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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 11:05

Mardi 11 mai – A dada sur mon bidet

Le même schéma du matin se profile, petit déjeuner sur la terrasse du bas, bronzette sur celle du haut. Pas de violence, c’est les vacances. Et ensuite, direction Naoussa, c’est quand même le plus beau port de Paros, alors il faut qu’on aille le visiter. Il faut aussi trouver la boutique de location des VTT pour remplacer celui d’Alexandre, et ça, c’est pas gagné. Il fait beau, il fait chaud (très). On est en début d’après midi, voire plutôt milieu, et on découvre avec surprise que tout, absolument tout, est fermé. Raté pour la session léchage de vitrine et shopping.

En revanche, gagné pour la tranquillité, il n’y a pas un chat dans les rues. Enfin si, il y a des chats, mais pas de gens. Ils doivent tous faire la sieste par cette chaleur, pas cons ces Grecs. La ville est effectivement superbe, sans lunettes de soleil, le blanc des maisons fait même mal aux yeux. On se perd dans le dédale des rues étroites et nous posons finalement à l’ombre pour une glace appréciée.

 

Grece (18)

 

Grece (20)

 

Et après ça, pas trop le temps de traîner, il est l’heure d’aller faire du cheval ! Finalement, avec la motivation de tout le monde, je me décide à les suivre. Pour rappel, ou pour ceux qui ne le sauraient pas, j’ai un chouilla peur des chevaux… En fait, et après étude de terrain, j’ai peur de leurs pattes, ou plutôt peur qu’ils me filent une ruade, mais quand je suis dessus ça va. On retrouve Ivan, le Canadien qui gère son ranch, et une fois tout le monde en tenue, on se retrouve chacun sur son cheval. Marie avec un vrai cheval qu’elle doit gérer toute seule, le reste avec des chevaux qui ne font que suivre celui de tête. Et c’est parti pour 1h30 de balade. Steph, après 20 minutes au coin, finit pas rejoindre le groupe, Anouck file des coups de savate à tout ce qui ose toucher à son derrière (enfin son cheval, mais vous m’aurez comprise), Aymeric s’amuse avec son « scooter », Marie gère comme une pro, Charlotte fait le plein de sensations sur sa monture, PE s’accroche à la tête de file, et moi, je subis au départ, et au final c’est plutôt pas mal ! Point positif, on voit des paysages superbes, sans avoir trop chaud (la marche ou le VTT, on aurait lutté avec les 40°C sans vent), point négatif, on n’a pas de photos de ce moment, Ivan a perdu les siennes…

 

On retrouve Barry à la maison, et c’est parti pour une soirée BBQ. Stouph gère le feu comme personne, on a même droit à un feu d’artifice improvisé. On fait un bilan de ces premiers jours et le verdict tombe : en 3 jours, on a fait plus d’activités que durant tous les séjours sur l’île aux moines mis bout à bout ! Et puis BBQ sans moutarde ni ketchup, et ça, il faut bien le graver dans le marbre (un partout, la balle au centre).

Mercredi 12 mai – Bikers !!!

Je ne sais plus si c’est ce matin là, ou le lendemain, mais en tout cas un de ces deux jours, on a eu la surprise de nous réveiller avec un petit déjeuner de folie sur la table : des œufs brouillés, une salade de fruits, des tartines grillées, du sucré, du salé, plus qu’à mettre les pieds sous la table et à déguster. Merci Lolotte !

Jusqu’ici, on a joué aux sportifs avec nos VTT. Mais faut pas déconner, si on veut aller plus loin dans l’île, il nous faut des motos. A force d’en parler, PE, Steph et moi obtenons gain de cause, et ce matin, on part chercher nos nouvelles montures ! Pas de bol pour nous, nos permis de conduire ne sont pas à jour et la nana de l’agence de loc refuse de nous louer autre chose que des scooters de 50cc. Faudra faire avec (et ça me fait penser qu’il faut que je passe faire tamponner mon permis). A nous la route, le vent dans les cheveux et les filles faciles ! Bon, en vrai, on a des casques, et c’est pas sur des scoots oranges et bleus fluos qui font des bruits de mouches à réaction qu’on va pouvoir choper. Mais ne plus avoir à lutter dans les montées et pouvoir découvrir les moindres recoins de l’île, ça a du bon.

