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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 07:00

Jeudi 17 Avril – En route vers le Kawah Ijen

Première chose à faire en débarquant sur Java : reculer sa montre d’une heure, les deux iles étant situées sur 2 fuseaux horaires différents. Ensuite on peut s’occuper de choses plus terre à terre, comme trouver comment se rendre au pied du volcan Kawah Ijen. L’option transport en commun est choisie.

Tout d’abord un petit bemo en direction de la gare des bus, puis un bus (comme vous vous en doutiez) pour aller à Situbondo où nous prenons un autre bus (encore?) vers Bondowoso. Là on avait prévu de prendre encore des transports pour nous rapprocher au max du volcan, mais pressés par le temps on est obligés de se poser dans cette ville. Pour rejoindre notre hotel nous utilisons un moyen de locomotion encore inconnu pour Igor : le becak. J’ai déjà du vous en parler lors de mon weekend à Yogya, il s’agit d’un vélo sur lequel est installé à l’avant une petite cabine pour 2 passagers. C’est donc à la force des mollets de nos chauffeurs (nos gros sacs ne nous permettant pas de partager le même véhicule) que nous arrivons à destination.

On cherche ensuite de l’aide à l’accueil pour qu’ils nous mettent en relation avec quelqu’un qui pourrait nous emmener au volcan le lendemain. Ils nous mettent en relation avec un dénommé Sam. Je l’appellerai Ultra Bright si vous le voulez bien : il a l’air tout droit sorti d’une série TV bidon! Cheveux volumineux avec le mèche sur le coté, grands yeux, sourire ultra bright… la totale! Une tête qui ne me revient pas du tout soit dit en passant… peut être parce que malgré mes tentatives de négociation féroces je n’arrive à le faire plier que de très peu sur le prix bien trop élevé qu’il nous propose? Mais je cède, bien obligée et prenons rendez vous le lendemain matin à 5h.

Du coup, on se fait une soirée tranquillou, entamée dans la piscine de l’hotel, immense et rien que pour nous. Il faut dire qu’on y est allés pile au moment de la prière. Ensuite, petit restau (miam le bœuf au poivre noir) et on finit par une soirée karaoké organisée dans l’enceinte de l’hotel sur le toit du restaurant. Y officie une indo toute de rose vêtue accompagnée par un pianiste sur synthé. Dans la salle, une dizaine de personnes, dont un groupe de 4 fort motivés par la danse : presque aucune chanson n’aura échappé à une de leurs chorégraphies/danses de couple.Mais cette indonésienne n’est pas la seule à chanter, n’importe quelle personne présente dans la salle peut venir pousser la chansonnette au micro quand bon lui semble. Plusieurs s’y essaient avec plus ou moins de bonheur. J’avais bien envie de me lancer sur une chanson indo, mais ne connaissant ni les titres ni les interprètes des rares chansons que je connais plus ou moins, j’ai du renoncer… Mais c’était sans compter sans cette femme en rose qui souhaitait me voir sur scène et qui a sorti de son book, je vous le donne en mille, la chanson de Céline Dion issue de Titanic! Alors qu’ai-je fait? Ben je l’ai chantée… Non, ne me huez pas! J’aurais aimé vous y voir! Et c’est grâce à Igor qui aura dévalé et remonté les nombreux escaliers menant à notre chambre pour y retrouver son appareil photo que vous pouvez me voir ci-dessous (il aura bien eu chaud ensuite!).


Vendredi 18 Avril – Ascension du Kawah Ijen et route vers le Bromo

4h30 le réveil sonne. Argh. C’est pas aujourd’hui qu’on va faire la grasse mat. Et tout ça pour retrouver Mr Ultra Bright et son 4x4 rutilant. Et je suis sure que vous vous imaginez qu’on se lève si tot pour pouvoir admirer le lever de soleil du sommet du volcan. Vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au coude! Déjà, rappelez vous que du hait du Batur, le soleil se levait vers 6h20… ce qui fait 5h20 sur Java, donc impossible d’y être à temps. En plus, ce volcan n’est pas réputé pour la vue au point du jour mais pour le lac présent dans son cratère et surtout la production de soufre qui découle de l’activité volcanique du lieu. Mais ceux qui me connaissent savent que je dors dès que je prends la route (et ça marche aussi pour l’avion et le train…) je roupille. Ça n’a pas loupé! Le pauvre Igor lui a supporté stoïquement les 2h de route qui nous ont menés au plus proche du volcan.

