouvoir admirer le lever de soleil du sommet du volcan. Vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au coude! Déjà, rappelez vous que du hait du Batur, le soleil se levait vers 6h20… ce qui fait 5h20 sur Java, donc impossible d’y être à temps. En plus, ce volcan n’est pas réputé pour la vue au point du jour mais pour le lac présent dans son cratère et surtout la production de soufre qui découle de l’activité volcanique du lieu. Mais ceux qui me connaissent savent que je dors dès que je prends la route (et ça marche aussi pour l’avion et le train…) je roupille. Ça n’a pas loupé! Le pauvre Igor lui a supporté stoïquement les 2h de route qui nous ont menés au plus proche du volcan.

La zone proche du volcan est essentiellement composée de culture de café, et c’est donc à travers des champs plein d’arbustes tous verts qu’on se rapproche du sentier de départ de la ballade. Une fois qu’on y est Mr Ultra Bright nous propose de nous conduire au sommet, mais pas moyen de le supporter jusqu’en haut! Donc on choisit de le laisser poireauter près de la voiture. De toute façon on ne l’avait pas encore payé…


A peine avons-nous tourné au coin du sentier que nous tombons nez à nez avec un porteur de soufre. Pour éclairer votre lanterne sur le pourquoi de sa présence ici, sachez que le soufre produit par le volcan est exploité, mais pas question de mettre une usine en haut du mont! Donc pour descendre le soufre, on utilise des porteurs qui chaque jour montent au sommet, descendent dans le cratère, extraient le soufre du volcan, le posent dans des paniers et redescendent la montagne avec ces paniers sur le dos. Si je vous dis que le cratère se situe à plus de 2200m d’altitude et que chaque panier pèse plus de 30kg (chaque porteur en redescend 2 qui sont liés entre eux par une planche de bambou), ça vous impressionne, non? Les marques que laissent ces paniers sur les épaules des porteurs sont bien impressionnantes en tout cas.



On repart ensuite, et c’est parti pour un bon dénivelé! Comme d’habitude, Igor sautille comme un cabri sans même ne laisser paraître un quelconque signe de fatigue et comme d’habitude je me mets à cracher mes poumons au bout de 10 mètres… Mais à force de persévérance (et de pauses…) on arrive proche du sommet, à un endroit où se situe une sorte de petit café pour ceux qui en auraient besoin. On s’arrête 10 minutes histoire de souffler un coup, quand, au moment de repartir, je me rends compte que la petite famille en face de nous n’est autre que celle d’un collègue du bureau. On n’est pas tranquille, même en vacances!

Enfin, après encore une petite grimpette, nous voilà en haut. Grandiose. Le cratère et les alentours sont cachés sous une couche de nuages, mais ceux-ci disparaissent peu après notre arrivée. Vue imprenable sur le lac acide de couleur verte. On aperçoit au fond les travailleurs sur fond de roche jaune. Des vapeurs soufrées s’échappent du cratère. Mais mieux vaut une image qu’un long discours.



On abandonne là mon collègue et nous engageons sur le chemin menons au fond du cratère. Chemin étroit et escarpé, il faut bien faire attention à laisser passer les porteurs de soufre qui souffrent (sans jeu de mot) sous leur charge. Plus on descend, plus l’odeur soufrée est forte, ça picote même un chouilla le fond de la gorge. Heureusement, le vent souffle les fumées dans la direction opposée à notre arrivée, mais on garde toujours en tête les recommandations du routard de se coucher au sol pour trouver une poche d’air frais si on se retrouve pris dans le nuage… Petit coup de pression d’ailleurs lorsque ce vent a tourné! Mais on n’était pas encore tout en bas et ça n’a duré qu’une minute, donc pas de quoi paniquer.

Mauvais timing pour nous, pile quand on arrive au fond, les travailleurs cessent leurs activités pour remonter les derniers paniers de soufre. Place pour eux à la descente de ces charges vers l’usine de la vallée. Du coup, on ne sait pas trop comment ça se passe en bas pour récupérer le soufre… Mais le décor est fort impressionnant quand même!