 

Grece (10)


Par deux sur nos bolides, on est partis. Direction, le sud ! On fait une première étape au port de . On marche jusqu’au bout de la jetée, on se serait bien jetés dans l’eau turquoise, mais les oursins qui jonchent les rochers pour remonter nous font rebrousser chemin. Alors pour nous remettre de cet échec, on se prend une glace face à la mer. Enfin, on se prend tous une glace sauf Alexandre, qui nous aura fait rêver avec sa gaufre parfaite…

 

Grece (5)
Au moment de partir, on tombe sur une crique parfaite. Personne, eau magnifique, soleil. Avant de quitter la ville on profite bien de la mer et on pense à ceux qui n’auront pas pu venir…

 

Grece (12)


Ensuite, on continue la route vers le sud, et à un moment, la plage nous semble belle, alors on s’arrête pour une nouvelle session trempette. On n’est pas les seuls à la trouver belle, il y aussi quelques nudistes qui améliorent leur bronzage intégrale qui semblent la trouver à leur goût (et aussi un semi nudiste, qui s’est retrouvé à poil entre deux slips).

On retrouve nos scoots pour la dernière partie de l’île, en longeant la côte ouest de l’île. On s’arrête pour admirer le coucher de soleil sur l’île d’en face, avec les doigts de pied du géant qui sortent de l’eau. Top.

 

Grece (2)

Retour ensuite de nuit jusqu’à la maison, cette fois avec les phares des scooters c’est plus pratique. Soirée sympathique avec nuit à la belle étoile pour certains, faut bien profiter de la terrasse sur le toit !

 

Jeudi 13 mai – Loukoums ou planchistes ?

En fait je crois que c’était ce matin là le petit déjeuner géant de Charlotte. Bon, pas grave, merci dans tous les cas ! Réveil sous le soleil pour moi, parfait pour un moment de bronzette avant de réellement se lever. Une fois les ventres pleins, de nouveau deux groupes se forment. D’un coté les sportifs, avec comme mission de la journée aller faire de la planche à voile au sud (sachant qu’il y a un vent de malade aujourd’hui, ça va pas être tranquille), de l’autre les motards, autrement appelés loukoums car préférant tailler la route sur les scoots plutôt que d’aller se tuer les bras à sortir une voile de l’eau. Dans quel groupe suis-je ? Celui des riders pardi !

PE, Steph, Marie et moi commençons par nous rendre à Paros, histoire de prendre des infos sur des horaires de bateau pour aller à Delos le lendemain. C’est là qu’on comprend pourquoi tout était fermé le premier jour qu’on a visité Naoussa : la pause du déjeuner se fait de 14h à 17h30 là-bas, il fait trop chaud. Donc pour tuer le temps, on se pose sur la terrasse d’un bar lounge, bonne musique, bonne bouffe avec plein de moutarde et ketchup pour PE, tout le monde est content. Après ça, on se perd encore dans les dédales de Naoussa, cette fois en haut de la colline et pas vers le port. Sympa aussi. Ensuite, infos bateau (bon, en gros, on restera sur Paros le lendemain aussi, on n’a pas trop gérer les jours de départ des navettes, pas bien grave), et sur les conseils de la nana de l’accueil, on va vers le coté ouest de l’anse de Naoussa.

On se retrouve sur une plage complètement différente de l’autre coté, avec les rochers entièrement polis par la mer, et derrière ça des montagnes ocres. C’est joli, mais le vent qui souffle nous coupe l’envie de baignade, alors on se dirige plutôt vers ce qui est indiqué comme des ruines antiques par les panneaux de signalisation. En fait de ruines, on tombe sur des cailloux, et on est bien en peine de différencier les ruines des cailloux « normaux ». Donc on continue sur la route vers les montagnes, et dès qu’on trouve un chemin plus étroit que celui sur lequel on est, on le prend. On se retrouve au final sur la cote nord de l’île, en haut de falaises qui se jettent dans la mer, avec au loin de s îles perdues dans la brume. C’est magnifique. On longe encore la cote, on croise des installations étranges, on grimpe un chemin caillouteux et on se retrouve à coté d’une chapelle toute mimi perdue là haut. On aimerait bien continuer, mais on a promis d’aller faire des courses, alors on fait demi-tour. Pause pipi devant un panorama magnifique d’abord, il faut bien le signaler.

Au retour, pas le temps de traîner, la deadline de la fermeture du supermarché à 21h nous presse. Les yeux de lynx de Steph et PE repèrent direct un cheval bien en forme sur le coté de la route, tandis que Marie et moi, bien naïves, leur faisons  des coucous pour répondre au bras tendu de Stouph… Quant aux véliplanchistes, je laisse carte blanche à qui veut raconter votre journée ! Qu’on entende parler du vent, des gaufres, de la nana blonde, du moniteur… A vos claviers !

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