La zone proche du volcan est essentiellement composée de culture de café, et c’est donc à travers des champs plein d’arbustes tous verts qu’on se rapproche du sentier de départ de la ballade. Une fois qu’on y est Mr Ultra Bright nous propose de nous conduire au sommet, mais pas moyen de le supporter jusqu’en haut! Donc on choisit de le laisser poireauter près de la voiture. De toute façon on ne l’avait pas encore payé…


A peine avons-nous tourné au coin du sentier que nous tombons nez à nez avec un porteur de soufre. Pour éclairer votre lanterne sur le pourquoi de sa présence ici, sachez que le soufre produit par le volcan est exploité, mais pas question de mettre une usine en haut du mont! Donc pour descendre le soufre, on utilise des porteurs qui chaque jour montent au sommet, descendent dans le cratère, extraient le soufre du volcan, le posent dans des paniers et redescendent la montagne avec ces paniers sur le dos. Si je vous dis que le cratère se situe à plus de 2200m d’altitude et que chaque panier pèse plus de 30kg (chaque porteur en redescend 2 qui sont liés entre eux par une planche de bambou), ça vous impressionne, non? Les marques que laissent ces paniers sur les épaules des porteurs sont bien impressionnantes en tout cas.



On repart ensuite, et c’est parti pour un bon dénivelé! Comme d’habitude, Igor sautille comme un cabri sans même ne laisser paraître un quelconque signe de fatigue et comme d’habitude je me mets à cracher mes poumons au bout de 10 mètres… Mais à force de persévérance (et de pauses…) on arrive proche du sommet, à un endroit où se situe une sorte de petit café pour ceux qui en auraient besoin. On s’arrête 10 minutes histoire de souffler un coup, quand, au moment de repartir, je me rends compte que la petite famille en face de nous n’est autre que celle d’un collègue du bureau. On n’est pas tranquille, même en vacances!

Enfin, après encore une petite grimpette, nous voilà en haut. Grandiose. Le cratère et les alentours sont cachés sous une couche de nuages, mais ceux-ci disparaissent peu après notre arrivée. Vue imprenable sur le lac acide de couleur verte. On aperçoit au fond les travailleurs sur fond de roche jaune. Des vapeurs soufrées s’échappent du cratère. Mais mieux vaut une image qu’un long discours.



On abandonne là mon collègue et nous engageons sur le chemin menons au fond du cratère. Chemin étroit et escarpé, il faut bien faire attention à laisser passer les porteurs de soufre qui souffrent (sans jeu de mot) sous leur charge. Plus on descend, plus l’odeur soufrée est forte, ça picote même un chouilla le fond de la gorge. Heureusement, le vent souffle les fumées dans la direction opposée à notre arrivée, mais on garde toujours en tête les recommandations du routard de se coucher au sol pour trouver une poche d’air frais si on se retrouve pris dans le nuage… Petit coup de pression d’ailleurs lorsque ce vent a tourné! Mais on n’était pas encore tout en bas et ça n’a duré qu’une minute, donc pas de quoi paniquer.

Mauvais timing pour nous, pile quand on arrive au fond, les travailleurs cessent leurs activités pour remonter les derniers paniers de soufre. Place pour eux à la descente de ces charges vers l’usine de la vallée. Du coup, on ne sait pas trop comment ça se passe en bas pour récupérer le soufre… Mais le décor est fort impressionnant quand même!


Ne reste plus qu’à remonter. Et là, je me rends bien compte que ces porteurs de soufre n’ont pas la vie facile… parce que si j’avais du porter des kilos sur les épaules, ça aurait été très folklo! Petite pause petit-dej sur la crête et ensuite, place à la descente. Je ne m’étais pas rendue compte qu’on avait autant grimpé! On retrouve Mr Ultra Bright qui nous emmène ensuite jusqu'à la gare de bus de Bondowoso en nous assurant qu’on ne devra pas attendre plus de 20 minutes pour monter dans un bus en direction de Probolinggo. Ne jamais croire un gars qui sourit autant avec des dents trop blanches… On a patienté dans le cagnard pendant presque 2h! Pour ensuite prendre un bus bondé qui a mis 3h à rejoindre Probolinggo (trajet prenant normalement 2h, mais il a fait tout plein d’arrêts… normal vers 17h, heure de fin de journée de boulot, il y a plein de monde qui veut rentrer chez soi).