Ne reste plus qu’à remonter. Et là, je me rends bien compte que ces porteurs de soufre n’ont pas la vie facile… parce que si j’avais du porter des kilos sur les épaules, ça aurait été très folklo! Petite pause petit-dej sur la crête et ensuite, place à la descente. Je ne m’étais pas rendue compte qu’on avait autant grimpé! On retrouve Mr Ultra Bright qui nous emmène ensuite jusqu'à la gare de bus de Bondowoso en nous assurant qu’on ne devra pas attendre plus de 20 minutes pour monter dans un bus en direction de Probolinggo. Ne jamais croire un gars qui sourit autant avec des dents trop blanches… On a patienté dans le cagnard pendant presque 2h! Pour ensuite prendre un bus bondé qui a mis 3h à rejoindre Probolinggo (trajet prenant normalement 2h, mais il a fait tout plein d’arrêts… normal vers 17h, heure de fin de journée de boulot, il y a plein de monde qui veut rentrer chez soi).

On arrive donc à Probolinggo, mais notre route ne s’arrête pas là, il faut qu’on se rapproche de la caldeira du Bromo. Forcément à cette heure-ci, plus de bémos. Après recherche, on finit par en chartériser un qui nous emmène en 1h à notre hotel, situé au bord de la caldeira avec une vue plongeante sur celle-ci. Mais il fait nuit, donc question paysage, c’est pas le top!

On mange au restau de l’hôtel (fort bon), accompagnés par un petit groupe très bon en live chantant des chansons occidentales. On ne sera pas les seuls à apprécier, un couple aura passé presque tout leur repas à les filmer… On rejoint ensuite notre chambre en traversant la cour de l’hôtel, parcours du combattant consistant à repousser les vendeurs ambulants nous proposant moult bonnets pour cause de grand froid si haut dans la montagne…

Samedi 19 Avril – Dans la caldeira du Bromo et route vers Yogya

Encore un lever bien matinal pour aujourd’hui, la jeep devant nous emmener assister au lever de soleil sur la caldeira partant à 4h. Pas de grimpette dans le noir comme au Mont Batur, cette fois c’est motorisés qu’on accède au point de vue. Heureusement que le chauffeur connaît cette route par cœur à force de la prendre tous les jours, parce que de mon coté, je n’aurais pas fait la maline au volant de la jeep, sans aucune source de lumière extérieure et sur une route bien défoncée qui plus est! Comment savoir qu’on est arrivés ? Il suffit de remarquer les dizaines de jeeps qui stationnent sur le bas coté!

A peine sortis du véhicule, nous voilà assaillis par des gens nous proposant de leur louer des manteaux bien épais, pour ne pas mourir congelés… Mais il ne faut pas pousser, bien sur qu’il fait frais, mais pas à ce point. Ne reste plus qu’à nous rendre au point de vue et à attendre le lever du soleil, c’est à dire à passer devant toutes les boutiques proposant des boissons chaudes (fait froid au cas où on aurait oublié) et des souvenirs. Une fois en haut, on remarque qu’on n’est pas les seuls à avoir décidé de venir s’en prendre plein la vue avec le lever du soleil, c’est plutôt noir de monde! Mais bon, on prend place et on attend.


On attend encore… On est arrivés un peu tôt donc faut pas être pressé.  Enfin, le paysage commence à prendre forme sous nos yeux. Première constatation, il y a des nuages partout! C'est une vraie mer de coton qui s'étale par ici! Mais on garde espoir en pensant au soleil de Batur qui avait dissipé les nuages à Bali… Ne reste plus qu'à supporter les cris et autres exclamations des touristes surexcités. D'ailleurs on ne supporte pas ça bien longtemps et décidons de partir à la recherche d'un chemin dont parle le Lonely Planet.


