Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 23:08

Samedi 8 mai – En route pour Paros

Disons que je commence ce récit quand on est tous réunis, donc sur une terrasse du port d’Athènes, à manger des souvlakis et des tartes à la fêta tout en buvant des bières au soleil. Ça en jette hein ? Avant ça, on aura eu droit à du train pour certains, de l’avion pour tous, voire DES avions (Question bonus, quel est le plus court chemin pour relier Lille à Athènes ? Réponse : Lille – Paris – Zurich – Athènes bien sûr !), du taxi et/ou de la voiture, du bus (chapeau bas à PE qui m’a battu pour ce qui est de dormir dans les transports en commun peu confortables, j’ai trouvé mon maître sur la route reliant l’aéroport au port). Donc nous voilà à attendre le départ du bateau, en mode vacances mais pas encore tout à fait, les jeans et chaussures fermées sont encore de mise, faut dire qu’il y en a qui se sont levés avec moins de 10°C le matin même…

 

Grece (9)


L’heure tourne, et c’est parti pour 4 heures de traversée. Que faire pendant ce long trajet ? Lire des magasines féminins débiles par exemple : où on apprend que pour être in, il faut mettre ses sous-vêtements par-dessus ses fringues, qu’Aymeric doit être au taquet pour la date du 21 juin (fête de la musique ??), que mon horoscope est tout juste indécent, tout comme celui d’Anouck… Au choix des activités, il y a aussi boire un café froid pas terrible, faire la sieste tout en étant secoué par les vibrations du bateau, rêver en regardant les photos des guides touristiques, ne pas rêver en regardant les Grecs porter fièrement la moustache.


Et enfin, ça y est, nous y sommes. On récupère les sacs, il ne reste plus qu’à monter dans un taxi et on sera au bout de ces 24h de voyage. C’était un peu vite dit, vu que quand on sort, ben ya plus de taxis. Alors on attend. Au bout d’un moment, des gens semblent se décider à nous aider, on obtient bien un taxi, mais on est 8, alors bof. Pendant ce temps-là, j’obtiens les proprios de la maison au tel qui doivent indiquer la route au chauffeur, quand ceux-ci nous mettent la pression : « quoi, mais vous êtes 8 ? on avait dit 7, à 8 c’est tout simplement impossible de tenir dans la maison ! » Euh… QUOI ?? Ah non, c’est ça qui ne va pas être possible, on tiendra t’inquiète. Au final, on obtient un autre taxi et 20 minutes plus tard, après un chemin qui grimpe dans le noir, on arrive. Wouaw. La maison est juste superbe. Toute blanche, décorée simplement mais avec goût, toute équipée, et surtout avec des terrasses de partout, qui donnent juste envie de passer toutes ses vacances à glander dessus.

On fait aussi la connaissance de nos proprios, qui ont l’air sympas (normal, ils sont Belges) quoique un peu trop « mères poules » (mais on ne va pas cracher dans la soupe quand même, leur salade d’accueil nous a bien fait plaisir). Et surtout, on rencontre Bibitte, le chien de la maison. Bon, en fait c’est pas vraiment son nom, et d’ailleurs c’est celui du chat, mais c’est ce qu’on a compris (et si quelqu’un qui n’était pas à ces vacances a compris le sens de la phrase précédente, je lui donne un carambar). Et puis après, chacun choisit son lit, et le premier squattage de la terrasse peut commencer !

Dimanche 9 mai – Que les vacances commencent

On se réveille à la lueur du soleil, sans une sonnerie de réveil stridente qui nous dit qu’il est l’heure de bouger nos fesses et d’aller au bureau (enfin si, on a eu droit aux réveils de Steph et d’Aymeric, pour nous rappeler que la veille on a du émerger à 4h pour choper les taxis). On gère la location de VTT pour la semaine grâce à maman Mimi , on petit déjeune tranquillou (sans lait, et ça, il faut bien le graver dans le marbre) et une fois nos montures arrivées, on file où ? A la plage of course !

 

Grece (3)


Mais j’oubliais une info essentielle. Avant de quitter la maison, il faut se préparer. Ou plutôt, les mecs doivent se préparer. On est où là ? Sur une île grecque. Et qui dit île grecque dire quoi ? Moustaaaache ! Plusieurs jours déjà que nos valeureux cobayes laissaient pousser leur barbe pour être fin prêts pour ces vacances. Donc chacun se trouve une glace (ou une vitre) et hop hop hop, au boulot. Pour quel résultat ? Des moustaches « classiques » pour PE et Barry, et un look de bikers du type hells angels pour Aymeric. Je vous laisse juger du résultat. Mais félicitations à tous !

 

Grece (16)

 

Grece (17)


Ensuite, les cheveux dans le vent, le sac au dos, on va vers le nord ouest (pour info, on loge pas loin de Naoussa), un peu au hasard des routes. Sur la route on croise une step (station d’épuration, bande d’ignares, oui, je me la pète depuis que je connais des gens qui bossent dans la poubelle et le caca), donc on va plus loin. Et lorsqu’on croise le panneau « surfer beach », on se dit qu’on est arrivés. Et on a bien fait, car à peine mis les pieds sur le sable, Alex et Aymeric se font accoster par un éphèbe épilé/huilé et moustachu (of course) qui s’avance vers eux avec un sourire ultra bright en jacassant « salut les copains ! ouh, un ballon de volley ! on play ensemble ? ». Si ça c’est pas une touche…

Du coup, on s’éloigne de ce groupe et on prend place sur le sable dans un coin bien tranquille. Baignade, nage, lecture, volley (on a des progrès à faire), sieste, bronzette, pipi dans les dunes, photos, c’est ce que j’appelle une bonne session plage comme je les aime. Sauf que l’eau est à peine fraîche quand on veut rentrer dedans. Bon, une fois mouillé, ça va en fait.