On arrive donc à Probolinggo, mais notre route ne s’arrête pas là, il faut qu’on se rapproche de la caldeira du Bromo. Forcément à cette heure-ci, plus de bémos. Après recherche, on finit par en chartériser un qui nous emmène en 1h à notre hotel, situé au bord de la caldeira avec une vue plongeante sur celle-ci. Mais il fait nuit, donc question paysage, c’est pas le top!

On mange au restau de l’hôtel (fort bon), accompagnés par un petit groupe très bon en live chantant des chansons occidentales. On ne sera pas les seuls à apprécier, un couple aura passé presque tout leur repas à les filmer… On rejoint ensuite notre chambre en traversant la cour de l’hôtel, parcours du combattant consistant à repousser les vendeurs ambulants nous proposant moult bonnets pour cause de grand froid si haut dans la montagne…

Samedi 19 Avril – Dans la caldeira du Bromo et route vers Yogya

Encore un lever bien matinal pour aujourd’hui, la jeep devant nous emmener assister au lever de soleil sur la caldeira partant à 4h. Pas de grimpette dans le noir comme au Mont Batur, cette fois c’est motorisés qu’on accède au point de vue. Heureusement que le chauffeur connaît cette route par cœur à force de la prendre tous les jours, parce que de mon coté, je n’aurais pas fait la maline au volant de la jeep, sans aucune source de lumière extérieure et sur une route bien défoncée qui plus est! Comment savoir qu’on est arrivés ? Il suffit de remarquer les dizaines de jeeps qui stationnent sur le bas coté!

A peine sortis du véhicule, nous voilà assaillis par des gens nous proposant de leur louer des manteaux bien épais, pour ne pas mourir congelés… Mais il ne faut pas pousser, bien sur qu’il fait frais, mais pas à ce point. Ne reste plus qu’à nous rendre au point de vue et à attendre le lever du soleil, c’est à dire à passer devant toutes les boutiques proposant des boissons chaudes (fait froid au cas où on aurait oublié) et des souvenirs. Une fois en haut, on remarque qu’on n’est pas les seuls à avoir décidé de venir s’en prendre plein la vue avec le lever du soleil, c’est plutôt noir de monde! Mais bon, on prend place et on attend.


On attend encore… On est arrivés un peu tôt donc faut pas être pressé.  Enfin, le paysage commence à prendre forme sous nos yeux. Première constatation, il y a des nuages partout! C'est une vraie mer de coton qui s'étale par ici! Mais on garde espoir en pensant au soleil de Batur qui avait dissipé les nuages à Bali… Ne reste plus qu'à supporter les cris et autres exclamations des touristes surexcités. D'ailleurs on ne supporte pas ça bien longtemps et décidons de partir à la recherche d'un chemin dont parle le Lonely Planet.


Le problème, c’est que le LP n’est pas très prolixe en détails (j’aime bien ce mot… j’arrête là ma digression), du coup, on part à l’aveuglette. Un petit chemin semble se découper au travers d’une foret bien touffue, alors on se lance. On sait que la vue recherchée est sur notre droite donc on suit le « chemin » vers cette direction. Au bout d’un moment, plus de chemin (y en avait-il jamais eu un?) donc il faut s’en frayer un à travers les fougères et autres herbes envahissantes. Au bout de 5 minutes, nous voilà trempés comme des soupes au niveau des jambes, la rosée matinale ne nous ayant pas épargnés.

Mais petit à petit, à force de persévérance et surtout de ne pas se laisser intimider par les toiles d’araignées qui nous barrent la route, on arrive à un point de vue plutôt sympa sur… la vue ! Mais je me rends compte que vous ne savez même pas ce qu’on regarde depuis tout a l’heure ! On a en fait une vue plongeante sur une caldeira immense, dans laquelle se situe le cratère du Bromo d’ou s’échappe une colonne de fumée, à ses cotés se trouve le mont, superbe conne volcanique et au fond se tient le mont Semeru qui laisse échapper toutes les 30 minutes un nuage de pierres et de cendres s’échappant en panache. Wouaw. Et surtout, la horde de touristes qui nous accompagnait ne nous saoule plus avec son tapage.


On reste là un petit moment afin de profiter du soleil, mais surtout de tenter de surprendre les éruptions du Semeru dès leur origine. Et c’est pas facile! Notre attention s’est à chaque fois relachée juste avant le moment fatidique! Vient ensuite le moment de rejoindre notre jeep pour la suite de l’aventure. Quand on arrive au parking, il n’y a plus que notre chauffeur à nous attendre! Tous les autres sont déjà partis pour la suite. Mais quelle suite? L’ascension du Bromo pardi!