Le problème, c’est que le LP n’est pas très prolixe en détails (j’aime bien ce mot… j’arrête là ma digression), du coup, on part à l’aveuglette. Un petit chemin semble se découper au travers d’une foret bien touffue, alors on se lance. On sait que la vue recherchée est sur notre droite donc on suit le « chemin » vers cette direction. Au bout d’un moment, plus de chemin (y en avait-il jamais eu un?) donc il faut s’en frayer un à travers les fougères et autres herbes envahissantes. Au bout de 5 minutes, nous voilà trempés comme des soupes au niveau des jambes, la rosée matinale ne nous ayant pas épargnés.

Mais petit à petit, à force de persévérance et surtout de ne pas se laisser intimider par les toiles d’araignées qui nous barrent la route, on arrive à un point de vue plutôt sympa sur… la vue ! Mais je me rends compte que vous ne savez même pas ce qu’on regarde depuis tout a l’heure ! On a en fait une vue plongeante sur une caldeira immense, dans laquelle se situe le cratère du Bromo d’ou s’échappe une colonne de fumée, à ses cotés se trouve le mont, superbe conne volcanique et au fond se tient le mont Semeru qui laisse échapper toutes les 30 minutes un nuage de pierres et de cendres s’échappant en panache. Wouaw. Et surtout, la horde de touristes qui nous accompagnait ne nous saoule plus avec son tapage.


On reste là un petit moment afin de profiter du soleil, mais surtout de tenter de surprendre les éruptions du Semeru dès leur origine. Et c’est pas facile! Notre attention s’est à chaque fois relachée juste avant le moment fatidique! Vient ensuite le moment de rejoindre notre jeep pour la suite de l’aventure. Quand on arrive au parking, il n’y a plus que notre chauffeur à nous attendre! Tous les autres sont déjà partis pour la suite. Mais quelle suite? L’ascension du Bromo pardi!

Un nouveau petit tour en jeep et nous voilà au fond de la caldeira, sous les nuages. Une marche à travers une mer de sable est nécessaire pour rejoindre le pied du Bromo. On peut aussi louer un cheval pour y aller, mais l’équitation n’est pas trop mon fort et puis on n’est pas des fainéants! Impressionnant de marcher dans ce brouillard opaque. La silhouette d’un temple se dessine sur notre route.



Enfin, nous voilà arrivés, ne reste plus qu’à gravir les 250 marches nous séparant du sommet. En haut, une vue plongeante au cœur du cratère fumant continuellement. Superbe. Des barrières ont été emménagées pour empêcher un touriste inconscient de se jeter dans le vide, mais elle ne font pas tout le tour et nous décidons donc de partir étudier le pourtour. Je ne fais pas trop la maline sur les corniches plutôt minces et laisse finalement Igor s’aventurer seul plus loin. Faire le tour de tout le cratère doit être très intéressant, mais nous n’avons pas assez de temps pour ça.



En redescendant, on s’aperçoit que le ciel s’est peu à peu vidé de ses nuages et qu’il est maintenant possible de voir au loin : une étendue de sable à perte de vue. On retourne à la jeep pour notre petit déjeuner à l’hotel bien mérité après tout ça. Cela nous permet également de profiter de la vue qui est effectivement imprenable sur la caldeira, on se dit qu’on aimerait bien retourner au point de vue initial mais le temps nous presse…

Un bémo passe nous prendre devant l’hôtel pour nous ramener vers la ville de Probolinggo. On pense mettre 1h comme à l’aller. Erreur. Grave erreur même! Le conducteur s’arrête tous les 10mètres pour prendre ou déposer plein de gens, se rendant pour la plupart au marché. On mettra plus de 2h à revenir à Probolinggo, avec des pics de fréquentation du bémo de l’ordre de 25 personnes! Imaginez vous que pour des personnes de taille occidentale, on en mettrait à peine 15… Igor fait la connaissance d’un petit vieux parlant très bien anglais et collectionnant les pièces étrangères, pendant que moi… je fais la sieste!