 

Grece (19)


Et puis les ventres crient famine. On a faim, on a soif. Et rien à la maison, vu que c’est dimanche et que les boutiques sont fermées. Alors on se dit qu’on va se faire plaisir, direction Naoussa pour un dîner sur le port. D’abord apéro au soleil, avec quelques petits trucs à grignoter (important pour la suite), puis on cherche le petit restau qui va nous faire plaisir, sachant qu’on veut manger du poisson tout frais pêché. On se pose à coté du « Te quiero » (oui, j’ai oublié le nom de notre restau, mais le nom du bar d’à coté était inoubliable), et on se lance pour un assortiment de « tapas » en entrée, pour finir par des plats de poissons. Déjà, après les entrées, je crois que plus personne n’avait faim. Et quand on a vu les poissons arriver… Tout huileux, panés, fris. Un régal. Je suis bien sûr ironique à souhait. Aymeric a vaillamment tenté de finir le plat pour deux qu’on avait commandé, il a du admettre l’échec.

Heureusement pour nous, on a de quoi digérer tout ça grâce au retour en vélo. Pfiou. Ce fut épique, dans la nuit noire, sans lumières. Un peu dangereux aussi, je vous l’accorde. On passe à travers une décharge, des chiens en furie, des grillages au milieu de la route. La dernière côte est rude, mais finalement on parvient tous à arriver à bon port. Leçon du jour : faire tout notre possible pour rentrer avant le coucher du soleil dorénavant !

 

Lundi 10 mai – Pareil que la veille

Enfin pas vraiment, cette fois après le petit déjeuner (encore un grand merci pour les lèves tôt qui sont sympas et pensent à aller acheter de la nourriture pour les gros dormeurs !), pas de VTT ni de plage (enfin, pas tout de suite), mais une mission commune : les courses. On vise grand, pas envie de se taper tous les jours les courses à remonter, alors on y va à 8, et on fait les courses pour la semaine. En y repensant après coup, on avait vraiment une idée assez spéciale des quantités à prendre pour tenir une semaine. Retour assez épique avec Charlotte qui pleine de motivation veut se faire les bras et monter 2 packs d’eau. Je ne veux pas balancer, mais elle a craqué avant la fin… Pendant ce temps là, PE et Barry font la course. Ce dernier a bien du mérite vu qu’il se trimballe  des courses dans les bras et doit tirer également un sac à roulettes que PE s’amuse à charger de cailloux ramassés sur la route.

Une fois tout ça rangé, on a mérité de se changer les idées. Le groupe se scinde en deux : Alexandre et moi d’un coté, pour un revival de la veille avec de la plage, et le reste qui se motive pour une ballade à cheval. De mon coté, on va vers la même coin que la veille, mais on ne s’arrête pas à la même plage histoire de varier les plaisirs. Finalement, 40 minutes plus tard, le reste de la troupe nous rejoint vu que les chevaux ne sont pas prêts. En revanche, ils ont réservé pour le lendemain. De nouveau de la glande, des jeux dans l’eau, du matage de Grecs qui font bronzette.

 

Grece (6)

Après, on se motive pour un tour à vélo jusqu’au bout de la pointe est de l’île. On se rend compte qu’on a bien de la chance d’être là-bas à cette période de l’année et pas en plein été, parce que vu le nombre de maisons de vacances qu’on croise, en juillet-août ça doit être blindé de monde. Alors que là, on est tous seuls. Et ça fait plaisir ! Arrivés tout au bout, c’est bien joli (on ne le voit pas sur les photos, mais yavait plein de détritus aussi, et ça c’était moins joli).

 

Grece (8)


Un chien de berger nous oblige à faire demi-tour. Le soleil qui commence à se coucher aussi (rappelez-vous la leçon de la veille). Donc on rentre au bercail, pas le temps de rêvasser sur le retour. Manque de bol, Barry crève. Zut. Branle-bas-de-combat, un met en place une solution pour rentrer tous à bon port : Anouck se place sur le porte bagage d’Aymeric (ou vice-versa, plutôt vice versa d’ailleurs, et puis je dis porte bagage, mais au départ ils avaient un vélo non équipé, et forcément aucun des deux n’avaient pensé à échanger de vélo. Je dis ça je dis rien), tandis que Barry prend un vélo tout seul et part ranger son VTT mal en point à coté de la plage de surfeurs de la veille. Et tout le monde arrive à la maison avant la nuit tombée, même les Suisses seront arrivés avant tout le monde ! Le soir, un bon dîner et une bonne soirée. Spéciale dédicace à Aymeric pour avoir donné le meilleur, et fait tout ce qu’il pouvait. Mission accomplie, même si tu y as laissé des plumes.

Et surtout n’oubliez pas : OUZZZZZZZZOOOOOOOOOOOOOOOO !!!

Partager cet article
Repost0

commentaires

L
<br /> Ouzoooooooo<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Je n'aurais pas mieux dit.<br /> <br /> <br /> La suite est en cours, j'essaie d'avancer au max!<br /> <br /> <br /> <br />