Un nouveau petit tour en jeep et nous voilà au fond de la caldeira, sous les nuages. Une marche à travers une mer de sable est nécessaire pour rejoindre le pied du Bromo. On peut aussi louer un cheval pour y aller, mais l’équitation n’est pas trop mon fort et puis on n’est pas des fainéants! Impressionnant de marcher dans ce brouillard opaque. La silhouette d’un temple se dessine sur notre route.



Enfin, nous voilà arrivés, ne reste plus qu’à gravir les 250 marches nous séparant du sommet. En haut, une vue plongeante au cœur du cratère fumant continuellement. Superbe. Des barrières ont été emménagées pour empêcher un touriste inconscient de se jeter dans le vide, mais elle ne font pas tout le tour et nous décidons donc de partir étudier le pourtour. Je ne fais pas trop la maline sur les corniches plutôt minces et laisse finalement Igor s’aventurer seul plus loin. Faire le tour de tout le cratère doit être très intéressant, mais nous n’avons pas assez de temps pour ça.



En redescendant, on s’aperçoit que le ciel s’est peu à peu vidé de ses nuages et qu’il est maintenant possible de voir au loin : une étendue de sable à perte de vue. On retourne à la jeep pour notre petit déjeuner à l’hotel bien mérité après tout ça. Cela nous permet également de profiter de la vue qui est effectivement imprenable sur la caldeira, on se dit qu’on aimerait bien retourner au point de vue initial mais le temps nous presse…

Un bémo passe nous prendre devant l’hôtel pour nous ramener vers la ville de Probolinggo. On pense mettre 1h comme à l’aller. Erreur. Grave erreur même! Le conducteur s’arrête tous les 10mètres pour prendre ou déposer plein de gens, se rendant pour la plupart au marché. On mettra plus de 2h à revenir à Probolinggo, avec des pics de fréquentation du bémo de l’ordre de 25 personnes! Imaginez vous que pour des personnes de taille occidentale, on en mettrait à peine 15… Igor fait la connaissance d’un petit vieux parlant très bien anglais et collectionnant les pièces étrangères, pendant que moi… je fais la sieste!

On arrive à Probolinggo, où nous nous dirigeons vers la gare (en nous prenant la tete au passage avec un chauffeur de bémo gonflant…). Nous avions prévu de passer la nuit à Surabaya, mais finalement trouvons des billets de train nous permettant de relier directement Yogyakarta dans la soirée. Brève rencontre avec un groupe de jeunes indos fans de foot (Anelka et Henry retiennent plus leur attention que Zidane) dans la gare puis route vers Surabaya. Là-bas, déjeuner dans un restau de mall, puis re-train cette fois vers Yogya. Mais pourquoi avons nous mangé juste avant? Il s’avère qu’un repas gratuit est distribué au cours de la traversée! On nous propose après le repas une boisson chaude et optons pour ce qui semble être une tisane. Grave erreur (et de 2 dans la journée!). Il s’agit effectivement d’une infusion mais horriblement concentrée! Igor réussit à en boire les ¾ mais je suis obligée de céder au bout de quelques gorgées… En plus, il s’avère que cette boisson n’était pas comprise dans le menu mais qu’il fallait la payer! On saura pour la prochaine fois.

On arrive finalement à Yogya où nous rejoignons notre hôtel pour un bonne nuit de sommeil.

Dimanche 20 Avril - Découverte de la vieille ville de Yogya

Pour une fois depuis pas mal de jours, une grasse matinée inaugure cette journée. Et pour en profiter au maximum, on continue par une phase de glandouille à la piscine de l’hotel : petit déjeuner, puis trempette, puis pause bouquin… ça fait du bien!

Pour nous rendre dans la vieille ville, nous montons dans un becak qui nous mène bien tranquillement jusque devant le kraton (palais du sultan pour ceux qui n’auraient pas lu mon séjour précédent Yogya). On ne le visite pas, d’une part parce que je n’avais pas trouvé ça inoubliable l’autre fois, et d’autre part parce qu’il est 14h passées et que c’est fermé! En revanche, nous nous rendons vers le marché aux oiseaux que nous traversons dans toutes ses longueurs, sans parvenir à voir les chauves souris qu’on nous avait pourtant indiquées… tant pis. On aura par contre pu observer différents coqs (de combat, bien laids et de concours de chant, beaucoup plus majestueux), des oiseaux de toutes tailles et de toutes les couleurs, des paniers remplis d’asticots qui gigotent, des boites d’insectes plutôt repoussants…

Ensuite, en voulant nous rendre vers les anciens jardins du sultan, nous faisons la rencontre d’un habitant du coin qui nous offre sa connaissance de la ville en nous servant de guide. Pas très emballés au départ à l’idée de tomber sur un grippe sou qui n’en veut qu’à notre porte-feuille, on finit par apprécier les anecdotes dont nous parle cet homme (sorry mister, mais j’ai oublié votre nom…) et surtout les lieux inconnus dans lesquels il nous emmène et qu’on n’aurait jamais trouvé par nous même!