On arrive à Probolinggo, où nous nous dirigeons vers la gare (en nous prenant la tete au passage avec un chauffeur de bémo gonflant…). Nous avions prévu de passer la nuit à Surabaya, mais finalement trouvons des billets de train nous permettant de relier directement Yogyakarta dans la soirée. Brève rencontre avec un groupe de jeunes indos fans de foot (Anelka et Henry retiennent plus leur attention que Zidane) dans la gare puis route vers Surabaya. Là-bas, déjeuner dans un restau de mall, puis re-train cette fois vers Yogya. Mais pourquoi avons nous mangé juste avant? Il s’avère qu’un repas gratuit est distribué au cours de la traversée! On nous propose après le repas une boisson chaude et optons pour ce qui semble être une tisane. Grave erreur (et de 2 dans la journée!). Il s’agit effectivement d’une infusion mais horriblement concentrée! Igor réussit à en boire les ¾ mais je suis obligée de céder au bout de quelques gorgées… En plus, il s’avère que cette boisson n’était pas comprise dans le menu mais qu’il fallait la payer! On saura pour la prochaine fois.

On arrive finalement à Yogya où nous rejoignons notre hôtel pour un bonne nuit de sommeil.

Dimanche 20 Avril - Découverte de la vieille ville de Yogya

Pour une fois depuis pas mal de jours, une grasse matinée inaugure cette journée. Et pour en profiter au maximum, on continue par une phase de glandouille à la piscine de l’hotel : petit déjeuner, puis trempette, puis pause bouquin… ça fait du bien!

Pour nous rendre dans la vieille ville, nous montons dans un becak qui nous mène bien tranquillement jusque devant le kraton (palais du sultan pour ceux qui n’auraient pas lu mon séjour précédent Yogya). On ne le visite pas, d’une part parce que je n’avais pas trouvé ça inoubliable l’autre fois, et d’autre part parce qu’il est 14h passées et que c’est fermé! En revanche, nous nous rendons vers le marché aux oiseaux que nous traversons dans toutes ses longueurs, sans parvenir à voir les chauves souris qu’on nous avait pourtant indiquées… tant pis. On aura par contre pu observer différents coqs (de combat, bien laids et de concours de chant, beaucoup plus majestueux), des oiseaux de toutes tailles et de toutes les couleurs, des paniers remplis d’asticots qui gigotent, des boites d’insectes plutôt repoussants…

Ensuite, en voulant nous rendre vers les anciens jardins du sultan, nous faisons la rencontre d’un habitant du coin qui nous offre sa connaissance de la ville en nous servant de guide. Pas très emballés au départ à l’idée de tomber sur un grippe sou qui n’en veut qu’à notre porte-feuille, on finit par apprécier les anecdotes dont nous parle cet homme (sorry mister, mais j’ai oublié votre nom…) et surtout les lieux inconnus dans lesquels il nous emmène et qu’on n’aurait jamais trouvé par nous même!

On découvre ainsi les anciennes cuisines du sultan, son hammam, la demeure des invités… l’état de ces bâtiments est plus que passable mais notre guide en est très fier et ne cesse de nous inviter prendre en photo des coins pas forcément très photogéniques. Igor ne voulant pas le froisser prend quelques clichés qu’il effacera dès qu’on aura quitté notre professeur… Ensuite, nos pas (ou plutôt ceux du monsieur inconnu) nous mènent vers une mosquée souterraine où nous avons la chance de profiter du spectacle qui nous est offert par une jeune indonésienne passant un examen pour devenir danseuse traditionnelle professionnelle.


Quelques instants plus tard, un autre spectacle croisera notre chemin : une séance photo pour un magasine se déroulant dans des ruines de Yogya (cadre pas très heureux). Mais pour quelle sorte de magasine pose-t-elle?


La fin de l’après midi se déroulera à flâner dans les allées de marchands de Yogya, à marchander âprement avec des interlocuteurs plus ou moins sympathiques. L’un d’entre eux ressemblait fortement à un fou sorti d’on ne sait où, nous grogner dessus en nous montrant des lignes et des lignes de chiffres qu’il écrivait devant nous sans qu’on n’y comprenne rien! Soirée dans un restau et retour à l’hôtel sous une légère pluie, premières gouttes depuis notre arrivée!

Lundi 21 Avril - Temples des environs de Yogya

Au programme du jour, les temples de Borobudur et Prambanan et pour cela, ne voulant pas perdre un temps fou dans les transports en commun, nous choisissons l’option minibus pour découvrir ces sites. Un minibus doit passer nous prendre devant l’hôtel pour ensuite nous conduire vers les différents sites en compagnie de 6 autres personnes. Mais quand on sort de l’hôtel, surprise! Ce n’est pas un minibus chargé mais une voiture rien que pour nous! Heureusement qu’on avait choisi l’option minibus, parce que l’option voiture particulière coûtait atrocement plus chère… et finalement on l’aura eue! On a eu quelques doute au départ en se demandant si on n’avait pas pique la voiture d’autres clients…



Premier site, Borobudur pour profiter du soleil matinal. Euh… quel soleil? Il sera dit que je ne verrai jamais ce temple sous le soleil, mais au moins cette fois il ne pleuvait pas. Accompagnés par un guide beaucoup plus intéressant que celui de la dernière fois, on se ballade dans ce site magnifique. Je ne rentre pas dans les détails, le lieu n’a pas changé depuis la dernière fois (fainéante, moi?). Avant de repartir vers cette fois Prambanan, petite excursion dans une boutique présentant de nombreux objets et bijoux sculptés en argent. Certains sont bien beaux mais un peu trop chers pour nos porte monnaies! Nous rrivons ensuite à Prambanan, où nous commençons par petit déjeuner au milieu des ruines des temples en bordure du site. Nous décidons de ne pas prendre de guide (marre de suivre quelqu’un en l’écoutant) et de seulement nous promener à travers les différents temples.


Mais c’était sans compter sur la présence de 4 demoiselles en stage sur place qui nous proposent de nous accompagner pour exercer leur anglais et leurs connaissances du site. Au final, elles nous auront suivies tout au long de notre ballade! Une grande timidité et des fous rires intempestifs ponctuent leurs présentations, mais j’ai trouvé ça très interessant et on s’est bien amusés.

Retour ensuite vers Yogya, en passant par une fabrique de batiks où nous pouvons observer des femmes au travail. Mais les batiks exposés ensuite ne nous ont pas tapé dans l’œil. On rentre donc à l’hotel où nous nous reposons avant de nous rendre pour la soirée à la représentation d’un Wayang Orang toujours sur le thème du Ramayana. Meme spectacle que celui que j’avais vu la dernière fois, mais cette fois en plein air et c’est tout de suite beaucoup mieux!

Ainsi s’achève notre séjour à Yogya, mais aussi sur Java. Demain, une autre ile nous attend…

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 09:58
Le weekend de Paques (je sais je suis en retard, ça vous étonne?), après de fortes hésitations concernant l'état de ma cheville, j'ai décidé de filer de Balikpapan comme prévu et d'aller passer 4 jours (jeudi et vendredi feriés, ça ne s'invente pas!) à Yogya sur Java. Après 6 semaines à Papan, j'avais bien besoin de changer d'air!

Jeudi matin, désagréable surprise : réveil en fanfare à 5h30 par l'appel à la prière de la mosquée voisine... Du coup, tout le monde s'est réveillé dans l'hotel et mon sommeil a été grandement perturbé jusqu'à 8h, quand j'ai décideé de me lever. Et c'est parti pour 3h de marche à travers la ville! Pour tester ma cheville, il n'y a pas mieux! Elle s'est d'ailleurs très bien comportée, pas de douleur à l'horizon. Je quitte donc mon hotel pour partir à la découverte de la ville. J'ai à peine fait 3 pas dans la rue que me voila déja assaillie par les conducteurs de becaks qui me proposent leurs services. Un becak, qu'est ce que c'est? Disons qu'il s'agit d'un véhicule à 3 roues, qui ressemble fort à un vélo pousse-pousse. Et à Yogya, ils pullulent! Mais je résiste et m'en vais à pied (ça me faisait tellement plaisir de pouvoir marcher à nouveau!).