On découvre ainsi les anciennes cuisines du sultan, son hammam, la demeure des invités… l’état de ces bâtiments est plus que passable mais notre guide en est très fier et ne cesse de nous inviter prendre en photo des coins pas forcément très photogéniques. Igor ne voulant pas le froisser prend quelques clichés qu’il effacera dès qu’on aura quitté notre professeur… Ensuite, nos pas (ou plutôt ceux du monsieur inconnu) nous mènent vers une mosquée souterraine où nous avons la chance de profiter du spectacle qui nous est offert par une jeune indonésienne passant un examen pour devenir danseuse traditionnelle professionnelle.


Quelques instants plus tard, un autre spectacle croisera notre chemin : une séance photo pour un magasine se déroulant dans des ruines de Yogya (cadre pas très heureux). Mais pour quelle sorte de magasine pose-t-elle?


La fin de l’après midi se déroulera à flâner dans les allées de marchands de Yogya, à marchander âprement avec des interlocuteurs plus ou moins sympathiques. L’un d’entre eux ressemblait fortement à un fou sorti d’on ne sait où, nous grogner dessus en nous montrant des lignes et des lignes de chiffres qu’il écrivait devant nous sans qu’on n’y comprenne rien! Soirée dans un restau et retour à l’hôtel sous une légère pluie, premières gouttes depuis notre arrivée!

Lundi 21 Avril - Temples des environs de Yogya

Au programme du jour, les temples de Borobudur et Prambanan et pour cela, ne voulant pas perdre un temps fou dans les transports en commun, nous choisissons l’option minibus pour découvrir ces sites. Un minibus doit passer nous prendre devant l’hôtel pour ensuite nous conduire vers les différents sites en compagnie de 6 autres personnes. Mais quand on sort de l’hôtel, surprise! Ce n’est pas un minibus chargé mais une voiture rien que pour nous! Heureusement qu’on avait choisi l’option minibus, parce que l’option voiture particulière coûtait atrocement plus chère… et finalement on l’aura eue! On a eu quelques doute au départ en se demandant si on n’avait pas pique la voiture d’autres clients…



Premier site, Borobudur pour profiter du soleil matinal. Euh… quel soleil? Il sera dit que je ne verrai jamais ce temple sous le soleil, mais au moins cette fois il ne pleuvait pas. Accompagnés par un guide beaucoup plus intéressant que celui de la dernière fois, on se ballade dans ce site magnifique. Je ne rentre pas dans les détails, le lieu n’a pas changé depuis la dernière fois (fainéante, moi?). Avant de repartir vers cette fois Prambanan, petite excursion dans une boutique présentant de nombreux objets et bijoux sculptés en argent. Certains sont bien beaux mais un peu trop chers pour nos porte monnaies! Nous rrivons ensuite à Prambanan, où nous commençons par petit déjeuner au milieu des ruines des temples en bordure du site. Nous décidons de ne pas prendre de guide (marre de suivre quelqu’un en l’écoutant) et de seulement nous promener à travers les différents temples.


Mais c’était sans compter sur la présence de 4 demoiselles en stage sur place qui nous proposent de nous accompagner pour exercer leur anglais et leurs connaissances du site. Au final, elles nous auront suivies tout au long de notre ballade! Une grande timidité et des fous rires intempestifs ponctuent leurs présentations, mais j’ai trouvé ça très interessant et on s’est bien amusés.

Retour ensuite vers Yogya, en passant par une fabrique de batiks où nous pouvons observer des femmes au travail. Mais les batiks exposés ensuite ne nous ont pas tapé dans l’œil. On rentre donc à l’hotel où nous nous reposons avant de nous rendre pour la soirée à la représentation d’un Wayang Orang toujours sur le thème du Ramayana. Meme spectacle que celui que j’avais vu la dernière fois, mais cette fois en plein air et c’est tout de suite beaucoup mieux!

Ainsi s’achève notre séjour à Yogya, mais aussi sur Java. Demain, une autre ile nous attend…

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