Un peu plus loin, c'est cette fois un gars à moto qui me propose de me déposer plus loin, mais je ne cede pas, j'ai dit que j'allais marcher alors je marche! Il décide du coup de me suivre en papotant, juste histoire de me montrer que j'aurais mieux fait d'accepter de monter avec lui... Il s'avere qu'il m'aura suivie jusqu'au bout! Meme quand j'ai cru le semer lorsque j'ai atteint la foule, il m'a en fait rattrapée plus tard à pied! J'ai eu besoin de tous mes pouvoirs de persuasion pour le convaincre de me laisser tranquille. Pfiou!
 

Mais me voila arrivée au coeur de la ville (très très étendue : plus d'un million d'habitants quand meme!) et donc au coeur de la foule. Il ne faut pas oublier que si je suis à Yogya en ce jour c'est grace à la présence d'un jour ferié, et pas n'importe lequel. Les musulmans fetent l'anniversaire de la mort du prophète, d'ou un grand nombre de cérémomies aux alentours du palais du Sultan (je reviendrai plus tard sur ce sujet) et dans les rues. En gros c'est le bazard et j'avais l'impression de me retrouver au milieu d'une fete foraine! J'en prends plein les yeux et les oreilles et déambule partout ou je peux, allant meme jusqu'à découvrir un atelier de batik, nom donné à une technique de coloris de tissus. Ils sont d'ailleurs magnifiques. Au bout de mon périple, je retrouve Marie-Alix (VIE comme moi) et 3 de ses amis venus la retrouver de France : Alice, Anne-Sophie et Jean-Hugues. Petit restau et ensuite, place à la culture!

Nous voila donc partis en direction de Borobudur avec la voiture qu'ils avaient louée pour la journée. En route, quelques gouttes de pluie se mettent à tomber sur le pare-brise. Pa grave, on est motivés c'est pas un peu de pluie qui va nous arreter! Et puis, optimistes comme on est , on se dit qu'il ne pleuvra plus arrivés sur place. Erreur. Grave erreur. Plus on s'approche du temple, plus la pluie se met à tomber. Et encore et encore. Au final, on aura évité le plus gros de l'averse (peut-on appeler averse une pluie qui commence à 15h et se finit pendant la nuit?), mais on ne coupera pas à la visite du site sous la pluie. Bien entendu, je n'ai pas de vetement de pluie, il faut dire que je n'ai jamais eu à m'en servir, bien qu'étant en pleine saison des pluies depuis plusieurs mois! Heureusement ils en louent á l'entrée, me voila donc avec un immense parapluie qui manque éborgner les autres au moindre de mes mouvements.


Bref parce que vous vous en fichez de tous ces détails, je passe au temple. Déjà, il est impressionant. Une immense pyramide en pierres noires de 7 étages, recouverte de sculptures/gravures/statues, ya pas à dire, ça en jette. A l'aide de notre guide, on gravit ces marches et faisons le tour de l'édifice tout en écoutant ses explications c'est très interessant, meme si le gars passait plus de temps à nous dire montrer les soi-disants bons endroits pour prendre des photos qu'a nous parler de l'histoire du site! J'expagere un peu, mais il était quand meme très photo. Il n'y avait pas que lui d'ailleurs, les deux blondes que sont Marie-Alix et Alice ont fait sensation auprès des jeunes indos qui voulaient toujours se faire prendre en photo à coté d'elles ou tout simplement venir leur parler.


Après avoir atteint le nirvana (dernier palier de la pyramide), une superbe vue sur les alentours auraient du nous accueillir, mais dois-je vous rappeler que le beau temps n'est pas de la partie? Le peu que nous apercevons des environs semble bien joli mais il faudra que je revienne pour en profiter. Place ensuite au retour à la voiture (ces barres que je trouvais hideuses le long des escaliers me sont finalement bien utiles avec ma patte folle sur ces pierres glissantes) pour rejoindre Yogya où nous passons une soirée tranquille.

Vendredi. Cette fois, le palais du sultan est au programme des visites. Pour ous y rendre quoi de mieux que d'utiliser un becak? Nous voila donc à deux par becak (on a laissé Alice à l'hotel qui semble faire une intoxication alimentaire) à regarder trimer nos conducteurs sous la chaleur pendant que nous profitons agréablement de la petite brise que crée ce déplacement. Vraiment un moyen de locomotion agréable, mais il faut savoir marchander pour ne pas se faire trop avoir... Nous arrivons donc au palais, noir de monde! Ben oui, c'est (encore) ferié aujourd'hui (cette fois pour cause de vendredi saint) et donc les indos font des visites.



Avec l'aide d'une guide parlant français nous déambulons dans ce lieu qui ne paye pas de mine, mais qui recele plein d'éléments de la vie du sultan de Yogya. Sultan qui vit toujours dans son palais, et c'est pour cela que les portes du lieu sont fermées l'apres midi : monsieur aime bien profiter de son chez lui sans les hordes de visiteurs! Après le palais, nous continuons de flaner dans les alentours, qui forment une ville à part dans Yogya. Ce quartier est appelé Kraton et j'ai beaucoup aimé l'ambiance très calme qui s'en dégage. Un petit tour par le marché aux oiseaux (mais quelle chouette idée en ces temps de grippe aviaire!) et nous sommes ensuite allés faire un tour vers le jardin du palais. Jadin qui se situe en retrait et qui contient deux piscines : un bain réservé pour le sultan et l'autre pour ses concubines! Parce qu'il a droit d'avoir plusiers femmes! L'actuel sultan n'en a qu'une mais son père par exemple en avait pas loin d'une dizaine!



Retour ensuite du coté de l'hotel avec une grande question : qu'allons nous pouvoir faire ensuite? Pour situer, il pleut et pas de petites gouttes. Les amis de MA ayant découvert les bienfaits des massages indonésiens nous voila donc en route vers un centre de massage que nous indiquent vaguement les gens de l'hotel. Je n'ai toujours pas investi dans un vetement de pluie et MA, qui prend pitié de moi me laisse partager sa cape imperméable. On fait sensation dans les rues et les maux qui grandissent dans mes petits bras me font penser au massage arrivant avec grand plaisir! 1h de massage de type javanais (un peu rude apparement après les massages balinais mais ne connaissant pas ces derniers, je n'ai pas pu comparer).

Le soir, on est allés assister à une représentation d'un épisode du Ramayana (rappelez-vous par là) et c'était encore bien compliqué de suivre l'histoire, surtout que le compte rendu en français devait sortir d'un traducteur automatique en ligne et nécessitait une nouvelle traduction! Costumes superbes, danses impressionantes, j'aime toujours autant ces représentations.

Samedi. Me voila seule pour finir de découvrir la ville, puisque Marie-Alix et ses amis s'en sont retournés du coté de Jakarta. Cette fois, point de temple buddhiste mais un temple hindouiste : Prambanan. Pour mý rendre, plutot que de choisir l'option touriste de base avec une voiture perso ou un car remplis de touristes, je décide de ma la faire à l'indonésienne, en prenant le bus public. Bien m'en a pris! Un départ toutes les 10 minutes, un bus qui roule vite, un prix défiant toute concurrence (environ 10 centimes d'euros) et me voila à bon port. Grand soleil, guide très interessant et last but not least, temples grandioses. Magnifique, il n'y a pas d'autres mots. Seuls quelques temples ont été restaurés mais j'imagine ce que ça devait rendre avec plus de 200 temples dispersés sur le site : magistral. Je vous laisse découvrir en images.
 


Comme il faisait beau et que je n'avais en fait pas grand chose d'utre à faire, j'ai ensuite passer le reste de l'apres midi à bouquiner sur l'herbe du parc, seulement perturbée de temps en temps par des indos encore et toujours fous de photos de bule. Ensuite, retour en ville par le bus, restau sympathique, bar non moins sympathique et au lit!

 

Dimanche. Rien de spécial, matinée passée au bord de la piscine de l'hotel, puis dejeuner au restau puis retour en Kalimantan..
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